J'ai encore au moins 1 ans et demi d'attente pour le CRA, je trouve l'attente horrible. J'ai l'impression que ma vie est en suspens. Rajoutons à ça les alternances de "c'est évident, je suis autiste" et de "mais non je peux pas être autiste pour telle et telle raison". Comment mieux vivre cette attente de diagnostique ? J'hésite pour le diagnostique dans le privé. Peur de ne pas tomber sur des gens aussi compétents qu'au CRA et puis pas trop les moyens non plus. Cela ferait un bon sujet d'épisode! ;)
personnellement je crois qu'il n'y a que deux solutions : continuer à se blinder de connaissances sur l'autisme asperger pour toujours plus s'autoidentifier (cf ouvrages d'autoidentification comme celui d'attwood ou investir des associations regroupant des groupes sociaux d'autistes pour ne pas s'enfermer dans sa propre tête...), ou alors, faire complètement autre chose pour pas trop rester s'enfermer dans la bulle de l'indétermination identitaire que tu viens de mentionner! Bon courage, protège toi...
je suis dans le même cas j'ai contacté le cra de ma ville en juin et m'a expliqué qu'il y avait au moins un an d'attente car il y a beaucoup de demandes et que les enfants sont prioritaires.
Il n'est pas du tout garanti que le bilan d'un CRA soit meilleur que celui d'un psychiatre privé appuyé d'un bilan effectué par une psychologue, le cas échéant.
Bonjour je découvre votre chaîne depuis quelques jours , et grâce à vous je comprends mieux pourquoi je suis aussi rejetée et différente avec des difficultés colossales dans toutes les interactions sociales, tel , groupes , travail…..et famille…. Je pense depuis longtemps que je suis pas dans la « norme » , mais je souffre de ne pas savoir ce que je suis . Je commence à réaliser d’après vos vidéo que si j’envisage un dépistage c’est encore la dégringolade dans les angoisses car j’ai coupé les ponts avec ma famille parents ….. et je suis seule combien de petages de plomb m’attendent encore et pourtant je voudrais savoir …… Je vois que vous n’avez pas mis de nouvelles vidéo depuis un an , je sais même pas si vous lirez mon commentaire… en tout cas merci pour vos vidéo très bien faites
Bonjour, après des années d'errance et de grandes difficultés sociales, j'entends par là en terme de communication avec auttui et ce dans tous les domaines de ma vie, j'ai entrepris une formation en kinésiologie qui m'a très vite permis de comprendre que j'étais hors cadre... J'ai eu le chance de rencontrer une kinesiologue qui m'a très vite laissé entendre que les atypiques sont plus des extra-terrestres, a savoir des êtres avec un potentiel tel que oui la différence est vraie et nette mais que l'etiquette que nous portons peut aussi être teintée des couleurs qui reflètent qui nous sommes. Aujourd'hui j'ai choisi d'entreprendre les démarches de "depistage" ppur moi, afin de ME reconnaître et de poser des limites justes et saines par rapport a qui je suis et non par rapport à ce que les autres aimeraient que je fasse... J'ai compris que je ne prenais pas de risque en disant non, en annulant un rendez-vous au dernier moment, ou encore a me montrer telle que je suis lorsque je sature et que le vase déborde... J'ai toujours entendu dire par exemple que je devais travailler dur a l'école ou dans un metier... et que je devais le faire pour moi... Sauf que je ne faisait que reproduire ce que l'on attendait de moi... Aujourd'hui je prends cet engagement pour moi, je m'engage a m'aimer a travers ce parcours qui ne fait que débuter et qui sera je le sais long, mais j'ai aussi 3 enfants comme moi a des degrés différents bien sûr et je souhaite aussi leur permettre de ne plus se sentir seuls incompris comme je l'ai été moi-même. Aujourd'hui j'accompagne les autres et je m'accompagne aussi, a mon rythme et parfois j'aimerais que ça aille plus vite, ou aussi vite que mon cerveau😅... Les accompagnements psychocorporels et artistiques sont des outils que j'affectionne pour ma part, ppur moi et pour les autres... Je ne suis pas magicienne mais j'aide a mon niveau et si je peux faire quelque chose ce sera avec plaisir. L'être humain porte en lui le même potentiel inné de vie, cependant, nous ne le mettons pas en avant de la même manière et ce sont ces manières de faire qui font de nous les belles étoiles que nous sommes. Chaque jour est une nouvelle marche vers qui nous sommes, et nous avons le potentiel inné de chercher cela, que vous souhaite de trouver sur votre chemin les éclaireurs qui rallumeront votre beauté intérieure, je vous transmets mes sincères pensées d'affection et de bienveillance, faire preuve de bienveillance, c'est bien voir, bien se voir aussi avec nos couleurs, nos soleils et nos nuages🌟
@@sandrine8185 je vous remercie de votre réponse et vos encouragement, c’est des personnes comme vous que je rêve de rencontrer de discuter du monde et de tous les sujets de psychologie, spiritualité, soins, et tout ce qui fait l’humain. Après je me rend compte que j’ai pas eu de chance non plus car je vis dans un département ou les gens sont rude et rustres , depuis que je ne travaille plus je rencontre de belles personnes qui ne sont pas nées dans ce département magnifique aux habitants dépourvus d’humanité….. Au plaisir d’échanger et merci encore pour votre joli message 🙏🏼
Je comprend tout à fait cette personne moi aussi j'ai vécu à peu près la même chose. j'ai d'abord été diagnostiqué tdah et finalement on voyait qu'il n'y avait pas que ça. c'est mes parents qui me l'ont fait remarqué et j'ai commencé des tests et là tout est devenu clair, tout ce qui passait pour moi comme normal et complètement inaperçu a fini par me faire comprendre ce que je suis et pourquoi la vie est si compliquée pour moi. Aujourd'hui encore à 38 ans je suis en difficulté malgré que je travaille en entreprise adaptée car la grande majorité de mes collègues sont neurotypiques et ne me comprennent pas surtout la hiérarchie, et surtout ils ne veulent pas comprendre car notre différence dépasse leur entendement. On vit en plus dans une société égoïste, antipathique et hypocrite car quand un autiste essaye de s'intégrer les gens le rejettent et le traite d'incapable, de boulet et de fainéant mais quand on réussit là on est acclamé comme des génies.
Note préliminaire : J'ai enchaîné la lecture de vos podcasts cet après-midi et méditais un message de félicitations pour la qualité de votre travail. Or ce n'est qu'après écoute de toutes vos capsules que je rentre enfin chez moi où j'ai accès au clavier, ce pour apporter un point de vue moins enjoué que je l'avais d'abord envisagé. Ainsi, et même si je n'ai pas pris la peine encore de vous dire tout le bien que je pensais de votre proposition sur RUclips, ce que je m'apprête à exprimer n'est pas une considération absolue sur tout ce que vous offrez à vos auditeurs par ce podcasts. L'épisode où il fut question de politique m'avait rendu méfiant et celui-ci conforme le sentiment et la pensée que je souhaiterais vous exposer. Pour éviter toute mésinterprétation de mes dires, sachez que ce n'est pas nécessairement un désaccord partisan qui m'a fait m' irriter, mais le fait que certaines idées soient suggérées comme des allant-de-soi dangereux dans le cadre de la démarche d'information qui est la vôtre. Je m'explique en prenant pour axe central la question identitaire/communautaire issue du courant de pensée sociologisante. En effet, la lecture sociologique est aujourd'hui très à la mode pour appréhender le réel des rapports de l'individu à lui-même et du groupe avec lequel il interagit. Cependant, l'histoire est parcourue de lectures comme celle-ci, et elles ont toutes montré leurs limites, ou qu'elles furent réfutées, ou qu'elles se sont montrées insuffisantes. Ainsi, mon propos n'est pas de dire si ce point de vue est vrai ou faux, ou de vous accuser d'en faire une présentation réductrice et erronée (bien que ce soit le risque encouru dans toute démarche de vulgarisation), mais bien de signifier comme il ne s'agit que d'un certain point de vue, aussi englobant se veut-il être. Toutes les sciences et théories ayant le vent en poupe croient un temps pouvoir embrasser la totalité de ce qu'elles observent avant de voir leurs frontières s'éroder ainsi que leurs édifices péricliter... Mais j'en viens à mon point : J'ai pour ma part tardé à entamer les démarches diagnostiques et à accepter leurs conclusions en partie À CAUSE de tout le discours identitaire qui, pour moi et du fait mon vécu propre, par suite de mon cheminement, est réducteurs et en toute fin aliénant. Passé par l'adhésion et par le rejet de cette grille de lecture, j'en suis aujourd'hui au point où je la conçois et lui donne sa place dans mes raisonnements. Pas toute la place, pas une place de premier choix, mais une place tout de même. Reste qu'avec le recul, elle m'a été de bien peu d'aide et a eu des effets négatifs de retard d'acceptation de la démarche diagnostique. En effet, encore à ce jour l'aspect de dynamique d'appartenance me rebute, et je dois à l'idée d'appartenance à un groupe défini, avec ses codes, ses identités, et malgré son inclusivité, de m'être trouvé ralenti dans le simple accès à la question du fonctionnement autistique en général et du mien en particulier. Certes je peux, du point de vue scientifique, statistique, appartenir à tel groupe, il n'en demeure pas moins que je peux ne pas y adhérer corps et âme, m'en sentir solidaire, adopter ses narrations, etc, tout simplement parce que mon "être" ne se limite pas à mon identité. Car il faut se rendre compte que la critique des biais qui entourent la question du diagnostic sur le plan médical, ou encore celle du rapport que la norme entretient avec ses marges, s'applique aussi au genre de perspective que je remets ici en doute selon l'idée qu'il s'agit de "rester ouvert". Aussi, c'est justement en confrontant l'aspect médical (en dépassant le cadre du seul autisme) et les récits personnels variés que j'ai pu commencer de porter un regard apaisé sur la question des TSA, de mon fonctionnement, et du rapport de l'un à l'autre. Si j'étais blond, je pourrais ne pas me définir d'après ma blondeur sans pour autant la rejeter, de même que si une description objective me classait parmi les blonds, je n'en aurais pas moins la liberté de ne pas ressentir d'adhésion au groupe des blonds. Tout est comme si par effet de retour de la force, l'invisibilisation était muée en une injonction d'appartenance identitaire qui, si elle peut être utile voire nécessaire à d'aucuns, n'en est pas moins un repoussoir pour d'autres qui n'ont peut-être pas/plus besoin de cet outil pour vivre bien. L'autisme est, en tant que fait psycho-biologique, certainement aussi vieux que l'humanité elle-même, mais l'autisme en tant que catégorie est lui-même très récent. Bon gré malgré, ceux qui entrent dans la définition moderne de l'autisme aujourd'hui étaient "autre chose" par le passé, et l'on peut deviner que l'adhésion à un groupe ne fut pas leur besoin ou volonté à tous. Et même on peut imaginer que cela aurait été à certains néfaste, par exemple. Que ce soit une possibilité aujourd'hui est sans doute une bonne chose. Que l'on considère cela comme un horizon indépassable est à mon sens déplorable. La principale qualité de votre travail, m'est avis, réside dans ce que vous avez une culture médicale sur l'autisme qui est suffisamment à jour, et que vous œuvrez à une démarche d'information par la présentation de points de vue divers et, éventuellement à l'avenir, discordants. Ainsi, vous être au plus proche du réel en donnant à entendre un état de fait scientifique, ses implications et applications (et non-applications) dans la médecine, et des vécus individuels par rapport au fait scientifique, à l'accueil par le milieu médical, et à la société. Par cette démarche, vous ouvrez je crois un espace disponible à la réflexion sur soi, sur l'autre, et à l'introspection. Or pour ouvert que soit cet espace, y ajouter des grilles de lecture soi-disant englobants peut à mon sens nuire à votre ambition telle que je la perçois et si je m'en réfère à ma propre expérience. Du moins dans ce format qui ne permet pas la rigueur appelée par une tentative d'analyse sérieuse du sujet. J'entends qu'il soit tentant de prendre de la hauteur, de regarder les choses du dehors, d'une vue surplombante en maniant des concepts et en évoquant des théories, néanmoins je crois que ce dont on a le plus besoin hors milieu scientifique ou militant, c'est d'un regard comme on en observe que rarement, à savoir un regard à échelle humaine. Tels que vos premiers épisodes le laissaient espérer. Enfin je voudrais dire comme je suis très heureux de pouvoir entendre parler vos invités de leurs perceptions, de leurs ressentis, de leurs grilles d'analyse, fussent-elle communistes, intersectionnelles, libérales, artistiques, spirituelles... et espère en revanche voir l'esprit d'ouverture qui vous anime ne pas être contraint, dans la forme, par des vues qui si elles vous sont personnelles et respectables à ce titre, n'en sont pas moins susceptibles d'êtres perçues par d'autres comme des portes fermées. Pour le dire autrement et conclure, il me semble donc que pour le peu d'intérêt que cela présente, d'autant plus que la lecture socio-identitaire est largement répandue, vous risquez d'éloigner ceux qui auraient bien besoin d'accéder à votre contenu pour apprendre à se connaître, à se reconnaître, où qu'ils en soient de leur cheminement. Qu'ils aient besoin de se forger une identité ou non. Signé : un qui ne cherchant ni à définir son identité ni à rejoindre quelque tribu a erré plus longtemps que de raison
Dans ce type de podcast on aborde souvent le côté psychologie : l'intérêt de se comprendre soi-même et cesser de se mettre la pression dans nos rapports sociaux. Mais quand je vois autour de moi quelqu'un qui me semble dans le profil Asperger ou Autiste, même s'il serait ouvert à l'idée, j'hésite quand même à le mentionner ou a recommander le diagnostic officiel, étant donné que je n'en connais pas les conséquences en France. Donc merci d'avoir mentionné la rqth. Mais j'aimerais encore plus d'informations sur les avantages et inconvénients administratifs en France : y a-t-il des aides financières pour telle ou telle situation, des facilités d'embauche au moins 'sur le papier' ?
I dont mean to be so offtopic but does someone know of a method to get back into an Instagram account? I stupidly forgot my account password. I would appreciate any assistance you can give me.
Bonjour, Je suis en train d'écouter ton postcast, bravo, c'est très bien fait et clair. J'écoute depuis quelques temps des vidéos et témoignages car en questionnement depuis un moment sur mes bizarreries et autres façons d'être. Ce qui m'inquiète dans le diagnostic, c'est d'avoir tout listé mes traits, exemples etc, et d'attendre et qu'on me dise juste non, vous avez juste des tocs, vous êtes mal élevée niveau alimentaire et pas assez cool pour vous faire des potes ou les avoir gardés. Évidemment ça ne serait pas dit comme ça, mais si tu as un "non', tu repars juste avec tout ça sous le bras ? 😢
J'habite à Bruxelles et je suis assez au courant si vous voulez que je communique avec votre abonné. Je suis en cours de diagnostic qui sera normalement délivré (ou pas😅) fin de l'automne 2022.
Bonjour. Si vous avez trouvé des espaces d'entraide sur Bruxelles, cela m'intéresse également. Pour ma part, je ne connais que la page Facebook Autisme Belgique, peut-être que eux auront des réponses ?
Bonjour Je suis autiste asperger. Je l’ai appris il y a 2 ans. J’ai 40 ans. Je vis en équateur et je traverse un long désert… Ici l’autisme est considéré comme une maladie mentale … J’aimerais partager mon expérience de femme autiste à l’étranger… je suis maman de deux petites filles incroyables et certainement différentes également … j’aimerais trouver de l’aide. J’aimerais rencontrer des autistes et avoir un cercle, j’aimerais juste exister !
Bonjour, il existe de nombreux groupes Facebook, sites communautaires, réseaux sociaux où les autistes se regroupent et partagent. Vous n'êtes pas seule, courage.
Moi je regrette d'avoir été diagnostiquée pour l'instant. Après c'est vrai que ça date de seulement quelques mois, et que je n'ai pas eu spécialement d'aide ni de suivi depuis
@Badou 49 parce qu'avant le diagnostic (enfin surtout avant que je me pose des questions sur l'autisme) je vivais ma vie dans mon coin. Alors c'est vrai, j'avais des difficultés, mais au final elles sont encore là, et même en pire parce que le diagnostic m'a donné un an de stress et d'épuisement dont je ne me suis pas encore remise. Pendant un long j'ai également pensé que je devais me changer pour devenir plus "normal" (ex : avant je pensais que j'étais juste quelqu'un de franc, après je me suis dit que j'étais une personne horrible qui blessait les gens sans s'en rendre compte car j'étais autiste). Je me suis aussi dit que je ne devais plus vivre dans mon monde car ce n'était pas sain (puisque ce n'était pas un choix de ma part mais la traduction de mon autisme et donc d'une déficience dans le domaine social). Maintenant j'ai réussi à un peu nuancé tout ça mais ça m'a quand même impacté sur le long terme, et aujourd'hui je me demande si je retrouverais un jour le niveau d'énergie que j'avais avant le diagnostic
@@nf3920 Bonjour je te souhaite de trouver ton équilibre, entre les compromis et les rituels qui te permettront de te sentir bien dans tes baskets et en paix la plupart du temps. Il y a aucune raison de culpabiliser de ton autisme : tu ne l'a jamais choisi. Au contraire il implique que tu doive faire plus d'efforts au quotidien que la majorité des gens, et le fait que tu arrives quand même avoir une vie "normale" témoigne de ta résilience. Cela tu peux déjà en être fier. Enfin, pour ce que vaut l'avis d'un inconnu. Après le fait de savoir de pouvoir mettre des mots sur ta différence peut être un avantage dans certaines situations ; notamment pour trouver et garder un partenaire romantique, des amis, voir même un travail...à condition de savoir comment mais surtout dans quel cercle social amener le sujet. Certes, il est dangereux d'en parler dans les cercles sociaux ou les cannaux de communication typiques. Cependant il y a des réseaux spéciaux ou les 'aspies' se retrouvent. C'est l'un des avantages d'Internet. Mais il faut d'abord les chercher.
Et des hommes qui révéleraient leur autisme dans le cadre d'un divorce ne seraient pas désavantagés pour la garde d'enfants ? Peut-être ai-je mal compris les propos, mais pourquoi avoir spécifié cela uniquement pour les femmes et non pas utiliser la forme épicène ?
mmh... l'autisme, une identité? Pas plus que n'importe quel trait de caractère ou handicap ou maladie. Est-ce qu'une maladie comme un cancer, une invalidité comme une paralysie des membres définit qui on est? Allons plus loin, est-ce qu'une personne colérique n'est que colérique? Ou une personne dépressive? Est-ce que c'est un trait de caractère ou est-ce son identité? Etrange, vraiment, voire dangereux de réduire un handicap ou une façon de ressentir et de penser le monde à une identité. Avoir besoin que quelqu'un valide mon sentiment interne alors qu'il ne vit pas ce que je vis et qu'il n'en a qu'une connaissance extérieure est qch qui me dépasse. Mais connaitre mes besoins est utile. Mais je n'ai pas besoin qu'on m'en donne l'autorisation, si je m'y reconnais et si ça me fait du bien d'utiliser les mêmes outils, je ne vois pas pourquoi je devrais attendre qu'on me donne la confirmation que c'est bien pour moi. Après, que certains aient besoin d'un diag extérieur pour se sentir légitime, ou faire valoir des aménagements, c'est compréhensible. Mais rechercher une identité? ça me semble dangereux, ou du moins révélateur d'une extrême fragilité interne du sentiment d'identité et d'un amalgame entre ce que je vis et ce que je suis. Surtout que si le diag était simple, pourquoi pas, mais vu le calvaire que ça a l'air d'être, il faut vraiment avoir une motivation sérieuse.
Selon moi le vrai inconvénient ce serait d’être potentiellement victime d'extermination (car plus reconnaissable) comme s'est arrive a d'autres groupes de gens a l’époque de la 2nd guerre mondial Mais je pense quand même qu'avoir son diag officiel vaut le coup malgré les comportements des NT a notre égard
Bonjour, Un autre inconvenient : profiter plus ou moins inconsciemment du diagnostic pour être sur assisté ou exagérer certains propos sous prétexte d'identification au système autisme...
Dans les faits, c’est le contraire qu’on observe : le camouflage, le syndrome de l’imposteur et le sentiment de culpabilité sont très courants et persistent parfois même après diagnostique. Pour un autiste qui "en profite", il y en a mille qui se morfondent.
Ça n'a rien à voir avec une quête d'identité, "se connaître" etc... Si vous n'avez pas BESOIN d'un diagnostic médical, c'est que vous n'avez pas besoin d'AIDE et donc que vous n'avez pas de TROUBLE du spectre de l'autisme. Je vous transpose le truc: - Je me suis autodiagnostiqué paraplégique (en me basant sur des séries TV & internet). Je pense faire un diag officiel, pour être sûr. - Ah, tu as besoin d'un fauteuil ? - Non, non, pas besoin d'aide médicale, juste pour "savoir". 🤦♂️ Par respect pour les personnes en difficultés ne vous dites pas autistes si vous n'avez pas de diag car vous décrédibilisez le trouble et les personnes qui sont réellement handicapées, qui ne peuvent pas aller au supermarché, qui n'arrivent pas à travailler qui ne peuvent tout simplement pas survivre sans aide.
J'ai souvent lu cet argument. Tous les autistes que je connais sont passés par l'auto-diagnostic. En Belgique par exemple il y a seize ans d'attente au centre de ressources autiste. Je pense qu'il ne faut pas être aussi catégorique et que parfois l'auto-diagnostic Est tout aussi valable. Je pense qu'il est politiquement incorrect de le dire si on a pas le diagnostic. Mais je trouve que cette manière de formuler n'est pas très gentille. Personnellement je suis en difficulté depuis l'enfance et personne ne m'a parlé du trouble autistique c'est moi qui ai fait l'auto diagnostic et les démarches pour avoir un diagnostic officiel. Je trouve que pour une personne autiste dans l'errance diagnostique, ce message est très violent aussi. On sait que les professionnels de la santé mentale sont très mal formés et que la plupart des gens devront se auto diagnostiquer tout seul et galerer pour être entendu. Au final je fais la démarche diagnostique pas pour moi mais pour les autres, pour pouvoir parler de l'autisme, parce que je sais que sinon je vais me prendre ce genre de réflexion. En Belgique il y a seize en d'attente au cra. Et je pense qu'il faut Être plus bienveillant et compréhensif entre autistes et allistes
Après je n'ai jamais été confrontée à une personne alliste revendiquant le fait d'être sur le spectre et j'imagine bien que ça doit être terriblement exaspérant !
si je reprenais votre exemple, imaginons une personne qui s'est auto diagnostiquée paraplégique parce qu'elle voit bien qu'elle ne peut plus marcher normalement et que ses jambes ne répondent plus très bien, qui n'a pas les moyens ou l'envie d'acheter un fauteuil ou d'entreprendre les démarches pour en avoir un, qui a qn qui s'occupe d'elle, ou dont la paraplégie est moins forte que d'autres et qui peut se débrouiller avec des béquilles ou un fauteuil qu'elle a elle-même fabriquées, et qui galère à marcher avec ses béquilles mais préfère ça que de se plaindre, que d'aller chez le médecin, et que de devoir être en fauteuil alors qu'elle peut encore un peu marcher, même difficilement. Ce serait d'une immense violence que de lui dire qu'elle n'a aucun problème et qu'elle ferait mieux de se taire et de marcher droit comme tout le monde. Peut-être qu'elle fait simplement plus d'efforts que d'autres qui se laissent prendre en main et utiliser un fauteuil dont ils n'ont parfois pas plus besoin qu'elle, mais qu'ils ont choisi la voie d'une "reconnaissance sociale". L'autisme n'empêche pas de comprendre la situation des autres, et l'empathie reste présente, même si elle passe par d'autres canaux. En quoi le problème des autres est-il un problème pour vous? L'auto diagnostic n'a aucun effet sur la crédibilité ou non que les NT attribuent à l'autisme asperger. Par contre le manque de visibilité de certains symptômes, les a priori, que des messages comme ça contribuent à amplifier, y participent.
J'ai encore au moins 1 ans et demi d'attente pour le CRA, je trouve l'attente horrible. J'ai l'impression que ma vie est en suspens. Rajoutons à ça les alternances de "c'est évident, je suis autiste" et de "mais non je peux pas être autiste pour telle et telle raison".
Comment mieux vivre cette attente de diagnostique ?
J'hésite pour le diagnostique dans le privé. Peur de ne pas tomber sur des gens aussi compétents qu'au CRA et puis pas trop les moyens non plus.
Cela ferait un bon sujet d'épisode! ;)
personnellement je crois qu'il n'y a que deux solutions : continuer à se blinder de connaissances sur l'autisme asperger pour toujours plus s'autoidentifier (cf ouvrages d'autoidentification comme celui d'attwood ou investir des associations regroupant des groupes sociaux d'autistes pour ne pas s'enfermer dans sa propre tête...), ou alors, faire complètement autre chose pour pas trop rester s'enfermer dans la bulle de l'indétermination identitaire que tu viens de mentionner! Bon courage, protège toi...
je suis dans le même cas j'ai contacté le cra de ma ville en juin et m'a expliqué qu'il y avait au moins un an d'attente car il y a beaucoup de demandes et que les enfants sont prioritaires.
Il n'est pas du tout garanti que le bilan d'un CRA soit meilleur que celui d'un psychiatre privé appuyé d'un bilan effectué par une psychologue, le cas échéant.
Comment trouvez dans le privé ? Avez vous des pistes ?
Bonjour je découvre votre chaîne depuis quelques jours , et grâce à vous je comprends mieux pourquoi je suis aussi rejetée et différente avec des difficultés colossales dans toutes les interactions sociales, tel , groupes , travail…..et famille…. Je pense depuis longtemps que je suis pas dans la « norme » , mais je souffre de ne pas savoir ce que je suis . Je commence à réaliser d’après vos vidéo que si j’envisage un dépistage c’est encore la dégringolade dans les angoisses car j’ai coupé les ponts avec ma famille parents ….. et je suis seule combien de petages de plomb m’attendent encore et pourtant je voudrais savoir ……
Je vois que vous n’avez pas mis de nouvelles vidéo depuis un an , je sais même pas si vous lirez mon commentaire… en tout cas merci pour vos vidéo très bien faites
Bonjour, après des années d'errance et de grandes difficultés sociales, j'entends par là en terme de communication avec auttui et ce dans tous les domaines de ma vie, j'ai entrepris une formation en kinésiologie qui m'a très vite permis de comprendre que j'étais hors cadre... J'ai eu le chance de rencontrer une kinesiologue qui m'a très vite laissé entendre que les atypiques sont plus des extra-terrestres, a savoir des êtres avec un potentiel tel que oui la différence est vraie et nette mais que l'etiquette que nous portons peut aussi être teintée des couleurs qui reflètent qui nous sommes. Aujourd'hui j'ai choisi d'entreprendre les démarches de "depistage" ppur moi, afin de ME reconnaître et de poser des limites justes et saines par rapport a qui je suis et non par rapport à ce que les autres aimeraient que je fasse... J'ai compris que je ne prenais pas de risque en disant non, en annulant un rendez-vous au dernier moment, ou encore a me montrer telle que je suis lorsque je sature et que le vase déborde... J'ai toujours entendu dire par exemple que je devais travailler dur a l'école ou dans un metier... et que je devais le faire pour moi... Sauf que je ne faisait que reproduire ce que l'on attendait de moi... Aujourd'hui je prends cet engagement pour moi, je m'engage a m'aimer a travers ce parcours qui ne fait que débuter et qui sera je le sais long, mais j'ai aussi 3 enfants comme moi a des degrés différents bien sûr et je souhaite aussi leur permettre de ne plus se sentir seuls incompris comme je l'ai été moi-même. Aujourd'hui j'accompagne les autres et je m'accompagne aussi, a mon rythme et parfois j'aimerais que ça aille plus vite, ou aussi vite que mon cerveau😅... Les accompagnements psychocorporels et artistiques sont des outils que j'affectionne pour ma part, ppur moi et pour les autres... Je ne suis pas magicienne mais j'aide a mon niveau et si je peux faire quelque chose ce sera avec plaisir. L'être humain porte en lui le même potentiel inné de vie, cependant, nous ne le mettons pas en avant de la même manière et ce sont ces manières de faire qui font de nous les belles étoiles que nous sommes. Chaque jour est une nouvelle marche vers qui nous sommes, et nous avons le potentiel inné de chercher cela, que vous souhaite de trouver sur votre chemin les éclaireurs qui rallumeront votre beauté intérieure, je vous transmets mes sincères pensées d'affection et de bienveillance, faire preuve de bienveillance, c'est bien voir, bien se voir aussi avec nos couleurs, nos soleils et nos nuages🌟
@@sandrine8185 je vous remercie de votre réponse et vos encouragement, c’est des personnes comme vous que je rêve de rencontrer de discuter du monde et de tous les sujets de psychologie, spiritualité, soins, et tout ce qui fait l’humain.
Après je me rend compte que j’ai pas eu de chance non plus car je vis dans un département ou les gens sont rude et rustres , depuis que je ne travaille plus je rencontre de belles personnes qui ne sont pas nées dans ce département magnifique aux habitants dépourvus d’humanité…..
Au plaisir d’échanger et merci encore pour votre joli message 🙏🏼
Je comprend tout à fait cette personne moi aussi j'ai vécu à peu près la même chose. j'ai d'abord été diagnostiqué tdah et finalement on voyait qu'il n'y avait pas que ça. c'est mes parents qui me l'ont fait remarqué et j'ai commencé des tests et là tout est devenu clair, tout ce qui passait pour moi comme normal et complètement inaperçu a fini par me faire comprendre ce que je suis et pourquoi la vie est si compliquée pour moi. Aujourd'hui encore à 38 ans je suis en difficulté malgré que je travaille en entreprise adaptée car la grande majorité de mes collègues sont neurotypiques et ne me comprennent pas surtout la hiérarchie, et surtout ils ne veulent pas comprendre car notre différence dépasse leur entendement. On vit en plus dans une société égoïste, antipathique et hypocrite car quand un autiste essaye de s'intégrer les gens le rejettent et le traite d'incapable, de boulet et de fainéant mais quand on réussit là on est acclamé comme des génies.
Note préliminaire : J'ai enchaîné la lecture de vos podcasts cet après-midi et méditais un message de félicitations pour la qualité de votre travail. Or ce n'est qu'après écoute de toutes vos capsules que je rentre enfin chez moi où j'ai accès au clavier, ce pour apporter un point de vue moins enjoué que je l'avais d'abord envisagé. Ainsi, et même si je n'ai pas pris la peine encore de vous dire tout le bien que je pensais de votre proposition sur RUclips, ce que je m'apprête à exprimer n'est pas une considération absolue sur tout ce que vous offrez à vos auditeurs par ce podcasts.
L'épisode où il fut question de politique m'avait rendu méfiant et celui-ci conforme le sentiment et la pensée que je souhaiterais vous exposer. Pour éviter toute mésinterprétation de mes dires, sachez que ce n'est pas nécessairement un désaccord partisan qui m'a fait m' irriter, mais le fait que certaines idées soient suggérées comme des allant-de-soi dangereux dans le cadre de la démarche d'information qui est la vôtre.
Je m'explique en prenant pour axe central la question identitaire/communautaire issue du courant de pensée sociologisante. En effet, la lecture sociologique est aujourd'hui très à la mode pour appréhender le réel des rapports de l'individu à lui-même et du groupe avec lequel il interagit. Cependant, l'histoire est parcourue de lectures comme celle-ci, et elles ont toutes montré leurs limites, ou qu'elles furent réfutées, ou qu'elles se sont montrées insuffisantes. Ainsi, mon propos n'est pas de dire si ce point de vue est vrai ou faux, ou de vous accuser d'en faire une présentation réductrice et erronée (bien que ce soit le risque encouru dans toute démarche de vulgarisation), mais bien de signifier comme il ne s'agit que d'un certain point de vue, aussi englobant se veut-il être. Toutes les sciences et théories ayant le vent en poupe croient un temps pouvoir embrasser la totalité de ce qu'elles observent avant de voir leurs frontières s'éroder ainsi que leurs édifices péricliter...
Mais j'en viens à mon point : J'ai pour ma part tardé à entamer les démarches diagnostiques et à accepter leurs conclusions en partie À CAUSE de tout le discours identitaire qui, pour moi et du fait mon vécu propre, par suite de mon cheminement, est réducteurs et en toute fin aliénant.
Passé par l'adhésion et par le rejet de cette grille de lecture, j'en suis aujourd'hui au point où je la conçois et lui donne sa place dans mes raisonnements. Pas toute la place, pas une place de premier choix, mais une place tout de même. Reste qu'avec le recul, elle m'a été de bien peu d'aide et a eu des effets négatifs de retard d'acceptation de la démarche diagnostique. En effet, encore à ce jour l'aspect de dynamique d'appartenance me rebute, et je dois à l'idée d'appartenance à un groupe défini, avec ses codes, ses identités, et malgré son inclusivité, de m'être trouvé ralenti dans le simple accès à la question du fonctionnement autistique en général et du mien en particulier.
Certes je peux, du point de vue scientifique, statistique, appartenir à tel groupe, il n'en demeure pas moins que je peux ne pas y adhérer corps et âme, m'en sentir solidaire, adopter ses narrations, etc, tout simplement parce que mon "être" ne se limite pas à mon identité. Car il faut se rendre compte que la critique des biais qui entourent la question du diagnostic sur le plan médical, ou encore celle du rapport que la norme entretient avec ses marges, s'applique aussi au genre de perspective que je remets ici en doute selon l'idée qu'il s'agit de "rester ouvert".
Aussi, c'est justement en confrontant l'aspect médical (en dépassant le cadre du seul autisme) et les récits personnels variés que j'ai pu commencer de porter un regard apaisé sur la question des TSA, de mon fonctionnement, et du rapport de l'un à l'autre.
Si j'étais blond, je pourrais ne pas me définir d'après ma blondeur sans pour autant la rejeter, de même que si une description objective me classait parmi les blonds, je n'en aurais pas moins la liberté de ne pas ressentir d'adhésion au groupe des blonds.
Tout est comme si par effet de retour de la force, l'invisibilisation était muée en une injonction d'appartenance identitaire qui, si elle peut être utile voire nécessaire à d'aucuns, n'en est pas moins un repoussoir pour d'autres qui n'ont peut-être pas/plus besoin de cet outil pour vivre bien.
L'autisme est, en tant que fait psycho-biologique, certainement aussi vieux que l'humanité elle-même, mais l'autisme en tant que catégorie est lui-même très récent. Bon gré malgré, ceux qui entrent dans la définition moderne de l'autisme aujourd'hui étaient "autre chose" par le passé, et l'on peut deviner que l'adhésion à un groupe ne fut pas leur besoin ou volonté à tous. Et même on peut imaginer que cela aurait été à certains néfaste, par exemple. Que ce soit une possibilité aujourd'hui est sans doute une bonne chose. Que l'on considère cela comme un horizon indépassable est à mon sens déplorable.
La principale qualité de votre travail, m'est avis, réside dans ce que vous avez une culture médicale sur l'autisme qui est suffisamment à jour, et que vous œuvrez à une démarche d'information par la présentation de points de vue divers et, éventuellement à l'avenir, discordants. Ainsi, vous être au plus proche du réel en donnant à entendre un état de fait scientifique, ses implications et applications (et non-applications) dans la médecine, et des vécus individuels par rapport au fait scientifique, à l'accueil par le milieu médical, et à la société.
Par cette démarche, vous ouvrez je crois un espace disponible à la réflexion sur soi, sur l'autre, et à l'introspection. Or pour ouvert que soit cet espace, y ajouter des grilles de lecture soi-disant englobants peut à mon sens nuire à votre ambition telle que je la perçois et si je m'en réfère à ma propre expérience. Du moins dans ce format qui ne permet pas la rigueur appelée par une tentative d'analyse sérieuse du sujet.
J'entends qu'il soit tentant de prendre de la hauteur, de regarder les choses du dehors, d'une vue surplombante en maniant des concepts et en évoquant des théories, néanmoins je crois que ce dont on a le plus besoin hors milieu scientifique ou militant, c'est d'un regard comme on en observe que rarement, à savoir un regard à échelle humaine. Tels que vos premiers épisodes le laissaient espérer.
Enfin je voudrais dire comme je suis très heureux de pouvoir entendre parler vos invités de leurs perceptions, de leurs ressentis, de leurs grilles d'analyse, fussent-elle communistes, intersectionnelles, libérales, artistiques, spirituelles... et espère en revanche voir l'esprit d'ouverture qui vous anime ne pas être contraint, dans la forme, par des vues qui si elles vous sont personnelles et respectables à ce titre, n'en sont pas moins susceptibles d'êtres perçues par d'autres comme des portes fermées.
Pour le dire autrement et conclure, il me semble donc que pour le peu d'intérêt que cela présente, d'autant plus que la lecture socio-identitaire est largement répandue, vous risquez d'éloigner ceux qui auraient bien besoin d'accéder à votre contenu pour apprendre à se connaître, à se reconnaître, où qu'ils en soient de leur cheminement. Qu'ils aient besoin de se forger une identité ou non.
Signé : un qui ne cherchant ni à définir son identité ni à rejoindre quelque tribu a erré plus longtemps que de raison
👍👏👏👏
Dans ce type de podcast on aborde souvent le côté psychologie : l'intérêt de se comprendre soi-même et cesser de se mettre la pression dans nos rapports sociaux. Mais quand je vois autour de moi quelqu'un qui me semble dans le profil Asperger ou Autiste, même s'il serait ouvert à l'idée, j'hésite quand même à le mentionner ou a recommander le diagnostic officiel, étant donné que je n'en connais pas les conséquences en France.
Donc merci d'avoir mentionné la rqth. Mais j'aimerais encore plus d'informations sur les avantages et inconvénients administratifs en France : y a-t-il des aides financières pour telle ou telle situation, des facilités d'embauche au moins 'sur le papier' ?
en Belgique il y a le CRAL de liège comme centre officiel francophone. Pour un adulte l'attente c'est 16ans !!!
Bravo à Alex pour son courage.👍
« Être soin même » c’est pas possible car limite, personnes ne s’approchent de nous.
Bravo et merci à vous pour ces podcasts de qualité 👏🙏 j’ai découvert votre chaîne hier et je les écoute tous depuis 🤗
I dont mean to be so offtopic but does someone know of a method to get back into an Instagram account?
I stupidly forgot my account password. I would appreciate any assistance you can give me.
@Luke Lennon instablaster ;)
Bonjour, Je suis en train d'écouter ton postcast, bravo, c'est très bien fait et clair.
J'écoute depuis quelques temps des vidéos et témoignages car en questionnement depuis un moment sur mes bizarreries et autres façons d'être. Ce qui m'inquiète dans le diagnostic, c'est d'avoir tout listé mes traits, exemples etc, et d'attendre et qu'on me dise juste non, vous avez juste des tocs, vous êtes mal élevée niveau alimentaire et pas assez cool pour vous faire des potes ou les avoir gardés. Évidemment ça ne serait pas dit comme ça, mais si tu as un "non', tu repars juste avec tout ça sous le bras ? 😢
J'habite à Bruxelles et je suis assez au courant si vous voulez que je communique avec votre abonné.
Je suis en cours de diagnostic qui sera normalement délivré (ou pas😅) fin de l'automne 2022.
Bonjour. Si vous avez trouvé des espaces d'entraide sur Bruxelles, cela m'intéresse également. Pour ma part, je ne connais que la page Facebook Autisme Belgique, peut-être que eux auront des réponses ?
Autisme en action c'est belge et ils sont bien (je suis de Bruxelles)
Beau témoignage d'Alec !
Bonjour madame ! Je suis psychologue clinicien,je voudrais que vous puissiez commencer à me former sur l'autisme
Bonjour, veuillez m'envoyer un email à bandedautistes@gmail.com afin de prendre contact.
Bonjour
Je suis autiste asperger. Je l’ai appris il y a 2 ans. J’ai 40 ans. Je vis en équateur et je traverse un long désert… Ici l’autisme est considéré comme une maladie mentale … J’aimerais partager mon expérience de femme autiste à l’étranger… je suis maman de deux petites filles incroyables et certainement différentes également … j’aimerais trouver de l’aide. J’aimerais rencontrer des autistes et avoir un cercle, j’aimerais juste exister !
Bonjour, il existe de nombreux groupes Facebook, sites communautaires, réseaux sociaux où les autistes se regroupent et partagent.
Vous n'êtes pas seule, courage.
Moi je regrette d'avoir été diagnostiquée pour l'instant. Après c'est vrai que ça date de seulement quelques mois, et que je n'ai pas eu spécialement d'aide ni de suivi depuis
@Badou 49 parce qu'avant le diagnostic (enfin surtout avant que je me pose des questions sur l'autisme) je vivais ma vie dans mon coin. Alors c'est vrai, j'avais des difficultés, mais au final elles sont encore là, et même en pire parce que le diagnostic m'a donné un an de stress et d'épuisement dont je ne me suis pas encore remise. Pendant un long j'ai également pensé que je devais me changer pour devenir plus "normal" (ex : avant je pensais que j'étais juste quelqu'un de franc, après je me suis dit que j'étais une personne horrible qui blessait les gens sans s'en rendre compte car j'étais autiste). Je me suis aussi dit que je ne devais plus vivre dans mon monde car ce n'était pas sain (puisque ce n'était pas un choix de ma part mais la traduction de mon autisme et donc d'une déficience dans le domaine social). Maintenant j'ai réussi à un peu nuancé tout ça mais ça m'a quand même impacté sur le long terme, et aujourd'hui je me demande si je retrouverais un jour le niveau d'énergie que j'avais avant le diagnostic
@@nf3920 Bonjour je te souhaite de trouver ton équilibre, entre les compromis et les rituels qui te permettront de te sentir bien dans tes baskets et en paix la plupart du temps. Il y a aucune raison de culpabiliser de ton autisme : tu ne l'a jamais choisi. Au contraire il implique que tu doive faire plus d'efforts au quotidien que la majorité des gens, et le fait que tu arrives quand même avoir une vie "normale" témoigne de ta résilience. Cela tu peux déjà en être fier. Enfin, pour ce que vaut l'avis d'un inconnu. Après le fait de savoir de pouvoir mettre des mots sur ta différence peut être un avantage dans certaines situations ; notamment pour trouver et garder un partenaire romantique, des amis, voir même un travail...à condition de savoir comment mais surtout dans quel cercle social amener le sujet.
Certes, il est dangereux d'en parler dans les cercles sociaux ou les cannaux de communication typiques. Cependant il y a des réseaux spéciaux ou les 'aspies' se retrouvent. C'est l'un des avantages d'Internet. Mais il faut d'abord les chercher.
Et des hommes qui révéleraient leur autisme dans le cadre d'un divorce ne seraient pas désavantagés pour la garde d'enfants ? Peut-être ai-je mal compris les propos, mais pourquoi avoir spécifié cela uniquement pour les femmes et non pas utiliser la forme épicène ?
Elle n’a pas spécifié le sexe du parent.
mmh... l'autisme, une identité? Pas plus que n'importe quel trait de caractère ou handicap ou maladie. Est-ce qu'une maladie comme un cancer, une invalidité comme une paralysie des membres définit qui on est? Allons plus loin, est-ce qu'une personne colérique n'est que colérique? Ou une personne dépressive? Est-ce que c'est un trait de caractère ou est-ce son identité? Etrange, vraiment, voire dangereux de réduire un handicap ou une façon de ressentir et de penser le monde à une identité. Avoir besoin que quelqu'un valide mon sentiment interne alors qu'il ne vit pas ce que je vis et qu'il n'en a qu'une connaissance extérieure est qch qui me dépasse. Mais connaitre mes besoins est utile. Mais je n'ai pas besoin qu'on m'en donne l'autorisation, si je m'y reconnais et si ça me fait du bien d'utiliser les mêmes outils, je ne vois pas pourquoi je devrais attendre qu'on me donne la confirmation que c'est bien pour moi. Après, que certains aient besoin d'un diag extérieur pour se sentir légitime, ou faire valoir des aménagements, c'est compréhensible. Mais rechercher une identité? ça me semble dangereux, ou du moins révélateur d'une extrême fragilité interne du sentiment d'identité et d'un amalgame entre ce que je vis et ce que je suis. Surtout que si le diag était simple, pourquoi pas, mais vu le calvaire que ça a l'air d'être, il faut vraiment avoir une motivation sérieuse.
Selon moi le vrai inconvénient ce serait d’être potentiellement victime d'extermination (car plus reconnaissable) comme s'est arrive a d'autres groupes de gens a l’époque de la 2nd guerre mondial
Mais je pense quand même qu'avoir son diag officiel vaut le coup malgré les comportements des NT a notre égard
Bonjour,
Un autre inconvenient : profiter plus ou moins inconsciemment du diagnostic pour être sur assisté ou exagérer certains propos sous prétexte d'identification au système autisme...
Dans les faits, c’est le contraire qu’on observe : le camouflage, le syndrome de l’imposteur et le sentiment de culpabilité sont très courants et persistent parfois même après diagnostique.
Pour un autiste qui "en profite", il y en a mille qui se morfondent.
Ça n'a rien à voir avec une quête d'identité, "se connaître" etc... Si vous n'avez pas BESOIN d'un diagnostic médical, c'est que vous n'avez pas besoin d'AIDE et donc que vous n'avez pas de TROUBLE du spectre de l'autisme.
Je vous transpose le truc:
- Je me suis autodiagnostiqué paraplégique (en me basant sur des séries TV & internet). Je pense faire un diag officiel, pour être sûr.
- Ah, tu as besoin d'un fauteuil ?
- Non, non, pas besoin d'aide médicale, juste pour "savoir".
🤦♂️
Par respect pour les personnes en difficultés ne vous dites pas autistes si vous n'avez pas de diag car vous décrédibilisez le trouble et les personnes qui sont réellement handicapées, qui ne peuvent pas aller au supermarché, qui n'arrivent pas à travailler qui ne peuvent tout simplement pas survivre sans aide.
J'ai souvent lu cet argument. Tous les autistes que je connais sont passés par l'auto-diagnostic. En Belgique par exemple il y a seize ans d'attente au centre de ressources autiste. Je pense qu'il ne faut pas être aussi catégorique et que parfois l'auto-diagnostic Est tout aussi valable. Je pense qu'il est politiquement incorrect de le dire si on a pas le diagnostic. Mais je trouve que cette manière de formuler n'est pas très gentille. Personnellement je suis en difficulté depuis l'enfance et personne ne m'a parlé du trouble autistique c'est moi qui ai fait l'auto diagnostic et les démarches pour avoir un diagnostic officiel.
Je trouve que pour une personne autiste dans l'errance diagnostique, ce message est très violent aussi.
On sait que les professionnels de la santé mentale sont très mal formés et que la plupart des gens devront se auto diagnostiquer tout seul et galerer pour être entendu. Au final je fais la démarche diagnostique pas pour moi mais pour les autres, pour pouvoir parler de l'autisme, parce que je sais que sinon je vais me prendre ce genre de réflexion. En Belgique il y a seize en d'attente au cra. Et je pense qu'il faut Être plus bienveillant et compréhensif entre autistes et allistes
Après je n'ai jamais été confrontée à une personne alliste revendiquant le fait d'être sur le spectre et j'imagine bien que ça doit être terriblement exaspérant !
si je reprenais votre exemple, imaginons une personne qui s'est auto diagnostiquée paraplégique parce qu'elle voit bien qu'elle ne peut plus marcher normalement et que ses jambes ne répondent plus très bien, qui n'a pas les moyens ou l'envie d'acheter un fauteuil ou d'entreprendre les démarches pour en avoir un, qui a qn qui s'occupe d'elle, ou dont la paraplégie est moins forte que d'autres et qui peut se débrouiller avec des béquilles ou un fauteuil qu'elle a elle-même fabriquées, et qui galère à marcher avec ses béquilles mais préfère ça que de se plaindre, que d'aller chez le médecin, et que de devoir être en fauteuil alors qu'elle peut encore un peu marcher, même difficilement. Ce serait d'une immense violence que de lui dire qu'elle n'a aucun problème et qu'elle ferait mieux de se taire et de marcher droit comme tout le monde. Peut-être qu'elle fait simplement plus d'efforts que d'autres qui se laissent prendre en main et utiliser un fauteuil dont ils n'ont parfois pas plus besoin qu'elle, mais qu'ils ont choisi la voie d'une "reconnaissance sociale". L'autisme n'empêche pas de comprendre la situation des autres, et l'empathie reste présente, même si elle passe par d'autres canaux. En quoi le problème des autres est-il un problème pour vous? L'auto diagnostic n'a aucun effet sur la crédibilité ou non que les NT attribuent à l'autisme asperger. Par contre le manque de visibilité de certains symptômes, les a priori, que des messages comme ça contribuent à amplifier, y participent.