Je l'ai regardé ce matin et je l'ai partagé sur les réseaux. Bravo Pierre ! Je te félicite pour cette initiative, La plateforme CASYS, mise en place par l'INRAE est vraiment essentielle pour comprendre le monde végétale dans son milieu naturelle. Et ta démarche d'aller rencontrer tous les chercheurs des différents pays Européens pour voir comment ils appréhendent l'avenir de l'agriculture sans pesticides peut nous apporter des solutions et aussi nous emmener sur d'autres pistes. Je suis convaincu que nous devons nous passer au plus vite de tous ces "CIDES" qui sont synonymes de mort, alors que nous produisons du vivant!! Pour moi il est tout a fait possible de nourrir la planète en changeant radicalement nos modèle agricole. Nous avons besoins de conserver notre biodiversité où que nous soyons sur cette terre. Nous ne pouvons pas continuer dans un tel paroxysme. Il faut surtout convaincre nos représentants politiques pour qu'ils fassent passer des lois beaucoup plus strictes sur l'utilisation de ces CIDES. Il faut aussi et rapidement que les denrées alimentaires soient déconnectées des marchés pour qu'enfin, il n'y est plus de spéculation sur ces produits agricoles Cela évitera de nombreuses famines dans le monde. C'est le début d'une belle aventure et je suis impatient de voir tes futurs videos. Elles me font découvrir d'autres univers et d'autres horizons qui me donnent toujours de nouveaux espoirs....
Merci beaucoup Alain ! Venant de toi, un agriculteur engagé et innovant, et connaissant ton travail sur le terrain, ça me touche énormément. Et ça me motive encore plus pour les prochaines vidéos !
Merci Pierre, merci pour ton travail journalistique de qualité. Tu fais du bien au monde agricole. Tu écoutes, tu cherches à comprendre sans porter de jugement à priori. C'est essentiel pour les débats qui nous traversent. Encore une fois, merci
MrGirard, Je suis u admirateur de votre chaine, peut on parler d'avenir de l'agriculture quand on sait les énormes difficultés de nos agriculteurs actuels (suicide ,perte de milliers d'hectares sécheresse ou déluges de grèles.....)une émission relatant tous ces problèmes seraient la bienvenue surtout avec votre approche honnête et sérieuse. Merçi
Un sujet qui me tient particulièrement à cœur, merci pour l'idée ! Il est souvent en filigrane de mes vidéos, mais j'essaierai d'y consacrer un reportage à part entière.
Super reportage deux petites remarques pour ma part - il manque un volet important dans ce genre de reportage c'est la viabilité financière pour les agriculteurs au bout de 3, 5, 10 ans Entre le temps de formation, acquisitions de matériels, changements de pratiques de travail, quel coût pour l'agriculteur, l'impacte sur le prix de la nourriture - quel est l'impact sur le réchauffement climatique (bilan CO2) pour le remplacement de la chimie par du travail mécanique ?
Ah merci !! Vraiment heureux que ça plaise :) J'ai radicalement changé ma façon de voyager il y a 4 ans et je me suis dit que j'allais désormais le préciser en description. J'étais réticent jusqu'ici, parce que je ne veux pas paraître moralisateur, mais j'ai simplement envie de dire qu'il est possible de voyager, tout en réduisant son empreinte carbone. Pour ma part, ça a demandé une réorganisation totale, mais je voyage aujourd'hui plus sereinement et, avec le recul, plus confortablement que si j'étais sans cesse dans les sas de sécurité et les halls d'attente des aéroports. A bientôt pour les prochaines vidéos !
Bonjour Pierre, Je trouve très intéressant votre nouvelle série sur la recherche en agronomie et notamment sur la réduction des produits phytosanitaires. Je vous invite à venir découvrir la station expérimentale de Kerguehennec en Bretagne qui travaille ces sujets depuis de nombreuses années, vous trouverez la vidéo de présentation sur RUclips facilement. Cette station de recherche appliquée gérer par les chambres d’agriculture de Bretagne produits des essais et diffuse des données directement utilisables par les agriculteurs lors de formation et de journées thématiques !
Allongement des rotations avec l'introduction de prairies permanentes, et donc indissociablement le redéploiement de l'élevage dans les secteurs où il y en a plus ! C'est vrai que des rotations blé-orge-colza ça paie mais avec les années le salissement devient de plus en plus difficile à maîtriser ... Encore une super vidéo ! En tout cas c'est surement par une approche systémique (presque à l'échelle du territoire) qu'il sera possible de faire du colza ou de la moutarde en bio pour la gestion des bzzzzz
@@pierre_girard Ce serait un optimum de replanter des haies contigües à l'échelle d'une région mais déjà à l'échelle de la parcelle ou d'un îlot de parcelles il est possible de favoriser les insectes auxiliaires ;)
Merci pour cette vidéo très intéressante, pour moi pour réduire les produits phytosanitaire, en vrai, il faut faire des mélanges d'espèces, de variété dans toutes les cultures et dans tout les couverts, la nature à horreur du vide et donc il faut couvrir le sol au maximum, on peut imaginé plein d'association et de rotation
Bonjour, Nous sommes en AB sur 70ha avec chèvres et vaches Highlands (en montagne) et j'essaie (depuis plusieurs années) de tendre vers l'ACS (d'être plus autonome et limiter notre impact)... Si le cœur vous en dit, Je serai enchanté de vous présenter notre système... Merci pour votre travail
J'ajouterais une question que je me pose souvent... Sachant que la chimie a absolument tout envahie dans l'agricole et qu'on parte du principe qu'il y a une volonté de ralentir la cadence. A quel point l'industrie de la chimie ( qui est celle aussi de la pharmacie) est capable d'accepter sans sourciller de perdre des dividendes de plusieurs milliards chaque années? quand on voit le cynisme total avec lequel ces boites peuvent expliquer qu'on pourrait presque boire leur produit!! Ce sont des guerriers riches en lobbyistes puissants, pas des pacifistes..
détrompez vous ! il y a bcp de paysans qui non recourt a peut voir aucune chimie !! et comme vous le souligner l industrie pharmaceutique partage bcp de chose ! et surement bien plus nocif , mais sa personne n en parle
@@cedricmanuelle certes certes... je travail dedans, ...je ne voulais pas m'étalez. je sais que la bio occupe 12 ou 13 pour cent des parcelles ( c'est beaucoup et peu, et c'est tout sauf un reflet mondial). Mais la chimie qui est utilisée (France ou niveau planétaire ) a vraiment envahie intensément tout les écosystèmes, même si les doses sont moindres qu'il y a 30 ou 50 ans, les rémanences, la nocivité à dose infime ( à dose égale, on a certaine toxicité sur certains produits plusieurs MILLIERS de fois ceux de produit comme le connu DTT) et effets cocktails sont eux bien installés pour des décennies ( type chlordécone dans les Antilles). Bref ma question était très simple, Des boites comme Bayer ( qui a manger monsanto) qui vendent la chimie pour les champs et la chimie pour les corps renonceront elles gaiement par philantropie à leur chiffre d'affaire de 44 milliards??
@@tomtom-vg7ru Bayer a racheter Monsanto car le futur n'était pas sur les phytos, mais les semences. C'est déjà prévu pour leurs chiffres d'affaires. La plupart des boite phyto ont aussi une branche semence.
@@totof-175 Oui c'est vrai...ceci dit, Je crois que l'avenir des phytos, Bayer ne le voit pas aussi vide que ça, et pour les semences, ils misent beaucoup sur des variétés OGM et leur hégémonie (combat des paysans en inde). Le top pour eux ,même si ça a mal vieilli, c'était le pack gagnant semence transgénique résistante au round up .( au niveau mondial et surtout Amériques et inde, ils sont ultra sur le marché) Après, je ne sais pas si nous avons les mêmes définitions et marges de tolérance ( économique, social ou écologique) Nous pourrions surement en débattre très longtemps. Une chose m'est absolument certaine, ( et ça n'engage que moi), ils ne sont pas là pour notre service et ne s'assiéront pas sur la poule au œufs d'or. Malgré tout , je trouve la démarche de Pierre super, car le changement même minime, de mon point de vue ne viendras pas d'en haut, trop de conflits d’intérêts!!
Pour répondre á la question des meilleurs solutions pour se passer des pesticides, je vote pour l'alongement des rotations des cultures et diversifier celles-ci.
Aujourd'hui, il y a tellement de contraintes dû au terroir et aux aléas climatiques qu'il en devient très compliqué de juste "essayer" et je parle même pas des prix de ventes des produits agricoles, qui est une HONTE. Si les prix de produits étaient correctement payer aux agriculteurs, je pense que le changement de système se serait fait par lui même et non à coup de subventionnement pour l'instauration de ces nouvelles techniques. Et surtout,il faut remettre l'agriculture au centre du cercle, parce que souvent comme dans ce reportage,beaucoup de têtes "pensantes" et dirigeantes pour dicter la marche à suivre, et souvent, un changement de politique agricole qui change de direction tous les 4-5ans,comment voulez-vous avoir une vision à long terme quand ça change tout le temps?? Si l'agriculture utilise encore des produits phytosanitaires(parce que oui les pesticides, c'est pour tuer la peste qui à presque disparut aujourd'hui, l'être humain prend bien des médicaments et on dit pourtant pas des pesticides), certes pour le confort mais aussi par sécurité,car la récolte fait aussi parti de leur revenu,donc si la récolte foire à cause d'une attaque d'insectes ou de champignons à un certains stade de la culture, c'est pour la pomme de l'agriculteur, la perte. Alors oui dans un monde idéal, il faudrait arrêter les produits phytosanitaires, mais le changement ne se fait pas en un claquement de doigts, mais il se fait, laisser le temps aux agriculteurs de faire leur test. Et aux lanceurs d'alerte qui crient au loup en matière de biodiversité, ben qu'ils sortent de leur ville et viennent dans mon village, le retour se fait gentiment, toujours plus d'oiseaux insectivores qui reviennent en force ces 10 dernières années donc ça veut quand même dire que quelque chose se passe au niveau de la biodiversité. On a maltraité la biodiversité durant le siècle dernier mais elle ne va pas revenir en masse du jour au lendemain. Et nous, simple particulier,faisons aussi les gestes, plantons des plantes pour avoir une floraison durant la haute saison(juillet août septembre) parce que la plupart des cultures fleurissent qu printemps et quec'est la période des récoltes et des semis, tout le monde doit faire l'effort pas seulement les agriculteurs.
Je suis le premier à dire qu'il faut mettre les agris au centre et à le démontrer dans mes vidéos "Tous Terriens". Mais quand les scientifiques disent : l'effort demandé aux agris est énorme et il est de notre responsabilité de les accompagner de toutes nos forces (comme c'est le cas avec la création de cette alliance européenne), je trouve que c'est vraiment intéressant de les suivre. Quitte à leur poser les questions qui fâchent. C'est ce que je vais faire dans ce "Field Trip". Mais je suis heureux d'avoir un public exigeant pour me rappeler de mettre l'agriculture au centre à chaque vidéo ;)
@@pierre_girard oui les scientifiques se gardent aussi d'avertir nos politiques que toute pratiques ne peuvent pas convenir à tous les terroirs et toutes les années, c'est ça le problème, après avec des politiques qui connaissent de moins en moins les problèmes de société alors comment voulez-vous qu'ils aient conscience des problèmes des agriculteurs, depuis que la politique gère l'agriculture,c'est la galère pour les agriculteurs. La preuve en Suisse, où avec la politique agricole d'aujourd'hui, vous pouvez mettre l'entièreté de votre exploitation en jachère pour 5000chf/année durant 8 ans,comme la moyenne des exploitations suisses et de 20 hectares,vous retirez les 7% voire bientôt les 10% pour les surfaces écologiques dédiées,il nous reste 18 hectares à 5000chf, je vous laisse sortir vos calculettes pour la suite,là on encourage l'agriculture à produire moins, le monde marche sur la tête,je prédis pour le printemps prochain un nouveau printemps de révolution dans les pays en développement(comme le printemps arabe, il y a une dizaine d'années juste à causede la pénurie de céréales dans le monde).
Bonsoir Pierre, plus de rotations avec plusieurs cultures , inclure des couverts végétaux pour pas laisser le sol nu et peut-être faire de l'agriculture de conservation . Car mon grand père quand il semait une culture de printemps type avoine il mettait du Trèfle . C'était une culture associé et ça dans les années 60 70 .
@DEMOCRACY NOW ! Comme je le dis au début de la vidéo, je vais continuer à aller à la rencontre des paysannes et des paysans. Et je vais même aller à la rencontre d'agriculteurs sur ARTE, dans ROOTS, diffusé à partir du 8 août. Pas de doute sur les personnes que je mets à l'honneur. Ici, c'est une nouvelle série, en plus, que je vous propose. Parce que si la recherche se mobilise, j'ai envie d'aller y regarder de plus près.
Super intéressant je suis en agriculture biologique et pour moi le désherbage mécanique et des bonnes préparation de sol et des conditions de semie correcte reste une bonne solution
@PierreGirard je dirai que l'une des clefs se trouve dans la réduction de taille des parcelles, de travailler la diversité des cultures (vs monoculture) et.... de retrouver de la biodiversité dans nos semences (!), j'ai découvert il y a peu le travail du Russe Vivalov... Très intéressant et à creuser pour une vidéo (si ce n'est pas déjà fait?)
Merci pour l'idée ! Non, ce n'est pas encore fait :) Dans ma vidéo Field Trip en Hongrie, il en est un peu question, mais il y a encore tant à voir et à dire sur ce sujet. Je suis preneur de tous ces tuyaux.
@@pierre_girard J’ai découvert qu’il existe un réseau de jardins connectés Vavilov (désolé j’ai écorché le nom sur mon premier message). Étant intéressé par ces sujets, J’ai découvert cela pour la première fois à la Chartreuse de Neuville dans le nord de la France. Tu as un livre sur sa vie que je trouve intéressant et qui permet de bien comprendre le développement personnel de cette personne (Aux sources de notre nourriture). Tu trouveras de l’info sur le net. Mais avec la guerre, je crains que les échanges avec les russes soient un peu entre parenthèses…
2 года назад
La permaculture est une solution pour réduire les pesticides. Travailler avec la nature et reproduire sa façon d'être est la clé.
Agriculture biologique de conservation avec de l’élevage qui joue le rôle de pompier si le couvert prend le dessus. Avec des assurances pour les agris !
Pour faire sans chimie artificielle, étudier les plantes compagnes, assossciées, inventer des intéractions symbiotiques, semis sous couvert sans travail du sol, étudier la chimie que peuvent apporter certaines plantes pour leur bienfait, (consoude, prêle, ortie..) proposer des systèmes qui fonctionnent bien, et former les agriculteurs à ces nouvelles pratiques très techniques. De nombreuses initiatives individuelles sont expérimentés dans les fermes, et il serait très constructif de collecter, et mettre en réseau ces savoirs en lien avec la recherche scientifique. Adrien de l'Atelier Paysan.
De nombreux projets scientifiques ont justement pour objet de renforcer les liens entre agriculture et recherche et de créer les conditions pour analyser et faire remonter les informations du terrain. Donc je vais y consacrer une partie de la série.
Le développement de l'agriculture biologique et la renforcer avec du bio+ français. Référence au nouveau label Fnab qui est en cours de déploiement. #stoppesticides
c'est intéressant la réduction des pesticides mais pour l'Afrique qui cherche à atteindre l'autosuffisance alimentaire est-il possible de convaincre les paysans à l'utilisation raisonnée des pesticides voir même à aller vers le bio.
Bonjour, oui je le pense, un exemple: le centre Songhaï au Bénin forme de futur agriculteurs dans une approche agrobiologique. Un exemple jusqu'en France!
Il n'y a aucune objection scientifique pour que les associations de cultures ne fassent pas aussi bien que les peuplements semés avec une unique variété. Les besoins un peu différents de chaque composante de l'association, 1) valorisent mieux les ressources, 2) diluent les foyers des ravageurs et maladies, 3) occupent les espaces laissés vacants. On ne sait pas toujours ce que l'on récoltera mais il y aura toujours quelque chose à récolter. La difficulté actuelle n'est ni dans le semis ni dans l'entretien en saison des associations végétales mais dans la complexité de sa récolte : si une composante est mûre, soit il faut que toutes les autres le soient aussi, soit il faut qu'elle soit au dessus des autres (les plus haute murissent en premier). Aussi, le verrou actuel à des systèmes sans pesticide profitant des associations de culture réside dans le fait qu'il faudrait être en mesure de récolter chaque composante du mélange isolément au mieux de sa maturité. Il faut donc imaginer une récolte très sélective pratiquée par une pince collectrice (ramassant épi par épi, inflorescence par inflorescence) dirigée par de l'imagerie. Si une telle pince marchait, il serait facile d'imaginer une forêt de pinces (un peu comme une vielle machine à écrire ?) qui passerait au dessus du couvert sur un bras déporté et déposerait ce qui est attrapé dans une goulotte d'évacuation, le reste du tri étant similaire à ce que fait déjà une moissonneuse batteuse. On conçoit que c'est difficile de se projeter et d'imaginer que cela fonctionne comme les moissonneuses actuelles mais pouvoir semer et récolter des associations est un futur incontournable de l'agroécologie, promis à un bel avenir.
Très intéressant, cette dimension ! Les machines agricoles et en particulier les moissonneuses qui doivent s'adapter aux associations de cultures : j'ai prévu de voir une moisson de cultures associées en Hongrie, dans mon trip, j'y serai vigilant ! D'autres idées de pays/de labos qui sont spécialisés sur la question ?
Le temps des expérimentations arrive trop tard. Tout ca aurait du se passer des décennies en arrière. Aujourd’hui Gel , canicule, grêle ,… s’aggravent d’année en année. La seule solution est la sobriété systémique. Des petits maraîchers partout et un potager dans chaque propriété. Nous sommes dans un cul de sac malheureusement…
Ce que je vois sur le terrain jusqu'ici, c'est qu'on aura toujours besoin d'une grande diversité de solutions alternatives et pas seulement en maraîchage. Il est tard, mais il est temps. Et j'ai envie d'aller voir ce à quoi ces alternatives peuvent ressembler et comment les scientifiques y travaillent.
Il faut le dire clairement, prenons le cas de bayer Monsanto, je contrôle la vente des graines non reproductibles annuellement, les plantes sont résistantes aux pesticides que bayer produit, les fruits et légumes sont carencés et rendent malade les consommateurs qui ensuite prennent les cachetons Bayer pour se soigner. Le business est juteux et circulaire, puis bayer paie des lobbyistes pour la classification des semences au catalogue officiel européen et paf le business est pérennisé
Je l'ai regardé ce matin et je l'ai partagé sur les réseaux. Bravo Pierre ! Je te félicite pour cette initiative, La plateforme CASYS, mise en place par l'INRAE est vraiment essentielle pour comprendre le monde végétale dans son milieu naturelle. Et ta démarche d'aller rencontrer tous les chercheurs des différents pays Européens pour voir comment ils appréhendent l'avenir de l'agriculture sans pesticides peut nous apporter des solutions et aussi nous emmener sur d'autres pistes.
Je suis convaincu que nous devons nous passer au plus vite de tous ces "CIDES" qui sont synonymes de mort, alors que nous produisons du vivant!!
Pour moi il est tout a fait possible de nourrir la planète en changeant radicalement nos modèle agricole. Nous avons besoins de conserver notre biodiversité où que nous soyons sur cette terre. Nous ne pouvons pas continuer dans un tel paroxysme. Il faut surtout convaincre nos représentants politiques pour qu'ils fassent passer des lois beaucoup plus strictes sur l'utilisation de ces CIDES. Il faut aussi et rapidement que les denrées alimentaires soient déconnectées des marchés pour qu'enfin, il n'y est plus de spéculation sur ces produits agricoles Cela évitera de nombreuses famines dans le monde.
C'est le début d'une belle aventure et je suis impatient de voir tes futurs videos. Elles me font découvrir d'autres univers et d'autres horizons qui me donnent toujours de nouveaux espoirs....
Merci beaucoup Alain ! Venant de toi, un agriculteur engagé et innovant, et connaissant ton travail sur le terrain, ça me touche énormément. Et ça me motive encore plus pour les prochaines vidéos !
Top ton projet terrain Pierre
Merci Hugo !
bravo merci épaulée ce positionnement et prise de conscience de prendre soin de notre mère NATURE 👌👌👌merci 🙏🙏🙏a prochaine et merci🤗
Avec plaisir 😊
Bravo et merci.
Je reste à l'affût !
Merci Pierre, merci pour ton travail journalistique de qualité. Tu fais du bien au monde agricole. Tu écoutes, tu cherches à comprendre sans porter de jugement à priori. C'est essentiel pour les débats qui nous traversent. Encore une fois, merci
Un très grand merci !
MrGirard,
Je suis u admirateur de votre chaine, peut on parler d'avenir de l'agriculture quand on sait les énormes difficultés de nos agriculteurs actuels (suicide ,perte de milliers d'hectares sécheresse ou déluges de grèles.....)une émission relatant tous ces problèmes seraient la bienvenue surtout avec votre approche honnête et sérieuse.
Merçi
Un sujet qui me tient particulièrement à cœur, merci pour l'idée ! Il est souvent en filigrane de mes vidéos, mais j'essaierai d'y consacrer un reportage à part entière.
Merci pour votre expérience, je découvre ce monde de la ferme
Avec plaisir, bienvenue
Voilà une intro qui donne envie de voir la suite 👏
tu fais du super boulot! vraiment merci!!
Merci à toi !
Très intéressant !
Hâte de voir la suite, merci pour ce beau projet. 🙂
Super reportage
deux petites remarques pour ma part
- il manque un volet important dans ce genre de reportage c'est la viabilité financière pour les agriculteurs au bout de 3, 5, 10 ans
Entre le temps de formation, acquisitions de matériels, changements de pratiques de travail, quel coût pour l'agriculteur, l'impacte sur le prix de la nourriture
- quel est l'impact sur le réchauffement climatique (bilan CO2) pour le remplacement de la chimie par du travail mécanique ?
Sympa l'impact carbone transport marqué en fin de description ! Hâte de voir la série de vidéos
Ah merci !! Vraiment heureux que ça plaise :) J'ai radicalement changé ma façon de voyager il y a 4 ans et je me suis dit que j'allais désormais le préciser en description. J'étais réticent jusqu'ici, parce que je ne veux pas paraître moralisateur, mais j'ai simplement envie de dire qu'il est possible de voyager, tout en réduisant son empreinte carbone. Pour ma part, ça a demandé une réorganisation totale, mais je voyage aujourd'hui plus sereinement et, avec le recul, plus confortablement que si j'étais sans cesse dans les sas de sécurité et les halls d'attente des aéroports. A bientôt pour les prochaines vidéos !
Bonjour Pierre,
Je trouve très intéressant votre nouvelle série sur la recherche en agronomie et notamment sur la réduction des produits phytosanitaires. Je vous invite à venir découvrir la station expérimentale de Kerguehennec en Bretagne qui travaille ces sujets depuis de nombreuses années, vous trouverez la vidéo de présentation sur RUclips facilement. Cette station de recherche appliquée gérer par les chambres d’agriculture de Bretagne produits des essais et diffuse des données directement utilisables par les agriculteurs lors de formation et de journées thématiques !
Bien noté, merci pour l'invitation !
Allongement des rotations avec l'introduction de prairies permanentes, et donc indissociablement le redéploiement de l'élevage dans les secteurs où il y en a plus ! C'est vrai que des rotations blé-orge-colza ça paie mais avec les années le salissement devient de plus en plus difficile à maîtriser ...
Encore une super vidéo ! En tout cas c'est surement par une approche systémique (presque à l'échelle du territoire) qu'il sera possible de faire du colza ou de la moutarde en bio pour la gestion des bzzzzz
Merci ! A l'échelle de la région, du coup ?
@@pierre_girard Ce serait un optimum de replanter des haies contigües à l'échelle d'une région mais déjà à l'échelle de la parcelle ou d'un îlot de parcelles il est possible de favoriser les insectes auxiliaires ;)
Merci pour cette vidéo très intéressante, pour moi pour réduire les produits phytosanitaire, en vrai, il faut faire des mélanges d'espèces, de variété dans toutes les cultures et dans tout les couverts, la nature à horreur du vide et donc il faut couvrir le sol au maximum, on peut imaginé plein d'association et de rotation
Totalement d'accord. J'en parlerai aussi dans la prochaine vidéo en Roumanie. Merci
Bonjour,
Nous sommes en AB sur 70ha avec chèvres et vaches Highlands (en montagne) et j'essaie (depuis plusieurs années) de tendre vers l'ACS (d'être plus autonome et limiter notre impact)...
Si le cœur vous en dit,
Je serai enchanté de vous présenter notre système...
Merci pour votre travail
Avec plaisir ! Dans quelle région ?
On en parle en MP sur Instagram ou Twitter ?
J'ajouterais une question que je me pose souvent...
Sachant que la chimie a absolument tout envahie dans l'agricole et qu'on parte du principe qu'il y a une volonté de ralentir la cadence.
A quel point l'industrie de la chimie ( qui est celle aussi de la pharmacie) est capable d'accepter sans sourciller de perdre des dividendes de plusieurs milliards chaque années? quand on voit le cynisme total avec lequel ces boites peuvent expliquer qu'on pourrait presque boire leur produit!! Ce sont des guerriers riches en lobbyistes puissants, pas des pacifistes..
détrompez vous ! il y a bcp de paysans qui non recourt a peut voir aucune chimie !! et comme vous le souligner l industrie pharmaceutique partage bcp de chose ! et surement bien plus nocif , mais sa personne n en parle
@@cedricmanuelle certes certes... je travail dedans, ...je ne voulais pas m'étalez.
je sais que la bio occupe 12 ou 13 pour cent des parcelles ( c'est beaucoup et peu, et c'est tout sauf un reflet mondial).
Mais la chimie qui est utilisée (France ou niveau planétaire ) a vraiment envahie intensément tout les écosystèmes, même si les doses sont moindres qu'il y a 30 ou 50 ans, les rémanences, la nocivité à dose infime ( à dose égale, on a certaine toxicité sur certains produits plusieurs MILLIERS de fois ceux de produit comme le connu DTT) et effets cocktails sont eux bien installés pour des décennies ( type chlordécone dans les Antilles).
Bref ma question était très simple, Des boites comme Bayer ( qui a manger monsanto) qui vendent la chimie pour les champs et la chimie pour les corps renonceront elles gaiement par philantropie à leur chiffre d'affaire de 44 milliards??
@@tomtom-vg7ru oui a échelle mondiale ... il vont peut être se convertirez au bio ;) :P
@@tomtom-vg7ru Bayer a racheter Monsanto car le futur n'était pas sur les phytos, mais les semences. C'est déjà prévu pour leurs chiffres d'affaires. La plupart des boite phyto ont aussi une branche semence.
@@totof-175 Oui c'est vrai...ceci dit, Je crois que l'avenir des phytos, Bayer ne le voit pas aussi vide que ça, et pour les semences, ils misent beaucoup sur des variétés OGM et leur hégémonie (combat des paysans en inde).
Le top pour eux ,même si ça a mal vieilli, c'était le pack gagnant semence transgénique résistante au round up .( au niveau mondial et surtout Amériques et inde, ils sont ultra sur le marché)
Après, je ne sais pas si nous avons les mêmes définitions et marges de tolérance ( économique, social ou écologique)
Nous pourrions surement en débattre très longtemps.
Une chose m'est absolument certaine, ( et ça n'engage que moi), ils ne sont pas là pour notre service et ne s'assiéront pas sur la poule au œufs d'or.
Malgré tout , je trouve la démarche de Pierre super, car le changement même minime, de mon point de vue ne viendras pas d'en haut, trop de conflits d’intérêts!!
Très belle vidéo, très intéressante à partager au maximum auprès de nos dirigeants agricole ou pas... Bonne continuation Y.BERNARD
Merci beaucoup
J'adore ce que tu fais j'aimerais bien que tu visite l Italie pour son agriculture
C'est bien noté 🙏 Il y a quelque chose qui t'intéresse en particulier dans l'agriculture italienne ?
@@pierre_girard pas particulièrement mais voir un peut certainement méthodes qui ne sont peut être pas utiliser en France
Pour répondre á la question des meilleurs solutions pour se passer des pesticides, je vote pour l'alongement des rotations des cultures et diversifier celles-ci.
Aujourd'hui, il y a tellement de contraintes dû au terroir et aux aléas climatiques qu'il en devient très compliqué de juste "essayer" et je parle même pas des prix de ventes des produits agricoles, qui est une HONTE. Si les prix de produits étaient correctement payer aux agriculteurs, je pense que le changement de système se serait fait par lui même et non à coup de subventionnement pour l'instauration de ces nouvelles techniques.
Et surtout,il faut remettre l'agriculture au centre du cercle, parce que souvent comme dans ce reportage,beaucoup de têtes "pensantes" et dirigeantes pour dicter la marche à suivre, et souvent, un changement de politique agricole qui change de direction tous les 4-5ans,comment voulez-vous avoir une vision à long terme quand ça change tout le temps??
Si l'agriculture utilise encore des produits phytosanitaires(parce que oui les pesticides, c'est pour tuer la peste qui à presque disparut aujourd'hui, l'être humain prend bien des médicaments et on dit pourtant pas des pesticides), certes pour le confort mais aussi par sécurité,car la récolte fait aussi parti de leur revenu,donc si la récolte foire à cause d'une attaque d'insectes ou de champignons à un certains stade de la culture, c'est pour la pomme de l'agriculteur, la perte. Alors oui dans un monde idéal, il faudrait arrêter les produits phytosanitaires, mais le changement ne se fait pas en un claquement de doigts, mais il se fait, laisser le temps aux agriculteurs de faire leur test.
Et aux lanceurs d'alerte qui crient au loup en matière de biodiversité, ben qu'ils sortent de leur ville et viennent dans mon village, le retour se fait gentiment, toujours plus d'oiseaux insectivores qui reviennent en force ces 10 dernières années donc ça veut quand même dire que quelque chose se passe au niveau de la biodiversité. On a maltraité la biodiversité durant le siècle dernier mais elle ne va pas revenir en masse du jour au lendemain.
Et nous, simple particulier,faisons aussi les gestes, plantons des plantes pour avoir une floraison durant la haute saison(juillet août septembre) parce que la plupart des cultures fleurissent qu printemps et quec'est la période des récoltes et des semis, tout le monde doit faire l'effort pas seulement les agriculteurs.
Je suis le premier à dire qu'il faut mettre les agris au centre et à le démontrer dans mes vidéos "Tous Terriens". Mais quand les scientifiques disent : l'effort demandé aux agris est énorme et il est de notre responsabilité de les accompagner de toutes nos forces (comme c'est le cas avec la création de cette alliance européenne), je trouve que c'est vraiment intéressant de les suivre. Quitte à leur poser les questions qui fâchent. C'est ce que je vais faire dans ce "Field Trip". Mais je suis heureux d'avoir un public exigeant pour me rappeler de mettre l'agriculture au centre à chaque vidéo ;)
@@pierre_girard oui les scientifiques se gardent aussi d'avertir nos politiques que toute pratiques ne peuvent pas convenir à tous les terroirs et toutes les années, c'est ça le problème, après avec des politiques qui connaissent de moins en moins les problèmes de société alors comment voulez-vous qu'ils aient conscience des problèmes des agriculteurs, depuis que la politique gère l'agriculture,c'est la galère pour les agriculteurs.
La preuve en Suisse, où avec la politique agricole d'aujourd'hui, vous pouvez mettre l'entièreté de votre exploitation en jachère pour 5000chf/année durant 8 ans,comme la moyenne des exploitations suisses et de 20 hectares,vous retirez les 7% voire bientôt les 10% pour les surfaces écologiques dédiées,il nous reste 18 hectares à 5000chf, je vous laisse sortir vos calculettes pour la suite,là on encourage l'agriculture à produire moins, le monde marche sur la tête,je prédis pour le printemps prochain un nouveau printemps de révolution dans les pays en développement(comme le printemps arabe, il y a une dizaine d'années juste à causede la pénurie de céréales dans le monde).
Bonsoir Pierre, plus de rotations avec plusieurs cultures , inclure des couverts végétaux pour pas laisser le sol nu et peut-être faire de l'agriculture de conservation . Car mon grand père quand il semait une culture de printemps type avoine il mettait du Trèfle . C'était une culture associé et ça dans les années 60 70 .
Il était visionnaire, non ? Ça va dans le sens des essais de la plateforme CA-SYS en tout cas.
@@pierre_girard oui un peu , il avait pas beaucoup de surface aussi.
@DEMOCRACY NOW ! Comme je le dis au début de la vidéo, je vais continuer à aller à la rencontre des paysannes et des paysans. Et je vais même aller à la rencontre d'agriculteurs sur ARTE, dans ROOTS, diffusé à partir du 8 août. Pas de doute sur les personnes que je mets à l'honneur. Ici, c'est une nouvelle série, en plus, que je vous propose. Parce que si la recherche se mobilise, j'ai envie d'aller y regarder de plus près.
Super intéressant je suis en agriculture biologique et pour moi le désherbage mécanique et des bonnes préparation de sol et des conditions de semie correcte reste une bonne solution
Avec une rotation de 2ans de céréales et ensuite une prairie temporaire pendant 4ans
Ça marche ! En labour "classique" ou technique culturale simplifiée ?
@@pierre_girard en labour
Merci, moi je voudrais surtout voir le semis direct en europe
@PierreGirard je dirai que l'une des clefs se trouve dans la réduction de taille des parcelles, de travailler la diversité des cultures (vs monoculture) et.... de retrouver de la biodiversité dans nos semences (!), j'ai découvert il y a peu le travail du Russe Vivalov... Très intéressant et à creuser pour une vidéo (si ce n'est pas déjà fait?)
Merci pour l'idée ! Non, ce n'est pas encore fait :) Dans ma vidéo Field Trip en Hongrie, il en est un peu question, mais il y a encore tant à voir et à dire sur ce sujet. Je suis preneur de tous ces tuyaux.
@@pierre_girard J’ai découvert qu’il existe un réseau de jardins connectés Vavilov (désolé j’ai écorché le nom sur mon premier message). Étant intéressé par ces sujets, J’ai découvert cela pour la première fois à la Chartreuse de Neuville dans le nord de la France. Tu as un livre sur sa vie que je trouve intéressant et qui permet de bien comprendre le développement personnel de cette personne (Aux sources de notre nourriture). Tu trouveras de l’info sur le net.
Mais avec la guerre, je crains que les échanges avec les russes soient un peu entre parenthèses…
La permaculture est une solution pour réduire les pesticides. Travailler avec la nature et reproduire sa façon d'être est la clé.
Très bonne idée ! Tu verra tout les "côtés" en plus et il faut un sacré niveau d'anglais et de champs lexical en agriculture à ce que je vois ! 😅
Ahah, merci 😂 J'espère que les prochaines vidéos seront à la hauteur des attentes ! Pour l'anglais et pour le reste 😉
Agriculture biologique de conservation avec de l’élevage qui joue le rôle de pompier si le couvert prend le dessus.
Avec des assurances pour les agris !
Pour faire sans chimie artificielle, étudier les plantes compagnes, assossciées, inventer des intéractions symbiotiques, semis sous couvert sans travail du sol, étudier la chimie que peuvent apporter certaines plantes pour leur bienfait, (consoude, prêle, ortie..) proposer des systèmes qui fonctionnent bien, et former les agriculteurs à ces nouvelles pratiques très techniques.
De nombreuses initiatives individuelles sont expérimentés dans les fermes, et il serait très constructif de collecter, et mettre en réseau ces savoirs en lien avec la recherche scientifique.
Adrien de l'Atelier Paysan.
De nombreux projets scientifiques ont justement pour objet de renforcer les liens entre agriculture et recherche et de créer les conditions pour analyser et faire remonter les informations du terrain. Donc je vais y consacrer une partie de la série.
@@pierre_girard merci pour vos reportages, ça aide pour avancer.
Le développement de l'agriculture biologique et la renforcer avec du bio+ français. Référence au nouveau label Fnab qui est en cours de déploiement.
#stoppesticides
c'est intéressant la réduction des pesticides mais pour l'Afrique qui cherche à atteindre l'autosuffisance alimentaire est-il possible de convaincre les paysans à l'utilisation raisonnée des pesticides voir même à aller vers le bio.
Bonjour, oui je le pense, un exemple: le centre Songhaï au Bénin forme de futur agriculteurs dans une approche agrobiologique. Un exemple jusqu'en France!
La meilleur approche pour réduire les pesticides ? Permaculture & sols vivants.
Il n'y a aucune objection scientifique pour que les associations de cultures ne fassent pas aussi bien que les peuplements semés avec une unique variété. Les besoins un peu différents de chaque composante de l'association, 1) valorisent mieux les ressources, 2) diluent les foyers des ravageurs et maladies, 3) occupent les espaces laissés vacants.
On ne sait pas toujours ce que l'on récoltera mais il y aura toujours quelque chose à récolter.
La difficulté actuelle n'est ni dans le semis ni dans l'entretien en saison des associations végétales mais dans la complexité de sa récolte : si une composante est mûre, soit il faut que toutes les autres le soient aussi, soit il faut qu'elle soit au dessus des autres (les plus haute murissent en premier). Aussi, le verrou actuel à des systèmes sans pesticide profitant des associations de culture réside dans le fait qu'il faudrait être en mesure de récolter chaque composante du mélange isolément au mieux de sa maturité. Il faut donc imaginer une récolte très sélective pratiquée par une pince collectrice (ramassant épi par épi, inflorescence par inflorescence) dirigée par de l'imagerie. Si une telle pince marchait, il serait facile d'imaginer une forêt de pinces (un peu comme une vielle machine à écrire ?) qui passerait au dessus du couvert sur un bras déporté et déposerait ce qui est attrapé dans une goulotte d'évacuation, le reste du tri étant similaire à ce que fait déjà une moissonneuse batteuse.
On conçoit que c'est difficile de se projeter et d'imaginer que cela fonctionne comme les moissonneuses actuelles mais pouvoir semer et récolter des associations est un futur incontournable de l'agroécologie, promis à un bel avenir.
Très intéressant, cette dimension ! Les machines agricoles et en particulier les moissonneuses qui doivent s'adapter aux associations de cultures : j'ai prévu de voir une moisson de cultures associées en Hongrie, dans mon trip, j'y serai vigilant ! D'autres idées de pays/de labos qui sont spécialisés sur la question ?
ok mais tout les fruits g modifier perde leurs arômes caractéristiques Alors les vins ?
Oui, ça fait justement partie de ce projet de recherche : www.inrae.fr/actualites/cepages-innovants-ressourcer-vignobles
Le binage systémique
pesticides peu couteux ?il paie pas les factures de coop!
Le temps des expérimentations arrive trop tard. Tout ca aurait du se passer des décennies en arrière. Aujourd’hui Gel , canicule, grêle ,… s’aggravent d’année en année.
La seule solution est la sobriété systémique. Des petits maraîchers partout et un potager dans chaque propriété. Nous sommes dans un cul de sac malheureusement…
Ce que je vois sur le terrain jusqu'ici, c'est qu'on aura toujours besoin d'une grande diversité de solutions alternatives et pas seulement en maraîchage. Il est tard, mais il est temps. Et j'ai envie d'aller voir ce à quoi ces alternatives peuvent ressembler et comment les scientifiques y travaillent.
Il faut le dire clairement, prenons le cas de bayer Monsanto, je contrôle la vente des graines non reproductibles annuellement, les plantes sont résistantes aux pesticides que bayer produit, les fruits et légumes sont carencés et rendent malade les consommateurs qui ensuite prennent les cachetons Bayer pour se soigner.
Le business est juteux et circulaire, puis bayer paie des lobbyistes pour la classification des semences au catalogue officiel européen et paf le business est pérennisé