Les secrets des thérapies qui marchent
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- Опубликовано: 26 июн 2024
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00:00 Intro
00:50 Comment définir une thérapie qui marche ?
01:50 Est-ce qu'il y a des thérapies qui marchent mieux que d'autre ?
04:38 Quels sont les ingrédients d'une thérapie qui marche du coté du patient ?
08:43 Quels sont les ingrédients nécessaires à la thérapie qui viennent du psy ?
14:34 Que faut-il faire en thérapie pour que ça marche ?
17:57 Outro
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Sources :
L'évaluation des psychothérapies : www.lavoisier.fr/livre/medeci...
Rapport de l'INSERM de 2004 remis en cause aujourd'hui : www.ipubli.inserm.fr/handle/1...
Résolution de l'Association américaine de psychologie sur l'efficacités des différentes psychothérapies : www.apa.org/about/policy/reso...
Site de la Société pour l'intégration en psychothérapie et ses recherches : www.sepiweb.org/
Livre de Philippe Aim concernant la posture thérapeutique : www.decitre.fr/livres/ecouter...
www.researchgate.net/publicat...
www.routledge.com/The-Great-P...
pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19634...
Passionnant ! Merci ! 😘
Bravo et merci pour ce travail de synthetisation 👏🤗 c'est super intéressant !
Toujours aussi passionnant ! Merci à tous les deux 😃
Très intéressant merci !
Ouiiii ! Tout en écoutant, je passais en revue les thérapeutes/thérapies qui ont bien marché pour moi. Je retrouve ces éléments. Merci pour le partage de cet excellent travail de synthèse 🌼
Super interessant ! Merci ! 🌸
Merci pour cette vidéo ! C’est vraiment clair, concis, complet et vrai.
J’ai du mal a avancer dans les thérapies car je ressentais toujours des sentiments désagréables de la part de mes psy. Et je me sentais perdu parfois découragé. Donc j’avais raison de ressentir ces sentiments, même si on me fait douter de moi.
Par exemple, j’avais une psy qui evitait le sujet principal pour lequel j’étais venu et préférais se concentrer sur les détails autour. Et parfois j’avais le sentiment de faire un retour en arrière sur des sujets que j’avais deja analysé moi même et quand je l’a relançais elle me disait que je n’étais pas prête sans plus d’explication. J’avais un sentiment de perdre mon temps et avait totalement perdu ma confiance envers elle.
Une psy qui elle se décourageait régulièrement face a moi. Qui s’énervait quand je tremblais de la jambe et me demandait d’arreter de suite, et je ressentais qu’elle n’y croyait plus a ce que je guerisse car il y avait des moments où j’avais le sentiment qu’elle ne me calculait meme plus. Elle n’était plus actif comme dans les débuts mais en mode passif. J’avais le sentiment que mon cas la lassait.
Une autre psy cherchait a m’imposer sa vision et ses croyances.
Une autre qui ne m’entendait pas et faisait des commentaires comme elle elle aurait souhaiter entendre (ne prenait pas en compte le contexte)
Une qui m’a clairement dit que mon cas lui faisait peur mais qu’elle ferait ce qu’elle peut. Sa thérapie a elle fonctionnait bien mais ce n’était pas assez.
Et une qui m’a fait augmenter ma haine plutot que de me la calmer..
Merci pour votre témoignage. N'hésitez pas à parler de vos ressentis à vos psys, il s'agit là d'une matière thérapeutique précieuse pour votre travail 😉
Super vidéo, merci à vous deux !!
Merci à vous 😊 !
Une vedio très intéressante !comme d'habitude merci à vous deux 🙏
Avec plaisir 🙂
J adore vos vidéos ! Merci!
Merci de cet encouragement, ça nous fait super plaisir 🙂
vraiment salutaire, merci à vous, je vais la partager avec enthousiasme !
Merci à vous 🙂
La notion d'alliance thérapeutique me semble importante à mettre en évidence dans la relation thérapeutique.
1001 fleurs de lotus pour vous remercier de cette présentation
Actuellement en thérapie Gestalt : une révélation pour moi !
Super vidéo, j'ai appris plein de choses ! bon, j'avoue qu'en voyant la liste des critères de réussite côté patient je me suis dit : "mais en fait ce patient-là il n'a pas besoin d'une thérapie" :-p
😅
Autant je crois comprendre d'ou vous parlez, autant l'approche consistant à évaluer l'éfficacité d'une thérapie par l'atteinte simple des objectifs/attentes du patient me semble ou tautologique (efficace signifiant "qui produit l'éffet attendu") ou assez indigent.
Prenez une personne reçue il y a bien longtemps maintenant qui était venue me voir car elle devait en moins d'un mois
- Passer sa licence d'histoire
- Passer son permis moto
- Passer un examen d'anglais
- Passer un prix de conservatoire
(pour des raisons de confidentialité les occupations exactes ont été modifiées)
Si je m'en étais tenue à sa demande, je l'aurais aidée à accomplir tout ceci, nous aurions fait du "coaching" et elle aurait probablement (elle était tres brillante) réussit...
Sauf que, derrière, elle s'obligeait à sur-performer, ayant la croyance qu'elle ne pouvait etre digne d'amour que si elle réussissait toujours plus (vous qui faites de l'A.T, l'on reconnait la un scénario classique ;) )
Nous avons donc travaillé à ce qu'elle soit pleinement libre de ne PAS réussir un ou plusieurs de ses objectifs, qu'elle joue, qu'elle prenne cela avec tranquillité etc.
Dans cet exemple, simplement obéir à la personne qui vient avec un objectif lui-meme névrotique/aliénant n'entraine qu'une modification superficielle.
Deux mois apres, elle aurait tres vraisemblablement, de son propre aveux, en train de passer son 3 eme gallop, sa 2 eme étoile et une licence de sociologie...
Des lors, la posture (classique en A.T certes) du "contrat" me semble tres limitée/limitative.
Car elle postule (et c'est la encore un présupposé en A.T) qu'autrui a un adulte en état de marche/qu'il a la capacité de penser avec clarté.
Or, parfois (souvent en fait...) ca n'est pas forcement le cas.
je dirais meme qu'une personne qui a un adulte réellement branché n'a plus besoin de thérapeute mais qui peut se prévaloir d'une absence totale et complète d'illusions, de méconnaissances, de préjugés?
Pour ces raisons et bien d'autres, il me semble qu'on est la sur une vision que j'appelle "rationnelle plafonnée" qui se veut non paternaliste et donc agréable pour le patient qui se sent ainsi respecté comme co-acteur de son changement.
Ca n'est pas critiquable en soit mais il me semble que faire l'impasse sur une forme de verticalité complémentaire à cette horizontalité ne peut qu'amener à un panorama incomplet de la posture d'un thérapeute véritablement flexible.
Meme les termes de "verticalité" ne me semblent pas tout à fait juste car rien n'empêche de formuler depuis l'adulte, justement, cette forme d'asymetrie.
A cet instant, les notions meme d'horizontalité et de verticalité fusionnent en un point central, en une trinité, elle-meme consubstantielle à une approche Traditionnelle.
Donc oui ET cela me semble sous optimale comme approche de la relation thérapeute/patient...Sous peine de se laisser berner par le contenu de l'inconscient du sujet.
bonjour, où faire une formation en TCC à distance ?
Je ne sais pas je ne pratique pas les TCC, je ne suis pas sûre que ce soit possible à distance, vous pouvez contacter L'AFTCC pour avoir des infos.
Bonjour! Vous dites en gros "ils semblent que des approches comme la TCC et la psychanalyse marchent autant l'une que l'autre". Mais sur quel élément du livre vous basez vous?
Est ce qu'il y a eu d'autres études réévaluant les résultats du rapport de 2004 en évitant ses limites?
Oui, beaucoup ! Je me base sur toutes les études du livres que je suis allée voir 🙂 (je ne suis pas allée voir les 400, mais les plus récentes. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à vous procurer le livre et aller consulter ensuite les études citées qui vous paraissent intéressantes).
@@catherinelapsy9176 Je pense que je vais faire ça en effet :)
Sur ce point précis, je m'attendais plutôt à ce qu'on retrouve des différences d'efficacité et parfois uniquement des différences d'efficience entre les approches mais en se focalisant sur un trouble précis.
Même en prenant en compte les limites d'une approche catégorielle, je m'attendais à minima à retrouver une efficacité plus importante des TCC dans les troubles anxio-dépressifs. J'ai peut être plus été sujet au biais de confirmation et de sélectivité que je le pensais avec les informations que j'avais à ma disposition.
Mais pour donner l'exemple des troubles anxieux où le principe de l'habituation est utilisé et que vous citez comme prédicteur du résultat thérapeutique, il me semble que toutes les approches ne l'utilisent pas. Est ce que je me trompe?
Waouw, les critères pour réussir une thérapie. Du coup évite les psys si t'es pas en forme 😂.
😂😂 c’est surtout pour nous que ça fait pas mal de critères à bosser 💪
Bonjour Catherine.
Sujet très intéressant, mais j'avoue m'y perdre un peu (pour ne pas dire beaucoup !...). Sans trop rentrer dans les détails "techniques" sur les différents types de thérapie (en fonction de ce qui fonctionne "bien" pour les uns et "moins bien" pour les autres), je voudrais connaître les différences entre les différentes "branches" du métier de "psy" ?
En clair, que fait (ou quelle est l'approche d')un(e) psychothérapeute, d'un(e) psychanalyste, d'un(e) psychologue et autres "psy"(-machin, chouette) ?...
Ca serait pas mal de le préciser, ce qui aiderait bon nombre de "patient(e)s" à se diriger vers le "bon" professionnel de santé mentale.
Pour être franc, j'ai subit un gros trauma en 2012, année du décès de ma femme (ayant mis fin à ses jours, en lien avec sa bipolarité) et dois avouer n'avoir absolument pas fait mon deuil, depuis tout ce temps (même si je me persuadais du contraire) !... Suite à cela, j'ai moi-même fait deux TS, avant de prendre conscience qu'il me fallait réellement un suivi chez un praticien.
J'en ai parlé à mon médecin (en 2013), m'ayant dirigé vers un psychiatre... Je vous passe plusieurs étapes, car ça ne s'est pas exactement passé comme prévu, mais bon...
J'ai fini par consulter une psychiatre, sur une durée de 24 séances (à raison de deux par semaine durant le premier mois, puis une par semaine durant les trois mois et demi restants).
Avec elle, j'ai pas trop mal "avancé", mais ai (encore) le sentiment (bien ancré) de ne pas avoir été suffisamment loin... Ce n'est pas de mon initiative si cette thérapie a cessé, mais de la sienne, "jugeant" qu'à peu près "tout" était de nouveau "en place" dans ma tête (ce qui n'est pas complètement vrai)... C'est compliqué à définir, ici, car tout n'a pas été abordé uniquement autour du décès de ma femme... J'ai aussi abordé mes propres soucis persos, indépendants du reste... Or, le tout cumulé fait quand même beaucoup à gérer...
Concrètement, je me suis remis des dizaines de fois en question (avec obtention de certaines réponses, m'ayant bien aidées), mais constate que cela reste insuffisant. Donc, si je veux refaire une thérapie, quel(le) praticien(ne) consulter ?
Y a-t-il la possibilité d'en discuter (plus longuement) avec vous en MP ?...
On ne peut pas en discuter en privé ayant trop de messages. Mais j'ai écrit un livre pour faire découvrir une 20aine d'approches de thérapie : Bienvenue chez le psy.
Merci pour cette vidéo, mais du coup ce que vous avancez c´est que le développement personnel et la prise en charge par un professionnel de la santé mentale pourrait revenir au même ? 🤔
La frontière entre les deux est parfois ténue. Mais sur un plan subjectif, mon avis est que parfois, ce que font certaines personnes du dev perso est proche de la thérapie oui, car ces personnes ont les compétences nécessaires pour ça. Et inversement. C'est malheureusement assez difficile de s'y retrouver quand on n'est pas du métier. On a des progrès à faire dans la formation des thérapeutes ❤️
Juste pour une petite précision qui me parait importante, tous les ingrédients et prédicteurs d'un changement/d'une réussite thérapeutique, sont ils suffisants? Ou bien nécessaires?
Et si ils sont nécessaires et pas suffisant, peut on envisager selon vous que la technique utilisée est un prédicteur secondaire?
Et si ils sont, suffisant, cela signifie donc selon vous qu'ils permettent de soigner la totalité des troubles mentaux à partir du moment où ils sont présents? Et peut on supposer que l'on découvrira d'autres "ingrédients" à l'avenir?
Oui, on va découvrir d'autres ingrédients et surtout de façon plus précise. Car aujourd'hui, tout ceci sont des spectres de réflexion. Mais on a des progrès à faire et notamment comme le préconise Wampold, d'étudier les compétences personnelles des thérapeutes ce qui est peu fait aujourd'hui.
Et bien moi je suis allé voir une psy une foi et au bout de la deuxième séance elle ne m'avais donné aucun conseille du coup je ne suis pas revenu et pour moi les psy ils en ont juste après notre argent !
Ça peut prendre du temps de trouver qqun avec qui vous vous sentez bien ❤️