Tumulus de Dissignac (44)

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  • Опубликовано: 18 окт 2024
  • Le tumulus de Dissignac est un monument mégalithique situé dans la commune française de Saint-Nazaire, dans le département de la Loire-Atlantique. Autant l'architecture du monument, que les gravures ou le matériel archéologique retrouvé permettent de dater ce monument de 4700-4500 ans avant notre ère, ce qui en fait le plus ancien des édifices mégalithiques de Loire-Atlantique . Pour comparaison, il est de 2 000 ans plus ancien que la plus ancienne pyramide d'Égypte. Le site est également appelé la Bosse de la Prière. Propriété de l'État, le Tumulus de Dissignac est classé monument historique depuis 1889. Le site n'est accessible à la visite que pendant les deux mois de congés estivaux et lors des Journées européennes du patrimoine.
    Le tumulus renferme deux chambres funéraires : la première, la plus grande, est semi-circulaire, la seconde est rectangulaire. Deux allées parallèles, longues d’environ 11 m, mènent chacune à une chambre. Les deux entrées sont orientées sud-est. Ces chambres sont recouvertes d’un cairn d'une hauteur de 3,20 m3. Les archéologues en ont déduit que la première enceinte constituait aussi la première façade du tumulus dont le diamètre ne dépassait pas 17 m. Chaque couloir atteignait alors 7 m de longueur. Dans une seconde phase qui est intervenue rapidement, les deux autres enceintes ont été édifiées, ce qui a nécessité de prolonger les deux couloirs de 4 m supplémentaires. Le tumulus ainsi élargi a ainsi atteint son diamètre actuel de 21 m. Une modeste petite façade de parement en pierres vint alors s'intercaler entre les deux entrées
    Fouillé une première fois de manière expéditive en 1873 par A. Martin et R. Kerviler , le tumulus a fait l’objet, dans les années 1970-80, de plusieurs fouilles archéologiques, réalisées entre autres par Jean L'Helgouach. Celles-ci ont permis d'étudier très précisément sa structure et de comprendre que l'édifice avait été réalisé en deux étapes.
    Les dalles utilisées pour la construction des murs des chambres ne proviennent pas du site même, mais de la façade littorale près de Saint-Marc-sur-Mer pour les dalles en granite et de Ville-ès-Martin pour celles en amphibolite-pyroxénite. Elles ont donc été déplacées sur 4 km au moins mais aucune ne dépasse cinq tonnes , Le plafond de la petite chambre comporte une dalle constituée d'un bloc de granite récupéré sur le littoral et dont les traces d'érosion marine ont été nivelées par bouchardage et polissage. C'est une dalle gravée de signes par piquetage. Les motifs et le style sont semblables aux gravures observées sur des édifices mégalithiques situés dans le département limitrophe du Morbihan : haches triangulaires identiques à celles de la Table des Marchand à Locmariaquer, crosses comparables à celles du Menhir de Kermarquer à Moustoir-Ac et grande hache-charrue du type de celles du Dolmen de Penhape sur l'Île aux Moines, Tumulus de Kercado à Carnac, Mane-Rutual1Aucun matériel archéologique n'a été conservé des fouilles de 1873, Celles réalisées dans les années 1970-80 ont permis de mettre au jour du matériel céramique (bols, coupes, bouteilles, assiettes, plats, vases, brûle-parfums) daté du IVe millénaire avant J.C et des objets en pierre (haches en dolérite ou jadéite, grattoirs, pointes de flèches, perles en séricite ou en variscite.

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