Effectivement le paysage était plus riche lors de l'émergence des approches elles-mêmes. Freud, Frankl, Adler, etc. sans parler de Binswanger avec il est vrai les dangers de rester dans un dogme philosophico-politique dans lequel Heidegger s'est fait enfermé (entre les modes d'existence au monde et les plateaux indénombrables, il n'y a qu'un pas). En tout cas le monde germanique a aussi admis 1) la nécessité d'une diversité des perspectives 2) reconnu l'intérêt de la méthode, bien que locale / personnelle de Freud pour arriver à l'Oedipe 3) la difficulté de traiter tout les schémas de l'imagination au symbole dit universel sur un pied d'égalité. Intervention magnifique 👌🏽
Bonjour, j'ai beaucoup aimé cette vidéo! Autour de 1:26:40, l'intervenant mentionne un cours sur le rhizome (cours de Thierry quelque chose, je n'ai pas saisi le nom de famille de ce monsieur), où puis-je le trouver svp?
Il n’est guère surprenant que ses deux lacaniens « entre deux âges » se plaisent à souligner l’innovation créatrice de « leur maître à panser » en tenant à souligner que l’anti Œdipe présenterait de nombreux passages où apparaîtrait l’influence de Lacan sur Deleuze et Guattari. Je reprends un court passage de cette vidéo qui commence à 27’05’’ Florent Gabarron-Garcia : « Lacan était entrain d’inventer la psychanalyse, et à l’oral en plus… Dans le bouquin que j’ai produit, c’est justement de montrer que l'anti Oedipe s'appuie sur les dernières élaborations du séminaire de Lacan fin 60, tout début 70 et en particulier certaines catégories pour lesquelles Lacan va accorder de plus en plus d’importance, la notion de réel ». Or si le début de l’anti Œdipe est une charge contre Freud sur un inconscient cartographié comme un théâtre à l’antique, Deleuze et Guattari en feront une usine de production de machines désirantes. Ils critiqueront ensuite l’impérialiste de la linguistique sur la réalité en soutenant que toute une série de phénomènes ne sont pas structurés comme un langage (thématique imaginée par Lacan dans un suivi de Ferdinand de Saussure) et qu’un tel modèle ne pouvait qu’appauvrir la compréhension. Ils proposent d’envisager des catégories quantité/intensité dans un projet opposé au modèle de la linguistique structurale telle que Lacan en faisait l’usage. Pour des approches non inféodées au lacanisme ,certaines précisions (comme sur le délire comme processus historique) ont été apportées par Deleuze à postériori de l’anti Œdipe, notamment dans un ouvrage : « l’ile déserte ». La biographie croisée de Deleuze & Guattari » de l’historien François Dosse peut se montrer riche d’enseignement par exemple à travers l'évolution des rapports conceptuels avec Lacan.
Pour pouvoir donner un sens au terme "l'Anti-Oedipe", il faudrait déjà savoir ce que renferme le "complexe" d'Œdipe, qui en fait n'a pas grand chose à voir avec les âneries monumentales qu'en a dites Freud qui a en instauré le concept. La base en est la présence d' Amour entre Œdipe et sa mère, ce qui se justifie par le fait qu'une fois sur seize il y ait de l' Amour entre deux membres d'une même famille, ce qui donne ce fameux "complexe" entre une mère et son fils ou entre un père et sa fille. Le comique est que deux des propres sœurs de Freud aient été concernées par la chose avec leur père et que Freud lui-même ait été concerné par ce que j'appelle sa variante avec une troisième de ses sœurs. C'était sous son nez et il n'a rien vu, mais du fait de cette réalité particulière dans sa famille l'entité principale de "son" inconscient l'a amené par intuition à s'intéresser à la chose. Contrairement à tous les psys en tout genre je parle de ce que je connais pour l'avoir vérifié dans les faits. Je connais depuis près de vingt ans les deux conditions nécessaires pour que de l' Amour soit généré par l'entité principale de l'inconscient chez et entre deux personnes, et j'ai constaté ensuite rapidement que chez beaucoup, beaucoup de personnes, l'entité secondaire de "leur" inconscient interdisait cet Amour qui alors devient absolument "invisible" à leur conscience, lui faisant même nier qu'il puisse être alors que pourtant il soit présent en leur personne. D'où l'idée de Freud, pas si absurde, de refoulement. Cette connaissance de l' Amour est donc un énorme avantage dont ne bénéficient pas les psys pour comprendre le fonctionnement de l'inconscient qui n'est jamais que le cerveau d'origine de l'humain, qui continue d'être le directeur de l'humain, la conscience, soit nous qui pensons et raisonnons, n'étant là que pour constater et comprendre que des choses dysfonctionnent dans l'inconscient, l'interdiction de l' Amour étant une conséquence de ce dysfonctionnement. Si vous avez un doute sur mon propos, posez vous la question suivante, si vous pouvez, car là aussi il peut y avoir "refoulement". Si absolument personne, en conscience, ne décide de quoi que ce soit de l' Amour qui est pourtant pour l'humain une chose forcément extrêmement importante, voire de loin la plus importante, sinon la littérature n'en serait pas pleine à ras bords depuis qu'elle existe, et pas qu'elle d'ailleurs, pour quelle étrange raison pourrions nous, en tant que conscience, décider par contre du reste, soit de ce qui motive les autres choses concernant l'action de l'humain, ou si l'inconscient, soit le cerveau d'origine de l'humain, en décide pour notre personne, pourquoi ne déciderait il pas aussi de tout le reste, tout ce qui meut l'humain, puisque décidant du principal?
Bonjour, même ayant beaucoup appris lors de la présentation de son livre à la librairie Libertaire de Montreuil il y a quelques mois maintenant la stupeur s'était emparée de moi, membre d'un Collège Clinique de Psychanalyse, lorsque toute l'assemblée, dont monsieur Gabarron évidemment, s'était livrée à un véritable lynchage de cette même psychanalyse, y compris des jeunes médecins et autre psychologique sur place. Personne ne ne semblait véritablement savoir de quoi il parlait, quitte encore à prétendre que l'actualité (politique) rendait notre discipline complice du capitalisme et que donc il eut fallu la pendre. Je trouve ici l'horreur du témoignage de cet écrivain qui participe, qui contribue, qui amalgame bref qui retourne sa veste ? Je souhaite que l'on me lise, tout libertaire que je suis en ne tremblant pas comme je l'ai fait à Montreuil à l'époque imaginant le tollé que j'aurais provoqué si j'avais pu défendre Freud et Lacan. Merci donc.
Merci pour votre témoignage. Il s’agit bien évidement de défendre la psychanalyse, et plus encore l’hypothèse de l’inconscient, tout en se rendant disponible, curieux et ouvert à d’autres discours qui peuvent nous aider à mieux entendre / comprendre la parole de nos patients. Point de lynchage donc. Mais une curiosité mise en acte. Un effort constant pour rester fidèle à la découverte freudienne doublé d’un désir de la remettre sans cesse sur le métier, au contact d’autres discours.
Ça serait vraiment cool la prochaine fois d'entendre l'intervenant
Effectivement le paysage était plus riche lors de l'émergence des approches elles-mêmes. Freud, Frankl, Adler, etc. sans parler de Binswanger avec il est vrai les dangers de rester dans un dogme philosophico-politique dans lequel Heidegger s'est fait enfermé (entre les modes d'existence au monde et les plateaux indénombrables, il n'y a qu'un pas). En tout cas le monde germanique a aussi admis 1) la nécessité d'une diversité des perspectives 2) reconnu l'intérêt de la méthode, bien que locale / personnelle de Freud pour arriver à l'Oedipe 3) la difficulté de traiter tout les schémas de l'imagination au symbole dit universel sur un pied d'égalité.
Intervention magnifique 👌🏽
Bonjour, j'ai beaucoup aimé cette vidéo!
Autour de 1:26:40, l'intervenant mentionne un cours sur le rhizome (cours de Thierry quelque chose, je n'ai pas saisi le nom de famille de ce monsieur), où puis-je le trouver svp?
Il n’est guère surprenant que ses deux lacaniens « entre deux âges » se plaisent à souligner l’innovation créatrice de « leur maître à panser » en tenant à souligner que l’anti Œdipe présenterait de nombreux passages où apparaîtrait l’influence de Lacan sur Deleuze et Guattari.
Je reprends un court passage de cette vidéo qui commence à 27’05’’
Florent Gabarron-Garcia : « Lacan était entrain d’inventer la psychanalyse, et à l’oral en plus… Dans le bouquin que j’ai produit, c’est justement de montrer que l'anti Oedipe s'appuie sur les dernières élaborations du séminaire de Lacan fin 60, tout début 70 et en particulier certaines catégories pour lesquelles Lacan va accorder de plus en plus d’importance, la notion de réel ».
Or si le début de l’anti Œdipe est une charge contre Freud sur un inconscient cartographié comme un théâtre à l’antique, Deleuze et Guattari en feront une usine de production de machines désirantes. Ils critiqueront ensuite l’impérialiste de la linguistique sur la réalité en soutenant que toute une série de phénomènes ne sont pas structurés comme un langage (thématique imaginée par Lacan dans un suivi de Ferdinand de Saussure) et qu’un tel modèle ne pouvait qu’appauvrir la compréhension. Ils proposent d’envisager des catégories quantité/intensité dans un projet opposé au modèle de la linguistique structurale telle que Lacan en faisait l’usage.
Pour des approches non inféodées au lacanisme ,certaines précisions (comme sur le délire comme processus historique) ont été apportées par Deleuze à postériori de l’anti Œdipe, notamment dans un ouvrage : « l’ile déserte ». La biographie croisée de Deleuze & Guattari » de l’historien François Dosse peut se montrer riche d’enseignement par exemple à travers l'évolution des rapports conceptuels avec Lacan.
Pour pouvoir donner un sens au terme "l'Anti-Oedipe", il faudrait déjà savoir ce que renferme le "complexe" d'Œdipe, qui en fait n'a pas grand chose à voir avec les âneries monumentales qu'en a dites Freud qui a en instauré le concept. La base en est la présence d' Amour entre Œdipe et sa mère, ce qui se justifie par le fait qu'une fois sur seize il y ait de l' Amour entre deux membres d'une même famille, ce qui donne ce fameux "complexe" entre une mère et son fils ou entre un père et sa fille. Le comique est que deux des propres sœurs de Freud aient été concernées par la chose avec leur père et que Freud lui-même ait été concerné par ce que j'appelle sa variante avec une troisième de ses sœurs. C'était sous son nez et il n'a rien vu, mais du fait de cette réalité particulière dans sa famille l'entité principale de "son" inconscient l'a amené par intuition à s'intéresser à la chose. Contrairement à tous les psys en tout genre je parle de ce que je connais pour l'avoir vérifié dans les faits. Je connais depuis près de vingt ans les deux conditions nécessaires pour que de l' Amour soit généré par l'entité principale de l'inconscient chez et entre deux personnes, et j'ai constaté ensuite rapidement que chez beaucoup, beaucoup de personnes, l'entité secondaire de "leur" inconscient interdisait cet Amour qui alors devient absolument "invisible" à leur conscience, lui faisant même nier qu'il puisse être alors que pourtant il soit présent en leur personne. D'où l'idée de Freud, pas si absurde, de refoulement. Cette connaissance de l' Amour est donc un énorme avantage dont ne bénéficient pas les psys pour comprendre le fonctionnement de l'inconscient qui n'est jamais que le cerveau d'origine de l'humain, qui continue d'être le directeur de l'humain, la conscience, soit nous qui pensons et raisonnons, n'étant là que pour constater et comprendre que des choses dysfonctionnent dans l'inconscient, l'interdiction de l' Amour étant une conséquence de ce dysfonctionnement. Si vous avez un doute sur mon propos, posez vous la question suivante, si vous pouvez, car là aussi il peut y avoir "refoulement".
Si absolument personne, en conscience, ne décide de quoi que ce soit de l' Amour qui est pourtant pour l'humain une chose forcément extrêmement importante, voire de loin la plus importante, sinon la littérature n'en serait pas pleine à ras bords depuis qu'elle existe, et pas qu'elle d'ailleurs, pour quelle étrange raison pourrions nous, en tant que conscience, décider par contre du reste, soit de ce qui motive les autres choses concernant l'action de l'humain, ou si l'inconscient, soit le cerveau d'origine de l'humain, en décide pour notre personne, pourquoi ne déciderait il pas aussi de tout le reste, tout ce qui meut l'humain, puisque décidant du principal?
Bonjour, même ayant beaucoup appris lors de la présentation de son livre à la librairie Libertaire de Montreuil il y a quelques mois maintenant la stupeur s'était emparée de moi, membre d'un Collège Clinique de Psychanalyse, lorsque toute l'assemblée, dont monsieur Gabarron évidemment, s'était livrée à un véritable lynchage de cette même psychanalyse, y compris des jeunes médecins et autre psychologique sur place. Personne ne ne semblait véritablement savoir de quoi il parlait, quitte encore à prétendre que l'actualité (politique) rendait notre discipline complice du capitalisme et que donc il eut fallu la pendre. Je trouve ici l'horreur du témoignage de cet écrivain qui participe, qui contribue, qui amalgame bref qui retourne sa veste ? Je souhaite que l'on me lise, tout libertaire que je suis en ne tremblant pas comme je l'ai fait à Montreuil à l'époque imaginant le tollé que j'aurais provoqué si j'avais pu défendre Freud et Lacan. Merci donc.
Merci pour votre témoignage.
Il s’agit bien évidement de défendre la psychanalyse, et plus encore l’hypothèse de l’inconscient, tout en se rendant disponible, curieux et ouvert à d’autres discours qui peuvent nous aider à mieux entendre / comprendre la parole de nos patients. Point de lynchage donc. Mais une curiosité mise en acte. Un effort constant pour rester fidèle à la découverte freudienne doublé d’un désir de la remettre sans cesse sur le métier, au contact d’autres discours.
@@Artuptv À peu près le contraire de ce que prétendait l'auteur, soutenu par une assemblée qui ne savait pas de quoi elle parlait donc.
@@Artuptv Vous voulez dire la création freudienne