Un grand merci à Mme Rivé pour ce projet courageux! En tant qu intervenant du cidff sur les questions de stéréotypes de genre en ecole Primaire, non seulement ce podcast apporte de l eau à notre moulin, mais il conforte notre motivation. Merci encore. Hervé
Je pense être passé par tous les stades d'émotions à l'écoute de ce podcast (précisément et particulièrement le troisième, mais ça commençait déjà au deux précédents, et il m'en reste deux encore...) Homme, caucasien (même si je préfère le Pepsi - OK je sors...), hétéro, passé la 50taine, sans enfant ("Pff, qu'est-ce qu'il y connait alors ?!!...") cadet d'une famille nucléaire (à peu près-) équilibrée, en dépit d'un père à la tolérance TRES discutable (c'est un euphémisme) dont je me suis fait fort de ne pas hériter - j'espère avec succès -, et d'une mère soumise à son autoritarisme, famille néanmoins aimante comme elle peut. Je précise que je partage totalement - jusqu'à maintenant - les propos, l'analyse et la pédagogie de Lolita Rivé, et même ses doutes, et je salue au passage son courage incroyable. J'attends cela dit le 5ème volume de ce passionnant podcast pour connaître son avis sur l'abord du "transgenre" pour les enfants. Pour elle c'est apparemment important de leur évoquer le sujet, et dans le premier volet elle dit qu'elle en parlera en fin de course. Je n'ai absolument rien contre les transgenres ou le transgenrisme, ce n'est pas le propos. Je m'interroge juste pour le moment quant à la légitimité d'en parler à des enfants, et je me demande si son argumentaire me convaincra. Autre chose : en dépit de mon accréditation de tout ce que j'ai entendu jusque là, je tiens à souligner mon regret de la masculinisation des prédateurs cités dans cet opus : "Grand-père, père, oncle, frère, etc." Quid des femmes prédatrices ? Je suis prêt à parier que les statistiques indiqueront que les hommes sont bien plus pléthoriques en matières de pédo-agressions, mais il n'en est pas moins vrai qu'il existe également des femmes dans ce registre, et aussi minime pourrait-il en être de leur nombre, cela rend "neutre" le propos. Et que dire des VIOLENCES PASSIVES de ces mères, grands-mères, tantes... qui savent, mais qui ne disent rien, qui n'interviennent pas, qui ne protègent pas, QUI NIENT ?! Pire, qui relativisent, protègent, voire défendent le prédateur ! Je trouve que cela gâche le propos. J'accompagne également le propos d'Emma qui demande - à raison - de dédiaboliser LE LOUP (l'animal) en le mettant systématiquement en tant que métaphore du prédateur sexuel. On n'est plus au moyen-âge ! A ce moment-là, pourquoi pas le dauphin ?! J'ai des alternatives pour "prédateur sexuel" : le dragon, le monstre, le darmanin, le rampant-bavant-et-gluant (même si le personnage peut tout à fait porter costume, cravate, ck-be, et arborer un sourire au-dessus de tout soupçon...), ou que sais-je. Un petit effort d'imagination est requis. Mille bravos et soutiens pour ce podcast !! De tout mon coeur !
Bonjour ! J'intervient sur la transidentité (c'est le terme officiel pour nommer ce que vous appelez "transgenrisme"). Les enfants sont capables de comprendre beaucoup de choses, et ce sont également des problématiques qu'ils commencent à côtoyer. Je suis enseignante, et je fais des ateliers philosophique lorsque cela s'y prête dans la classe où je suis. Lorsque j'introduit des questionnements sur l'égalité fille/garçons ça arrive que les enfants dérivent eux-mêmes vers le sujet de la transidentité dont ils connaissent vaguement l'existence mais ne comprennent pas trop car c'est flou/tabou. Ils ont vaguement conscience que des filles deviennent des garçons, inversement, que des fois ils ne savent pas si la personne est un garçon ou une fille, etc. et ça les questionne. En parler avec eux leur permet de mieux comprendre le monde qui les entours et d'être plus tolérants. Ca ne change pas trop leur vie, jusqu'à maintenant mes élèves ont eu pour réaction "ok ça existe". Certains peuvent être récalcitrant à cause du conflit d'intérêt avec les familles. Personnellement je recentre toujours les choses sur les émotions : est-ce que ça va vous faire du mal si une personne change de genre ? Est-ce que ça va faire du mal à la personne si vous vous moquez d'elle ? Et ils répondent toujours "non" à la première question et "oui" à la deuxième.
Documentaire très intéressant et superbe épisode: je trouve qu'il complète très bien la série 20000 lieues sous ma chair, en posant la question des moyens qu'on pourrait se donner pour que l'inceste n'arrive pas et des moyens à notre portée pour qu'il soit détecté au plus vite. Je retiens surtout ces propos sur l'obéissance : "n'apprenez pas aux enfants à obéir!" (pour qu'ils se sentent libres de dire non). C'est ce sujet de la contrainte et de la peur, de blesser ou d'être blessé, la culpabilité alors qu'on est la victime. Si l'inceste est si fréquent et si "protégé", c'est peut-être parce qu'il garantit la conservation du système d'oppression qui structure nos sociétés. Qu'est-ce que cela m'aurait fait du bien d'avoir une institutrice comme Lolita!
Merci pour ce podcast, ça donne des billes et de la légitimité à l'exercice de certains profs qui voudraient être volontaires (et courageux) comme Lolita Rivé :) L'analogie du loup avec le prédateur sexu3l est un peu dommageable je trouve (il faudrait arrêter d'associer au loup cette image péjorative qui inconsciemment donne raison à un discours de domination de la prédation de l'homme sur cet animal) (parenthèse biodiversité, respect du vivant toussa toussa !). Mais bravo à l'autrice d'avoir utilisé ce drame pour sa création et permettre la sensibilisation aux autres ! Encore un grand Merci à Lolita Rivé, de voir que ça bouge dans les écoles (et je viens d'écouter un numéro avec le docteur Kapote, qui devrait effectivement être cloné pour intervenir dans TOUS les collèges et lycées de France).
Je suis impressionné par la démarche de Lolita Rivé et son aplomb, qui s'accompagne de multiples interrogations. D'après les extraits audios, les enfants semblent assez réceptifs et verbalisent facilement: j'espère qu'il en va de même pour toute la classe, me disant que certains élèves peuvent faire profil bas, à la demande des parents par exemple. Ne me destinant pas à devenir parent, j'essaie d'imaginer le positionnement qu'on peut avoir vis-à-vis de ce programme. Est-ce qu'un adulte qui lave son enfant pourrait se sentir coupable, voire accuser d’attouchements, de non consentement ? J'imagine qu'il faut apprendre le plus tôt possible aux enfants à être autonomes pour éviter cette éventualité, et sensibiliser clairement les adultes sur les bisous souvent forcés et autres contraintes physiques: "fais une bise à mémé, ne discute pas", etc.
Je pense qu'en tant que parent, si on en vient à se poser ces questions c'est qu'on est plutôt apte à recevoir un non. Et dans ce cas là la solution est très simple : verbaliser, demander à l'enfant, lui expliquer qu'il a le droit de dire non.
Un grand merci à Mme Rivé pour ce projet courageux!
En tant qu intervenant du cidff sur les questions de stéréotypes de genre en ecole Primaire, non seulement ce podcast apporte de l eau à notre moulin, mais il conforte notre motivation. Merci encore.
Hervé
Je pense être passé par tous les stades d'émotions à l'écoute de ce podcast (précisément et particulièrement le troisième, mais ça commençait déjà au deux précédents, et il m'en reste deux encore...)
Homme, caucasien (même si je préfère le Pepsi - OK je sors...), hétéro, passé la 50taine, sans enfant ("Pff, qu'est-ce qu'il y connait alors ?!!...") cadet d'une famille nucléaire (à peu près-) équilibrée, en dépit d'un père à la tolérance TRES discutable (c'est un euphémisme) dont je me suis fait fort de ne pas hériter - j'espère avec succès -, et d'une mère soumise à son autoritarisme, famille néanmoins aimante comme elle peut. Je précise que je partage totalement - jusqu'à maintenant - les propos, l'analyse et la pédagogie de Lolita Rivé, et même ses doutes, et je salue au passage son courage incroyable.
J'attends cela dit le 5ème volume de ce passionnant podcast pour connaître son avis sur l'abord du "transgenre" pour les enfants. Pour elle c'est apparemment important de leur évoquer le sujet, et dans le premier volet elle dit qu'elle en parlera en fin de course. Je n'ai absolument rien contre les transgenres ou le transgenrisme, ce n'est pas le propos. Je m'interroge juste pour le moment quant à la légitimité d'en parler à des enfants, et je me demande si son argumentaire me convaincra.
Autre chose : en dépit de mon accréditation de tout ce que j'ai entendu jusque là, je tiens à souligner mon regret de la masculinisation des prédateurs cités dans cet opus : "Grand-père, père, oncle, frère, etc." Quid des femmes prédatrices ? Je suis prêt à parier que les statistiques indiqueront que les hommes sont bien plus pléthoriques en matières de pédo-agressions, mais il n'en est pas moins vrai qu'il existe également des femmes dans ce registre, et aussi minime pourrait-il en être de leur nombre, cela rend "neutre" le propos. Et que dire des VIOLENCES PASSIVES de ces mères, grands-mères, tantes... qui savent, mais qui ne disent rien, qui n'interviennent pas, qui ne protègent pas, QUI NIENT ?! Pire, qui relativisent, protègent, voire défendent le prédateur ! Je trouve que cela gâche le propos.
J'accompagne également le propos d'Emma qui demande - à raison - de dédiaboliser LE LOUP (l'animal) en le mettant systématiquement en tant que métaphore du prédateur sexuel. On n'est plus au moyen-âge ! A ce moment-là, pourquoi pas le dauphin ?!
J'ai des alternatives pour "prédateur sexuel" : le dragon, le monstre, le darmanin, le rampant-bavant-et-gluant (même si le personnage peut tout à fait porter costume, cravate, ck-be, et arborer un sourire au-dessus de tout soupçon...), ou que sais-je. Un petit effort d'imagination est requis.
Mille bravos et soutiens pour ce podcast !! De tout mon coeur !
Bonjour !
J'intervient sur la transidentité (c'est le terme officiel pour nommer ce que vous appelez "transgenrisme").
Les enfants sont capables de comprendre beaucoup de choses, et ce sont également des problématiques qu'ils commencent à côtoyer. Je suis enseignante, et je fais des ateliers philosophique lorsque cela s'y prête dans la classe où je suis. Lorsque j'introduit des questionnements sur l'égalité fille/garçons ça arrive que les enfants dérivent eux-mêmes vers le sujet de la transidentité dont ils connaissent vaguement l'existence mais ne comprennent pas trop car c'est flou/tabou. Ils ont vaguement conscience que des filles deviennent des garçons, inversement, que des fois ils ne savent pas si la personne est un garçon ou une fille, etc. et ça les questionne.
En parler avec eux leur permet de mieux comprendre le monde qui les entours et d'être plus tolérants. Ca ne change pas trop leur vie, jusqu'à maintenant mes élèves ont eu pour réaction "ok ça existe". Certains peuvent être récalcitrant à cause du conflit d'intérêt avec les familles. Personnellement je recentre toujours les choses sur les émotions : est-ce que ça va vous faire du mal si une personne change de genre ? Est-ce que ça va faire du mal à la personne si vous vous moquez d'elle ? Et ils répondent toujours "non" à la première question et "oui" à la deuxième.
Documentaire très intéressant et superbe épisode: je trouve qu'il complète très bien la série 20000 lieues sous ma chair, en posant la question des moyens qu'on pourrait se donner pour que l'inceste n'arrive pas et des moyens à notre portée pour qu'il soit détecté au plus vite. Je retiens surtout ces propos sur l'obéissance : "n'apprenez pas aux enfants à obéir!" (pour qu'ils se sentent libres de dire non). C'est ce sujet de la contrainte et de la peur, de blesser ou d'être blessé, la culpabilité alors qu'on est la victime. Si l'inceste est si fréquent et si "protégé", c'est peut-être parce qu'il garantit la conservation du système d'oppression qui structure nos sociétés.
Qu'est-ce que cela m'aurait fait du bien d'avoir une institutrice comme Lolita!
Merci pour ce podcast, ça donne des billes et de la légitimité à l'exercice de certains profs qui voudraient être volontaires (et courageux) comme Lolita Rivé :)
L'analogie du loup avec le prédateur sexu3l est un peu dommageable je trouve (il faudrait arrêter d'associer au loup cette image péjorative qui inconsciemment donne raison à un discours de domination de la prédation de l'homme sur cet animal) (parenthèse biodiversité, respect du vivant toussa toussa !). Mais bravo à l'autrice d'avoir utilisé ce drame pour sa création et permettre la sensibilisation aux autres !
Encore un grand Merci à Lolita Rivé, de voir que ça bouge dans les écoles (et je viens d'écouter un numéro avec le docteur Kapote, qui devrait effectivement être cloné pour intervenir dans TOUS les collèges et lycées de France).
D'accord avec vous pour le loup. Pauvre loup....
antipsyk.blogspot.com/2023/03/la-theorie-du-genre.html
antipsyk.blogspot.com/2023/04/lideologie-arc-en-ciel-contre-la.html
Je suis impressionné par la démarche de Lolita Rivé et son aplomb, qui s'accompagne de multiples interrogations. D'après les extraits audios, les enfants semblent assez réceptifs et verbalisent facilement: j'espère qu'il en va de même pour toute la classe, me disant que certains élèves peuvent faire profil bas, à la demande des parents par exemple.
Ne me destinant pas à devenir parent, j'essaie d'imaginer le positionnement qu'on peut avoir vis-à-vis de ce programme. Est-ce qu'un adulte qui lave son enfant pourrait se sentir coupable, voire accuser d’attouchements, de non consentement ? J'imagine qu'il faut apprendre le plus tôt possible aux enfants à être autonomes pour éviter cette éventualité, et sensibiliser clairement les adultes sur les bisous souvent forcés et autres contraintes physiques: "fais une bise à mémé, ne discute pas", etc.
Je pense qu'en tant que parent, si on en vient à se poser ces questions c'est qu'on est plutôt apte à recevoir un non. Et dans ce cas là la solution est très simple : verbaliser, demander à l'enfant, lui expliquer qu'il a le droit de dire non.
Bonjour,
Pouvez vous nous transmettre votre traduction des paroles de la chanson My Body ? Merciiiiii !