Incomparable !!! Je me retrouve 65 ans en arrière, avec ma très chère Professeur de Français qui nous faisait découvrir et accéder à de si belles pages ....
Merci pour votre réponse marquée au coin du bon sens. Parallèlement à "La Blessure des Mots", j'ai écrit moi-même des poèmes de forme libre réunis sous le titre : "L'âme consumée". Tout académisme en effet doit être banni. Verlaine disait : "L'art, mes enfants, c'est d'être absolument poète". Il avait raison. Bien cordialement. Thierry
Je n'ai pas apprécié le ton emphatique de Gérard Philipe quand il " déclame" ce poème de Victor Hugo " Booz endormi " aux alexandrins harmonieux . Les deux derniers quatrains sont d'une pureté qui ont imprégné toute ma scolarité , toute ma vie d"enseignante...
Mon oreille profane ne goûte pas non plus ce ton emphatique. Je ne ressens pas la légère note érotique du poème. Les textes bibliques étaient peut-être déclamer sur ce ton à l'époque.
Je propose également une interprétation de Booz endormi, évidemment encore plus critiquable. Mais cela n'est pas grave, L'essentiel est que le charme de ce poème continue d'exister dans la diversité des voix qui veulent le faire entendre...
Je suis tout à fait d'accord avec votre analyse. J'écris moi-même dans les deux formes et n'ai jamais jugé que l'une était supérieure à l'autre. Néanmoins la "nomenklatura" littéraire semble actuellement imposer la forme libre, dans une démarche qui ressemble à la mise en place d'un nouvel académisme littéraire. Ce qui est paradoxal puisque son idéologie découle justement du refus de l'académisme pompier du XIXème siècle!
A ce sujet, je vous renvoie à deux articles intitulés respectivement : "Vive la poésie sur Internet" et "Plaidoyer pour une poésie de forme classique" dans lesquels j'ai abordé le sujet qui vous occupe. Selon moi, les deux démarches sont néanmoins complémentaires. Forme libre ou classique, peu importe ! Tout est affaire de tempérament. Seul compte, en dernier examen, le talent de l'auteur. Bien cordialement. Thierry
C'est vous qui avez écrit cela Mr Cabot; bel hommage. J'aurais une question à vous soumettre : croyez-vous véritablement en la réintroduction du vers dans la poésie contemporaine? Ou sommes-nous condamnés à n'entendre la musique de l'alexandrin qu'à travers le voile épais des siècles? (Je parle d'une hypothétique acceptation par la critique et le public littéraires d'un retour, fût-il partiel, du vers dans la poésie).
Splendid Hugo! C'etait une decouverte veritable pour moi. Mais G. Philippe,qui je tant amait, ici n'est pas satisfaisant. Je suis d'acord avec margat14
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation... Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène. Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-) ruclips.net/video/FviUzqm8qck/видео.html
ENPHATIQUE ! J’ai lu ce poème. En le lisant, je n’entendais pas d’emphase. Plutôt de la douceur. Gérard Philippe : Talent évidemment incontestable. Alors, déçu. Ressemble presque à un texte dit par André Malraux. (Entre iciii Jean Moulinnnnn) Ah, les modes !
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation... Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène. Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-) ruclips.net/video/FviUzqm8qck/видео.html
Je ne peux pas écrire que je n'aime pas mais je trouve que sa déclamation à quelque peu vieillie. Pas tout le temps mais à certains moments ça sent trop le solennel. Je dis bien : à certains moments.
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation... Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène. Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-) ruclips.net/video/FviUzqm8qck/видео.html
Cela me remmène à l'école il y à plus des 70 ans ! merci .
Fabuleuse rencontre du poète à son sommet et d'un acteur inoubliable, qui a enchanté ma jeunesse !
Grandiose, Gérard Philipe... Tu es toujours le meilleur!
Incomparable !!! Je me retrouve 65 ans en arrière, avec ma très chère Professeur de Français qui nous faisait découvrir et accéder à de si belles pages ....
Très beau poème, je l ai appris dès mon jeune âge.Quant à l acteur,il me rappelle le fameux film "Les liaisons dangereuses"/1960/noir et blanc/
Quel talent !!! C'est si agréable de l'entendre !!!!
Content d'avoir retrouvé ce trésor!
J’adore...merci
La perfection existe.
Superbe narration! On y sent même le foin ....
Splendid Hugo! C'etait une de moi
ça c'est bien dit!
Une rectification s'impose.
Verlaine disait plutôt : 'L'art, mes enfants, c'est d'être absolument soi-même".
un être inoubliable et intergénérationnel
Merci pour votre réponse marquée au coin du bon sens.
Parallèlement à "La Blessure des Mots", j'ai écrit moi-même des poèmes de forme libre réunis sous le titre : "L'âme consumée".
Tout académisme en effet doit être banni.
Verlaine disait : "L'art, mes enfants, c'est d'être absolument poète". Il avait raison.
Bien cordialement.
Thierry
La force des mythes de nos origines racontés par le poète.
Je n'ai pas apprécié le ton emphatique de Gérard Philipe quand il " déclame" ce poème de Victor Hugo " Booz endormi " aux alexandrins harmonieux . Les deux derniers quatrains sont d'une pureté qui ont imprégné toute ma scolarité , toute ma vie d"enseignante...
Mon oreille profane ne goûte pas non plus ce ton emphatique. Je ne ressens pas la légère note érotique du poème. Les textes bibliques étaient peut-être déclamer sur ce ton à l'époque.
Je propose également une interprétation de Booz endormi, évidemment encore plus critiquable. Mais cela n'est pas grave, L'essentiel est que le charme de ce poème continue d'exister dans la diversité des voix qui veulent le faire entendre...
Je suis tout à fait d'accord avec votre analyse. J'écris moi-même dans les deux formes et n'ai jamais jugé que l'une était supérieure à l'autre. Néanmoins la "nomenklatura" littéraire semble actuellement imposer la forme libre, dans une démarche qui ressemble à la mise en place d'un nouvel académisme littéraire. Ce qui est paradoxal puisque son idéologie découle justement du refus de l'académisme pompier du XIXème siècle!
A ce sujet, je vous renvoie à deux articles intitulés respectivement : "Vive la poésie sur Internet" et "Plaidoyer pour une poésie de forme classique" dans lesquels j'ai abordé le sujet qui vous occupe.
Selon moi, les deux démarches sont néanmoins complémentaires. Forme libre ou classique, peu importe ! Tout est affaire de tempérament. Seul compte, en dernier examen, le talent de l'auteur.
Bien cordialement.
Thierry
C'est vous qui avez écrit cela Mr Cabot; bel hommage. J'aurais une question à vous soumettre : croyez-vous véritablement en la réintroduction du vers dans la poésie contemporaine? Ou sommes-nous condamnés à n'entendre la musique de l'alexandrin qu'à travers le voile épais des siècles? (Je parle d'une hypothétique acceptation par la critique et le public littéraires d'un retour, fût-il partiel, du vers dans la poésie).
Splendid Hugo! C'etait une decouverte veritable pour moi. Mais G. Philippe,qui je tant amait, ici n'est pas satisfaisant. Je suis d'acord avec margat14
Je n'aime pas ce ton emphatique, pompeux, surtout la première moitié. Et la voix nasille (enregistrement ?). Non vraiment.
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation...
Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène.
Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises
La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-)
ruclips.net/video/FviUzqm8qck/видео.html
ENPHATIQUE !
J’ai lu ce poème.
En le lisant, je n’entendais pas d’emphase. Plutôt de la douceur.
Gérard Philippe : Talent évidemment incontestable.
Alors, déçu. Ressemble presque à un texte dit par André Malraux. (Entre iciii Jean Moulinnnnn)
Ah, les modes !
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation...
Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène.
Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises
La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-)
ruclips.net/video/FviUzqm8qck/видео.html
Je ne peux pas écrire que je n'aime pas mais je trouve que sa déclamation à quelque peu vieillie. Pas tout le temps mais à certains moments ça sent trop le solennel. Je dis bien : à certains moments.
"je me rappelle, quand j'étais jeune, combien je m'inquiétais, combien je questionnais tous azimuts les comédiens les profs de théâtre les chanteurs sur ce qu'était réellement la déclamation...
Je savais que j'allais en avoir besoin lorsque mon Adonis serait mis en scène.
Eh bien personne personne n'était foutu de me répondre, que des choses vagues, que des poncifs... Que des bêtises
La réponse que j'attendais j'ai dû la trouver tout seul, j'y ai mis le temps la voici" :-)
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Très daté. Je ne sais pas comment il faut le dire, mais surement pas en déclamant
P
Aussi pourris q'un SDF mdr wallah
tu critique tes pote