Courage aux victimes, l’histoire se répète inlassablement, les constructions aux abords d’un cours d’eau au fond d’un vallon sont une catastrophe en devenir. J’ai pu voir la catastrophe de la vallée de la Roya dans le sud-est à deux reprises. Il n’y avait pas de fonte de neige ou de formation d’un lac mais une pluviométrie exceptionnelle entraînant une rapide montée du débit d’eau qui a charrié une quantité colossale de matériaux détruisant tout sur son passage. Peu d’habitants ont quitté la zone sinistrée les autres continuent de vivre sur place mais sont complètement isolés, les assurances ont cessé les indemnisations, les routes ne sont plus reconstruites et pire encore, une bonne partie du budget pour la reconstruction avait été détourné par des élus locaux. L’immobilier s’est effondré et les propriétaires n’ont plus le droit de vendre leur bien situé en zone à risques. Peu à peu ces villages perdront leurs habitants et finiront en villages fantômes…
On pourra toujours dépenser des sommes colossales, on ne fera que retarder l'échéance : les montagnes ça s'érode! Je compatis au désarroi des habitants de la Bérarde, mais il n'est pas sérieux d'envisager une reconstruction, fut-elle partielle. On peste contre les constructions en zone inondables mais là, il fallait quand même le faire d'implanter un village en plein dans l'axe d'un cône de déjection! Il faut dire qu'à l'époque on se souciait peu du risque. Il est même étonnant que ça ne se soit pas produit plus tôt.
le gel de l'hivers, les moindres précipitations ont permis l'installation de villages pendant des siècles dans ces couloires d'écoulements et d'avalanches. Aujourd'hui, c'est terminé. les précipitations augmentent, menaçant d'emporter des pans entiers de la montagne que le manque de gel en hivers ne stabilise même plus. demain, l'érosion va encore augmenter et ces catastrophes se multiplier.
Le reportage précise bien que la Berarde était construite sur un cône de déjection. Cône qui s'était formé au fil des siècles, lors de chaque épanchement de matériaux. Donc bien avant le réchauffement climatique. Un phénomène très courant dans les montagnes : ravinement, transport par un torrent, puis dépôt des matériaux quand la pente est moins forte. Wiki explique très bien l'instabilité de ces cônes, qui peuvent rester en état pendant des siècles, mais peuvent être modifié à chaque crues.
Le reportage précise aussi qu'il n'y avait jamais eu de lac glaciaire à cet endroit depuis au moins 10 000 ans. C'est bizarre comme un village peut être installé sur un cône de déjection depuis le Moyen Âge sans avoir jamais connu de crue/chute de matériaux aussi dévastatrice, mais maintenant que les glaciers fondent à vue d'œil ça pose problème. Je me demande bien ce qui a pu changer... 🤔
Beaucoup d'émotion dans le reportage mais sans vouloir minimiser l'impact psychologique, il est exagéré de dire que ces gens ont "tout perdu". La Bérarde est inhabitée et inaccessible par la route l'hiver, donc ce que ces gens ont perdu c'est leur résidence secondaire, leur commerce d'été, et du matériel, souvenirs, etc... Il faut relativiser avec les gens ailleurs dans le monde qui subissent la guerre, les cyclones ou tremblements de terre qui font des milliers de morts, etc... L'événement a combiné plusieurs facteurs: beaucoup de neige en altitude puis fort redoux, grosses précipitations, et vidange d'un lac glaciaire. Qu'un seul de ces facteurs vienne à être absent et le résultat aurait fait moins de dégâts. Comme tout lieu habité dans une vallée encaissée, il y a un certain risque qu'il faut accepter lorsqu'on construit là, même si de mémoire d'homme il ne s'est jamais rien passé. Dommage que comme à chaque événement climatique extrême, les victimes demandent des comptes aux autorités, comme si c'était elles qui avaient pris la décision de s'implanter là. A un moment il faut assumer ses décisions et accepter le risque. On pourrait aussi prendre la décision sage de rendre la vallée du vénéon à la nature au delà de st-christophe, de ne plus entretenir la route qu'à minima, et ne conserver là qu'une poignée de bâtiments de montagne pour les randonneurs et alpinistes. Peut-être qu'avec le changement de climat et l'instabilité croissante de la montagne, c'est le signal qu'il faut commencer à retirer les habitations de certaines régions, ce qui ne signifie pas un abandon mais plutôt une renaissance de zones naturelles qui avaient été colonisées, exagérément peut-être, par la "civilisation".
L'eau qui nous manque l'été est toujours passée par chez nous l'hiver, il en est même passé 10 fois plus ... il faut de l'eau l'été pour lutter contre les sécheresses, les canicules et les feux ... Mais en France ce sont uniquement les "écologistes" qui s'opposent à la construction de réserves d'eau et qui vont même jusqu'à en faire détruire ... cherchez l'erreur ET "ne comptez pas sur les écologistes pour régler les problèmes qu'ils ont eux-mêmes générés (climat eau et biodiversité)! Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
On est typiquement dans l'affrontement entre la raison et l'affect. Dans un monde normal ou l'intelligence prime sur l'affect tu ne vas pas dépenser des centaines de millions d'euros pour faire revivre un village qui a des chances d'être à nouveau rasé. Dans un monde ou le réchauffement climatique va amplifier les phénomènes météorologiques violents peut on encore faire le choix de faire vivre dans des zones dangereuses ? Il y a peu lors d'un épisode orageux à Nice nous avons eu le droit à un riverain qui disait :"si on avait curé et on se fout des biotopes". Impossible pour lui d'envisager qu'il est dans une zone à risque et que la logique voudrait qu'il n'y soit pas. Quand on fait le choix de vivre dans des zones à risque alors il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher des boucs émissaires. Dans le reportage on parle de 6000 communes dont la plupart sont menacées par des glissements de terrain et des laves torrentielles. Est ce que cela va changer quelque chose ? non et nous auront des morts et des discours larmoyants. Ou et quand allons nous avoir une nouvelle Bérarde ?
Rien que la route qui y mène c’est 10% du budget départemental pour la voirie. Elle a été emportée une deuxième fois juste après avoir été refaite. On ne va pas pouvoir faire ça indéfiniment.
@@mathieuvillerey4063 Il faut plus qu'un coup de baguette pour rendre les gens intelligents. Quant aux 'autorités', non seulement elles n'ont pas le courage de dire la vérité aux habitants, mais cela fournit de l'activité (inutile et coûteuse) à leurs potes du BTP.
C'était un curieux village La Bérarde, au bout d'une route invraisemblable à voie unique, avec des "garages" signalés pour que ceux qui en étaient les plus proches pussent s'arrêter pour croiser un autre usager, et là il n'y avait plus priorité absolue au sens montant. Je n'ai jamais aimé cette région, trop caillasseuse à mon goût, et dans toute ma carrière d'alpiniste je n'y vins que 3 fois, la première en août 1971 pour la face sud intégrale du Doigt de Dieu à la Meije, avec un copain de Chamonix et deux Grenoblois qui avaient été recalés au concours de l'ENSA. C'est une bien belle montagne la Meije, une des rares du massif qui présente une belle et haute paroi en excellent rocher. Je ne savais pas que le village avait été détruit et cela m'a fait mal de l'apprendre 6 mois après. J'ai ressenti une douleur encore plus grande quand la face Ouest du Dru et le pilier Bonatti sont tombés, là aussi une catastrophe liée au réchauffement climatique. Nos montagnes sont devenues dangereuses en perdant leurs glaciers. Salut et fraternité*
Monsieur Yves Picoche me semble très sage 13:47. Il ne faut pas être orgueilleux avec la nature surtout en montagne ! Reconnaître humblement le danger c’est déjà se sauver.
Faut-il en conclure que nombre de gens résidant en milieu montagnard ne comprennent, en définitive, pas grand chose aux évolutions de ce milieu ou les refusent ?
Contruire dans des endroits aussi naturellement exposés aux éléments c'est prendre des risques...avec le temps les gens oublient ce risques puis sont surpris des évènements..... Surtout aussi prêt d'un cours d'eau de montagne...
"on ne s'est pas occupé de nous..." j’adore... mais oui les habitants du Nord ou de la Région Parisienne devraient dépenser des milliards pour des gens qui decident de s'installer dans un zone dangereuse pour jouer les touristes toute l’année.
C'est plutôt le département et la région qui ont toujours détournés les yeux, et non une maison familiale. Le village a été construit ici car justement c'était le plus sécuritaire vis à vis des avalanches. car c'était le risque en 1700. malheureusement les éléments changent, aujourd'hui c'est l'eau, un lac, qui a engendré tout ça. Ce qui n'était pas prévisible à cette époque. alors que les scientifiques le savaient, mais rien n'a été fait
Il ne faut jamais prendre de décision émotionnelles. J’ai dormi à la Bérarde lors de nos vacances, et ça me désole de voir ces images apocalyptiques. Je compatis avec ces locaux. Une vie à la Bérarde est toujours possible, mais clairement pas à la sortie cône d’éjection. Et il faut intégralement repenser l’aménagement de la vallée et anticiper les possibles futures catastrophes.
Les gens veulent des responsables mais les culpabilités sont beaucoup trop diffuses. La montagne c’est une beauté dangrereuse, de temps en temps ça pète. Le village était construit sur un tas de gravats, et il y a eu une nouvelle couche.
cela semble suicidaire d'envisager une reconstruction a cet endroit,mais l'homme étant ce qu'il est il ne sera pas tenu compte de l'avertissement de la nature.😢😢
En bon parisien bobo qui est passé 2-3 fois à la Bérarde (j'ai plus l'habitude du versant "hautes Alpes") je note que : - on est sur un risque d'occurrence 1/10 000 ans - ça fait fait un bon paquet de dizaines ou centaines d'années qu'il existe un village à cet endroit là (donc ce n'est pas la faute des méchants promoteurs kapitalits actuels) - la simulation informatique théorique d'une éventuelle vidange du lac avait été réalisée - les services de l'Etat ont été efficaces puisqu'il n'y a aucune victime humaine (tous ont été évacués par hélico ; les gendarmes locaux -tels l'équipage d'un navire- étant partis en dernier) MAIS - il y a 133 ans, St Gervais était ravagé à peu près par les mêmes causes - il y a 33 ans, c'était Vaison-la-Romaine ; aujourd'hui on y vit très bien. Je ne doute pas du drame pour les habitants mais il ne faut pas caricaturer le risque dans une vision "antiparlementariste".
Quel dommage qu’on apprenne pas de nos erreurs et de nos expériences. Cela arrive chaque année dans les montagnes du monde. Quel dommage pour les gens.
Bah oui, n'apprenons pas de nos erreurs, reprenons d'autres terrains vierges pour y foutre du béton et imperméabiliser les sols pour de prochaines crues dévastatrices !
J'ai d'excellent souvenirs de La Bérarde, où j'étais venu gravir quelques sommets "classiques" , et c'est horrifiant de voir ça ... Comme quoi, on est très peu de chose et nos petites réalisations humaines sont dérisoires face à un tel déchaînement .... Et on peut hélas s'attendre à d'autres catastrophes dans les prochaines années .
J'abonde dans votre sens cest un endroit naturel et beau qui rend heureux inoubliable.tant mieux s'il reste confidentiel et connu d un petit nombre d amoureux.
Toujours et encore ce même argument... mais la nature est imprévisible... et il semble bien qu'une conjonction d'éléments qui se sont épaulés ont fait ces dégâts... qui auraient pu être il y a dix ou cent ans, mais aussi dans dix ou cent ans... ce cône de déjection existait avant le village, mais ceux qui s'y sont installé ne savaient pas le "lire"... la chance fut qu'il n'y a pas eu d'événement avant, la malchance est qu'il y en a eu un finalement...
faut ce détendre il n' y a pas eu de mort et personne ne vie à l'année à la Berarde. Se sont beaucoup des maison secondaires. Il faut savoir relativiser dans le monde il y a des morts tous les jours du à des guerres et des catastrophes naturelles.
Certaines maisons avaient plusieurs siècles, la belle affaire, la nature s'en moque. C'est juste une conjonction de causes, fonte tardive des neiges, lac glaciaire et pluies, et selon l'expert cela aurait pu être pire. Et ici l'influence de l'homme n'est pas vraiment la cause, pas de construction partout, c'est juste un petit hameau. L'erreur, mais elle est ancrée dans nos gènes, c'est la proximité de l'eau, car l'eau, c'est la vie. C'est toujours vrai aujourd'hui, mais plus besoin d'avoir les pieds dans l'eau, parce qu'elle peut vous passer au-dessus de la tête. À la Bérarde ou à la Faute-sur-mer. J'habiterai un des 6 000 communes qui sont aussi exposées à ce genre de risque, je dormirai mal.
On ne dompte pas la nature! Climatique? Le climat est changeant depuis des siècles, ce sont des alternance Glaciaire, tempéré, chaud , désertique, continental… Cela depuis toujours Ici ce sont des glissements de terrain Là-bas la mer grignote les côtes Plus loin les plages s’agrandissent, et nous pauvres humains on pense conquérir la Lune, Mars, et en une fraction de seconde elle nous remet à notre humble place de mortel Courage ❤️à vous tous qui êtes éprouvés
Pour être ravagé ainsi les constructions n'avaient rien à foutre ici ou alors un total manque d'entretien des cours d'eaux et de l'environnement, on a les mêmes situations dans les alpes suisses, et les phénomènes ne font que s'accentuer.
Je suis surpris par le specialiste qui affirme "c'est quelque chose qui ne s'est jamais produit en 10 000 ans". Il y a 10 000 ans il y avait plusieurs centaines de metres de glaces sur la Berarde. Si le cône s'etait formé avant (c'est à dire 100 000 ans, début de la dernière glaciation), il aurait été nettoyé par l'avancée du glacier. Donc il date de moins de 10 000 ans. "De memoire d'homme" me semble une affirmation plus raisonnable. Mais qu'est la memoire d'homme pour des lieux qui n'ont laissé de traces ecrites de leur histoire que depuis 4 ou 5 siècles au maximum, et je suis optimiste.
Très triste pour les habitants...ils ont "tout" perdu....leurs souvenirs de vacances, leurs escalades, leur bien-être....ils sont secourus, soutenus, écoutés. En 1962 j’ai perdu ma terre natale, mon pays sur 5 générations dans la plus grande indifférence de mes compatriotes métropolitains. Mes 2 grand-pères ( 35 ans en 1914) sont venus mourir au Front, plongeant 2 veuves et leurs enfants dans la misère. Nous savons, nous" les français de fraîche date " ce que signifie tout perdre.
Pardon de vous contredire, ils n'ont pas tout perdu, eux, car ils n'ont pas perdu la vie. Juste du matériel. Les souvenirs, ils les gardent en mémoire, et peuvent s'en créer de nouveaux dans un lieu moins risqué.
Faut les calmer les habitants. Comme si l'État allait dépenser des millions pour reconstruire dans un endroit aussi dangereusement soumis aux éléments. Redescendez sur terre !
Tu connais le village où les habitant? Tu a perdu ta maison et tes racines ? Tu serai peut être moins "calme" dans ces conditions. Moi je viens de cette vallée ou j'ai grandi et un peut de recule avant d'écrire sans peser ses mots serait pas mal.
@@quentin_turc après une catastrophe pareille et sachant que ça peut se reproduire, il faut être con ou suicidaire pour reconstruire au même endroit 🙄🤔
Coin de paradis ou des etres endurantset courageux ont des attaches.Ce drame m a touchée le malheur les pertes de tous ces gens sinistrescon̈aissant ce paradis j imagine li mpact sur leurs vies le traumatisme.les geologues ont ils une etude pour nous dire si cela peut devenir recurent et imprevisible?Deja il faudra tenir comptede la meteo!
Le spécialiste qui dit qu'il n'y a pas eu de lave torrentielle. Le journaliste, 15 secondes plus tard : "la lave torrentielle dévale heure après heure"...
On parle des travaux d’aménagement des berges qui n'ont pas pu démarrer à cause des écolos pour préserver le trèfle des rochers. Travaux qui auraient de toute évidence largement atténués la crue. Bravo les écolos parce que maintenant il n'y plus de village ni surement beaucoup de trèfles.
ce que c'est que de construire trop près d'une falaise instable, et/ou trop près d'un torrent de montagne ! Il y a des permis de contruire qui n'aurait jamais dûu être accordés.
Pourquoi avez-vous construit vos maison près d’un ruisseau susceptible de devenir un torrent un jour ? On le voit bien en image 3:43 qu’effectivement une bonne partie du hameau dont les habitations sont mal placées (dans le lit de la rivière), est menacée d’être détruite tôt ou tard. Il faut reconnaître la vérité.
Etes vous allé à la Bérarde? je pense que non. c'est un très vieux village de montagne, inhabité en hivers, autrefois cétait l'alpage de St Christophe en OIsans, les anciens n'ont pas construit au bors du cour d'eau c'est la cru qui a déplacé le cour d'eau. Les maisons n'étaient pas mal placé, s'est passé c'est une combinaison d'éléments qui a conduit à une crue historique.
@@oursquivolenvttla réalité topographique est que le hameau est installé sur un cone de déjection. Peut-être que les anciens n'avaient pas l'infos à l'époque où que la topo a changé mais aujourd'hui clairement on l'a et on sait que c'est une zone à risque a fuir.
@@JulJouh oui mais dans le commentaire précédent la personne demande pourquoi les personnes ont construit a cet endroit... Les maisons datent de 200 ans pour certaines donc la question n'a pas lui d'être. Pour le futur clairement c'est autre chose et je suis pas sûr que le village renaisse'
Affreux, j'y passais pour des sorties occasionnelles dans le massif. Un super hameau très acceuillant.. Forces aux habitants et à tous les passionnés.. J'ai peur pour la montagne de demain
Je ne suis pas experte mais la configuration n'est pas la même, il n'y a pas cet effet goulot d'étranglement et pas de glacier en amont. Par ailleurs le mannival est bcp plus contrôlé, il y a des dizaines de seuils et un monitoring permanent. Mais je suppose qu'on n'est pas à l'abri d'un événement exceptionnel non plus. La sécurisation du Mannival a entraîné un sentiment de sécurité et la construction d'habitations. Plus d'habitants, plus de sécurisation, plus d'impression de sécurité, plus de construction... On est rentré dans un cercle vicieux...comme dans bcp d'endroits d'ailleurs :/
@ oui c’est exact. Mais la capacité de destruction du cône de déjection est la même donc c’était prévisible que le village serait détruit. Ce qui sera le cas de tout ceux sur des cônes. Et surtout avec le réchauffement climatique. Où l’eau a coulé elle coulera de nouveau.
L'état français, ses fonctionnaires se foutent complètement des français et des lieux où ils vivent......... un village se déplace et c'est déjà vu !!c'est surtout ça le constat !!!
Retour en immeuble à Grenoble pour tous ces pleureurs qui n'ont fait que profiter depuis des années sans jamais s'investir ni investir. La nature a repris ses droits et que ça reste ainsi.
J’espère de tout cœur que vous allez récupérer votre village( juste un peu déplacé, bien sur), c'est un patrimoine, une affaire de cœur, comme je vous comprend, c'est toujours les autorités qui commande comme toujours, plus de liberté de choix, alors que ses même autorité non vue aucun risque elle son toujours en dessous de tout et veulent diriger notre vie???. c'est a nous même de prendre nos risques, nos choix nous appartienne !!!! je n'en dirait pas plus. je suis pêne pour vous, je vous souhaite le meilleur.
@7min. "On ne s’est pas occupé de nous. Ce lac je l’ai vu il y a deux ans". Mais alors, Madame, pourquoi ne pas avoir bougé, alerté, remué les autorités, si vous aviez des soupçons (ou alors vous refaites l’histoire après coup). Par ailleurs ça aurait intéressant de montrer la carte des risques ( obligatoire pour toute transaction immobilière et disponible sur les sites gouvernementaux) et de positionner les dégâts aux habitations sur cette carte. Là on aurait compris que le hameau était particulièrement mal placé, au confluent de plusieurs torrents. Sur la carte, je ne vois pas un village sur un cône de déjection mais quasiment sur le lit de ruisseaux / torrents. C’est surprenant de la part des anciens (l’église/chapelle a beaucoup souffert, preuve qu’elle était mal implantée). Hélas les gens (en France) n’acceptent de se plier aux lois de la nature qu’après avoir été touchés personnellement, jamais avant. Ou très rarement. Pire, la culture du risque y est médiocre (voir la vitesse sur la route, les accidents au travail - la France est première en Europe pour les accidents mortels, un signal fort-, le réchauffement climatique, la sécurité incendie -voir les églises de rennes, de Paris,… dont les toitures brûlent ou même le sous marin Le Perle qui brûle alors qu’il est en maintenance à Toulon, etc…)
"Mais alors, Madame, pourquoi ne pas avoir bougé, alerté, remué les autorités"quand on sait rien on se tait, des travaux d’aménagement étaient prévu mais bloqués pour la préservation du Trèfle des rochers, alors dites merci au écolos
Si je ne me trompe, le massif alpin est calcaire, et tient debout par la glace. Ce n'est pas le premier épisode, ce ne sera malheureusement pas le dernier. Je ne peux que souhaiter un joyeux Noël à tous, santé.
Dans le massif des Ecrins, il y a beaucoup de roches métamorphiques, comme les schistes et surtout des gneiss. Les roches qu'on voit sur les images de cette vidéo font penser à des gneiss.
Les rivières grâce à nos écologistes qui protègent la petite bébête qui vit dans le lit des rivières qui ce remplissent d'agrégats descendant de l'amont des montagnes et maintenant il n'y a plus de place pour l'eau. Avant nos pastèques, partout les rivières étaient "calibrées" avant l'hiver en prévision de la débâcle du printemps et des évènements orageux. Encore merci aux écolos.
Tiens l’Amérique nous envoie un trumpisite de haut vol. Je dois reconnaître que c’est une pépite ce @villomotor3588 vu son pseudo il doit en avoir une grosse…(voiture, je précise )
@@NosaahNon il faut juste savoir lire en fait. Comment vous arrivez à voir un quelconque rapport entre ce qu'il dit et le réchauffement climatique ? Il parle d'un phénomène parfaitement naturel, qui advient dans tous les cas, avec ou sans réchauffement climatique : l'eau, qui en descendant n'importe quel relief, s'accumule, prend de la force et charrie toutes sortes de matériaux, dont des cailloux de toutes les tailles qui viennent se déposer sur un replat et finissent par boucher jusqu'à en détourner le cours d'eau. La nature s'en fout que les cours d'eau évoluent en provoquant parfois des gros dégâts aux alentours, mais pas les hommes qui vivent autour et qui n'ont pas envie de déménager tous les quatre matins à chaque fois que les abords du cours d'eau se modifient. Donc il dit juste que nos anciens géraient ça par de l'interventionnisme, en taillant les cours d'eau sur mesure pour leur permettre d'absorber des conditions extrêmes sans faire trop de dégâts sur toutes les activités humaines alentours, et que, pour protéger quelques espèces, les écolos, ont fait interdire toute intervention sur les cours d'eau. C'est vrai à l'échelle micro locale seulement, dans les villes, toutes les berges des fleuves et rivières n'ont rien de naturelles et elles sont parfaitement entretenues et dégagées de tout ce qui pourrait boucher et provoquer une inondation. Par contre un paysan n'a pas le droit de retirer un seul des cailloux qui viennent progressivement boucher le cours d'eau qui borde sa parcelle, jusqu'au jour où la crue de trop provoque des éboulements et la perte de milliers voir dizaine de milliers de mètres carrés de parcelles. Dans le cas de mon voisin paysan de petite montagne à qui c'est arrivé il y a deux ans, les parcelles sont toutes petites et tortueuses donc déjà bien plus longue et difficile à travailler que des immenses parcelles de plaine, donc quand il pert un tiers d'une parcelle pas bien grande, en fait ça lui rend un travail déjà très difficile et sous payé encore plus difficile et sous payé, sans compter le temps qu'il doit passer dessus pour éponger la catastrophe. Ça serait cool que les décisions ne soient pas prises en abandonnant totalement à leur sort ceux qui doivent gérer les conséquences de ces décisions et sans se soucier une seule seconde des répercussions parfois désastreuses sur leur vie. Parce que si protéger des espèces ça passe avant tout, le mieux est encore de raser toutes les villes et de rendre ces espaces à la nature (c'est ce que je défends personnellement). Mais bref vraiment aucun mais aucun rapport avec le réchauffement climatique ! Mais sinon vous êtes au courant que l'écologie ça va bien au delà du réchauffement climatique ?
@@kokobananaa9220y’a un rapport quand même, un lac sous le glacier de bonnepierre s’est vidangé et cr lac a été formé par la fonte du glacier aggravé par le réchauffement d’après les glaciologues qui ont étudié la catastrophe. 100000m3 d’un coup en plus des pluies diluviennes, un raz de marée sur la Bérarde.
Courage pour ceux qui ont tout perdu, ce que la nature nous donne , la nature nous le reprendra... la musique est tres belle a 4min , quelqun saurait le titre , je ne la trouve pas.
Les services ministériels de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) ont faillis. La dangerosité des lacs glaciaires est connue. Maintenant ils disent que l'on ne peut pas réinstaller le village, il faudrait croire ces mêmes "spécialistes", alors que ça c'est bien fait à Bionnassay et Saint Gervais.
jusqu'à ce que ces 2 villages resubissent aussi ce genre d'évènements... Qui est prêt à donner l'aval pour la reconstruction quand on sait pertinemment que ca risque de se reproduire tôt ou tard... Allez y vous, apposer votre signature sur le papier, histoire que les prochaines victimes aient un responsable sur qui se défouler et que vous ayez quelques morts et des vies entières détruites sur la conscience...
@@GamingBreizhHD Je vois "breizh" dans ton pseudo, tu connais le milieu montagnard ? Un lac glaciaire se surveille, s'évalue, se gère. Le parc thermal de Saint-Gervais est à l'emplacement où la vague meurtrière est passée. Les lacs qui se forment sur les glaciers supérieurs sont surveillés et vidangés (glaciers de Bionnassay et de Tête Rousse). A partir de 6'57'' la dame le dit très justement, c'était évitable.
@@nicolasp7665 Parce que tu t'imagines que tu peux dominer la Nature ? Les évènements imprévus arrivent tout le temps. Il serait absurde d'investir des millions dans une reconstruction dont le futur serait aussi incertain.
@@macadoum Justement, à La Berarde la rupture du lac glaciaire était prévisible. Si il n'y avait eu que la pluie et la neige, les dégâts étaient limités.
On peut marcher sur la lune, mais on ne peut pas reconstruire le village... En France ....... Maintenant que le lac glaciaire a vidé son eau et gravât, aucune raison de ne pas reconstruire le village !! les gents sont tranquilles pour plusieurs centaines d'années !!
Ben non! On ne reconstruit pas là. On laisse à la limite ceux qui ont encore leur maison mais plus de restauration ou reconstruction. On paye assez d'assurance. Stop!
Je ne vais pas parler à la place des premiers concernés mais si les experts estiment que ce n'est pas et ne sera pas un lieu sûr dans les prochaines années ils ont certainement de bonnes raisons. On peut tout faire avec de l'argent mais lutter contre la nature est perdu d'avance, c'est qu'on ne veut pas faire.
C'est pourtant bien indiqué que la fonte des glaciers est un élément aggravant et que les experts craignent la multiplication de ce genre d'évènements. Les glaciers vont et viennent, mais c'est prouvé que l'accélération de leur disparition est une conséquence du changement climatique.
À la fin , les phénomènes météo sont la conséquence du climat. Puisque réchauffement climatique, alors nouveaux phénomènes météo (plus forts? Plus fréquents? Plus longs?). Idem pour la géologie des montagnes : elles s’érodent par l’action du vent et de l’eau de pluie, donc de la météo et donc du climat. Quelquefois par des tremblements de terre.
L'homme s'est toujours adapté et réadapté à son environnement en fonction de différents facteurs, dont celui climatique... Evidemment que le hameau existera toujours. Ce qui peut être réparé et conservé des habitations le sera, et une autre partie peut être reconstruite dans une zone plus sûre ! "On ne triomphe de la Nature qu'en lui obéissant" F. Bacon
Courage aux victimes, l’histoire se répète inlassablement, les constructions aux abords d’un cours d’eau au fond d’un vallon sont une catastrophe en devenir. J’ai pu voir la catastrophe de la vallée de la Roya dans le sud-est à deux reprises. Il n’y avait pas de fonte de neige ou de formation d’un lac mais une pluviométrie exceptionnelle entraînant une rapide montée du débit d’eau qui a charrié une quantité colossale de matériaux détruisant tout sur son passage.
Peu d’habitants ont quitté la zone sinistrée les autres continuent de vivre sur place mais sont complètement isolés, les assurances ont cessé les indemnisations, les routes ne sont plus reconstruites et pire encore, une bonne partie du budget pour la reconstruction avait été détourné par des élus locaux.
L’immobilier s’est effondré et les propriétaires n’ont plus le droit de vendre leur bien situé en zone à risques. Peu à peu ces villages perdront leurs habitants et finiront en villages fantômes…
On pourra toujours dépenser des sommes colossales, on ne fera que retarder l'échéance : les montagnes ça s'érode! Je compatis au désarroi des habitants de la Bérarde, mais il n'est pas sérieux d'envisager une reconstruction, fut-elle partielle. On peste contre les constructions en zone inondables mais là, il fallait quand même le faire d'implanter un village en plein dans l'axe d'un cône de déjection! Il faut dire qu'à l'époque on se souciait peu du risque. Il est même étonnant que ça ne se soit pas produit plus tôt.
le gel de l'hivers, les moindres précipitations ont permis l'installation de villages pendant des siècles dans ces couloires d'écoulements et d'avalanches.
Aujourd'hui, c'est terminé. les précipitations augmentent, menaçant d'emporter des pans entiers de la montagne que le manque de gel en hivers ne stabilise même plus.
demain, l'érosion va encore augmenter et ces catastrophes se multiplier.
Le reportage précise bien que la Berarde était construite sur un cône de déjection. Cône qui s'était formé au fil des siècles, lors de chaque épanchement de matériaux. Donc bien avant le réchauffement climatique.
Un phénomène très courant dans les montagnes : ravinement, transport par un torrent, puis dépôt des matériaux quand la pente est moins forte. Wiki explique très bien l'instabilité de ces cônes, qui peuvent rester en état pendant des siècles, mais peuvent être modifié à chaque crues.
Le reportage précise aussi qu'il n'y avait jamais eu de lac glaciaire à cet endroit depuis au moins 10 000 ans. C'est bizarre comme un village peut être installé sur un cône de déjection depuis le Moyen Âge sans avoir jamais connu de crue/chute de matériaux aussi dévastatrice, mais maintenant que les glaciers fondent à vue d'œil ça pose problème. Je me demande bien ce qui a pu changer... 🤔
Beaucoup d'émotion dans le reportage mais sans vouloir minimiser l'impact psychologique, il est exagéré de dire que ces gens ont "tout perdu". La Bérarde est inhabitée et inaccessible par la route l'hiver, donc ce que ces gens ont perdu c'est leur résidence secondaire, leur commerce d'été, et du matériel, souvenirs, etc... Il faut relativiser avec les gens ailleurs dans le monde qui subissent la guerre, les cyclones ou tremblements de terre qui font des milliers de morts, etc... L'événement a combiné plusieurs facteurs: beaucoup de neige en altitude puis fort redoux, grosses précipitations, et vidange d'un lac glaciaire. Qu'un seul de ces facteurs vienne à être absent et le résultat aurait fait moins de dégâts. Comme tout lieu habité dans une vallée encaissée, il y a un certain risque qu'il faut accepter lorsqu'on construit là, même si de mémoire d'homme il ne s'est jamais rien passé. Dommage que comme à chaque événement climatique extrême, les victimes demandent des comptes aux autorités, comme si c'était elles qui avaient pris la décision de s'implanter là. A un moment il faut assumer ses décisions et accepter le risque. On pourrait aussi prendre la décision sage de rendre la vallée du vénéon à la nature au delà de st-christophe, de ne plus entretenir la route qu'à minima, et ne conserver là qu'une poignée de bâtiments de montagne pour les randonneurs et alpinistes. Peut-être qu'avec le changement de climat et l'instabilité croissante de la montagne, c'est le signal qu'il faut commencer à retirer les habitations de certaines régions, ce qui ne signifie pas un abandon mais plutôt une renaissance de zones naturelles qui avaient été colonisées, exagérément peut-être, par la "civilisation".
L'eau qui nous manque l'été est toujours passée par chez nous l'hiver, il en est même passé 10 fois plus ...
il faut de l'eau l'été pour lutter contre les sécheresses, les canicules et les feux ... Mais en France ce sont uniquement les "écologistes" qui s'opposent à la construction de réserves d'eau et qui vont même jusqu'à en faire détruire ... cherchez l'erreur ET "ne comptez pas sur les écologistes pour régler les problèmes qu'ils ont eux-mêmes générés (climat eau et biodiversité)! Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
Très clairement, l'abandon de territoires. Excellente idée.
On est typiquement dans l'affrontement entre la raison et l'affect. Dans un monde normal ou l'intelligence prime sur l'affect tu ne vas pas dépenser des centaines de millions d'euros pour faire revivre un village qui a des chances d'être à nouveau rasé. Dans un monde ou le réchauffement climatique va amplifier les phénomènes météorologiques violents peut on encore faire le choix de faire vivre dans des zones dangereuses ?
Il y a peu lors d'un épisode orageux à Nice nous avons eu le droit à un riverain qui disait :"si on avait curé et on se fout des biotopes". Impossible pour lui d'envisager qu'il est dans une zone à risque et que la logique voudrait qu'il n'y soit pas.
Quand on fait le choix de vivre dans des zones à risque alors il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher des boucs émissaires.
Dans le reportage on parle de 6000 communes dont la plupart sont menacées par des glissements de terrain et des laves torrentielles. Est ce que cela va changer quelque chose ? non et nous auront des morts et des discours larmoyants.
Ou et quand allons nous avoir une nouvelle Bérarde ?
Rien que la route qui y mène c’est 10% du budget départemental pour la voirie. Elle a été emportée une deuxième fois juste après avoir été refaite. On ne va pas pouvoir faire ça indéfiniment.
@@mathieuvillerey4063 Il faut plus qu'un coup de baguette pour rendre les gens intelligents.
Quant aux 'autorités', non seulement elles n'ont pas le courage de dire la vérité aux habitants, mais cela fournit de l'activité (inutile et coûteuse) à leurs potes du BTP.
Bravo, j'ai écris à peu prés la même chose (en plus méchant😂😂😂)
C'était un curieux village La Bérarde, au bout d'une route invraisemblable à voie unique, avec des "garages" signalés pour que ceux qui en étaient les plus proches pussent s'arrêter pour croiser un autre usager, et là il n'y avait plus priorité absolue au sens montant.
Je n'ai jamais aimé cette région, trop caillasseuse à mon goût, et dans toute ma carrière d'alpiniste je n'y vins que 3 fois, la première en août 1971 pour la face sud intégrale du Doigt de Dieu à la Meije, avec un copain de Chamonix et deux Grenoblois qui avaient été recalés au concours de l'ENSA. C'est une bien belle montagne la Meije, une des rares du massif qui présente une belle et haute paroi en excellent rocher.
Je ne savais pas que le village avait été détruit et cela m'a fait mal de l'apprendre 6 mois après.
J'ai ressenti une douleur encore plus grande quand la face Ouest du Dru et le pilier Bonatti sont tombés, là aussi une catastrophe liée au réchauffement climatique.
Nos montagnes sont devenues dangereuses en perdant leurs glaciers.
Salut et fraternité*
Monsieur Yves Picoche me semble très sage 13:47. Il ne faut pas être orgueilleux avec la nature surtout en montagne ! Reconnaître humblement le danger c’est déjà se sauver.
Faut-il en conclure que nombre de gens résidant en milieu montagnard ne comprennent, en définitive, pas grand chose aux évolutions de ce milieu ou les refusent ?
Quand on voit la quantité de matériaux il y a plus qu'à ouvrir une carrière ... Courage aux victimes pour leur nouvelle vie.
Contruire dans des endroits aussi naturellement exposés aux éléments c'est prendre des risques...avec le temps les gens oublient ce risques puis sont surpris des évènements.....
Surtout aussi prêt d'un cours d'eau de montagne...
"on ne s'est pas occupé de nous..." j’adore... mais oui les habitants du Nord ou de la Région Parisienne devraient dépenser des milliards pour des gens qui decident de s'installer dans un zone dangereuse pour jouer les touristes toute l’année.
abrutis j'ai pas d'autre mot pour toi
C'est plutôt le département et la région qui ont toujours détournés les yeux, et non une maison familiale. Le village a été construit ici car justement c'était le plus sécuritaire vis à vis des avalanches. car c'était le risque en 1700. malheureusement les éléments changent, aujourd'hui c'est l'eau, un lac, qui a engendré tout ça. Ce qui n'était pas prévisible à cette époque. alors que les scientifiques le savaient, mais rien n'a été fait
Il ne faut jamais prendre de décision émotionnelles.
J’ai dormi à la Bérarde lors de nos vacances, et ça me désole de voir ces images apocalyptiques. Je compatis avec ces locaux.
Une vie à la Bérarde est toujours possible, mais clairement pas à la sortie cône d’éjection. Et il faut intégralement repenser l’aménagement de la vallée et anticiper les possibles futures catastrophes.
Les gens veulent des responsables mais les culpabilités sont beaucoup trop diffuses. La montagne c’est une beauté dangrereuse, de temps en temps ça pète. Le village était construit sur un tas de gravats, et il y a eu une nouvelle couche.
cela semble suicidaire d'envisager une reconstruction a cet endroit,mais l'homme étant ce qu'il est il ne sera pas tenu compte de l'avertissement de la nature.😢😢
Sujet très intéressant
En bon parisien bobo qui est passé 2-3 fois à la Bérarde (j'ai plus l'habitude du versant "hautes Alpes") je note que :
- on est sur un risque d'occurrence 1/10 000 ans
- ça fait fait un bon paquet de dizaines ou centaines d'années qu'il existe un village à cet endroit là (donc ce n'est pas la faute des méchants promoteurs kapitalits actuels)
- la simulation informatique théorique d'une éventuelle vidange du lac avait été réalisée
- les services de l'Etat ont été efficaces puisqu'il n'y a aucune victime humaine (tous ont été évacués par hélico ; les gendarmes locaux -tels l'équipage d'un navire- étant partis en dernier)
MAIS
- il y a 133 ans, St Gervais était ravagé à peu près par les mêmes causes
- il y a 33 ans, c'était Vaison-la-Romaine ; aujourd'hui on y vit très bien.
Je ne doute pas du drame pour les habitants mais il ne faut pas caricaturer le risque dans une vision "antiparlementariste".
le problème étant ici que la bérarde est construite sur un cône de déjection...
Quel dommage qu’on apprenne pas de nos erreurs et de nos expériences. Cela arrive chaque année dans les montagnes du monde. Quel dommage pour les gens.
Courage aux victimes j'espère qu'on leur proposera des terrains sur pour reconstruire
Bah oui, n'apprenons pas de nos erreurs, reprenons d'autres terrains vierges pour y foutre du béton et imperméabiliser les sols pour de prochaines crues dévastatrices !
Souvenir de la tempete Alex il y a 4 ans chez nous...petit à petit chaque vallée va être touchée 😢
J'ai d'excellent souvenirs de La Bérarde, où j'étais venu gravir quelques sommets "classiques" , et c'est horrifiant de voir ça ... Comme quoi, on est très peu de chose et nos petites réalisations humaines sont dérisoires face à un tel déchaînement .... Et on peut hélas s'attendre à d'autres catastrophes dans les prochaines années .
Merci !!!
L’entêtement n est pas une méthode gagnante.. certains endroits ne sont plus habitables et la question se pose pour la région de la vesubie en PACA..
C'était un endroit magnifique❤
J'abonde dans votre sens cest un endroit naturel et beau qui rend heureux inoubliable.tant mieux s'il reste confidentiel et connu d un petit nombre d amoureux.
Toujours et encore ce même argument... mais la nature est imprévisible... et il semble bien qu'une conjonction d'éléments qui se sont épaulés ont fait ces dégâts... qui auraient pu être il y a dix ou cent ans, mais aussi dans dix ou cent ans... ce cône de déjection existait avant le village, mais ceux qui s'y sont installé ne savaient pas le "lire"... la chance fut qu'il n'y a pas eu d'événement avant, la malchance est qu'il y en a eu un finalement...
et donc ?
@@GamingBreizhHD Et donc construire à un tel endroit est une erreur que la nature a naturellement corrigé...
@@GamingBreizhHD on ne reconstruit pas au même endroit.
faut ce détendre il n' y a pas eu de mort et personne ne vie à l'année à la Berarde. Se sont beaucoup des maison secondaires. Il faut savoir relativiser dans le monde il y a des morts tous les jours du à des guerres et des catastrophes naturelles.
Certaines maisons avaient plusieurs siècles, la belle affaire, la nature s'en moque.
C'est juste une conjonction de causes, fonte tardive des neiges, lac glaciaire et pluies, et selon l'expert cela aurait pu être pire.
Et ici l'influence de l'homme n'est pas vraiment la cause, pas de construction partout, c'est juste un petit hameau.
L'erreur, mais elle est ancrée dans nos gènes, c'est la proximité de l'eau, car l'eau, c'est la vie.
C'est toujours vrai aujourd'hui, mais plus besoin d'avoir les pieds dans l'eau, parce qu'elle peut vous passer au-dessus de la tête.
À la Bérarde ou à la Faute-sur-mer.
J'habiterai un des 6 000 communes qui sont aussi exposées à ce genre de risque, je dormirai mal.
Il faut être resilent et ce dire que certaines zones de notre territoire ne sont plus vivables sans risque.
Et après on veut nous vendre les J.O. d'hiver pour 2030....
On ne dompte pas la nature!
Climatique? Le climat est changeant depuis des siècles, ce sont des alternance
Glaciaire, tempéré, chaud , désertique, continental…
Cela depuis toujours
Ici ce sont des glissements de terrain
Là-bas la mer grignote les côtes
Plus loin les plages s’agrandissent, et nous pauvres humains on pense conquérir la Lune, Mars, et en une fraction de seconde elle nous remet à notre humble place de mortel
Courage ❤️à vous tous qui êtes éprouvés
Pour être ravagé ainsi les constructions n'avaient rien à foutre ici ou alors un total manque d'entretien des cours d'eaux et de l'environnement, on a les mêmes situations dans les alpes suisses, et les phénomènes ne font que s'accentuer.
Je suis surpris par le specialiste qui affirme "c'est quelque chose qui ne s'est jamais produit en 10 000 ans".
Il y a 10 000 ans il y avait plusieurs centaines de metres de glaces sur la Berarde. Si le cône s'etait formé avant (c'est à dire 100 000 ans, début de la dernière glaciation), il aurait été nettoyé par l'avancée du glacier. Donc il date de moins de 10 000 ans. "De memoire d'homme" me semble une affirmation plus raisonnable. Mais qu'est la memoire d'homme pour des lieux qui n'ont laissé de traces ecrites de leur histoire que depuis 4 ou 5 siècles au maximum, et je suis optimiste.
Très triste pour les habitants...ils ont "tout" perdu....leurs souvenirs de vacances, leurs escalades, leur bien-être....ils sont secourus, soutenus, écoutés. En 1962 j’ai perdu ma terre natale, mon pays sur 5 générations dans la plus grande indifférence de mes compatriotes métropolitains. Mes 2 grand-pères ( 35 ans en 1914) sont venus mourir au Front, plongeant 2 veuves et leurs enfants dans la misère. Nous savons, nous" les français de fraîche date " ce que signifie tout perdre.
Pardon de vous contredire, ils n'ont pas tout perdu, eux, car ils n'ont pas perdu la vie. Juste du matériel. Les souvenirs, ils les gardent en mémoire, et peuvent s'en créer de nouveaux dans un lieu moins risqué.
Faut les calmer les habitants. Comme si l'État allait dépenser des millions pour reconstruire dans un endroit aussi dangereusement soumis aux éléments. Redescendez sur terre !
oui ! c'est foutu à cet endroit ! mais c'est pas facile à faire admettre aux habitants ...comme ailleurs le recul du trait de cote ...
Tu connais le village où les habitant? Tu a perdu ta maison et tes racines ? Tu serai peut être moins "calme" dans ces conditions. Moi je viens de cette vallée ou j'ai grandi et un peut de recule avant d'écrire sans peser ses mots serait pas mal.
L'état a dépensé sans compter pour de j.o de mer de
@@quentin_turc après une catastrophe pareille et sachant que ça peut se reproduire, il faut être con ou suicidaire pour reconstruire au même endroit 🙄🤔
@@quentin_turc C'est toi qui a besoin de recul. Comment peux tu écrire de telles imbécilités?
Coin de paradis ou des etres endurantset courageux ont des attaches.Ce drame m a touchée le malheur les pertes de tous ces gens sinistrescon̈aissant ce paradis j imagine li mpact sur leurs vies le traumatisme.les geologues ont ils une etude pour nous dire si cela peut devenir recurent et imprevisible?Deja il faudra tenir comptede la meteo!
TRISTESSE !!!!!
Le spécialiste qui dit qu'il n'y a pas eu de lave torrentielle. Le journaliste, 15 secondes plus tard : "la lave torrentielle dévale heure après heure"...
On parle des travaux d’aménagement des berges qui n'ont pas pu démarrer à cause des écolos pour préserver le trèfle des rochers.
Travaux qui auraient de toute évidence largement atténués la crue.
Bravo les écolos parce que maintenant il n'y plus de village ni surement beaucoup de trèfles.
ce que c'est que de construire trop près d'une falaise instable, et/ou trop près d'un torrent de montagne ! Il y a des permis de contruire qui n'aurait jamais dûu être accordés.
Pourquoi avez-vous construit vos maison près d’un ruisseau susceptible de devenir un torrent un jour ? On le voit bien en image 3:43 qu’effectivement une bonne partie du hameau dont les habitations sont mal placées (dans le lit de la rivière), est menacée d’être détruite tôt ou tard. Il faut reconnaître la vérité.
Etes vous allé à la Bérarde? je pense que non. c'est un très vieux village de montagne, inhabité en hivers, autrefois cétait l'alpage de St Christophe en OIsans, les anciens n'ont pas construit au bors du cour d'eau c'est la cru qui a déplacé le cour d'eau. Les maisons n'étaient pas mal placé, s'est passé c'est une combinaison d'éléments qui a conduit à une crue historique.
@@oursquivolenvttla réalité topographique est que le hameau est installé sur un cone de déjection. Peut-être que les anciens n'avaient pas l'infos à l'époque où que la topo a changé mais aujourd'hui clairement on l'a et on sait que c'est une zone à risque a fuir.
@@JulJouh oui mais dans le commentaire précédent la personne demande pourquoi les personnes ont construit a cet endroit... Les maisons datent de 200 ans pour certaines donc la question n'a pas lui d'être. Pour le futur clairement c'est autre chose et je suis pas sûr que le village renaisse'
@@JulJouh c'est surtout que c'était un alpage, et non un hameau d'habitation permanente.
Il faudrait vous nommer à la gestion des risques, vous qui savez ! (Un Breton)
Affreux, j'y passais pour des sorties occasionnelles dans le massif. Un super hameau très acceuillant.. Forces aux habitants et à tous les passionnés.. J'ai peur pour la montagne de demain
Quelle différence avec le torrent de Manival ?
Je ne suis pas experte mais la configuration n'est pas la même, il n'y a pas cet effet goulot d'étranglement et pas de glacier en amont. Par ailleurs le mannival est bcp plus contrôlé, il y a des dizaines de seuils et un monitoring permanent.
Mais je suppose qu'on n'est pas à l'abri d'un événement exceptionnel non plus.
La sécurisation du Mannival a entraîné un sentiment de sécurité et la construction d'habitations. Plus d'habitants, plus de sécurisation, plus d'impression de sécurité, plus de construction... On est rentré dans un cercle vicieux...comme dans bcp d'endroits d'ailleurs :/
@ oui c’est exact.
Mais la capacité de destruction du cône de déjection est la même donc c’était prévisible que le village serait détruit. Ce qui sera le cas de tout ceux sur des cônes. Et surtout avec le réchauffement climatique.
Où l’eau a coulé elle coulera de nouveau.
@@oursblanc6078 j'espère qu'on ne connaîtra pas ce genre de situation sur le Manival, mais comme vous, je suis sceptique et crains le pire
L'état français, ses fonctionnaires se foutent complètement des français et des lieux où ils vivent......... un village se déplace et c'est déjà vu !!c'est surtout ça le constat !!!
5:31😮
😢
Retour en immeuble à Grenoble pour tous ces pleureurs qui n'ont fait que profiter depuis des années sans jamais s'investir ni investir.
La nature a repris ses droits et que ça reste ainsi.
BRAVO!!!
mais comment on peut écrire un tel commentaire, pauvre type
Et le dégraisseur de mammouth il est devenu invible. 😆😆😆
@2min comment ca ? Pourquoi dit elle qu'elle l'a sentie ?!
J’espère de tout cœur que vous allez récupérer votre village( juste un peu déplacé, bien sur), c'est un patrimoine, une affaire de cœur, comme je vous comprend, c'est toujours les autorités qui commande comme toujours, plus de liberté de choix, alors que ses même autorité non vue aucun risque elle son toujours en dessous de tout et veulent diriger notre vie???. c'est a nous même de prendre nos risques, nos choix nous appartienne !!!! je n'en dirait pas plus. je suis pêne pour vous, je vous souhaite le meilleur.
@7min. "On ne s’est pas occupé de nous. Ce lac je l’ai vu il y a deux ans". Mais alors, Madame, pourquoi ne pas avoir bougé, alerté, remué les autorités, si vous aviez des soupçons (ou alors vous refaites l’histoire après coup).
Par ailleurs ça aurait intéressant de montrer la carte des risques ( obligatoire pour toute transaction immobilière et disponible sur les sites gouvernementaux) et de positionner les dégâts aux habitations sur cette carte. Là on aurait compris que le hameau était particulièrement mal placé, au confluent de plusieurs torrents.
Sur la carte, je ne vois pas un village sur un cône de déjection mais quasiment sur le lit de ruisseaux / torrents. C’est surprenant de la part des anciens (l’église/chapelle a beaucoup souffert, preuve qu’elle était mal implantée).
Hélas les gens (en France) n’acceptent de se plier aux lois de la nature qu’après avoir été touchés personnellement, jamais avant. Ou très rarement.
Pire, la culture du risque y est médiocre (voir la vitesse sur la route, les accidents au travail - la France est première en Europe pour les accidents mortels, un signal fort-, le réchauffement climatique, la sécurité incendie -voir les églises de rennes, de Paris,… dont les toitures brûlent ou même le sous marin Le Perle qui brûle alors qu’il est en maintenance à Toulon, etc…)
"Mais alors, Madame, pourquoi ne pas avoir bougé, alerté, remué les autorités"quand on sait rien on se tait, des travaux d’aménagement étaient prévu mais bloqués pour la préservation du Trèfle des rochers, alors dites merci au écolos
@@73snark73 on a quand même le droit de poser des questions quand on ne sait pas, ou non ? Ce que vous dites, cette dame aurait pu (dû) le dire.
C'est quoi ces "parisiens" qui construisent leurs chalets dans le lit d'une rivière ???!!😮
Le village existe depuis des centaines d’années…
toi c'est dans ton lit que tu ferais mieux de retourner
Si je ne me trompe, le massif alpin est calcaire, et tient debout par la glace. Ce n'est pas le premier épisode, ce ne sera malheureusement pas le dernier.
Je ne peux que souhaiter un joyeux Noël à tous, santé.
Dans le massif des Ecrins, il y a beaucoup de roches métamorphiques, comme les schistes et surtout des gneiss. Les roches qu'on voit sur les images de cette vidéo font penser à des gneiss.
@alexismalafosse6784 merci!
Il fallait pas habiter là !
ça fait mal au cœur!!
Les rivières grâce à nos écologistes qui protègent la petite bébête qui vit dans le lit des rivières qui ce remplissent d'agrégats descendant de l'amont des montagnes et maintenant il n'y a plus de place pour l'eau. Avant nos pastèques, partout les rivières étaient "calibrées" avant l'hiver en prévision de la débâcle du printemps et des évènements orageux. Encore merci aux écolos.
Lol, la faute aux écolos le réchauffement climatique maintenant, on vit chez les fous
C’est impressionnant de dire à ce point n’importe quoi
Tiens l’Amérique nous envoie un trumpisite de haut vol. Je dois reconnaître que c’est une pépite ce @villomotor3588 vu son pseudo il doit en avoir une grosse…(voiture, je précise )
@@NosaahNon il faut juste savoir lire en fait. Comment vous arrivez à voir un quelconque rapport entre ce qu'il dit et le réchauffement climatique ?
Il parle d'un phénomène parfaitement naturel, qui advient dans tous les cas, avec ou sans réchauffement climatique : l'eau, qui en descendant n'importe quel relief, s'accumule, prend de la force et charrie toutes sortes de matériaux, dont des cailloux de toutes les tailles qui viennent se déposer sur un replat et finissent par boucher jusqu'à en détourner le cours d'eau. La nature s'en fout que les cours d'eau évoluent en provoquant parfois des gros dégâts aux alentours, mais pas les hommes qui vivent autour et qui n'ont pas envie de déménager tous les quatre matins à chaque fois que les abords du cours d'eau se modifient.
Donc il dit juste que nos anciens géraient ça par de l'interventionnisme, en taillant les cours d'eau sur mesure pour leur permettre d'absorber des conditions extrêmes sans faire trop de dégâts sur toutes les activités humaines alentours, et que, pour protéger quelques espèces, les écolos, ont fait interdire toute intervention sur les cours d'eau. C'est vrai à l'échelle micro locale seulement, dans les villes, toutes les berges des fleuves et rivières n'ont rien de naturelles et elles sont parfaitement entretenues et dégagées de tout ce qui pourrait boucher et provoquer une inondation. Par contre un paysan n'a pas le droit de retirer un seul des cailloux qui viennent progressivement boucher le cours d'eau qui borde sa parcelle, jusqu'au jour où la crue de trop provoque des éboulements et la perte de milliers voir dizaine de milliers de mètres carrés de parcelles.
Dans le cas de mon voisin paysan de petite montagne à qui c'est arrivé il y a deux ans, les parcelles sont toutes petites et tortueuses donc déjà bien plus longue et difficile à travailler que des immenses parcelles de plaine, donc quand il pert un tiers d'une parcelle pas bien grande, en fait ça lui rend un travail déjà très difficile et sous payé encore plus difficile et sous payé, sans compter le temps qu'il doit passer dessus pour éponger la catastrophe.
Ça serait cool que les décisions ne soient pas prises en abandonnant totalement à leur sort ceux qui doivent gérer les conséquences de ces décisions et sans se soucier une seule seconde des répercussions parfois désastreuses sur leur vie.
Parce que si protéger des espèces ça passe avant tout, le mieux est encore de raser toutes les villes et de rendre ces espaces à la nature (c'est ce que je défends personnellement).
Mais bref vraiment aucun mais aucun rapport avec le réchauffement climatique ! Mais sinon vous êtes au courant que l'écologie ça va bien au delà du réchauffement climatique ?
@@kokobananaa9220y’a un rapport quand même, un lac sous le glacier de bonnepierre s’est vidangé et cr lac a été formé par la fonte du glacier aggravé par le réchauffement d’après les glaciologues qui ont étudié la catastrophe. 100000m3 d’un coup en plus des pluies diluviennes, un raz de marée sur la Bérarde.
Courage pour ceux qui ont tout perdu, ce que la nature nous donne , la nature nous le reprendra...
la musique est tres belle a 4min , quelqun saurait le titre , je ne la trouve pas.
Bonjour, le titre est Lost Out At Sea de Big Score Audio
@meganegillet3504 merci beaucoup
Animaux. Terre. Univers. A.
ils ont de la chance !! ce n est pas Gaza !!! Tenez bon !!!
Votre commentaire est hors de propos.
Les services ministériels de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) ont faillis. La dangerosité des lacs glaciaires est connue. Maintenant ils disent que l'on ne peut pas réinstaller le village, il faudrait croire ces mêmes "spécialistes", alors que ça c'est bien fait à Bionnassay et Saint Gervais.
jusqu'à ce que ces 2 villages resubissent aussi ce genre d'évènements... Qui est prêt à donner l'aval pour la reconstruction quand on sait pertinemment que ca risque de se reproduire tôt ou tard...
Allez y vous, apposer votre signature sur le papier, histoire que les prochaines victimes aient un responsable sur qui se défouler et que vous ayez quelques morts et des vies entières détruites sur la conscience...
@@GamingBreizhHD Je vois "breizh" dans ton pseudo, tu connais le milieu montagnard ? Un lac glaciaire se surveille, s'évalue, se gère. Le parc thermal de Saint-Gervais est à l'emplacement où la vague meurtrière est passée. Les lacs qui se forment sur les glaciers supérieurs sont surveillés et vidangés (glaciers de Bionnassay et de Tête Rousse). A partir de 6'57'' la dame le dit très justement, c'était évitable.
@@nicolasp7665 Parce que tu t'imagines que tu peux dominer la Nature ? Les évènements imprévus arrivent tout le temps. Il serait absurde d'investir des millions dans une reconstruction dont le futur serait aussi incertain.
@@macadoum Justement, à La Berarde la rupture du lac glaciaire était prévisible. Si il n'y avait eu que la pluie et la neige, les dégâts étaient limités.
@@nicolasp7665 Raison de plus pour ne pas reconstruire et pour évacuer d'autres hameaux aux risques similaires avant qu'un drame n'arrive.
On peut marcher sur la lune, mais on ne peut pas reconstruire le village... En France ....... Maintenant que le lac glaciaire a vidé son eau et gravât, aucune raison de ne pas reconstruire le village !! les gents sont tranquilles pour plusieurs centaines d'années !!
par contre, on peu toujours ecrire des betises
Ben non! On ne reconstruit pas là. On laisse à la limite ceux qui ont encore leur maison mais plus de restauration ou reconstruction. On paye assez d'assurance. Stop!
Je ne vais pas parler à la place des premiers concernés mais si les experts estiment que ce n'est pas et ne sera pas un lieu sûr dans les prochaines années ils ont certainement de bonnes raisons. On peut tout faire avec de l'argent mais lutter contre la nature est perdu d'avance, c'est qu'on ne veut pas faire.
Le lit du cours d’eau s’est déplacé
tu payes avec ton pognon... pas le mien.
Catastrophe géologique ou météologique, pas climatique.
C'est pourtant bien indiqué que la fonte des glaciers est un élément aggravant et que les experts craignent la multiplication de ce genre d'évènements. Les glaciers vont et viennent, mais c'est prouvé que l'accélération de leur disparition est une conséquence du changement climatique.
@zacbru facteur aggravant d'un phénomène purement météo.
À la fin , les phénomènes météo sont la conséquence du climat. Puisque réchauffement climatique, alors nouveaux phénomènes météo (plus forts? Plus fréquents? Plus longs?). Idem pour la géologie des montagnes : elles s’érodent par l’action du vent et de l’eau de pluie, donc de la météo et donc du climat. Quelquefois par des tremblements de terre.
Encore de la propagande réchauffiste…!
DONC si on comprend bien, cette catastrophe a été orchestrée
L'homme s'est toujours adapté et réadapté à son environnement en fonction de différents facteurs, dont celui climatique...
Evidemment que le hameau existera toujours. Ce qui peut être réparé et conservé des habitations le sera, et une autre partie peut être reconstruite dans une zone plus sûre !
"On ne triomphe de la Nature qu'en lui obéissant" F. Bacon