On rêve qu'il n'y ait sur internet que des pédagogues de la qualité de monsieur Favre… Le monde en serait tout différent. C'est un pédagogue d'une rare exigence, d'un savoir profond, amoureux et passionné. C'est la raison pour laquelle, en saluant son immense travail, je ne résiste pas à l'occasion (peut-être unique !) de le contredire sur un point de détail. Ceux qui connaissent un peu la musique savent à quel point c'est impossible avec lui, tant son savoir est profond et précis. Il rit lui-même d'ouvrir sans cesse des parenthèses pour être au plus clair avec la vérité. J'ai enfin trouvé une erreur ! Enfin !!! Mais où faut-il aller pour la trouver ! Lorsqu'il parle de la tonalité aberrante de FA bémol majeur, il dit qu'elle serait constitué des 7 bémols + du Si double-bémol. C'est faux dans le sens où il ne peut pas y avoir, dans une même tonalité, le Si bémol ET le Si double-bémol. Donc, en vérité, dans cette tonalité de FA bémol majeur, on aurait les 7 bémols SANS le SI simple bémol, mais avec un Si double bémol. Donc 6 bémols + un double-bémol. Je précise que la vocation principale de ce message est surtout l'occasion qui m'est donnée de saluer le travail époustouflant et utile aux musiciens de ce grand bonhomme !
Merci infiniment pour l'intérêt que vous portez à cette analyse. En effet, vous avez parfaitement raison, la tonalité de fa bémol majeur a bien six bémols et un double bémol. Je me suis exprimé de manière imprécise. Dans mon idée, je voulais suggérer que fa bémol majeur possédait la totalité des bémols +1 (qui est donc un double bémol). Merci de votre attention aiguisée
Merci pour vos passionnantes explications tant concernant l'oeuvre elle même que la méthode d'appropriation du texte... je suis impatient de connaitre la suite!!! bien à vous Michel
J'aborde le piano depuis 2 ans, après avoir été guitariste classique; je tâcherai de me souvenir de votre approche musicale de l'oeuvre de Beethoven afin de l'appliquer modestement à mon niveau dans les oeuvres majeures que je serai amené à jouer après cette phase d'initiation où je suis encore. Merci de votre générosité.
Merci de votre intérêt pour le travail de Jean-Louis Fabre ! Vous vous signalons que cette analyse se poursuit sur le site gradusadparnassum.fr. et plus précisément: www.gradusadparnassum.fr/videos_chapitre.php?id=12 Nous vous souhaitons un bon travail et une belle évolution musicale. L'équipe Gradus
Quelle belle pédagogie ,je ne suis pas musicien de musique classique bien qu adorant celle ci...mais les informations que vs donnez me sont très intéressantes...merci beaucoup pour ces partages.
Bonjour à vous! Bravo pour vos cours qui sont toujours intéressant du début à la fin, en plus des petites explications que vous faites sur d'autres domaines comme le latin! Etant petit compositeur et fan de musique classique (en particulier celle d'Holst), vous m'apprenez beaucoup de choses! Et y'aura-t-il peut-être à l'avenir des petits cours d'orchestration? Encore bravo à vous et merci de ces cours!
Bonjour, quelques commentaires à propos de cette vidéo. Premièrement merci pour toutes ces infos c'est très intéressant. Cependant, étant encore un peu débutant (un passage obligé pour chacun) je trouve que vous faites beaucoup trop de digressions ce qui tendance à me perdre un peu et donc nuit à l'efficacité de la transmission des informations. Deuxièmement je trouve très désagréable de s'entendre dire "si vous n'avez pas tout compris à la manière dont l'oeuvre est construite ça ne sert à rien de la jouer". C'est très condescendant et il faut bien se rendre compte qu'on a pas tous le temps de passer 5 heures par jour à consacrer à la musique (à mon grand regret d'ailleurs) et on est pas tous des professionnels destinés à donner des récitals. Cela ne doit pas nous interdire de vouloir pratiquer un instrument et de jouer des morceaux même des morceaux qui ont déjà été joués et rejoués. Ceci dit je trouve ça vraiment très bien de nous fournir les clés de la compréhension de ces œuvres. Merci
Je comprends votre désarroi mais je ne suis pas tout à fait d'accord pour l'idée de "Vous connaissez pas la structure, vous jouez pas". Je connais bien cette musique, pour l'avoir bosser récemment pour un test d'entrée. En fait, et c'est mon avis tout à fait personnel, il y a une technicité à acquérir dans cette oeuvre. Comme détaillé dans cette analyse il y a plusieurs parties, plusieurs voix et la difficulté est de faire entendre chacune des voix. C'est pas évident. Le truc, l'astuce pour pallier cette difficulté et justement la connaissance de la structure pour trouver la juste sonorité. En gros le petit doigt fait la mélodie et les autres les arpèges. Mon analyse a été de faire les arpèges sans aucunes nuances et c'est la mélodie et la basse qui faisait et qui n'est pas indiqué sur la partition. En gros, pour comprendre comment jouer j'ai dû analyser. Analyser sur le tas bien sûr en pianotant le truc et annotant des détails quand y avait besoin. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours une part d'analyse pour faire sonner un morceau. Je suis d'accord, poussé à la "simple" structure est maladroit pour dire en somme que si on la connaît pas on saura pas la jouer. Je pense que c'est pour parler du côté analytique qui aide à comprendre une oeuvre et à la manière de faire. Ce qui n'est pas intéressant est de jouer mécaniquement ce rythme omniprésent et rien d'autres. C'est pas du Steve Reich (ouh le tacle!!!). Et cette compréhension passe par de l'analyse, si elle est pas poussée véritablement au moins d'avoir une mini structure pour voir quand changer d'intonnation et c'est ça qui est important (j'ai pas ma partition sous les yeux mais je suis allé à analyser les frottements, les modulations un vrai travail musicologique) parce qu'il y a rien ou peu d'indication de façon de jouer en plus. Mais ça c'est ma façon de travailler. Je le fais même avec du Renaud! C'est dire!
@Le Vieux Mitch On en revient à un traité (des traités) de direction d'orchestre de Wagner et Berlioz où eux décrètent que la direction doit se faire par le "tactus" et non pas par le "tempus". Tempus signifiant métronomique et Tactus selon la mélodie. Et selon la mélodie, le moment on fera pas vraiment la même chose. C'est un peu la différence entre le classique et le romantique, si je dois grossir les traits. La, avec les structures Beethovienienne complexes soient-elles, on est dans le romantisme donc le tactus.
On rêve qu'il n'y ait sur internet que des pédagogues de la qualité de monsieur Favre… Le monde en serait tout différent. C'est un pédagogue d'une rare exigence, d'un savoir profond, amoureux et passionné.
C'est la raison pour laquelle, en saluant son immense travail, je ne résiste pas à l'occasion (peut-être unique !) de le contredire sur un point de détail. Ceux qui connaissent un peu la musique savent à quel point c'est impossible avec lui, tant son savoir est profond et précis. Il rit lui-même d'ouvrir sans cesse des parenthèses pour être au plus clair avec la vérité.
J'ai enfin trouvé une erreur ! Enfin !!! Mais où faut-il aller pour la trouver ! Lorsqu'il parle de la tonalité aberrante de FA bémol majeur, il dit qu'elle serait constitué des 7 bémols + du Si double-bémol. C'est faux dans le sens où il ne peut pas y avoir, dans une même tonalité, le Si bémol ET le Si double-bémol. Donc, en vérité, dans cette tonalité de FA bémol majeur, on aurait les 7 bémols SANS le SI simple bémol, mais avec un Si double bémol. Donc 6 bémols + un double-bémol.
Je précise que la vocation principale de ce message est surtout l'occasion qui m'est donnée de saluer le travail époustouflant et utile aux musiciens de ce grand bonhomme !
Merci infiniment pour l'intérêt que vous portez à cette analyse.
En effet, vous avez parfaitement raison, la tonalité de fa bémol majeur a bien six bémols et un double bémol.
Je me suis exprimé de manière imprécise. Dans mon idée, je voulais suggérer que fa bémol majeur possédait la totalité des bémols +1 (qui est donc un double bémol).
Merci de votre attention aiguisée
Merci pour vos passionnantes explications tant concernant l'oeuvre elle même que la méthode d'appropriation du texte... je suis impatient de connaitre la suite!!!
bien à vous
Michel
J'aborde le piano depuis 2 ans, après avoir été guitariste classique; je tâcherai de me souvenir de votre approche musicale de l'oeuvre de Beethoven afin de l'appliquer modestement à mon niveau dans les oeuvres majeures que je serai amené à jouer après cette phase d'initiation où je suis encore. Merci de votre générosité.
Merci de votre intérêt pour le travail de Jean-Louis Fabre ! Vous vous signalons que cette analyse se poursuit sur le site gradusadparnassum.fr. et plus précisément: www.gradusadparnassum.fr/videos_chapitre.php?id=12
Nous vous souhaitons un bon travail et une belle évolution musicale.
L'équipe Gradus
Merci pour cette présentation très précise qui met en perspective l'interprétation,
Quelle belle pédagogie ,je ne suis pas musicien de musique classique bien qu adorant celle ci...mais les informations que vs donnez me sont très intéressantes...merci beaucoup pour ces partages.
Mr Fabre, vous êtes absolument super!!! Je suis vos cours avec très grand plaisir
Où puis je trouver la suite de l’analyse de cette œuvre?
Bonjour à vous!
Bravo pour vos cours qui sont toujours intéressant du début à la fin, en plus des petites explications que vous faites sur d'autres domaines comme le latin!
Etant petit compositeur et fan de musique classique (en particulier celle d'Holst), vous m'apprenez beaucoup de choses!
Et y'aura-t-il peut-être à l'avenir des petits cours d'orchestration?
Encore bravo à vous et merci de ces cours!
c'est très clair monsieur.
Pouvez-vous me dire combien il y a de notes dans le 3e mouvement Presto Agitato, merci
Le tortillon pourrait être un zigouigoui. J espere que tout va. Nous manquons de vos nouvelles
Non monsieur, il y a seulement une partie dans l'adagio. C'est un continuum du coeur du compositeur.
سلام استاذ
Bonjour,
quelques commentaires à propos de cette vidéo.
Premièrement merci pour toutes ces infos c'est très intéressant.
Cependant, étant encore un peu débutant (un passage obligé pour chacun) je trouve que vous faites beaucoup trop de digressions ce qui tendance à me perdre un peu et donc nuit à l'efficacité de la transmission des informations.
Deuxièmement je trouve très désagréable de s'entendre dire "si vous n'avez pas tout compris à la manière dont l'oeuvre est construite ça ne sert à rien de la jouer". C'est très condescendant et il faut bien se rendre compte qu'on a pas tous le temps de passer 5 heures par jour à consacrer à la musique (à mon grand regret d'ailleurs) et on est pas tous des professionnels destinés à donner des récitals. Cela ne doit pas nous interdire de vouloir pratiquer un instrument et de jouer des morceaux même des morceaux qui ont déjà été joués et rejoués.
Ceci dit je trouve ça vraiment très bien de nous fournir les clés de la compréhension de ces œuvres.
Merci
Je comprends votre désarroi mais je ne suis pas tout à fait d'accord pour l'idée de "Vous connaissez pas la structure, vous jouez pas".
Je connais bien cette musique, pour l'avoir bosser récemment pour un test d'entrée.
En fait, et c'est mon avis tout à fait personnel, il y a une technicité à acquérir dans cette oeuvre. Comme détaillé dans cette analyse il y a plusieurs parties, plusieurs voix et la difficulté est de faire entendre chacune des voix. C'est pas évident.
Le truc, l'astuce pour pallier cette difficulté et justement la connaissance de la structure pour trouver la juste sonorité. En gros le petit doigt fait la mélodie et les autres les arpèges. Mon analyse a été de faire les arpèges sans aucunes nuances et c'est la mélodie et la basse qui faisait et qui n'est pas indiqué sur la partition.
En gros, pour comprendre comment jouer j'ai dû analyser. Analyser sur le tas bien sûr en pianotant le truc et annotant des détails quand y avait besoin.
Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours une part d'analyse pour faire sonner un morceau.
Je suis d'accord, poussé à la "simple" structure est maladroit pour dire en somme que si on la connaît pas on saura pas la jouer. Je pense que c'est pour parler du côté analytique qui aide à comprendre une oeuvre et à la manière de faire.
Ce qui n'est pas intéressant est de jouer mécaniquement ce rythme omniprésent et rien d'autres. C'est pas du Steve Reich (ouh le tacle!!!). Et cette compréhension passe par de l'analyse, si elle est pas poussée véritablement au moins d'avoir une mini structure pour voir quand changer d'intonnation et c'est ça qui est important (j'ai pas ma partition sous les yeux mais je suis allé à analyser les frottements, les modulations un vrai travail musicologique) parce qu'il y a rien ou peu d'indication de façon de jouer en plus.
Mais ça c'est ma façon de travailler. Je le fais même avec du Renaud! C'est dire!
@Le Vieux Mitch On en revient à un traité (des traités) de direction d'orchestre de Wagner et Berlioz où eux décrètent que la direction doit se faire par le "tactus" et non pas par le "tempus". Tempus signifiant métronomique et Tactus selon la mélodie. Et selon la mélodie, le moment on fera pas vraiment la même chose. C'est un peu la différence entre le classique et le romantique, si je dois grossir les traits. La, avec les structures Beethovienienne complexes soient-elles, on est dans le romantisme donc le tactus.
L'âne et le perroquet...