Je suis d’accord sur le fait que l’artiste doit faire son œuvre pour lui même. Ça n’empêche pas que le « public » puisse trouver que c’est mauvais. Je veux dire, ce n’est en rien un argument qui relèverait la qualité d’une œuvre. On peut juste apprécier l’honnêteté intellectuelle de l’artiste qui fait SON œuvre. Quand quelque chose est inintelligible ou raté ce n’est pas nécessairement trop verbeux ou trop intellectuel. Dans la même veine, souvent quand vous n’aimez pas le surréalisme les gens vous disent « c’est parce que vous n’avez pas compris ». Merci Merej pour cette rétro sur Cronenberg. Tu m’as donné envie d’en revoir plusieurs !
J’étais resté dubitatif face au film, jamais revu depuis... Mais je sentais que j’était passé à côté de quelque chose. Du coup tu m’as donné envie de le revoir! En tout cas, je suis entièrement d’accord, je préfère un film qui prend des risques ( même raté ) , qu’un énième truc formaté sans saveur...
Si, comme Eric Packer, vous êtes "hungry for something thick and chewy", vous allez être servis ! De longs dialogues savoureux et racés, une intelligence et un cynisme cinglants et salvateurs, des situations étranges et une lente quête existentielle, qui comme bien des films de Cronenberg, s'achève dans l'horreur, la difformité extatique et l'euphorie de l'autodestruction. Un très grand Cronenberg, et même un de mes préférés ! Merci Merej !
Content de voir une critique prenant le temps de revenir positivement sur ce film. Personnellement je suis fasciné de voir à quel point les univers de Don de Lillo et de David Cronenberg convergent; le film est à la fois extrêmement fidèle au roman et complétement "cronenbergien" dans toutes les images et thématiques qu'il véhicule. Bref, si il devait bien y avoir quelqu'un pour adapter ce roman, c'était bien David Cronenberg.
Film magnifique vu en salle à l'époque, comme tu le dis un film à voir plusieurs fois, j'ai toujours apprécié ce film à l'atmosphère particulière comme souvent chez Cronenberg ! Une réussite ce film, qui n'a pas été bien compris à sa sortie et qui a déstabilisé plus d'un spectateur ! Bravo Merej pour ton travail sur cette rétro, n'en déplaise à certains !😘👍
Ce film parrait + un conte philosophique. Cronenberg est un artiste, qui pond forcément des oeuvres, non des produits de consommation. Comme pour tout artiste, certaines Oeuvres ne vont pas forcément nous parler à l'instant T car on a ni le recul, ni la maturité, ni la sensibilité synchronisée avec l'artiste. Belle critique comme d'hab Merej👍🤙
@@merej6401 ah ben c'est surtout que j'avais rien à dire de plus, j'y ai trouvé tout ce que je pensais. 100% aurait suffit (car je ne peux pas liker 2 fois... petit robot youtube n'est pas d'accord)
L'intérêt d'une rétro comme celle là... C'est sa lisibilité dans ta playlist... Car tu vas beaucoup faire de vues au long terme... Les gens y reviendront plusieurs fois... Bravo... Il ne t'en manque plus beaucoup pour faire l'intégrale.... Force à toi.
Un chef d'œuvre. Je le compare parce que c'est les mêmes thématique et le même genre mais ce film est bien supérieur à un American Psyco. Le propos , les dialogues, le concept, la Real, la mise en scène... Tous est meilleur. Même la performance de Pattinson touche plus juste que la très bonne mais imparfaite performance de Bale .
Au départ, j’ai eu du mal à lancer ce film du fait que Robert Pattinson y joue, mais comme c’était un Cronenberg, je l’ai regardé. J’ai quand même détesté ce film! Quand tu dis qu’un artiste doit imposer sa vision, je suis entièrement d’accord avec toi ! Peut-être que ce film mériterait un second visionnage.
Grâce à toi Merej ça y est je me suis procuré les blu Rays de « Cosmopolis » et de « maps to The stars » pour passer le cap de voir ces films que je n’ai pas vu
@@merej6401 moi personnellement, je vous regarde d un autre œil, vous m'avez ravi Et maintenant j attend avec certitude vos avis sur la filmo d un autre grand David Celui de Mulhollland Drive
J'ai préféré celui ci aux Promesses de l'ombre. Bon en même temps c'était pas compliqué vu ce que j'ai pensé des Promesses... Et finalement Pattinson et sa face sans expression collent parfaitement au personnage. Il le fait sans doute pas exprès... 😁. Oui les effets visuels dans la limo-cercueil j'ai cru à une blague... Je me suis même dit que c'était volontairement moche pour signifier la vision de mondes extérieurs virtuels ou fantasmagoriques. Par contre j'ai pas vu la relation homo ?? Je le revisionnerai j'ai du louper un virage... Je valide totalement ce que tu dis au début de ta vidéo. Un artiste DOIT faire ce qu'il a envie, se faire plaisir, et ne pas se demander à l'avance ce qui va plaire à un hypothétique public. Ou en tout cas j'estime qu'il ne doit pas être esclave de cette pensée. Un vrai artiste en tout cas. Un peu comme un RUclipsur qui, même s'il surveille le nombre de vues, décide de faire ce qu'il aime et fait une rétro assez fabuleuse d'un réal hors du commun... Et perso ça m'inspire beaucoup de respect ! 😉 Dernière chose à propos de ce film, la BO !! Shore+Metric = Waouw! (le Morceau Long to Live notamment dans le générique de fin). Voilà j'ai à peu près tout dit. C'est déjà pas mal ! Ah oui un dernier truc: Respect l'artiste ! 👍
Bonjour, j'ai trouvé votre critique très bonne! Je suis d'accord avec vous et vous m'avez permis d'avoir une vision plus poussée sur le film, merci. Je trouve juste que la vidéo manque d'une musique de fond pour accompagner vos propos
Salut Merej ! 😊 En parallèle à ta série de critiques, je suis presque arrivé au bout de ma propre rétrospective Cronenberg (qui demeure mon réal préféré), et j'ai donc revu ces derniers jours (avec ma moitié) tous ses films dans l'ordre chronologique. Il ne nous reste plus que "Maps to the Stars", normalement prévu pour demain, et ensuite je conclurai en découvrant ceux que je n'ai encore jamais vus, à savoir ses deux premiers courts : "Transfer" et "From the drain", puis "Stereo" et "Fast company". En ce qui concerne "Cosmopolis", oui, le film est réputé difficile d'accès, et je peux parfaitement comprendre qu'il divise, ou qu'on le déteste. Mais ce n'est pas mon cas. Je le trouve totalement cryptique, certes, mais d'une manière incroyablement fluide. C'est souvent très abstrait, et pourtant je n'ai jamais l'impression d'être largué. C'est une sensation assez étrange, à vrai dire, car le film est effectivement très verbeux, très littéraire, mais je le ressens aussi comme très organique, et très palpable. Pour moi c'est un peu l'anti "Crash", en fait, qui était un film plutôt simple à comprendre et très terre à terre (je pense), mais que je n'arrive toujours pas à saisir. En fait je crois que je suis décidément totalement hermétique à ce film, et c'est le seul Cronenberg qui me fasse cet effet (hormis pour ce qui est de la bande originale de Shore, qui fait partie de mes préférées)... Enfin bref, ce n'est pas bien grave, je retenterai probablement l'expérience un peu plus tard. Pour en revenir à "Cosmopolis", même si je ne comprends pas tout dedans, je me laisse en tout cas à chaque fois porter par son énergie, tout autant que par son inertie. Oui, je crois que c'est ça : il a un effet totalement hypnotique, sur moi, et je le trouve absolument fascinant. Bref, pour moi le film réussit parfaitement là où "Crash" échoue inexplicablement à me parler, ou à me toucher. Merci encore en tout cas, Merej, pour cette superbe (et rare) série sur Cronenberg. Elle m'a donné envie (et pas qu'à moi, apparemment), de me replonger dans la filmo de ce sacré canadien "psycho-organico-sexuel", et ça fait vraiment du bien. Par ailleurs, on voit que tu as vraiment bien bossé chaque chronique (et les bonus des films aussi, comme ici la Masterclass de Cronenberg, dont tu as su tirer l'essentiel des informations intéressantes). Bref : bravo, et merci. 😉
Grand Seigneur, merci Merej ! Pourrais-tu nous générer la play-list Cronenberg pour qu'on puisse profiter du cycle anthologiquement, d'avance merci et je m'incline à toi Grand MMYF
c'est une bonne idée après cela perd tout son sens car il manque les critiques de pas mal de films des années 70 dont certains qui sont dans le haut du panier pour moi (Shivers et rabid notamment).
Tout comme Maps to the stars, j'ai pas du tout accroché à ce film. Et pourtant, Binoche + Pattinson, c'est techniquement ma came. Je devrais peut-être tenter de le revoir. Merci à toi !
Autant le cinisme sidéral de map to the star m'avait plu, je pense que je reverrai celui ci uniquement sous la torture façon orange mécanique, incommensurable ennui, ma memoire l'avait effacé de la filmo de Cronenberg ! merci pour le rappel
Il aura fallu trois tentatives pour parvenir à passer les 20 premières minutes de ce film en ce qui me concerne.Trois tentatives pour surmonter cette logorrhée élitiste, distante et peinte d'une érudition forcée. Tant qu'il s'en ait fallu de peu pour que je tombe dans le piège tendu par Cronenberg. Mais la troisième fût la bonne et bien que Cosmopolis reste à ce jour l'opus du réalisateur pour lequel mon enthousiasme reste le plus discret, il faut lui reconnaître ses nombreuses qualités, florissantes mêmes lors de nouveaux visionnages. Bref, un film moins plaisant dans son tout mais fascinant à analyser dans ses parties. Une oeuvre qui laisse libre cours à de nombreuses interprétations, qui n'assoit pas le spectateur dans un confort de limousine, rébarbatif par moment, certes, mais suffisamment intriguant pour ne pas le considérer comme une pleine déception. Le parti pris premier du film, dont la mise en scène multiplie les cadres inventifs au sein de l'habitacle restreint d'un luxueux paquebot de la route, est si sublimement installé que l’on aurait pu même souhaiter le voir s’appliquer à l’entièreté du film. A l’extérieur, un décor qui semble presque artificiel en début de film, pour devenir de plus en plus concret quand le parcours aborde les quartiers les moins reluisant de la ville. A l’intérieur, cette impression d’évoluer dans le module de commande d’un vaisseau spatial. Ses écrans scintillants, sa configuration excentrique, ses innovations techniques (jusqu’à l’affichage du coeur battant du protagoniste lors d’un examen médical pratiqué à bord). Le parcours de Packer a des allures de récit mythologique. Un but à atteindre (une coupe de cheveux!), des périples à traverser (les manifs), un danger permanent (les rats-gitateurs) et une ponctuation de rencontres singulières (toutes sinon la dernière, à bord du véhicule-navire mis-à-mal) jusqu’à l’ultime face-à-face en guise de transcendance. On retrouve d’ailleurs brièvement une figure que l’on a pu apercevoir ailleurs chez Cronenberg: Le patron du FMI qui se fait transpercer l’oeil en direct devient presqu’autant Cyclope que ne l’était Ed Harris dans A History of Violence. Aussi, la récurrence des apparitions de l’épouse-au-corps-non-conquis soulève d’intéressantes interprétations. Parmi celles-ci, l’absence de considération véritable de l’art par un être si riche que de tout détaché. Le personnage de Pattinson exprime l’un de ses rares émois une défunte star vite iconisée mais s’émeut à peine de l’intérêt affiché de son épouse pour l’art véritable (Elise est rencontrée dans une bibliothèque, ou au sortir d’un opéra). On peut aussi noter le cadre des rencontres Eric-Elise: Ces restaurants où les bruits ambients sont presque inaudibles, soulignant le détachement des personnages principaux face à leur environnement. Et c’est aussi ce qui fait le coeur du film: Dans son vaisseau roulant, Eric semble venir d’une autre planète, hors de l’orbite du peuple. S’il se pense multiple (Pattinson évoque souvent ses actions par “We”), Packer est clairement dans son monde. Ce monde qui comme le dit le personnage de Samantha Morton, construit notre futur sans que ceux à qui il est destiné ne le comprenne. Ce monde qui peut sur un coup de dé encouragé par un post-pubère propulsé génie de la techno-finance, perdre en un instant des centaines de millions de dollars sans vraiment s’en soucier. Ce monde qui traite le sexe comme une transaction. Ce monde qui semble plus proche de l’orgasme lors d’un examen prostatique que lors d’ébats furtifs (tu aurais pu d’ailleurs intituler ta critique “Critique asymétrique”!). Ce monde qui ne se procure que pour “avoir”, qui pour parer sa richesse d’une ou quinze toiles de maître, est prête à acheter la chapelle qui les renferme. Chapelle qui renvoie à l’aspect presque religieux de cette richesse inatteignable, particulièrement soulignée dans la dernière partie du film (où Paul Giamatti prouve une nouvelle fois l’étendue de son immense talent). Lors de cette joute verbale finale, Eric s’auto-stigmatise et Cronenberg filme même un de leurs dialogues comme un confessionnal (Giamatti en pénitent doutant de ses gestes vindicatifs, Patterson en prêtre absolu s’essayant à absoudre). Ce quart d’heure final, cette capacité à présenter les ultra-nantis et leur vocabulaire impénétrable comme les jongleurs indifférents de nos destins futiles, cette galerie de personnages aiguisés de suffisance, la maîtrise habituelle de Cronenberg appliquée à la suffocation d’un petit peuple vu au travers des vitres teintées d’une limousine, constellent Cosmopolis d’une multitude de points d’intérêts assez fascinants qui conduit parfois le spectateur à laisser de bien trop longs commentaires sous une video RUclips. Cependant, le film reste d’un hermétisme parfois assez frustrant, qui peut aisément désengager , principalement dû à ses dialogues dont on aurait adoré qu’ils fussent écrits par Sorkin. Ajoutons aussi que si la distribution est globalement excellente, Philip Nozuka, Emily Hampshire et Kevin Durand sont un brin en-dessous. Merci pour ta vidéo.
Le jour où les spectateurs comprendront que parfois se complère dans sa non compréhension du film nous fais saisir 3 fois plus son intérêt ils commenceront à apprécier de plus en plus certains chef d'œuvre. Des films comme 2001 ou celui ci je ne les comprends pas tous à fait mais je l'accepte et je me laisse submerger par l'expérience esthétique (esthétique≠visuel). De cette manière j'ai beau ne pas comprendre tout à fait en quoi et pourquoi il est intelligent mais à la place de le comprendre je le ressent . Et ça suffit .
Pour l'art et l'artiste, tout dépend de l'état d'esprit dans lequel on se place. Soit traditionaliste, afin de s’inscrire dans un héritage et de chercher à le transcender, mais dans ce cas il va falloir faire mieux que ses prédécesseurs. Soit moderniste et déconstructiviste afin de ne pas besoin de s’inscrire dans un héritage, on peut se permettre de repartir de zéro à chaque fois.
Très engagé pour Cronenberg, Merej, mais tu ne t'etend pas sur le jeu de Robert "I'm vengeance" Patinson. Je suis passé à côté de ce film... Allez, je vais voir.
Tu parles souvent de mutation chez cronenberg , moi j'y vois plus le thème de la contamination. D'ailleurs cest ce thème qu'il développe à mort dans ses tous premiers films comme frissons ou rage. L'idée de contamination fait intervenir le monde extérieur qui influe et pénètre les corps. (Le capitalisme ici). Dans la mouche, le héros devient un mutant mais à cause dune contamination de la cabine...dans history of violence, cest le passé qui contamine le personnage...
J'avais plutôt bien aimé le film a sa sortie même si je me souviens qu'il fallait s'accrocher pour justement ne pas décrocher du film tant les monologues sont nombreux et cassent la progression de l'histoire. Pour autant, le thème du film m'avait à l'époque séduit. Il faut se souvenir que l'on sortait à peine de la crise financière des subprimes puis des répliques européennes. C'était plutôt un film qui est sortit à un moment intéressant et amenait une autre lecture du capitalisme outrancier et de ses conséquences.
Belle analyse, j’ai personnellement beaucoup aimé ce film, par contre la relation homo de la fin je veux bien une explication parce que je ne vois pas du tout
@@merej6401 C'est dingue, je ne le vois pas... Tu pourrais m'envoyer un lien ? Excuse-moi de t'embêter avec ça. Je suis très curieux d'avoir ton avis. Merci d'avance.
Tu ne crois pas si bien dire pour le générique puisqu'il qu'il se réfère directement à Jackson Pollock et à la technique qui l'a rendu célèbre, le dripping (cette fameuse projection de peinture). Pour la minute cinéphile, si tu ne l'as pas vu, Ed Harris a réalisé (une de ses 2 réal avec Apaloosa) une très bonne biographie sur ce peintre ;)
L'intro peinture, c'est fait en CGI , à l'ordi ? ou bien c'est du " vrai " genre qqun a vraiment fait son Pollock et y'a une technique genre stop motion photo par photo ? Des fois c'est écoeurant / fascinant ( selon le point de vue ) tout ce qu'on peut faire avec le graphisme assisté par ordinateur.
2012, c'est l'année des révolutions colorées, fin des temps maya, mais surtout ''Occupy Wallstreet'' et mouvement ''Les indignés''. Cosmopolis tombe à point.
Ok bon... je vais essayer de le revoir mais il ne m’a vraiment pas parlé celui-là. Et pourtant c’est con parce que je trouve toujours le sujet hyper interessant. Peut-être que j’aurai la même relecture que toi... Merci en tout cas 🙏
Les green screens pas jolis c'est voulu Merej et c'est effectivement pour montrer que le monde extérieur est artificiel, tout comme le feu dans Maps to the Stars. Ce n'est pas un effet spécial difficile à faire même avec peu de budget.
Enfin Papy Merej de Palma a finalement posté sa vidéo du dimanche. Il reste A dangerous method, Rage et Frissons sauf si papy ose commenter Stereo et Crimes of the Future haha toujours a se demander si Cronenberg n'a pas fait exprès d'avoir une patine dégeu alors que c'est un maitre please un peu de respect!!
Généralement ce que demande le public (et la critique) d'un film c'est d'être bien. Pour ce qui est de la liberté de création de l'auteur elle n'est, me semble-t-il, jamais remise en question. Tant que le film est bien, l'auteur aura toujours un argument puissant pour défendre sa créativité. Corneille, par exemple, s'est affranchi de la règle des trois unités dans le Cid, qui pourtant est reconnu comme un chef-d'œuvre, et jamais on ne lui a reproché d'avoir pris ce choix. Après, certes il y a des tendances qui font parfois pression, mais c'est la nature-même du milieu. Que vaut la créativité s'il n'y a aucun risque à sortir des sentiers battus?
Cosmopolis, Maps to the stars, Spider, le Cronenberg qui veut plaire aux critiques du festival de Cannes. Comme disait Carpenter à son sujet "regardez Cronenberg, attention, maintenant monsieur est un auteur"
Vu en salles encore une fois. Cronenberg ne fait jamais l'unanimité quand il sort ses films, à part The Fly tout le reste est soit adulé où rejeté mais ça il le sait et il s'en fout, il fait ce qu'il veut et c'est pour celà que son public l'adore. Tu as bien compris l'évolution de Cronenberg qui parle toujours de mutations mais a travers un prisme différent, plus psychologique et subtil que ses premiers films plus graphiques dédiés au genre body horror.
Je dois avouer que je n'avais pas aimé à l'époque. Il faudrait peut-être que je lui redonne sa chance. En tout cas, j'irai voir le director's cut où Pattinson dira : "I'm vengeance".
Tout est volontairement fake visuellement dès le début dans ce film. J'ai bien aimé le côté huit clos limousine avec le monde capitaliste qui s'écroule dehors, certaines idées de mise en scène par ci par là, mais j'ai pas tout compris du scénario. Vu 1 seule fois pour l'instant au ciné.
Direct to dvd millenium film bonne époque, c'est intouchable en matière de mauvais gout. Sacrilège que d'oser comparer Cosmopolis avec ces perles lol !
Ce film est insupportable. J'irai pas plus loin je déteste ce film. Et dieu sait que Cronenberg fait partie de mes réals préféré mais depuis 10 ans il ne me touche plus du tout. Ça sent le film fait pour passer comme auteur aux yeux de l'intelligentsia et non plus comme un réal de films d'horreur. Pour moi il se renie. Mais ce n'est que mon avis.
Ah ce film... Je me souviens plus de la séance que du film en lui-même ! Quelqu'un se cassait de la salle toutes les 5 mn, un mec ronflait au fond, et à un moment, une fille qui saturait, se levait pour partir et une petite vieille lui faisait la leçon... XD ! Que ce fut divertissant (la séance, pas le film hein !), LOL !
Si un réalisateur doit faire un film pour son publique alors je pense que l'on peut dire qu'actuellement la MEILLEURE ouvre cinématogrophique qui est à ce jour sorti est AVENGERS ENGAME.🤗
Franchement, j'ai vraiment pas aimé ce film. C'est très verbeux et je n'y ai vu aucun enjeu scénaristique. Et puis, Robert Pattinson, je n'y arrive pas. Malheureusement et même avec tes meilleures arguments, je ne reverrais pas ce film.
Je suis d’accord sur le fait que l’artiste doit faire son œuvre pour lui même. Ça n’empêche pas que le « public » puisse trouver que c’est mauvais. Je veux dire, ce n’est en rien un argument qui relèverait la qualité d’une œuvre. On peut juste apprécier l’honnêteté intellectuelle de l’artiste qui fait SON œuvre.
Quand quelque chose est inintelligible ou raté ce n’est pas nécessairement trop verbeux ou trop intellectuel.
Dans la même veine, souvent quand vous n’aimez pas le surréalisme les gens vous disent « c’est parce que vous n’avez pas compris ».
Merci Merej pour cette rétro sur Cronenberg. Tu m’as donné envie d’en revoir plusieurs !
J’étais resté dubitatif face au film, jamais revu depuis... Mais je sentais que j’était passé à côté de quelque chose. Du coup tu m’as donné envie de le revoir! En tout cas, je suis entièrement d’accord, je préfère un film qui prend des risques ( même raté ) , qu’un énième truc formaté sans saveur...
Si, comme Eric Packer, vous êtes "hungry for something thick and chewy", vous allez être servis !
De longs dialogues savoureux et racés, une intelligence et un cynisme cinglants et salvateurs, des situations étranges et une lente quête existentielle, qui comme bien des films de Cronenberg, s'achève dans l'horreur, la difformité extatique et l'euphorie de l'autodestruction.
Un très grand Cronenberg, et même un de mes préférés !
Merci Merej !
Avec grand plaisir ! ✌️
Au top Merej, merci. Les projections de peinture du générique sont une référence à Jackson Pollock et sa technique du dripping.
Et Pollock qui a été interprété par Ed Harris dans un excellent film oublié.
Content de voir une critique prenant le temps de revenir positivement sur ce film.
Personnellement je suis fasciné de voir à quel point les univers de Don de Lillo et de David Cronenberg convergent; le film est à la fois extrêmement fidèle au roman et complétement "cronenbergien" dans toutes les images et thématiques qu'il véhicule.
Bref, si il devait bien y avoir quelqu'un pour adapter ce roman, c'était bien David Cronenberg.
Film magnifique vu en salle à l'époque, comme tu le dis un film à voir plusieurs fois, j'ai toujours apprécié ce film à l'atmosphère particulière comme souvent chez Cronenberg ! Une réussite ce film, qui n'a pas été bien compris à sa sortie et qui a déstabilisé plus d'un spectateur ! Bravo Merej pour ton travail sur cette rétro, n'en déplaise à certains !😘👍
Merci 😊
@@merej6401 merej une petite filmo de michael cimino🙏🙏🙏🙏🙏🙏
Ce film parrait + un conte philosophique. Cronenberg est un artiste, qui pond forcément des oeuvres, non des produits de consommation. Comme pour tout artiste, certaines Oeuvres ne vont pas forcément nous parler à l'instant T car on a ni le recul, ni la maturité, ni la sensibilité synchronisée avec l'artiste.
Belle critique comme d'hab Merej👍🤙
1:15 Déjà là tu prends un gros pouce en l'air, ça pose les vraies questions, merci ! Et dix secondes plus tard ça part en favoris pour la réponse.
Ce film mérite plusieurs lectures, tu régales merej !
200% d'accord avec tout ce que tu dis, depuis le début de la vidéo jusqu'à la fin
Du coup, je suis d’accord avec toi aussi !
@@merej6401 ah ben c'est surtout que j'avais rien à dire de plus, j'y ai trouvé tout ce que je pensais. 100% aurait suffit (car je ne peux pas liker 2 fois... petit robot youtube n'est pas d'accord)
Je tenterai peut etre un 2ème visionnage...merci Merej
L'intérêt d'une rétro comme celle là... C'est sa lisibilité dans ta playlist... Car tu vas beaucoup faire de vues au long terme... Les gens y reviendront plusieurs fois... Bravo... Il ne t'en manque plus beaucoup pour faire l'intégrale.... Force à toi.
Un chef d'œuvre. Je le compare parce que c'est les mêmes thématique et le même genre mais ce film est bien supérieur à un American Psyco. Le propos , les dialogues, le concept, la Real, la mise en scène... Tous est meilleur. Même la performance de Pattinson touche plus juste que la très bonne mais imparfaite performance de Bale .
Au départ, j’ai eu du mal à lancer ce film du fait que Robert Pattinson y joue, mais comme c’était un Cronenberg, je l’ai regardé. J’ai quand même détesté ce film!
Quand tu dis qu’un artiste doit imposer sa vision, je suis entièrement d’accord avec toi ! Peut-être que ce film mériterait un second visionnage.
Go ! Go ! Go !
j'adore ce film ! vu 5-6 fois :) Merci Merej
Avec grand plaisir !
Grâce à toi Merej ça y est je me suis procuré les blu Rays de « Cosmopolis » et de « maps to The stars » pour passer le cap de voir ces films que je n’ai pas vu
Extra, cette rétrospective. Merci à vous. ^^
C'est une exceptionnelle adaptation du roman, et merci pour ce cycle Cronenberg
Avec grand plaisir ! Je vais en sortir grandi !
@@merej6401 moi personnellement, je vous regarde d un autre œil, vous m'avez ravi
Et maintenant j attend avec certitude vos avis sur la filmo d un autre grand David
Celui de Mulhollland Drive
Pourquoi pas mais pas pour tout de suite ! 🤪
J'ai préféré celui ci aux Promesses de l'ombre. Bon en même temps c'était pas compliqué vu ce que j'ai pensé des Promesses... Et finalement Pattinson et sa face sans expression collent parfaitement au personnage. Il le fait sans doute pas exprès... 😁. Oui les effets visuels dans la limo-cercueil j'ai cru à une blague... Je me suis même dit que c'était volontairement moche pour signifier la vision de mondes extérieurs virtuels ou fantasmagoriques. Par contre j'ai pas vu la relation homo ?? Je le revisionnerai j'ai du louper un virage...
Je valide totalement ce que tu dis au début de ta vidéo. Un artiste DOIT faire ce qu'il a envie, se faire plaisir, et ne pas se demander à l'avance ce qui va plaire à un hypothétique public. Ou en tout cas j'estime qu'il ne doit pas être esclave de cette pensée. Un vrai artiste en tout cas. Un peu comme un RUclipsur qui, même s'il surveille le nombre de vues, décide de faire ce qu'il aime et fait une rétro assez fabuleuse d'un réal hors du commun... Et perso ça m'inspire beaucoup de respect ! 😉
Dernière chose à propos de ce film, la BO !! Shore+Metric = Waouw! (le Morceau Long to Live notamment dans le générique de fin).
Voilà j'ai à peu près tout dit. C'est déjà pas mal ! Ah oui un dernier truc:
Respect l'artiste ! 👍
Bonjour, j'ai trouvé votre critique très bonne! Je suis d'accord avec vous et vous m'avez permis d'avoir une vision plus poussée sur le film, merci.
Je trouve juste que la vidéo manque d'une musique de fond pour accompagner vos propos
excellent... comme toujours... !
Salut Merej ! 😊
En parallèle à ta série de critiques, je suis presque arrivé au bout de ma propre rétrospective Cronenberg (qui demeure mon réal préféré), et j'ai donc revu ces derniers jours (avec ma moitié) tous ses films dans l'ordre chronologique.
Il ne nous reste plus que "Maps to the Stars", normalement prévu pour demain, et ensuite je conclurai en découvrant ceux que je n'ai encore jamais vus, à savoir ses deux premiers courts : "Transfer" et "From the drain", puis "Stereo" et "Fast company".
En ce qui concerne "Cosmopolis", oui, le film est réputé difficile d'accès, et je peux parfaitement comprendre qu'il divise, ou qu'on le déteste. Mais ce n'est pas mon cas.
Je le trouve totalement cryptique, certes, mais d'une manière incroyablement fluide. C'est souvent très abstrait, et pourtant je n'ai jamais l'impression d'être largué. C'est une sensation assez étrange, à vrai dire, car le film est effectivement très verbeux, très littéraire, mais je le ressens aussi comme très organique, et très palpable.
Pour moi c'est un peu l'anti "Crash", en fait, qui était un film plutôt simple à comprendre et très terre à terre (je pense), mais que je n'arrive toujours pas à saisir. En fait je crois que je suis décidément totalement hermétique à ce film, et c'est le seul Cronenberg qui me fasse cet effet (hormis pour ce qui est de la bande originale de Shore, qui fait partie de mes préférées)... Enfin bref, ce n'est pas bien grave, je retenterai probablement l'expérience un peu plus tard.
Pour en revenir à "Cosmopolis", même si je ne comprends pas tout dedans, je me laisse en tout cas à chaque fois porter par son énergie, tout autant que par son inertie. Oui, je crois que c'est ça : il a un effet totalement hypnotique, sur moi, et je le trouve absolument fascinant. Bref, pour moi le film réussit parfaitement là où "Crash" échoue inexplicablement à me parler, ou à me toucher.
Merci encore en tout cas, Merej, pour cette superbe (et rare) série sur Cronenberg. Elle m'a donné envie (et pas qu'à moi, apparemment), de me replonger dans la filmo de ce sacré canadien "psycho-organico-sexuel", et ça fait vraiment du bien.
Par ailleurs, on voit que tu as vraiment bien bossé chaque chronique (et les bonus des films aussi, comme ici la Masterclass de Cronenberg, dont tu as su tirer l'essentiel des informations intéressantes).
Bref : bravo, et merci. 😉
Sublime analyse. C'est un film à rapprocher du Loup de Wall Street ou d'American Psycho comme sublime image du capitalisme déliquescent.
Complètement d’accord 👍 Merci pour le compliment
J´étais allé le voir au ciné à l´époque, j´avais adoré.
Grand Seigneur, merci Merej ! Pourrais-tu nous générer la play-list Cronenberg pour qu'on puisse profiter du cycle anthologiquement, d'avance merci et je m'incline à toi Grand MMYF
c'est une bonne idée après cela perd tout son sens car il manque les critiques de pas mal de films des années 70 dont certains qui sont dans le haut du panier pour moi (Shivers et rabid notamment).
Tout comme Maps to the stars, j'ai pas du tout accroché à ce film. Et pourtant, Binoche + Pattinson, c'est techniquement ma came. Je devrais peut-être tenter de le revoir. Merci à toi !
Super film, très bien cette rétro sur David
Merci 🙏
Je ne l'ai pas encore vu... Je reviendrai vers cette vidéo lorsque je l'aurai vu et digéré.
Avec plaisir !
Une superbe analyse
Merci 🙏
Don Delillo est un immense dialoguiste aussi donc c’est normal qu’il y a beaucoup de dialogues dans le film, oui c’est un film très littéraire
Je pense qu'il faut que je le revois, j'étais assez jeune à sa sortie.
Autant le cinisme sidéral de map to the star m'avait plu, je pense que je reverrai celui ci uniquement sous la torture façon orange mécanique, incommensurable ennui, ma memoire l'avait effacé de la filmo de Cronenberg ! merci pour le rappel
J’ai détesté la première fois !
Il aura fallu trois tentatives pour parvenir à passer les 20 premières minutes de ce film en ce qui me concerne.Trois tentatives pour surmonter cette logorrhée élitiste, distante et peinte d'une érudition forcée. Tant qu'il s'en ait fallu de peu pour que je tombe dans le piège tendu par Cronenberg. Mais la troisième fût la bonne et bien que Cosmopolis reste à ce jour l'opus du réalisateur pour lequel mon enthousiasme reste le plus discret, il faut lui reconnaître ses nombreuses qualités, florissantes mêmes lors de nouveaux visionnages. Bref, un film moins plaisant dans son tout mais fascinant à analyser dans ses parties. Une oeuvre qui laisse libre cours à de nombreuses interprétations, qui n'assoit pas le spectateur dans un confort de limousine, rébarbatif par moment, certes, mais suffisamment intriguant pour ne pas le considérer comme une pleine déception.
Le parti pris premier du film, dont la mise en scène multiplie les cadres inventifs au sein de l'habitacle restreint d'un luxueux paquebot de la route, est si sublimement installé que l’on aurait pu même souhaiter le voir s’appliquer à l’entièreté du film. A l’extérieur, un décor qui semble presque artificiel en début de film, pour devenir de plus en plus concret quand le parcours aborde les quartiers les moins reluisant de la ville. A l’intérieur, cette impression d’évoluer dans le module de commande d’un vaisseau spatial. Ses écrans scintillants, sa configuration excentrique, ses innovations techniques (jusqu’à l’affichage du coeur battant du protagoniste lors d’un examen médical pratiqué à bord).
Le parcours de Packer a des allures de récit mythologique. Un but à atteindre (une coupe de cheveux!), des périples à traverser (les manifs), un danger permanent (les rats-gitateurs) et une ponctuation de rencontres singulières (toutes sinon la dernière, à bord du véhicule-navire mis-à-mal) jusqu’à l’ultime face-à-face en guise de transcendance. On retrouve d’ailleurs brièvement une figure que l’on a pu apercevoir ailleurs chez Cronenberg: Le patron du FMI qui se fait transpercer l’oeil en direct devient presqu’autant Cyclope que ne l’était Ed Harris dans A History of Violence. Aussi, la récurrence des apparitions de l’épouse-au-corps-non-conquis soulève d’intéressantes interprétations. Parmi celles-ci, l’absence de considération véritable de l’art par un être si riche que de tout détaché. Le personnage de Pattinson exprime l’un de ses rares émois une défunte star vite iconisée mais s’émeut à peine de l’intérêt affiché de son épouse pour l’art véritable (Elise est rencontrée dans une bibliothèque, ou au sortir d’un opéra).
On peut aussi noter le cadre des rencontres Eric-Elise: Ces restaurants où les bruits ambients sont presque inaudibles, soulignant le détachement des personnages principaux face à leur environnement.
Et c’est aussi ce qui fait le coeur du film: Dans son vaisseau roulant, Eric semble venir d’une autre planète, hors de l’orbite du peuple. S’il se pense multiple (Pattinson évoque souvent ses actions par “We”), Packer est clairement dans son monde. Ce monde qui comme le dit le personnage de Samantha Morton, construit notre futur sans que ceux à qui il est destiné ne le comprenne. Ce monde qui peut sur un coup de dé encouragé par un post-pubère propulsé génie de la techno-finance, perdre en un instant des centaines de millions de dollars sans vraiment s’en soucier. Ce monde qui traite le sexe comme une transaction. Ce monde qui semble plus proche de l’orgasme lors d’un examen prostatique que lors d’ébats furtifs (tu aurais pu d’ailleurs intituler ta critique “Critique asymétrique”!). Ce monde qui ne se procure que pour “avoir”, qui pour parer sa richesse d’une ou quinze toiles de maître, est prête à acheter la chapelle qui les renferme.
Chapelle qui renvoie à l’aspect presque religieux de cette richesse inatteignable, particulièrement soulignée dans la dernière partie du film (où Paul Giamatti prouve une nouvelle fois l’étendue de son immense talent). Lors de cette joute verbale finale, Eric s’auto-stigmatise et Cronenberg filme même un de leurs dialogues comme un confessionnal (Giamatti en pénitent doutant de ses gestes vindicatifs, Patterson en prêtre absolu s’essayant à absoudre).
Ce quart d’heure final, cette capacité à présenter les ultra-nantis et leur vocabulaire impénétrable comme les jongleurs indifférents de nos destins futiles, cette galerie de personnages aiguisés de suffisance, la maîtrise habituelle de Cronenberg appliquée à la suffocation d’un petit peuple vu au travers des vitres teintées d’une limousine, constellent Cosmopolis d’une multitude de points d’intérêts assez fascinants qui conduit parfois le spectateur à laisser de bien trop longs commentaires sous une video RUclips.
Cependant, le film reste d’un hermétisme parfois assez frustrant, qui peut aisément désengager , principalement dû à ses dialogues dont on aurait adoré qu’ils fussent écrits par Sorkin. Ajoutons aussi que si la distribution est globalement excellente, Philip Nozuka, Emily Hampshire et Kevin Durand sont un brin en-dessous. Merci pour ta vidéo.
J'ai toujours adoré ce film malgré toutes les mauvaises critiques
Perso, j'ai détesté Cosmopolis mais ta critique par contre....ho là!! elle vaut le détour ;-)
C’est gentil ! Merci 🙏
Le jour où les spectateurs comprendront que parfois se complère dans sa non compréhension du film nous fais saisir 3 fois plus son intérêt ils commenceront à apprécier de plus en plus certains chef d'œuvre. Des films comme 2001 ou celui ci je ne les comprends pas tous à fait mais je l'accepte et je me laisse submerger par l'expérience esthétique (esthétique≠visuel). De cette manière j'ai beau ne pas comprendre tout à fait en quoi et pourquoi il est intelligent mais à la place de le comprendre je le ressent . Et ça suffit .
merci
Pour l'art et l'artiste, tout dépend de l'état d'esprit dans lequel on se place.
Soit traditionaliste, afin de s’inscrire dans un héritage et de chercher à le transcender, mais dans ce cas il va falloir faire mieux que ses prédécesseurs.
Soit moderniste et déconstructiviste afin de ne pas besoin de s’inscrire dans un héritage, on peut se permettre de repartir de zéro à chaque fois.
C’est beau 😍
Robert Pattinson a une bonne dégaine de jeune Bruce Wayne dans ce film.
J'avais bien dormi, il faut que je le revois.
Très engagé pour Cronenberg, Merej, mais tu ne t'etend pas sur le jeu de Robert "I'm vengeance" Patinson. Je suis passé à côté de ce film... Allez, je vais voir.
Tu parles souvent de mutation chez cronenberg , moi j'y vois plus le thème de la contamination. D'ailleurs cest ce thème qu'il développe à mort dans ses tous premiers films comme frissons ou rage. L'idée de contamination fait intervenir le monde extérieur qui influe et pénètre les corps. (Le capitalisme ici). Dans la mouche, le héros devient un mutant mais à cause dune contamination de la cabine...dans history of violence, cest le passé qui contamine le personnage...
J'avais plutôt bien aimé le film a sa sortie même si je me souviens qu'il fallait s'accrocher pour justement ne pas décrocher du film tant les monologues sont nombreux et cassent la progression de l'histoire. Pour autant, le thème du film m'avait à l'époque séduit. Il faut se souvenir que l'on sortait à peine de la crise financière des subprimes puis des répliques européennes. C'était plutôt un film qui est sortit à un moment intéressant et amenait une autre lecture du capitalisme outrancier et de ses conséquences.
Belle analyse, j’ai personnellement beaucoup aimé ce film, par contre la relation homo de la fin je veux bien une explication parce que je ne vois pas du tout
On est pas obligé de la voir !
Hello Merej, feras-tu "Maps to the stars", il manque à ta playlist. ;o)
Non il y est !
@@merej6401 C'est dingue, je ne le vois pas... Tu pourrais m'envoyer un lien ? Excuse-moi de t'embêter avec ça. Je suis très curieux d'avoir ton avis. Merci d'avance.
Tu ne crois pas si bien dire pour le générique puisqu'il qu'il se réfère directement à Jackson Pollock et à la technique qui l'a rendu célèbre, le dripping (cette fameuse projection de peinture). Pour la minute cinéphile, si tu ne l'as pas vu, Ed Harris a réalisé (une de ses 2 réal avec Apaloosa) une très bonne biographie sur ce peintre ;)
Merej c'est quoi ton top 3 Cronenberg ?
J’ai cliqué sur la vidéo pour t’entendre dire : im vengeance
L'intro peinture, c'est fait en CGI , à l'ordi ? ou bien c'est du " vrai " genre qqun a vraiment fait son Pollock et y'a une technique genre stop motion photo par photo ?
Des fois c'est écoeurant / fascinant ( selon le point de vue ) tout ce qu'on peut faire avec le graphisme assisté par ordinateur.
Je suis d accord imposer sa vision c est la diversité et le partage
7:48 Evidemment que c est fait exprès, comme dans eXistenZ qd ils sont dans la voiture
On va se dire ça !
2012, c'est l'année des révolutions colorées, fin des temps maya, mais surtout ''Occupy Wallstreet'' et mouvement ''Les indignés''. Cosmopolis tombe à point.
Le personnage incarné par Pattinson dans cosmopolis c'est un peu Emanuel Macron non ?
Ok bon... je vais essayer de le revoir mais il ne m’a vraiment pas parlé celui-là. Et pourtant c’est con parce que je trouve toujours le sujet hyper interessant. Peut-être que j’aurai la même relecture que toi... Merci en tout cas 🙏
Les green screens pas jolis c'est voulu Merej et c'est effectivement pour montrer que le monde extérieur est artificiel, tout comme le feu dans Maps to the Stars. Ce n'est pas un effet spécial difficile à faire même avec peu de budget.
C’est très moche en tout cas !
Enfin Papy Merej de Palma a finalement posté sa vidéo du dimanche. Il reste A dangerous method, Rage et Frissons sauf si papy ose commenter Stereo et Crimes of the Future haha toujours a se demander si Cronenberg n'a pas fait exprès d'avoir une patine dégeu alors que c'est un maitre please un peu de respect!!
Un doute subsiste encore pour moi...
Généralement ce que demande le public (et la critique) d'un film c'est d'être bien. Pour ce qui est de la liberté de création de l'auteur elle n'est, me semble-t-il, jamais remise en question. Tant que le film est bien, l'auteur aura toujours un argument puissant pour défendre sa créativité. Corneille, par exemple, s'est affranchi de la règle des trois unités dans le Cid, qui pourtant est reconnu comme un chef-d'œuvre, et jamais on ne lui a reproché d'avoir pris ce choix. Après, certes il y a des tendances qui font parfois pression, mais c'est la nature-même du milieu. Que vaut la créativité s'il n'y a aucun risque à sortir des sentiers battus?
Serieux merej, tu penses que patinson sera naze en batman ?
Cosmopolis, Maps to the stars, Spider, le Cronenberg qui veut plaire aux critiques du festival de Cannes. Comme disait Carpenter à son sujet "regardez Cronenberg, attention, maintenant monsieur est un auteur"
Le film est produit par Pierre Ange Le Pogam,ancien associé de Luc Besson,qui passe donc de Megaton à Cronenberg ! 😂
Vu en salles encore une fois. Cronenberg ne fait jamais l'unanimité quand il sort ses films, à part The Fly tout le reste est soit adulé où rejeté mais ça il le sait et il s'en fout, il fait ce qu'il veut et c'est pour celà que son public l'adore.
Tu as bien compris l'évolution de Cronenberg qui parle toujours de mutations mais a travers un prisme différent, plus psychologique et subtil que ses premiers films plus graphiques dédiés au genre body horror.
Tout à fait !
Je dois avouer que je n'avais pas aimé à l'époque. Il faudrait peut-être que je lui redonne sa chance. En tout cas, j'irai voir le director's cut où Pattinson dira : "I'm vengeance".
😂🤣
Tout est volontairement fake visuellement dès le début dans ce film. J'ai bien aimé le côté huit clos limousine avec le monde capitaliste qui s'écroule dehors, certaines idées de mise en scène par ci par là, mais j'ai pas tout compris du scénario. Vu 1 seule fois pour l'instant au ciné.
moi j'aime ce film.. j'y ai vu un homme qui détruit sa vie avant de mourir.. un suicide..mais j'étais un peu seul quand il est sortie à voir ça :-)
Frissons et un bon film aussi ?
Un film tu peut ne pas l'aimer pour plusieurs raisons.
Mais surtout pas parce qu'il a fait pour lui ou pour son public.
👍
Sacré Robert!!!!
Je viens de le voir pour la première fois, il y a quelques jours, le film est intéressant mais Robert Pattinson j'y arrive vraiment pas dommage
I'm vengeance 😅😁
Direct to dvd millenium film bonne époque, c'est intouchable en matière de mauvais gout. Sacrilège que d'oser comparer Cosmopolis avec ces perles lol !
Ce film est insupportable. J'irai pas plus loin je déteste ce film. Et dieu sait que Cronenberg fait partie de mes réals préféré mais depuis 10 ans il ne me touche plus du tout. Ça sent le film fait pour passer comme auteur aux yeux de l'intelligentsia et non plus comme un réal de films d'horreur. Pour moi il se renie. Mais ce n'est que mon avis.
un film trop intellectuel et difficile a suivre,ça explique qu'il n'ait pas bien marché
C’est vrai
Je l'avais oublié celui là !
Jamais regardé peut-être Pattinson....
Un flim étrange cronenbergien!!!
Vrai !
Ah ce film... Je me souviens plus de la séance que du film en lui-même ! Quelqu'un se cassait de la salle toutes les 5 mn, un mec ronflait au fond, et à un moment, une fille qui saturait, se levait pour partir et une petite vieille lui faisait la leçon... XD ! Que ce fut divertissant (la séance, pas le film hein !), LOL !
Si un réalisateur doit faire un film pour son publique alors je pense que l'on peut dire qu'actuellement la MEILLEURE ouvre cinématogrophique qui est à ce jour sorti est AVENGERS ENGAME.🤗
Franchement, j'ai vraiment pas aimé ce film. C'est très verbeux et je n'y ai vu aucun enjeu scénaristique.
Et puis, Robert Pattinson, je n'y arrive pas.
Malheureusement et même avec tes meilleures arguments, je ne reverrais pas ce film.
Je suis du même avis
👍