Jean-Philippe Rameau (1683-1764) - Les Indes Galantes : Ballet Héroïque. Ouverture (00:00) Prologue *Click to activate the English subtitles for the presentation* (03:07-03:50) Vous, qui d'Hébé suivez les lois (03:07) Musettes, résonnez (06:54) Amants sûrs de plaire (13:15) Air grave pour deux polonais - Premier menuet - Deuxième menuet (17:44) Qu'entends-je / La gloire vous appelle (21:40) Vous nous abandonnez (25:33) Bellone les entraîne / L’Amour paraît armé (27:05) Pour remplacer les coeurs que vous ravit Bellone (29:07) Ranimez vos flambeaux (29:52) Traversez les plus vastes mers (33:02) - *Première Entrée / First Entrée : LE TURC GÉNÉREUX.* *Click to activate the English subtitles for the presentation* (38:55-40:04) C'est Osman qui me suit (38:55) Il faut que l'amour s'envole / Que je ne verrai plus, barbare! (43:22) La nuit couvre les cieux (45:32) Que ces cris agitent mes sens (48:18) D'infortunés captifs vont partager nos peines / Un de ces malheureux approche en soupirant (49:47) Sur ces bords une âme enflammée / Esclave, je viens de t'entendre (52:45) Volez, Zéphirs, volez (57:51) Hâtez-vous de vous embarquer (1:05:13) Régnez, régnez, Amour régnez (1:09:08) Fuyez, fuyez, vents orageux (1:12:20) Partez! On languit sur le rivage, partez (1:14:28) - *Deuxième Entrée / Second Entrée : LES INCAS DU PÉROU.* *Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:16:55-1:18:56) Vous devez bannir de votre âme (1:16:55) Viens hymen, viens m'unir (1:24:26) Elle est seule (1:26:57) Non, non, je ne crois pas tout ce l'on assure (1:29:42) Soleil, on a détruit tes superbes asiles (1:32:38) Brilliant Soleil (1:37:26) Clair flambeau du monde (1:40:20) Permettez astre du jour (1:45:07) Deux Gavottes (1:47:54) Dans les abimes de la terre (1:49:34) Arrêtez! (1:53:24) Pour Jamais l'amour nous engage (1:56:02) - *Troisième Scène / Third Entrée : LES FLEURS, FÊTE PERSANE.* *Click to activate the English subtitles for the presentation* (2:01:05-2:02:18) Mon abord parait l'interdire (2:01:05) Amour, Amour, quand du destin j’éprouve la rigueur (2:04:04) Quoi, Zaire ose amer (2:06:05) Cessez ce vain discours! (2:07:56) Dans ces jardins l'amour m'appelle (2:11:24) Deviez-vour vous me prendre (2:13:22) Ah! Seigneur, quel moment (2:16:43) L’éclat des roses lea plus belles (2:22:06) Triomphez agréables fleurs (2:23:24) Deux aires (2:26:44) Papillon inconstant (2:29:18) Ballet des Fllleurs (2:34:11) Gavotte en rondeau (2:36:36) Orage (2:37:47) Aire pour Bouree (2:38:22) Premier air pour Zephire (2:39:39) Deuxieme aire pour Zephire (2:40:42) Air pour les Fleurs (2:41:59) Gavotte (2:44:53) - *Quatrième Entrée / Fourth Entrée : LES SAUVAGES.* *Click to activate the English subtitles for the presentation* (2:45:48-2:47:47) Nos guerriers, par mon ordre (2:45:48) Rivaux de mes exploits, rivaux de mes amours (2:47:22) Damon, quell vaine esperance (2:49:40) Dans ces lieus fortunes (2:51:23) La terre, les cieux et les mers (2:54:11) Le coeur change a son gré (2:55:44) On entend un prelude qui annonce la fete (2:5920) Sur nos bords l'amour vole (3:01:28) Bannissons les tristes alarmes (3:04:44) Forets paisibles (3:07:14) Deux Minuets (3:11:47) Regnez, plaisirs et jeux (3:13:56) Chaconne (3:17:47) - Hébé - Emilie - Zaïre : Gerda Hartman / Sopran Bellone - Osman - Huascar - Ali - Don Alvar : Philippe Huttenlocher / Bass L’amour - Phani - Fatime - Zima : Jennifer Smith / Sopran Valère - Carlos - Damon : Louis Devos / Tenor Tacmas - Adagio : John Elwes / Tenor --- Ensemble vocal à coeur joie de Valence Chorus Master : Georges de Kermel Orchestre Jean-François Paillard, Valence Conductor : Jean-François Paillard Recorded in 1974, at Valence New Mastering in 2020 by AB for CMRR Photo : Vien - Sultane Reine Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr --- *PROLOGUE* Résumé : Bellone, sœur de Mars, appelle à la guerre la jeunesse des quatre nations, française, espagnole, italienne et polonaise, qui délaisse les joies de l'amour. Abandonnées par l'Europe, Hébé et sa troupe sont secourues par l'Amour et émigrent dans des pays lointains. L'ouverture, de type lulliste en deux mouvements, a une allure si mélodique que Fuzelier (Libretto) y appliqua des paroles et en fit un duo dès 1736. On note particulièrement l'air pastoral et pittoresque d'Hébé ("Musettes, résonnez") ainsi que de charmantes symphonies et menuets, surtout l' "air pour les amants", où l'instrumentation contribue à décrire les états d'âme de chacun des deux groupes en présence. - *PREMIÈRE ENTRÉE : LE TURC GÉNÉREUX* Résumé : le pacha Osman aime son esclave Emilie, provençale qui a été arrachée par un corsaire à son fiancé Valère. Celui-ci est jeté par une tempête sur les terres du pacha et devient à son tour son esclave. Les deux amants se retrouvent et Osman leur rend la liberté, par reconnaissance pour Valère, qui l'avait autrefois sorti lui-même de l'esclavage. La musique domine ici la danse, le principal élément du spectacle étant fourni par la tempête, sur l'air d'Emilie suivi du chœur des matelots. Cette tradition de tempêtes musicales existait dans le répertoire français depuis Collasse (Thétis et Pélée, 1689), Desmarets (Iphigénie en Tauride, 1704) et surtout Marin Marais (Alcyone, 1703). La scène VI se distingue par le duo "Volez, zéphirs" entre Emilie et Valère, repris par le chœur et précédé par une des danses qui ont fait la célébrité de Rameau. - *DEUXIÈME ENTRÉE : LES INCAS DU PÉROU* Résumé : Don Carlos, officier espagnol, et Phani, princesse péruvienne, s'aiment. Huascar, grand prêtre du soleil, aime aussi Phani et tente de s'emparer d'elle en provoquant l'éruption d'un volcan pendant la fête du Soleil. Carlos délivre Phani, tandis que Huascar est enseveli sous des rochers. C'est l'entrée qui, du point de vue dramatique, est la plus réussie, celle dont le texte a pu susciter chez Rameau les plus émouvantes inventions mélodiques, par la diversité des passions exprimées et les contrastes des caractères mis en présence. Le rôle de Huascar la domine de haut et apparaît vocalement le plus caractérisé. - Les trois scènes finales sont d'une intensité toute particulière et contiennent quelques-unes des pages les plus célèbres du musicien : dans la fête du Soleil l'air de Huascar, repris par le chœur, "Clair flambeau du monde" ; dans la scène VI un trio moins illustre mais plus subtil : deux des solistes, Phani et Carlos, chantent la joie de leur union, tandis que Huascar exprime sa colère. Il s'agit en fait d'un solo s'associant à un duo et ce traitement original sera cité en exemple par divers critiques. - Le morceau le plus impressionnant est le tremblement de terre, pièce symphonique de quelques soixante-dix mesures, à laquelle s'ajoute par deux fois le chœur. Les effets sont provoqués non seulement par des dessins imitatifs des cordes, liés aux formules rythmiques menaçantes des bassons, mais au moins autant par des modulations d'une grande hardiesse, qui culminent sur un accord de treizième. En 1735, ces passages ne purent être exécutés par l'orchestre, comme l'affirme Noverre et comme le confirment les ratures et suppressions portées sur les parties d'orchestre. Le récitatif final de Huascar, exprimant sa rage et son impuissance avant d'aller au-devant de la mort, est d'une force et d'une puissance qui, écrit P.-M. Masson, "touchent aux limites des moyens expressifs dont la musique dispose au temps de Rameau". - *SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS* - Jean-Philippe RAMEAU : PLAYLIST (reference recordings) : ruclips.net/video/nomf2OrFlU8/видео.html
*TROISIÈME ENTRÉE : LES FLEURS, FÊTE PERSANE* Résumé : Le prince Tacmas arrive déguisé dans les jardins de son favori Ali, dont il aime l'esclave Zaïre. Sa propre esclave Fatime, qui est amoureuse d'Ali, se déguise à son tour et manque d'être tuée par Tacmas. Le quiproquo se dénoue à temps : Ali et Tacmas échangent leurs esclaves et les deux couples assistent à une somptueuse "Fête des fleurs". Tous les exégètes de Rameau sont d'accord pour admettre la faiblesse de l'intrigue de cette entrée. Trois semaines après la création de l'œuvre, Fuzelier avait dû la modifier à la hâte devant les critiques, qui n'admettaient pas en premier lieu le héros déguisé en femme. Parmi les réussites les plus notables, on retiendra, aussitôt après la Fête des Fleurs, le quatuor entre les deux couples satisfaits, Fatime et Zaïre, Tacmas et Ali. C'est le seul véritable quatuor de toute l'œuvre, qui repose uniquement sur la répétition de quelques mots, en style polyphonique. L'air final de Fatime, "Papillon inconstant", est construit sur une ingénieuse alternance de vents et de cordes. *QUATRIÈME ENTRÉE : LES SAUVAGES* Résumé : Dans une forêt de l'Amazonie, deux officiers, le français Damon et l'espagnol Alvar, courtisent l'indienne Zima, le premier en vantant l'inconstance, le second la fidélité. Zima accorde sa main à Adario, un guerrier indigène, qui avait assisté, caché, à la scène. Un calumet de la paix permet de sceller la réconciliation. La ritournelle du début sorte de petite ouverture - fait déjà partie de l'action, conformément à l'indication du librettiste ("On entend les fanfares des trompettes françaises") et, contrairement aux ritournelles des trois entrées, cette fanfare, confiée aux sera entendue ensuite par fragments. La danse du grand calumet de la paix reprend une pièce de clavecin que Rameau avait composée en I 1725 à l'occasion d'un spectacle du Théâtre italien, où deux indiens de la Louisiane avaient dansé au son de leurs instruments, et qu'il avait inséré en 1728 dans ses Nouvelles suites de pièces. Selon le Journal de Paris du 5 janvier 1777, la chaconne finale avait été écrite pour le premier acte de Samson, l'œuvre dramatique sur laquelle Rameau avait collaboré avec Voltaire. Son exécution chorégraphique en fut, selon un texte de La Dixmérie (1770), un événement important dans l'histoire de la danse : "La danse du dernier siècle était la statue de Pygmalion ; il lui manquait d'être animée. C'est à l'illustre Rameau que cet état doit une partie de ses progrès. Il a causé dans la danse la même révolution que dans notre musique... Ce fut pour les danseurs, même les plus habiles, une nouvelle carrière à parcourir. On affirme que la belle chaconne des Sauvages embarrassa beaucoup le célèbre Dupré il fallut que Rameau lui-même traça l'esquisse de son execution." Cette grandiose chaconne, qui peut être comparée à celles qui concluent Castor et Pollux et Hippolyte et Aricie, constitue un des exemples les plus brillants de la verve ramiste dans le domaine de l'orchestration et du "contrepoint de timbres" dans lequel il montra toute sa maîtrise : conclusion flamboyante où l'exotisme est comme abstrait idéalement par des moyens très personnels. Jean-Philippe RAMEAU : PLAYLIST (reference recordings) : ruclips.net/video/nomf2OrFlU8/видео.html
@@classicalmusicreference Merci, toujours un plaisir de lire vos résumés/commentaires ! Qui donc a signé celui-ci? C'est péché de transmettre tant de justes et beaux contenus en laissant ces voix sans nom !
Although I'm from the UK, I think France had some of THE most beautiful music ever made! Since the works from Lambert, Lully Charpentier, Montéclair, Mondenville all the way to Rameau they've had the most talented composers! (& there are so many others that I haven't listed.) Thank you so much for airing such beautiful music on your channel & thank you France for the most mesmerising, beautiful compositions. Merci beaucoup!
This recording is an absolute delight, and for me has not been bettered. The conductor Jean-François Paillard treats the music with understanding and a loving gentility. The singers and ensemble throughout are superb, contributing to what is an outstanding performance. Surely this is Rameau at his best! Another great recording to make the lockdown more bearable. Thank you.
Le PROLOGUE est un chef d'oeuvre, le chant des oiseaux qui revient sans cesse est une merveille et "Brilliant Soleil (1:37:26) ; Forets paisibles (3:07:14).. oui c'est une merveille :-)
Et la chaconne, la CHACONNE !! Bouleversante de noblesse et de mélancolie Beaucoup de prologues de Rameau sont des petits chefs d'œuvre en eux-mêmes, Dardanus, Platée...
les versions anciennes des "indes galantes" sont bien mieux que les recentes. celle-la est suberbe. cependant, j'en ecoutais une quand j'etais jeune, que je n'arrive pas a retrouver, qui etait encore plus forte...
Ils ont une direction plus rapide et c'est un bon choix également que d'écouter la version de Christie qui correspond à une esthétique plus contemporaine.
Génial ! Merci de ce partage ! Je trouve que vous ne postez pas assez d'opéras. Pourriez-vous, si vous en avez en réserve, poster un peu d'opéra Italien romantique ? Mais merci ! J'adore Rameau. Je note que les oeuvres baroque postées sont des versions très romantiques, avec de vrais bons chanteurs. Ce sont des directions lentes que certains trouvent ''chiantes''. Ce sont pour moi les meilleures ! La st Matthieu par Klemperer, la St Jean par Forster, le magnificat de Bach par Karajan etc. : LES MEILLEURES VERSIONS.
@XDranzer000 constatez et appréciez la ferveur et la puissance des choeurs qui fait souvent défaut aux versions modernes sautillantes et rapides. "Brilliant Soleil (1:37:26)"
C'est délicieusement désuet comme approche esthétique, ça me rappelle un disque des concertos brandebourgeois de la même époque. Les successeurs de Paillard sont allés à contre-courant, avec le mouvement de la musique historiquement informée. Les deux approches méritent autant de respect l'une que l'autre, et Paillard est souvent injustement moqué. J'adore sa chaconne finale, son Vaste Empire des Mers est un des meilleurs jamais enregistré, mais par contre Papillon Inconstant et le chœur Forêts Paisibles sont pour moi complètement hors sujet.
Listening to this interpretation "Les Indes Ganlantes" seem to be just a very mediocre creation of the 18th century. Listen for example to "Cappella Mediterranea".
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) - Les Indes Galantes : Ballet Héroïque.
Ouverture (00:00)
Prologue
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (03:07-03:50)
Vous, qui d'Hébé suivez les lois (03:07)
Musettes, résonnez (06:54)
Amants sûrs de plaire (13:15)
Air grave pour deux polonais - Premier menuet - Deuxième menuet (17:44)
Qu'entends-je / La gloire vous appelle (21:40)
Vous nous abandonnez (25:33)
Bellone les entraîne / L’Amour paraît armé (27:05)
Pour remplacer les coeurs que vous ravit Bellone (29:07)
Ranimez vos flambeaux (29:52)
Traversez les plus vastes mers (33:02)
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*Première Entrée / First Entrée : LE TURC GÉNÉREUX.*
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (38:55-40:04)
C'est Osman qui me suit (38:55)
Il faut que l'amour s'envole / Que je ne verrai plus, barbare! (43:22)
La nuit couvre les cieux (45:32)
Que ces cris agitent mes sens (48:18)
D'infortunés captifs vont partager nos peines /
Un de ces malheureux approche en soupirant (49:47)
Sur ces bords une âme enflammée / Esclave, je viens de t'entendre (52:45)
Volez, Zéphirs, volez (57:51)
Hâtez-vous de vous embarquer (1:05:13)
Régnez, régnez, Amour régnez (1:09:08)
Fuyez, fuyez, vents orageux (1:12:20)
Partez! On languit sur le rivage, partez (1:14:28)
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*Deuxième Entrée / Second Entrée : LES INCAS DU PÉROU.*
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:16:55-1:18:56)
Vous devez bannir de votre âme (1:16:55)
Viens hymen, viens m'unir (1:24:26)
Elle est seule (1:26:57)
Non, non, je ne crois pas tout ce l'on assure (1:29:42)
Soleil, on a détruit tes superbes asiles (1:32:38)
Brilliant Soleil (1:37:26)
Clair flambeau du monde (1:40:20)
Permettez astre du jour (1:45:07)
Deux Gavottes (1:47:54)
Dans les abimes de la terre (1:49:34)
Arrêtez! (1:53:24)
Pour Jamais l'amour nous engage (1:56:02)
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*Troisième Scène / Third Entrée : LES FLEURS, FÊTE PERSANE.*
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (2:01:05-2:02:18)
Mon abord parait l'interdire (2:01:05)
Amour, Amour, quand du destin j’éprouve la rigueur (2:04:04)
Quoi, Zaire ose amer (2:06:05)
Cessez ce vain discours! (2:07:56)
Dans ces jardins l'amour m'appelle (2:11:24)
Deviez-vour vous me prendre (2:13:22)
Ah! Seigneur, quel moment (2:16:43)
L’éclat des roses lea plus belles (2:22:06)
Triomphez agréables fleurs (2:23:24)
Deux aires (2:26:44)
Papillon inconstant (2:29:18)
Ballet des Fllleurs (2:34:11)
Gavotte en rondeau (2:36:36)
Orage (2:37:47)
Aire pour Bouree (2:38:22)
Premier air pour Zephire (2:39:39)
Deuxieme aire pour Zephire (2:40:42)
Air pour les Fleurs (2:41:59)
Gavotte (2:44:53)
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*Quatrième Entrée / Fourth Entrée : LES SAUVAGES.*
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (2:45:48-2:47:47)
Nos guerriers, par mon ordre (2:45:48)
Rivaux de mes exploits, rivaux de mes amours (2:47:22)
Damon, quell vaine esperance (2:49:40)
Dans ces lieus fortunes (2:51:23)
La terre, les cieux et les mers (2:54:11)
Le coeur change a son gré (2:55:44)
On entend un prelude qui annonce la fete (2:5920)
Sur nos bords l'amour vole (3:01:28)
Bannissons les tristes alarmes (3:04:44)
Forets paisibles (3:07:14)
Deux Minuets (3:11:47)
Regnez, plaisirs et jeux (3:13:56)
Chaconne (3:17:47)
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Hébé - Emilie - Zaïre : Gerda Hartman / Sopran
Bellone - Osman - Huascar - Ali - Don Alvar : Philippe Huttenlocher / Bass
L’amour - Phani - Fatime - Zima : Jennifer Smith / Sopran
Valère - Carlos - Damon : Louis Devos / Tenor
Tacmas - Adagio : John Elwes / Tenor
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Ensemble vocal à coeur joie de Valence
Chorus Master : Georges de Kermel
Orchestre Jean-François Paillard, Valence
Conductor : Jean-François Paillard
Recorded in 1974, at Valence
New Mastering in 2020 by AB for CMRR
Photo : Vien - Sultane Reine
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
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*PROLOGUE*
Résumé : Bellone, sœur de Mars, appelle à la guerre la jeunesse des quatre nations, française, espagnole, italienne et polonaise, qui délaisse les joies de l'amour. Abandonnées par l'Europe, Hébé et sa troupe sont secourues par l'Amour et émigrent dans des pays lointains. L'ouverture, de type lulliste en deux mouvements, a une allure si mélodique que Fuzelier (Libretto) y appliqua des paroles et en fit un duo dès 1736. On note particulièrement l'air pastoral et pittoresque d'Hébé ("Musettes, résonnez") ainsi que de charmantes symphonies et menuets, surtout l' "air pour les amants", où l'instrumentation contribue à décrire les états d'âme de chacun des deux groupes en présence.
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*PREMIÈRE ENTRÉE : LE TURC GÉNÉREUX*
Résumé : le pacha Osman aime son esclave Emilie, provençale qui a été arrachée par un corsaire à son fiancé Valère. Celui-ci est jeté par une tempête sur les terres du pacha et devient à son tour son esclave. Les deux amants se retrouvent et Osman leur rend la liberté, par reconnaissance pour Valère, qui l'avait autrefois sorti lui-même de l'esclavage. La musique domine ici la danse, le principal élément du spectacle étant fourni par la tempête, sur l'air d'Emilie suivi du chœur des matelots. Cette tradition de tempêtes musicales existait dans le répertoire français depuis Collasse (Thétis et Pélée, 1689), Desmarets (Iphigénie en Tauride, 1704) et surtout Marin Marais (Alcyone, 1703). La scène VI se distingue par le duo "Volez, zéphirs" entre Emilie et Valère, repris par le chœur et précédé par une des danses qui ont fait la célébrité de Rameau.
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*DEUXIÈME ENTRÉE : LES INCAS DU PÉROU*
Résumé : Don Carlos, officier espagnol, et Phani, princesse péruvienne, s'aiment. Huascar, grand prêtre du soleil, aime aussi Phani et tente de s'emparer d'elle en provoquant l'éruption d'un volcan pendant la fête du Soleil. Carlos délivre Phani, tandis que Huascar est enseveli sous des rochers. C'est l'entrée qui, du point de vue dramatique, est la plus réussie, celle dont le texte a pu susciter chez Rameau les plus émouvantes inventions mélodiques, par la diversité des passions exprimées et les contrastes des caractères mis en présence. Le rôle de Huascar la domine de haut et apparaît vocalement le plus caractérisé.
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Les trois scènes finales sont d'une intensité toute particulière et contiennent quelques-unes des pages les plus célèbres du musicien : dans la fête du Soleil l'air de Huascar, repris par le chœur, "Clair flambeau du monde" ; dans la scène VI un trio moins illustre mais plus subtil : deux des solistes, Phani et Carlos, chantent la joie de leur union, tandis que Huascar exprime sa colère. Il s'agit en fait d'un solo s'associant à un duo et ce traitement original sera cité en exemple par divers critiques.
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Le morceau le plus impressionnant est le tremblement de terre, pièce symphonique de quelques soixante-dix mesures, à laquelle s'ajoute par deux fois le chœur. Les effets sont provoqués non seulement par des dessins imitatifs des cordes, liés aux formules rythmiques menaçantes des bassons, mais au moins autant par des modulations d'une grande hardiesse, qui culminent sur un accord de treizième. En 1735, ces passages ne purent être exécutés par l'orchestre, comme l'affirme Noverre et comme le confirment les ratures et suppressions portées sur les parties d'orchestre. Le récitatif final de Huascar, exprimant sa rage et son impuissance avant d'aller au-devant de la mort, est d'une force et d'une puissance qui, écrit P.-M. Masson, "touchent aux limites des moyens expressifs dont la musique dispose au temps de Rameau".
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*SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS*
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Jean-Philippe RAMEAU : PLAYLIST (reference recordings) : ruclips.net/video/nomf2OrFlU8/видео.html
*TROISIÈME ENTRÉE : LES FLEURS, FÊTE PERSANE*
Résumé : Le prince Tacmas arrive déguisé dans les jardins de son favori Ali, dont il aime l'esclave Zaïre. Sa propre esclave Fatime, qui est amoureuse d'Ali, se déguise à son tour et manque d'être tuée par Tacmas. Le quiproquo se dénoue à temps : Ali et Tacmas échangent leurs esclaves et les deux couples assistent à une somptueuse "Fête des fleurs".
Tous les exégètes de Rameau sont d'accord pour admettre la faiblesse de l'intrigue de cette entrée. Trois semaines après la création de l'œuvre, Fuzelier avait dû la modifier à la hâte devant les critiques, qui n'admettaient pas en premier lieu le héros déguisé en femme.
Parmi les réussites les plus notables, on retiendra, aussitôt après la Fête des Fleurs, le quatuor entre les deux couples satisfaits, Fatime et Zaïre, Tacmas et Ali. C'est le seul véritable quatuor de toute l'œuvre, qui repose uniquement sur la répétition de quelques mots, en style polyphonique. L'air final de Fatime, "Papillon inconstant", est construit sur une ingénieuse alternance de vents et de cordes.
*QUATRIÈME ENTRÉE : LES SAUVAGES*
Résumé : Dans une forêt de l'Amazonie, deux officiers, le français Damon et l'espagnol Alvar, courtisent l'indienne Zima, le premier en vantant l'inconstance, le second la fidélité. Zima accorde sa main à Adario, un guerrier indigène, qui avait assisté, caché, à la scène. Un calumet de la paix permet de sceller la réconciliation.
La ritournelle du début sorte de petite ouverture - fait déjà partie de l'action, conformément à l'indication du librettiste ("On entend les fanfares des trompettes françaises") et, contrairement aux ritournelles des trois entrées, cette fanfare, confiée aux sera entendue ensuite par fragments. La danse du grand calumet de la paix reprend une pièce de clavecin que Rameau avait composée en I 1725 à l'occasion d'un spectacle du Théâtre italien, où deux indiens de la Louisiane avaient dansé au son de leurs instruments, et qu'il avait inséré en 1728 dans ses Nouvelles suites de pièces.
Selon le Journal de Paris du 5 janvier 1777, la chaconne finale avait été écrite pour le premier acte de Samson, l'œuvre dramatique sur laquelle Rameau avait collaboré avec Voltaire. Son exécution chorégraphique en fut, selon un texte de La Dixmérie (1770), un événement important dans l'histoire de la danse : "La danse du dernier siècle était la statue de Pygmalion ; il lui manquait d'être animée. C'est à l'illustre Rameau que cet état doit une partie de ses progrès. Il a causé dans la danse la même révolution que dans notre musique... Ce fut pour les danseurs, même les plus habiles, une nouvelle carrière à parcourir. On affirme que la belle chaconne des Sauvages embarrassa beaucoup le célèbre Dupré il fallut que Rameau lui-même traça l'esquisse de son execution."
Cette grandiose chaconne, qui peut être comparée à celles qui concluent Castor et Pollux et Hippolyte et Aricie, constitue un des exemples les plus brillants de la verve ramiste dans le domaine de l'orchestration et du "contrepoint de timbres" dans lequel il montra toute sa maîtrise : conclusion flamboyante où l'exotisme est comme abstrait idéalement par des moyens très personnels.
Jean-Philippe RAMEAU : PLAYLIST (reference recordings) : ruclips.net/video/nomf2OrFlU8/видео.html
@@classicalmusicreference Merci, toujours un plaisir de lire vos résumés/commentaires ! Qui donc a signé celui-ci? C'est péché de transmettre tant de justes et beaux contenus en laissant ces voix sans nom !
Pourquoi....?
Rameau, le plus grand compositeur de son époque !
Oui, en France.
Although I'm from the UK, I think France had some of THE most beautiful music ever made! Since the works from Lambert, Lully Charpentier, Montéclair, Mondenville all the way to Rameau they've had the most talented composers! (& there are so many others that I haven't listed.) Thank you so much for airing such beautiful music on your channel & thank you France for the most mesmerising, beautiful compositions. Merci beaucoup!
Handels Renaldo is pretty dam lovely too.
Bon jour, merci monsieur....Mon amie coucou🎼🎶🎵🌻🤗🍃🌷🍀💐plus Belle....🙌
Anita ! Anita ! :-)
@@classicalmusicreference 😘
Superbe, et réconfortant en cette période bien sombre. Et il m'est quasiment impossible d'écouter une autre oeuvre immédiatement après le final
trés juste
This recording is an absolute delight, and for me has not been bettered. The conductor Jean-François Paillard treats the music with understanding and a loving gentility. The singers and ensemble throughout are superb, contributing to what is an outstanding performance. Surely this is Rameau at his best! Another great recording to make the lockdown more bearable. Thank you.
"Jean-François Paillard treats the music with understanding and a loving gentility" YES :-)
quel plaisir de suivre ces lignes fermes se méler et tendre vers l'azur ... comme un parfum de paradis perdu
Qu'est-ce que c'est beau !!!!!! Un immense merci venant du fond du coeur, Alex !!!
Le PROLOGUE est un chef d'oeuvre, le chant des oiseaux qui revient sans cesse est une merveille et "Brilliant Soleil (1:37:26) ; Forets paisibles (3:07:14).. oui c'est une merveille :-)
Et la chaconne, la CHACONNE !!
Bouleversante de noblesse et de mélancolie
Beaucoup de prologues de Rameau sont des petits chefs d'œuvre en eux-mêmes, Dardanus, Platée...
Oh,j'adoooore !!!
Formidable!!!!
Fantástico através destas músicas consigo sair da terra e voltar de onde nunca deveria ter saído muito grato
J-Ph Rameau, notre maître à tous !
Simplemente ¡Magnífica! ¡Muchas gracias!
Merci
Εξαιρετική εκτέλεση !!! Συγχαρητήρια!!!
les versions anciennes des "indes galantes" sont bien mieux que les recentes. celle-la est suberbe. cependant, j'en ecoutais une quand j'etais jeune, que je n'arrive pas a retrouver, qui etait encore plus forte...
I love the sound of the woodwind instruments in this recording
Grandioso ❤
Divino!
Glorious.
LOOOVE IT!!!
Thank you.
Capolavoro!
Très bonne version, même si je trouve qu’elle a un petit peu vieilli par rapport à celles de William Christie ou de Bruggen.
Ils ont une direction plus rapide et c'est un bon choix également que d'écouter la version de Christie qui correspond à une esthétique plus contemporaine.
@@classicalmusicreference Je suis tout a fait d'accord avec vous.
Génial ! Merci de ce partage ! Je trouve que vous ne postez pas assez d'opéras. Pourriez-vous, si vous en avez en réserve, poster un peu d'opéra Italien romantique ? Mais merci ! J'adore Rameau.
Je note que les oeuvres baroque postées sont des versions très romantiques, avec de vrais bons chanteurs. Ce sont des directions lentes que certains trouvent ''chiantes''. Ce sont pour moi les meilleures ! La st Matthieu par Klemperer, la St Jean par Forster, le magnificat de Bach par Karajan etc. : LES MEILLEURES VERSIONS.
Vous avez raison, plus d'opéras Italiens :-)
@XDranzer000 constatez et appréciez la ferveur et la puissance des choeurs qui fait souvent défaut aux versions modernes sautillantes et rapides. "Brilliant Soleil (1:37:26)"
3:07:14
Très lourde cette version...
Très normal
🙏❤️🇵🇹
saudações Portugal :-)
@Classical Music/ /Reference Recording, muito obrigada! Um abraço. 🙏😍
22:00
C'est délicieusement désuet comme approche esthétique, ça me rappelle un disque des concertos brandebourgeois de la même époque.
Les successeurs de Paillard sont allés à contre-courant, avec le mouvement de la musique historiquement informée.
Les deux approches méritent autant de respect l'une que l'autre, et Paillard est souvent injustement moqué.
J'adore sa chaconne finale, son Vaste Empire des Mers est un des meilleurs jamais enregistré, mais par contre Papillon Inconstant et le chœur Forêts Paisibles sont pour moi complètement hors sujet.
3 07 14 3 09 14
Listening to this interpretation "Les Indes Ganlantes" seem to be just a very mediocre creation of the 18th century. Listen for example to "Cappella Mediterranea".