Bonjour. Quels bons souvenirs. C’est à peu près comme ça que l’on montait les couches chaudes que j’ai appris à faire à l’École Fénelon de Vaujours (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis) en 1961. Mais à l’école, on faisait un mélange de paille (la plus grande quantité), feuilles mortes et fumier ; évidemment, en Île-de-France il fait beaucoup moins froid qu’au Québec. Plus on mettait de fumier, plus la couche était chaude. Seulement des feuilles, c’était une couche froide ou sourde. Au début, la couche était très chaude, voire brûlante) ; elle perdait peu à peu de la chaleur pour finir au printemps en un excellent « terreau de couche » pour les semis et plantes en pot. À refaire ! Merci pour m’avoir rafraîchi la mémoire.
En fait, il met du phosphate de roche, qui est permis en bio. 4-8-10 ce n'est pas très fort, contrairement aux 60-60-60 qu'on retrouve aujourd'hui. Ce n'est pas exactement le début de la fin. Ils sont plus diversifiés que ce que l'on retrouve majoritairement aujourd'hui au Québec chez les maraîchers de grandes surfaces.
@@fabianrondelet8154 En fait ce sont les apports (amendements) qui doivent structurer le sol et y permettre l'installation de la rhizosphère pour installer une biodiversité. Mais dans ces régions, l'hiver ne permet pas de cultiver naturellement les sols. Les couches chaudes contribuent je pense à l'aggradation des sols, car il y a apport de lignine (paille) qui va être attaquée par fermentation de l'urée de l'urine des chevaux par les microorganismes présents dans les crottins de cheval ; cela dégage de l'ammoniac et du gaz carbonique tout en produisant de la chaleur (réaction exothermique) qui est exploitée pour la culture. Mais il aurait été préférable d'apporter un couvert végétal avant l'hiver ou du paillis (B.R.F., paille broyée, feuilles, etc.) pour structurer le sol dès l'automne.
@@mpctcfd1933 tout est chimique, et puis au fond ce n'est pas un engrais léger qui est mauvais, surtout pour des professionnels... ce sont les insectides, herbicides...
Bonjour. Quels bons souvenirs. C’est à peu près comme ça que l’on montait les couches chaudes que j’ai appris à faire à l’École Fénelon de Vaujours (Seine-et-Oise, aujourd’hui Seine-Saint-Denis) en 1961. Mais à l’école, on faisait un mélange de paille (la plus grande quantité), feuilles mortes et fumier ; évidemment, en Île-de-France il fait beaucoup moins froid qu’au Québec. Plus on mettait de fumier, plus la couche était chaude. Seulement des feuilles, c’était une couche froide ou sourde. Au début, la couche était très chaude, voire brûlante) ; elle perdait peu à peu de la chaleur pour finir au printemps en un excellent « terreau de couche » pour les semis et plantes en pot. À refaire ! Merci pour m’avoir rafraîchi la mémoire.
Magnifique documentaire riche d'émotion avec tout le savoir-faire de nos anciens pour vivre dans des conditions climatiques pas faciles.
De voir ce reportage ça m'a fait chaud au cœur on a perdu les vraies valeurs le modernisme no deshumanise
Une merveille cette vidéo, très bonne idée !!! Un grand merci !!!
Une merveille du patrimoine.
René Claude Tmllm
C'est de l'or en barre ca
J'ai un ami qui a fait une couche chaude en serre! J'ai jamais vu autant de tomates de ma vie!!
@BANQ, je t’aime!
sublime et très intéressant, merci du partage.
merci pour ce post
Voilà une émission très intéressante !!! là, on est pas chez les ch'tis a Mykonos !!!!!🤣🤣🤣🤣
Pourquoi mettre de l’engrais chimique sur du crottin de cheval ?
Clairement le meilleur film québécois fait avant la révolution tranquille.
Super instructif !
6:54 On utilise de la vitre semi double. Je ne trouve nulle part de l'information sur le ver semi double.
Vivement les archives!
La permaculture avant la permaculture 😅😎😎👍👍☀️☀️☀️☀️ les méthodes ancestrales sont les meilleures
Dommage le son est trop bas, on entend mal
Déjà à l'époque! On n'invente rien!
Précieux fumier!
un peu d'engrai chimique...le début de la fin..
En fait, il met du phosphate de roche, qui est permis en bio. 4-8-10 ce n'est pas très fort, contrairement aux 60-60-60 qu'on retrouve aujourd'hui. Ce n'est pas exactement le début de la fin. Ils sont plus diversifiés que ce que l'on retrouve majoritairement aujourd'hui au Québec chez les maraîchers de grandes surfaces.
@@Ptitnain2 ben si
ce n est pas amender un sol par du vivant.....c est bien le debut de la fin....
@@fabianrondelet8154 En fait ce sont les apports (amendements) qui doivent structurer le sol et y permettre l'installation de la rhizosphère pour installer une biodiversité.
Mais dans ces régions, l'hiver ne permet pas de cultiver naturellement les sols. Les couches chaudes contribuent je pense à l'aggradation des sols, car il y a apport de lignine (paille) qui va être attaquée par fermentation de l'urée de l'urine des chevaux par les microorganismes présents dans les crottins de cheval ; cela dégage de l'ammoniac et du gaz carbonique tout en produisant de la chaleur (réaction exothermique) qui est exploitée pour la culture.
Mais il aurait été préférable d'apporter un couvert végétal avant l'hiver ou du paillis (B.R.F., paille broyée, feuilles, etc.) pour structurer le sol dès l'automne.
On peut se passer de l'engrais chimique. L'engrais, le purin d'ortie, qui, lui est un insecticide naturel.
@@mpctcfd1933 tout est chimique, et puis au fond ce n'est pas un engrais léger qui est mauvais, surtout pour des professionnels... ce sont les insectides, herbicides...