Vaste sujet, très intéressant ! Concernant l'intervention de Fabien Lecœuvre et son droit de liberté d'expression, j'ai l'impression que c'est plus complexe que ça. Donner son point de vue sur une radio publique, alors qu'on attends plutôt une analyse journalistique la plus objective possible, est une des nuances. Son point du vue sur l'apparence et l'image dans la musique n'avait pas besoin d'être à charge contre Hoshi. Derrière TPMP se régale de ce bad buzz pour demander à M. Lecœuvre de s'expliquer, assez inutile de le faire publiquement pour moi. Enfin on méditera sur la possibilité de pardonner ce genre de propos, ceci revient à la concernée.
Comme je le disais, je ne sais pas qui sont les personnes concernées. En dehors des quelques cas où des propos sont directement condamnés par la loi, il existe les vastes zones grises de la diffamation (dire que quelqu'un a commis telle action) et de l'injure (dire que quelqu'un est telle chose). Dans un cas comme dans l'autre, la qualification revient au juge, sur demande d'une personne pouvant justifier d'un intérêt à agir en justice. Pour ma part, je m'efforce d'appliquer la règle des trois passoires de Socrate : - Ne parler que de choses dont j'ai pu être personnellement témoin - Ne parler d'une personne particulière que si c'est pour en dire du bien - Être aussi certain que possible que ce que je vais dire peut être utile à mon interlocuteur
3 года назад
@@PatriceLazareff je suis tout à fait d'accord avec ceci : - Ne parler d'une personne particulière que si c'est pour en dire du bien - Être aussi certain que possible que ce que je vais dire peut être utile à mon interlocuteur C'est justement 2 erreurs de Fabien Lecœuvre De plus, c'est tout aussi compliqué de passer à côté des sujets #MusicToo cette année et d'affirmer encore un propos uniquement centré sur l'apparence Pour autant, il n'y a pas eu de plaintes et de rapport avec la Justice Française car ce n'est pas le sujet ici, on est bien d'accord Je me questionne simplement sur ce qu'on peut dire au nom de la liberté d'expression, pour moi ça n’empêche pas d'être intègre dans son travail de journaliste et d'essayer de transmettre des valeurs d'éveil et de vivre-ensemble Des valeurs que je ressens d'autant plus dans votre vidéo en tout cas
@ C'est en effet un débat qui, sans être nouveau, risque de prendre une ampleur actuellement insoupçonnée si la décentralisation du net se poursuit. Aujourd'hui, des sites comme minds.com ou d.tube sont quasiment inconnus du grand public, tout comme l'étaient Gnutella en 2001 ou Bitcoin en 2010. L'argument du repaire de pédonazis-terroristes-mafieux sera sans doute encore brandi, avec le peu de succès habituel de la simplification et du mensonge. Et notre société, qui me paraît si souvent avoir les nerfs à fleur de peau, devra malgré tout faire avec. Nous vivons une époque passionnante :-)
Jador 😉😉👍
Vaste sujet, très intéressant !
Concernant l'intervention de Fabien Lecœuvre et son droit de liberté d'expression, j'ai l'impression que c'est plus complexe que ça.
Donner son point de vue sur une radio publique, alors qu'on attends plutôt une analyse journalistique la plus objective possible, est une des nuances.
Son point du vue sur l'apparence et l'image dans la musique n'avait pas besoin d'être à charge contre Hoshi.
Derrière TPMP se régale de ce bad buzz pour demander à M. Lecœuvre de s'expliquer, assez inutile de le faire publiquement pour moi.
Enfin on méditera sur la possibilité de pardonner ce genre de propos, ceci revient à la concernée.
Comme je le disais, je ne sais pas qui sont les personnes concernées.
En dehors des quelques cas où des propos sont directement condamnés par la loi, il existe les vastes zones grises de la diffamation (dire que quelqu'un a commis telle action) et de l'injure (dire que quelqu'un est telle chose). Dans un cas comme dans l'autre, la qualification revient au juge, sur demande d'une personne pouvant justifier d'un intérêt à agir en justice.
Pour ma part, je m'efforce d'appliquer la règle des trois passoires de Socrate :
- Ne parler que de choses dont j'ai pu être personnellement témoin
- Ne parler d'une personne particulière que si c'est pour en dire du bien
- Être aussi certain que possible que ce que je vais dire peut être utile à mon interlocuteur
@@PatriceLazareff je suis tout à fait d'accord avec ceci :
- Ne parler d'une personne particulière que si c'est pour en dire du bien
- Être aussi certain que possible que ce que je vais dire peut être utile à mon interlocuteur
C'est justement 2 erreurs de Fabien Lecœuvre
De plus, c'est tout aussi compliqué de passer à côté des sujets #MusicToo cette année et d'affirmer encore un propos uniquement centré sur l'apparence
Pour autant, il n'y a pas eu de plaintes et de rapport avec la Justice Française car ce n'est pas le sujet ici, on est bien d'accord
Je me questionne simplement sur ce qu'on peut dire au nom de la liberté d'expression, pour moi ça n’empêche pas d'être intègre dans son travail de journaliste et d'essayer de transmettre des valeurs d'éveil et de vivre-ensemble
Des valeurs que je ressens d'autant plus dans votre vidéo en tout cas
@ C'est en effet un débat qui, sans être nouveau, risque de prendre une ampleur actuellement insoupçonnée si la décentralisation du net se poursuit.
Aujourd'hui, des sites comme minds.com ou d.tube sont quasiment inconnus du grand public, tout comme l'étaient Gnutella en 2001 ou Bitcoin en 2010.
L'argument du repaire de pédonazis-terroristes-mafieux sera sans doute encore brandi, avec le peu de succès habituel de la simplification et du mensonge. Et notre société, qui me paraît si souvent avoir les nerfs à fleur de peau, devra malgré tout faire avec. Nous vivons une époque passionnante :-)