Quand j'étais petite je demandais à mes parents de m'acheter des puzzles ; ils me disaient non car ils craignaient que cela prenne trop de place dans la maison. J'ai oublié ce désir. 35 ans plus tard, cette année, j'ai eu tout à coup l'idée de demander à mon mari de m'en offrir pour Noël. J'y passe mes soirées, je ne vois plus le temps passer et cela me vide la tête. Ça me fait un bien fou ! J'aime aussi beaucoup apprendre l'hébreu : ça me détend, me défatigue, je ne saurais pas bien expliquer pourquoi mais c'est viscéral. Voilà pour mes passions ! 😊
Bravo, une vidéo à envoyer à tous les médecins. On m’a toujours diagnostiqué dépressif avant que je découvre grâce à une vidéo de Julie Dachez que j’étais Asperger.
On m’a trouvé deprimé depuis ma jeunesse, fortement anxieux... jusqu’au burn out et cela a engendré une dépression très forte. Et le comble du comble, alors que ma dernière psychiatre qui connaît bien l’autisme était tout à fait sûre que je le suis et me disait que mon rdv de pré-évaluation avec le CRA allait être une formalité. Hors ce fut une catastrophe. Évidemment j’ai surcomposé et j’ai craqué en même temps tout en étant épuisé énormément par le fait des imprévus survenus, les deux heures et demi de voiture sous la pluie, le stress, les cinq personnes en face de moi, le fait qu’on me coupe constamment la parole tout en me poussant dans mes retranchements tout en niant les signes autistiques mais en restant constamment fixé sur le fait que je sois hpi et que je sois encore sous traitement antidépresseur surtout pour m’aider à gérer mes angoisses. Ces psychiatres maltraitants m’ont laissé sur liste d’attente mais ont nié totalement en sur pathologisant tout ce que je disais... elles ne supportaient pas non plus que je connaisse autant de vocabulaire spécialisé mais je suis soignant hospitalier à la base, et j’ai eu le temps de chercher à fond comme pour tout ce que je fais je le fais à fond. Mais non elles ont été ultra violentes et ont trouvé étrange que je ne montre pas plus de signes vue tous les signes qu’il y avait dans mon enfance. Grosso modo j’entrais pour elles un fabulateur avec un syndrome anxieux généralisé, comme si on ne pouvait pas avoir les deux justement à cause de ce genre de comportement de négation et de rejet. Mais en fait je ne ressens aucun signe de la dépression aujourd’hui, juste des angoisses liées uniquement à des situations qui gêne un fonctionnement tout à fait atypique. Ma psychiatre ne comprend pas cette façon de faire alors qu’elle a été interpellée pour travailler en CRA et connaît vraiment bien le sujet, et reste persuadée que je le suis vraiment. Elle s’occupe d’habitude uniquement d’enfants mais devant le désert médical et les déviances psychanalytiques de la région bretagne, elle est venu à mon secours. Pire lors du rdv les psychiatres étaient totalement étonnées que je ne fus jamais interné en hôpital psychiatrique !!! Et bien non, ma psychiatre précédente était tout aussi bienveillante que l’actuelle (même si elle ne connaissait rien à l’autisme et autres atypicités) et a refusé l’hospitalisation tout en me voyant très régulièrement lors de mes passages suicidaires tout de suite après mon burn out. Et oui elle savait comment étaient les hôpitaux psychiatriques du coin et je cite « ne souhaitait pas cela à son pire ennemi »... Résultat ma psychiatre m’a dit qu’elle allait elle-même faire le diagnostic très sérieusement et m’aider pour mon dossier mdph. On veut m’enfermer dans l’étiquette de dépressif et hpi alors que j’ai tout un tas de signes autres. Mes stéréotypies assez prononcées semblaient ne pas suffir et le CRA n’a fait que m’écraser en se moquant ouvertement de moi car sans doute les personnes tout en haut du spectre, capables de compenser et de minimiser les signes pour la meilleure communication possible n’est pas assez intéressant pour eux... je me balançais et pleurais, je n’en pouvais plus c’était extrêmement destructeur. On m’avait pourtant prévenu que ce CRA était pas du tout bienveillant, psychanalytique et ultra pathologisant et écartait très rapidement les personnes du haut du spectre ce qui les poussent à être diagnostiquer en libéral et évidemment sont finalement diagnostiquer positivement mais eux restent dans leur pratique négationniste et perverse. Voilà je voulais partager un instant de ma vie douloureux. Je ne sais pas si je suis clair, et je n’ai pas tout dit mais être réduit à une pathologie que je n’ai plus, qu’on me trouve avoir un ralentissement moteur cognitif etc dû à une soi-disant dépression alors que je suis hyper fatigable et étais épuisé sans empathie en face de moi c’était un cauchemar !!! On m’a trouvé une prosodie du langage tout de même et elles disaient pouvoir se tromper mais n’ont cessé de s’écouter et de me contredire comme le font malheureusement beaucoup de psychiatres hospitaliers. Bref voilà des personnes que je souhaite ne jamais revoir.
@@picsol5387 2 ans plus tard, diagnostiqué TDAH par un "expert" des TND. (Je cite : "Je n'ai jamais vu un autiste boire ou fumer). Le methylphenidate ne marche pas trop mal comme antidépresseur :D
Merci vidéo très intéressante qui est très parlante au niveau des passions vous avez bien identifier quelque chose que je n'avais pas compris cette société qui nous empêche de faire ce que l'on aime faire à cause des obsessions des normes sociales à devoir faire des choses insupportable d'ennui et vide de sens pour faire comme tout le monde, un travail débile juste pour faire de l'argent en particulier et pire avant l'école et toutes ses choses inintéressantes à y apprendre par cœur comme des robots débiles dans la violence étatique et la soumission. Je vous remercie c'est vraiment la solution d'aller chercher du coté de l'enfance les passions qui ont été castré par cette société totalitaire de la normalité.
J’ai besoin de me reposer mais on me prend pour un fainéant. J’ai souvent fait déborder mes intérêts restreints ce qui devient très envahissants et parfois coûteux. Et les gens ne comprennent pas que je sacrifie des choses essentielles pour eux mais pas pour moi. On ne comprend pas non plus mes réactions vives.
Merci pour la vidéo. Un « expert psychologue» m’avait diagnostiquée comme une personnalité schizoïde au bout d’une seule séance. Mais j’ai compris qu’il se trompait et je suis actuellement en attente de tests au CRA. Je n’écris pas, mais je cours les matins, je fais les 5 tibétains tous les jours depuis des années et désormais je n’hésite plus à m’isoler ou me coucher très tôt. Et j’ai la chance de vivre de ma passion !
Aujourd'hui : non diagnostiquée, malgré une mémoire de travail exceptionnellement basse, des troubles de la modulation sensorielle, des difficultés à comprendre les situations sociales, et HPI. Je viens d'apprendre en formation, que les médecins français se sont mis d'accord pour diagnostiquer le moins d'autisme possible, car "la société n'est pas prête"... Et je subis constamment tellement d'injustices, et j'ai été tellement souvent naïve depuis mon "non diagnostic", que je suis certaine maintenant de qui je suis.
🌸Pour prendre rendez-vous avec moi, c'est par ici: celinepasqualini.fr/me-contacter/
Quand j'étais petite je demandais à mes parents de m'acheter des puzzles ; ils me disaient non car ils craignaient que cela prenne trop de place dans la maison. J'ai oublié ce désir. 35 ans plus tard, cette année, j'ai eu tout à coup l'idée de demander à mon mari de m'en offrir pour Noël. J'y passe mes soirées, je ne vois plus le temps passer et cela me vide la tête. Ça me fait un bien fou ! J'aime aussi beaucoup apprendre l'hébreu : ça me détend, me défatigue, je ne saurais pas bien expliquer pourquoi mais c'est viscéral. Voilà pour mes passions ! 😊
Ça fait plaisir de lire quelqu'un d'heureux!
Bravo, une vidéo à envoyer à tous les médecins.
On m’a toujours diagnostiqué dépressif avant que je découvre grâce à une vidéo de Julie Dachez que j’étais Asperger.
Merci pour vos vidéos
On m’a trouvé deprimé depuis ma jeunesse, fortement anxieux... jusqu’au burn out et cela a engendré une dépression très forte. Et le comble du comble, alors que ma dernière psychiatre qui connaît bien l’autisme était tout à fait sûre que je le suis et me disait que mon rdv de pré-évaluation avec le CRA allait être une formalité. Hors ce fut une catastrophe. Évidemment j’ai surcomposé et j’ai craqué en même temps tout en étant épuisé énormément par le fait des imprévus survenus, les deux heures et demi de voiture sous la pluie, le stress, les cinq personnes en face de moi, le fait qu’on me coupe constamment la parole tout en me poussant dans mes retranchements tout en niant les signes autistiques mais en restant constamment fixé sur le fait que je sois hpi et que je sois encore sous traitement antidépresseur surtout pour m’aider à gérer mes angoisses. Ces psychiatres maltraitants m’ont laissé sur liste d’attente mais ont nié totalement en sur pathologisant tout ce que je disais... elles ne supportaient pas non plus que je connaisse autant de vocabulaire spécialisé mais je suis soignant hospitalier à la base, et j’ai eu le temps de chercher à fond comme pour tout ce que je fais je le fais à fond. Mais non elles ont été ultra violentes et ont trouvé étrange que je ne montre pas plus de signes vue tous les signes qu’il y avait dans mon enfance. Grosso modo j’entrais pour elles un fabulateur avec un syndrome anxieux généralisé, comme si on ne pouvait pas avoir les deux justement à cause de ce genre de comportement de négation et de rejet.
Mais en fait je ne ressens aucun signe de la dépression aujourd’hui, juste des angoisses liées uniquement à des situations qui gêne un fonctionnement tout à fait atypique. Ma psychiatre ne comprend pas cette façon de faire alors qu’elle a été interpellée pour travailler en CRA et connaît vraiment bien le sujet, et reste persuadée que je le suis vraiment.
Elle s’occupe d’habitude uniquement d’enfants mais devant le désert médical et les déviances psychanalytiques de la région bretagne, elle est venu à mon secours.
Pire lors du rdv les psychiatres étaient totalement étonnées que je ne fus jamais interné en hôpital psychiatrique !!! Et bien non, ma psychiatre précédente était tout aussi bienveillante que l’actuelle (même si elle ne connaissait rien à l’autisme et autres atypicités) et a refusé l’hospitalisation tout en me voyant très régulièrement lors de mes passages suicidaires tout de suite après mon burn out. Et oui elle savait comment étaient les hôpitaux psychiatriques du coin et je cite « ne souhaitait pas cela à son pire ennemi »...
Résultat ma psychiatre m’a dit qu’elle allait elle-même faire le diagnostic très sérieusement et m’aider pour mon dossier mdph.
On veut m’enfermer dans l’étiquette de dépressif et hpi alors que j’ai tout un tas de signes autres.
Mes stéréotypies assez prononcées semblaient ne pas suffir et le CRA n’a fait que m’écraser en se moquant ouvertement de moi car sans doute les personnes tout en haut du spectre, capables de compenser et de minimiser les signes pour la meilleure communication possible n’est pas assez intéressant pour eux... je me balançais et pleurais, je n’en pouvais plus c’était extrêmement destructeur. On m’avait pourtant prévenu que ce CRA était pas du tout bienveillant, psychanalytique et ultra pathologisant et écartait très rapidement les personnes du haut du spectre ce qui les poussent à être diagnostiquer en libéral et évidemment sont finalement diagnostiquer positivement mais eux restent dans leur pratique négationniste et perverse.
Voilà je voulais partager un instant de ma vie douloureux. Je ne sais pas si je suis clair, et je n’ai pas tout dit mais être réduit à une pathologie que je n’ai plus, qu’on me trouve avoir un ralentissement moteur cognitif etc dû à une soi-disant dépression alors que je suis hyper fatigable et étais épuisé sans empathie en face de moi c’était un cauchemar !!! On m’a trouvé une prosodie du langage tout de même et elles disaient pouvoir se tromper mais n’ont cessé de s’écouter et de me contredire comme le font malheureusement beaucoup de psychiatres hospitaliers.
Bref voilà des personnes que je souhaite ne jamais revoir.
Même expérience au CRA de Brest
@@ClayManLanDay malheureusement j’ai eu énormément de témoignages dans ce sens
Même expérience au CRA de Brest. Traumatisant
@@ClayManLanDayPareil.. Horrible
@@picsol5387 2 ans plus tard, diagnostiqué TDAH par un "expert" des TND. (Je cite : "Je n'ai jamais vu un autiste boire ou fumer).
Le methylphenidate ne marche pas trop mal comme antidépresseur :D
Super première vidéo ! Continue comme ça !
Merci beaucoup pour cette vidéo!
Très bien expliqué.
Merci vidéo très intéressante qui est très parlante au niveau des passions vous avez bien identifier quelque chose que je n'avais pas compris cette société qui nous empêche de faire ce que l'on aime faire à cause des obsessions des normes sociales à devoir faire des choses insupportable d'ennui et vide de sens pour faire comme tout le monde, un travail débile juste pour faire de l'argent en particulier et pire avant l'école et toutes ses choses inintéressantes à y apprendre par cœur comme des robots débiles dans la violence étatique et la soumission. Je vous remercie c'est vraiment la solution d'aller chercher du coté de l'enfance les passions qui ont été castré par cette société totalitaire de la normalité.
J’ai besoin de me reposer mais on me prend pour un fainéant. J’ai souvent fait déborder mes intérêts restreints ce qui devient très envahissants et parfois coûteux. Et les gens ne comprennent pas que je sacrifie des choses essentielles pour eux mais pas pour moi.
On ne comprend pas non plus mes réactions vives.
Vous gagnez une abonnée ! Merci pour cette vidéo !
Sabine
Très bonne vidéo
Merci pour la vidéo. Un « expert psychologue» m’avait diagnostiquée comme une personnalité schizoïde au bout d’une seule séance. Mais j’ai compris qu’il se trompait et je suis actuellement en attente de tests au CRA. Je n’écris pas, mais je cours les matins, je fais les 5 tibétains tous les jours depuis des années et désormais je n’hésite plus à m’isoler ou me coucher très tôt. Et j’ai la chance de vivre de ma passion !
Aujourd'hui : non diagnostiquée, malgré une mémoire de travail exceptionnellement basse, des troubles de la modulation sensorielle, des difficultés à comprendre les situations sociales, et HPI. Je viens d'apprendre en formation, que les médecins français se sont mis d'accord pour diagnostiquer le moins d'autisme possible, car "la société n'est pas prête"... Et je subis constamment tellement d'injustices, et j'ai été tellement souvent naïve depuis mon "non diagnostic", que je suis certaine maintenant de qui je suis.
Bon. Voilà, c'est partagé.
oui cest vrai et je suis comme toi 💕💕💕💕💕💕💕💕💕💕
Quand la prochaine ?
La prochaine arrive la semaine prochaine.
Elle serra sur l'hypersensibilité sensorielle.