[Tu connais ?] Amadéo, 13 ans, sonneur de cloches des églises de l'Avesnois

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 25 фев 2023
  • À 13 ans, Amadéo sonne à la corde les cloches de l’église de Lez-Fontaine
    Amadéo a 13 ans. Il y a un an et demi, alors qu’il assistait à la messe à l’église de Lez-Fontaine, il demande à sonner les cloches, à la corde. Depuis, il les fait résonner, régulièrement, dans les édifices des alentours.
    Depuis la campagne avesnoise environnante, on les entend résonner. Ce sont les cloches de l’église Saint-Martin de Lez-Fontaine, «les plus belles du monde», selon Amadéo Boisdenghien. À 13 ans, l’ado, habitant de Ramousies, est passionné par les édifices religieux de l’Avesnois. En particulier, des églises abritant des cloches anciennes. Celles de Lez-Fontaine sont ses préférées. C’est là qu’il a appris à sonner.
    Un jour, le collégien à Sains-du-Nord, également enfant de chœur, tombe sur l’annonce d’une messe. Il se rend à Lez Fontaine, et voit Jean-Marie Hannecart à l’œuvre, tirant sur les cordes pour enclencher le mécanisme caché dans le clocher. «Mon grand-père sonnait, mon papa sonnait, et je sonne depuis trente ans», décrit celui qui, aujourd’hui, «laisse faire les jeunes». Pour Amadéo, cette «envie de sonner» était comme un «appel du destin». Il apprend la technique avec le spécialiste, et tombe «amoureux» des cloches. Il s’entraîne même chez lui, chaque jour, puisqu’il a installé, dans sa grange, une dizaine de cloches miniatures.
    Un an et demi plus tard, Amadéo est aussi sonneur régulier à Sars-Poteries, Solre-le-Château, Liessies et «quelques fois» Dimont. Il a même embarqué sa petite sœur, Analia, 11 ans, qui partage avec lui ce nouveau loisir.
    Ce qu’aime particulièrement le collégien? «L’esthétique des cloches, leur son, quand elles sonnent en balançant, c’est magnifique. Et c’est une immense émotion de se dire que, pendant que je sonne, tout le village m’entend. C’est incroyable!»
    «Pendant que je sonne, tout le village m’entend»
    Pourtant, ce n’est pas si facile. «Il faut trouver le rythme de la cloche, tirer sur la corde quand elle redescend.» Et surtout, pour la plus grosse de l’église Saint-Martin, «prendre de l’élan», parce que c’est «la plus compliquée» à sonner, avec ses «655 kg, et elle date du 1620», récite Amadéo, passionné par les édifices de sa région. Il en a même créé une chaîne RUclips: Les Cloches de l’Avesnois et d’ailleurs, sur laquelle il partage des informations sur le patrimoine religieux local, en faisant des recherches «sur les sites des mairies, par exemple».
    Un futur campaniste
    Amadéo rêve de devenir... campaniste! «Ça me tient à cœur de restaurer les cloches de mon enfance pour qu’elles sonnent bien.» Et si, aujourd’hui, plusieurs clochers fonctionnent automatiquement, il relativise: «C’est dommage, parce qu’on perd la tradition rustique. Mais en même temps, c’est bien, parce qu’on appuie sur un bouton, et ça sonne tout de suite bien. Mieux vaut ça qu’un mauvais sonneur!»
    ‪@les_Cloches_de_lAvesnois‬
    ==================
    Retrouve toutes les infos de Ta Voix :
    ➡️ Sur notre site internet 💻 : www.lavoixduno...
    Gardons le contact ! Suis-nous et échange avec nous sur les réseaux 📲 :
    👉 Instagram : / ta_voix
    👉 Snapchat : @lavoixdunord
    👉 Facebook : / tavoixmedia
    👉 Twitter : / ta_voix1

Комментарии •