"Ce lieutenant, le pion, c'était mon lieutenant, c'était Charles Péguy" on sent qu'il était fier de le suivre et que ce personnage savait galvaniser ses hommes.
J'aurai aimé une interview plus longue, cet homme là pourrait parler 4h que j'écouterai jusqu'au bout et avec passion. Incroyable, ils ont fait la grandeur de la France, respectons ces hommes tombés pour les valeurs de la liberté
En fouillant un peu dans ma vieille bibliothèque l'autre jour, je suis tombé sur un livre dont l'auteur est un certain "Charles Péguy". J'ai alors tout de suite repensé à cette vidéo et me suis demandé s'il s'agissait bien du même. Après quelques recherches je découvre que ce lieutenant était en effet écrivain, mais malgré mes insistances, aucun signe d'existence de ce livre sur internet. C'est un recueil qui se nomme "la France" avec plusieurs textes et poésies sur la France, les français et la religion. Apparemment il était très pieux et croyait fort en la bienveillance du Seigneur sur son pays qu'il chérissait tant. C'est assez bouleversant et émouvant. Voilà, je voulais partager la découverte, si quelqu'un au passage en sait davantage sur ce livre "la France", je suis preneur pour quelques infos en plus car le fait qu'il n'y ait aucune trace sur internet me laisse curieux !
@@tedkaczynskiwasright.985 La mise en page n'est pas exactement la même mais en effet, je reconnais la deuxième page du livre, même édition, etc. Le livre que j'ai fait partie d'une collection appelée "collection catholique", d'où la différence de mise en page je pense. En tout cas merci beaucoup pour votre travail de recherche, je suis ravi de voir que ce livre existe bel et bien x)
Charles Péguy, philosophe, poéte, polémiste a écrit peu avant sa mort un poéme immense , Eve consacré au mystére de l'incarnation. C'est à dire la nécessité pour l'esprit d'investir une forme matérielle. Le passage suivant s'adresse à nous autres charnels, les humains, être de chair et de sang mais aussi habités pae l'esprit, et la nécessité pour eux de s'investir et défendre un territoire, une ville, car c'est la condition m^me de le vie personnelle et de toute culture collective , de toute civilisation. On dirait qu'il prévoyait sa propre mort en ce début de la victoire de la Marne.. « Heureux les épis mûrs » (extrait de « Eve ») Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre. Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle. Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, Couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu, Parmi tout l’appareil des grandes funérailles. Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles. Car elles sont le corps de la cité de Dieu. Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu, Et les pauvres honneurs des maisons paternelles. Car elles sont l’image et le commencement Et le corps et l’essai de la maison de Dieu. Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement, Dans l’étreinte d’honneur et le terrestre aveu. Car cet aveu d’honneur est le commencement Et le premier essai d’un éternel aveu. Heureux ceux qui sont morts dans cet écrasement, Dans l’accomplissement de ce terrestre vœu. Car ce vœu de la terre est le commencement Et le premier essai d’une fidélité. Heureux ceux qui sont morts dans ce couronnement Et cette obéissance et cette humilité. Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés Dans la première argile et la première terre. Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre. Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés.
Pauvres types, menés par des incompétents... Une charge à l'arme blanche à découvert, face à un ennemi armé de fusils et de mitrailleuses, camouflé et à couvert.
Faut appliquer le contexte les gars, ils étaient acculé, le gêneral est mort, faut bien prendre des décisions, les généraux de la première n’étais pas incompétents, c’est une juste un nouveau style de guerre jamais vu auparavant, personne n’étais prêt, pas même les allemands. Les officiers de la seconde cependant étaient eux incompétents et lâchés.
L homme de lettres était un engagé de convictions. .. toujours enclin à porter k estocade par le verbe,par la lettre.... La mémoire de l humanité à le souffle court des lendemains qui chantent...lire ou relire notre jeunesse de Charles Péguy..en cette époque de trouble, c'est se rappeler à l'histoire,c'est oser sortir du confort et du conformisme.
ben techniquement, ça existait à l'époque, c'est pas un cliché, le poilu fait la différence entre deux types d'officiers, les officiers d'états major, qui sont dans les bâtiments à l'arrière, qui voient peu ou pas le front, suivent les combats à la carte, sans être forcément lâches, ils sont vus comme des planqués, et techniquement ils le sont, on les apprécie peu (il y a des exceptions, Pétain en est une car il a "montré un peu de compassion" pour le soldat au front) et tu as les officiers "de terrains", qui dirigent les compagnies, les régiments etc...qui vivent (et souvent meurent) avec les soldats dans les tranchées, certains dirigent les assauts arme à la main, d'autres organisent la logistique ou l'artillerie de l'avant (donc là aussi il y a des degrés), ces officiers là sont en général davantage appréciés de la troupe......comme pour beaucoup de chose en fait, la réalité est nuancée
@@guillaumelemarechal6914 les généraux furent forcement lieutenants en début de carrière. On ne devient pas général d'emblée. Ils ont donc eux aussi en leur temps participé à des campagnes.
@@Oliv29FR tu as raison en théorie, mais souvent, la carrière de général se résume souvent à faire une école d'état major, en sortir diplômé, avec un grade, et souvent diriger depuis un état major, à l'époque en tout cas, c'est cela très souvent, rappelons qu'avant 14-18, il n'y avait pas eu de conflit en Europe depuis 50 ans, et donc peu de chance alors de commander au feu....sauf dans le cas où vous servez dans les colonies (comme Pétain, Nivelle....), c'était ça le problème en 14-18, souvent l'officier supérieur n'a qu'une compétence théorique (parfois salutaire) en raison du manque de chances de servir sur le terrain avant la guerre
"Ce lieutenant, le pion, c'était mon lieutenant, c'était Charles Péguy" on sent qu'il était fier de le suivre et que ce personnage savait galvaniser ses hommes.
J'aurai aimé une interview plus longue, cet homme là pourrait parler 4h que j'écouterai jusqu'au bout et avec passion. Incroyable, ils ont fait la grandeur de la France, respectons ces hommes tombés pour les valeurs de la liberté
Probablement la vidéo francophone la plus émouvante de RUclips ! : " C'était mon leuitenant ! C'était Charles Péguy !"
En fouillant un peu dans ma vieille bibliothèque l'autre jour, je suis tombé sur un livre dont l'auteur est un certain "Charles Péguy". J'ai alors tout de suite repensé à cette vidéo et me suis demandé s'il s'agissait bien du même. Après quelques recherches je découvre que ce lieutenant était en effet écrivain, mais malgré mes insistances, aucun signe d'existence de ce livre sur internet. C'est un recueil qui se nomme "la France" avec plusieurs textes et poésies sur la France, les français et la religion. Apparemment il était très pieux et croyait fort en la bienveillance du Seigneur sur son pays qu'il chérissait tant. C'est assez bouleversant et émouvant.
Voilà, je voulais partager la découverte, si quelqu'un au passage en sait davantage sur ce livre "la France", je suis preneur pour quelques infos en plus car le fait qu'il n'y ait aucune trace sur internet me laisse curieux !
@@tedkaczynskiwasright.985 La mise en page n'est pas exactement la même mais en effet, je reconnais la deuxième page du livre, même édition, etc. Le livre que j'ai fait partie d'une collection appelée "collection catholique", d'où la différence de mise en page je pense.
En tout cas merci beaucoup pour votre travail de recherche, je suis ravi de voir que ce livre existe bel et bien x)
Ce témoignage est incroyablement émouvant...Merci
Punaise, à cette époque les gens savaient parler, vivre et surtout mourir !
Cette émotion venue du fond des âges. ❤
Bouleversant ! "C'était mon lieutenant, c'était... Charles Péguy !"...
Bouleversant est le mot juste !
Merci Maudin 🇨🇵❤️
Merci beaucoup pour cet extrait.
quel témoignage emouvant , , la guerre 14-18 est un véritable suicide de l'europe tant d'hommes braves ,courageux sont tombés
très émouvant : quel courage ! : les lieux parlent encore il faut y aller
Vive la France, Vive l'empire, vive le Québec français, vive la Wallonie française, vive la France Eternelle!
Un parler fluite une fierté un plaisir à l écouter ❤❤
Merci Maudin !
Quel exemple de courage et d'abnégation! On ne peut qu'admirer le courage de ces homme fonçant
à la baïonnette sous la mitraille .
bouleversant.
D'une tristesse. 14-18 est un véritable génocide. Je m'imagine à leur place franchement, j'en ai la nausée. Mes respects à ces héros.
Que Dieu ait Pitié de Lui
et maintenant on a comme "heros" pour la jeunesse bilal hasani les traoré et autres zozos triste siècle
le nom de la vidéo casse un peu l'effet de la chute
Merci Monsieur et merci Messieurs ..... La France vous aiment
Une autre époque , une autre vie , une autre mentalité, une autre faune surtout !! Les mots honneur , courage avaient encore un sens !
Wow, quel témoignage ! Qu’est ce que j’aurai fais ? J’espère ne jamais avoir à réponse à cette question
Pensée pour Péguy et tous ces hommes
à en pleurer
j en pleure encore
Qui était cet homme, ce vétéran ?
Quelqu'un le saurait-il, s'il vous plaît ?
Le témoin est l'ancien soldat Victor Boudon
@@jakezlimon4561
Merci pour votre réponse
:)
En français on dit ancien combattant pas vétéran.
@@christophecottin5636Vétéran est un termer aujourd'hui accepté dans le cadre non formel
Quelle expérience..! Quels braves hommes !
Respect. Un homme Formidable.
Charles Péguy, philosophe, poéte, polémiste a écrit peu avant sa mort un poéme immense , Eve consacré au mystére de l'incarnation. C'est à dire la nécessité pour l'esprit d'investir une forme matérielle. Le passage suivant s'adresse à nous autres charnels, les humains, être de chair et de sang mais aussi habités pae l'esprit, et la nécessité pour eux de s'investir et défendre un territoire, une ville, car c'est la condition m^me de le vie personnelle et de toute culture collective , de toute civilisation.
On dirait qu'il prévoyait sa propre mort en ce début de la victoire de la Marne..
« Heureux les épis mûrs » (extrait de « Eve »)
Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Parmi tout l’appareil des grandes funérailles.
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.
Car elles sont l’image et le commencement
Et le corps et l’essai de la maison de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement,
Dans l’étreinte d’honneur et le terrestre aveu.
Car cet aveu d’honneur est le commencement
Et le premier essai d’un éternel aveu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet écrasement,
Dans l’accomplissement de ce terrestre vœu.
Car ce vœu de la terre est le commencement
Et le premier essai d’une fidélité.
Heureux ceux qui sont morts dans ce couronnement
Et cette obéissance et cette humilité.
Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés.
Des heros des vraie
REQUIESCAT IN PACE +.
Un exemple de tenue française. Gloire !
Ma France je t’aime ❤
Pauvres types, menés par des incompétents... Une charge à l'arme blanche à découvert, face à un ennemi armé de fusils et de mitrailleuses, camouflé et à couvert.
Vidéo émouvante, mais vous avez raison, un vrai gâchis que ces charges inutiles.
Faut appliquer le contexte les gars, ils étaient acculé, le gêneral est mort, faut bien prendre des décisions, les généraux de la première n’étais pas incompétents, c’est une juste un nouveau style de guerre jamais vu auparavant, personne n’étais prêt, pas même les allemands. Les officiers de la seconde cependant étaient eux incompétents et lâchés.
Très bien
les derniers vrais FRANCAIS
et par pitié du père , il eut sa mort humaine
La y avait pas de "ah je suis atteint d'un stress post traumatique il faut que j'arrête la guerre"
L homme de lettres était un engagé de convictions. .. toujours enclin à porter k estocade par le verbe,par la lettre....
La mémoire de l humanité à le souffle court des lendemains qui chantent...lire ou relire notre jeunesse de Charles Péguy..en cette époque de trouble, c'est se rappeler à l'histoire,c'est oser sortir du confort et du conformisme.
comment le lieutenant a pus parler si il c est pris une balle en plein front ?
Le temp que le cerveau meurt ou que le sang se revende dans le cerveau sa dépend d'où la balle touche
on parlé bien a l"epoque
On parlait*
à l'époque*
Quel gachi
L'officier lâche et planqué ... ignoble cliché.
ben techniquement, ça existait à l'époque, c'est pas un cliché, le poilu fait la différence entre deux types d'officiers, les officiers d'états major, qui sont dans les bâtiments à l'arrière, qui voient peu ou pas le front, suivent les combats à la carte, sans être forcément lâches, ils sont vus comme des planqués, et techniquement ils le sont, on les apprécie peu (il y a des exceptions, Pétain en est une car il a "montré un peu de compassion" pour le soldat au front) et tu as les officiers "de terrains", qui dirigent les compagnies, les régiments etc...qui vivent (et souvent meurent) avec les soldats dans les tranchées, certains dirigent les assauts arme à la main, d'autres organisent la logistique ou l'artillerie de l'avant (donc là aussi il y a des degrés), ces officiers là sont en général davantage appréciés de la troupe......comme pour beaucoup de chose en fait, la réalité est nuancée
@@guillaumelemarechal6914 les généraux furent forcement lieutenants en début de carrière. On ne devient pas général d'emblée. Ils ont donc eux aussi en leur temps participé à des campagnes.
@@Oliv29FR tu as raison en théorie, mais souvent, la carrière de général se résume souvent à faire une école d'état major, en sortir diplômé, avec un grade, et souvent diriger depuis un état major, à l'époque en tout cas, c'est cela très souvent, rappelons qu'avant 14-18, il n'y avait pas eu de conflit en Europe depuis 50 ans, et donc peu de chance alors de commander au feu....sauf dans le cas où vous servez dans les colonies (comme Pétain, Nivelle....), c'était ça le problème en 14-18, souvent l'officier supérieur n'a qu'une compétence théorique (parfois salutaire) en raison du manque de chances de servir sur le terrain avant la guerre
Niegrzeczne 💁♂️🦋
Charles Péguy, chrétien et socialiste, inspirateur de Charles De Gaulle.
"Quelle connerie la guerre"
.... surnommé Peguy Lee hahaha
Ça te fait rire bouffon ?