Traversée de l’arête du portillon d’Oô

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  • Опубликовано: 11 сен 2024
  • Traversée de l’arête du portillon d’Oô au port d’Oô
    Long parcours de crête entre 2900 et 3000 mètres.
    Cette arête un peu lointaine fait partie des nombreuses classiques courses de crête que propose le massif du Luchonnais. L’escalade n’est jamais difficile et s’apparente souvent à de la marche aérienne, mais l’itinéraire reste toujours agréable et intéressant. On pourra, pour la raccourcir un peu, s’arrêter à la pointe côtée 3097 juste après le Cap du Seil de la Baque. L’ambiance haute montagne est très présente et l’on évolue presque en permanence au-dessus de 3000 mètres.
    Première ascension : J. Haurillon et Rouyer en 1910.
    Accès voiture : De Bagnères de Luchon, prendre la route du col de Peyresourde que l’on quitte à gauche à Castillon de Larboust pour monter aux granges d’Astau (parking).
    Accès pédestre : Du parking, suivre le GR10 qui passe au lac d’Oo puis au col et au refuge d’Espingo. Contourner le lac de Saüssat par la droite pour monter à la coume de l’Abesque (laquet). Continuer le bon chemin vers la gauche qui mène au refuge et au lac du Portillon (3 à 4 heures de la voiture). Du refuge, traverser sur le barrage et monter en face pour gagner le vallon inférieur de Literole que l’on traverse horizontalement vers le droite pour trouver une sente qui franchit une barre rocheuse toujours vers la droite. On arrive ainsi dans le vallon de Literole sous le pic Royo. S’élever en ascendance à droite vers le glacier du Portillon. On peut le remonter en début de saison lorsqu’il est en neige ou bien l’éviter par la droite lorsqu’il est en glace (prévoir quand même les crampons). 1 heure 30 à 2 heures du refuge.
    Descente : Du port d’Oô, descendre dans de raides éboulis vers le nord jusqu’au petit vallon issu du col des Gourgs Blancs. Ne pas descendre vers le lac glacé mais remonter légèrement en face sur un éboulis rouge sous le pic Gourdon. Un passage cairné dans une barre rocheuse permet ainsi de rejoindre un petit laquet au Nord-Ouest du lac glacé. En remontant la petite crête en face, on rejoint la voie normale des Spijeoles qui passe sous sa face est. Une bonne sente ramène à la Coume de l’Abesque où l’on retrouve le sentier de montée au dessus du lac Saoüssat (3 à 4 heures du port à la voiture).
    Descriptif de l’itinéraire : Du Portillon d’Oô, traverser légèrement versant Portillon pour rejoindre une cheminée d’éboulis que l’on remonte entièrement. Suivre ensuite la crête en meilleur rocher jusqu’au pic du Portillon d’Oô (passages de II). Continuer sur la crête d’abord horizontale puis en légère descente jusqu’à ce qu’elle devienne plus raide et descende vers la brèche 2973 m. On peut soit faire un rappel de 20 mètres, soit désescalader (III) pour atteindre cette brèche. Traverser sur le fil horizontal (taillante en II) jusqu’à un court dièdre fissuré que l’on remonte : IIi+. L’arête redescend jusqu’au pied du pic du Seil de la Baque où elle devient facile et large. Remonter les éboulis jusqu’à ce sommet. La suite est sans difficulté mais toujours aérien, sans passage caractéristique. Il est possible de s’arrêter à la pointe côté 3097 juste après le cap du seil de la Baque et redescendre, mais il plus intéressant de continuer jusqu’au port d’Oô.
    Dificultés : AD-, l’itinéraire est évident et suit l’arête. L’escalade se résume à de courts passages. Il faut toutefois faire attention tout au long de la crête car les deux versants sont raides. Attention également aux blocs instables. Le passage le plus dur est un court dièdre fissuré en III+. Les difficultés sont concentrées dans la montée et la descente du pic du Portillon d’Oô, l’arête devient ensuite facile mais toujours aérienne.
    Equipement : Néant, hormis un anneau de rappel pour descendre du pic du Portillon d’Oô. Celui-ci est évitable par une désescalade en III.
    Matériel : Sangles, 3 friends, crampons, un petit piolet.
    Horaire : 2 à 3 heures jusqu’au pic du Seil de la baque + 1 heure jusqu’au Port d’Oô.
    Topo : Guide Ollivier « Pyrénées centrales, vallées d’Aure et de Luchon », tome 3.
    Source: topospyreneens....

Комментарии • 7

  • @fabricedaniaud9903
    @fabricedaniaud9903 3 года назад +1

    Beau parcours ! Sur cette arrête, la corde est-elle absolument nécessaire pour grimper et descendre ou c'est juste par sécurité ?

    • @lapachedespyrenees7561
      @lapachedespyrenees7561  3 года назад

      Elle est quand même nécessaire, il y a un rappel. La desescalade n'est pas évidente.

  • @nitomutan4593
    @nitomutan4593 2 года назад +1

    ça m’a rendu malade rien qu’à regarder… moi je passe par le pluviomètre hein mais bien joué les gars

  • @marie-laurencesavy7885
    @marie-laurencesavy7885 9 месяцев назад +1

    👏👏👏 con 😂

    • @lapachedespyrenees7561
      @lapachedespyrenees7561  9 месяцев назад

      Il faut que je me calme avec les gros mots 😁

    • @marie-laurencesavy7885
      @marie-laurencesavy7885 8 месяцев назад

      Non, surtout pas. On voit juste que vous êtes toulousain. C'est comme une ponctuation. ​@@lapachedespyrenees7561