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Le Pacte des Loups : Christophe Gans raconte les coulisses du film aux millions d'euros
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- Опубликовано: 16 июн 2022
- Un tournage aux millions d'euros, une date de sortie ratée et une vague de critique, voici la folle histoire d'un des plus grands succès du cinéma français : "Le Pacte des Loups".
À l'occasion des 20 ans du film et de sa ressortie en 4K 🔥
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Konbini, thank you for watching !
J'espère que vous l'avez ensuite invité a tourner un épisode de videoclub. Si c'est pas le cas c'est a faire, ce serait sans aucun doute une vidéo fascinante.
Mais s'ils amènent Gans dans un vidéo club, ils seront obligé de squater sur place pendant 3 mois ! 🤣🤣🤣🤣🤣
Et c'est ça qui est bien ! Il dit avoir une grosse collection chez lui, je suis curieux de voir le nombre total de pièces diverses.
Tout a fait !
Mais tellement !
Amener aussi François Cognard ne serait pas non plus une mauvaise idée. Bistro De L'horreur forever ^^
Il faudrait une master class de 2-3h avec lui, c'est un vrai passionné de cinéma. Quel dommage qu'il n'a jamais été soutenu par plusieurs producteurs français et qu'il n'a pas eu de chance sur la plupart de ses projets, il a juste tourner 2 films en français.
Le pacte des loups. Mémorable. Excellentissime. Merci M. Gans !
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Le Pacte des Loups et Crying Freeman sont des films cultes!Bravo!
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. 3 hybrides . Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Mon film français préféré, qui sort des sentiers battus à sa manière, avec des inspirations peu attendues et pourtant bien exploitées (la transposition de l'art martial asiatique à une époque encore encrée dans la société française d'avant la Révolution, est à mes yeux, un pari réussi).
Certains historiens ou amateurs d'histoire, friands de cette sombre affaire qu'a été la Bête du Gévaudan vous diront que le film présente des carences scénaristiques et/ou historiques, mais il n'empêche qu'il n'existe à ce jour aucune certitude sur son dénouement (à commencer par l'animal ou les animaux qui se cachent derrière la Bête, seulement des suppositions malgré de nombreux témoignages) et il n'y a rien dans ce film qui paraisse anachronique : ce qui est une très bonne chose au vue de sa forte connotation historique.
Il n'y a rien à jeter, tout est très bien réalisé (photographie, montage, couleurs, décors, costumes, dialogues, transitions...) et ce film soulève des émotions aussi contrastées que harmonieuses (dégout, pitié, rage, sérénité, allégresse, angoisse...). Je suis content d'être tombé sur la version longue en blu-ray, elle semble plus fournie et met encore plus en évidence le rôle indispensable de Monica Bellucci.
Je le recommande vivement !
Passionné de la Bête, j'ai adoré ce film qui comporte des scènes magnifiques. Comme le dit Christophe Gans, ce n'est pas un film historique, c'est un conte et ça marche très bien.
Pour ce qui est de la Bête du Gévaudan, la vraie, si sa nature réelle est inconnue encore aujourd'hui, il y a des certitudes. M. Antoine, le porte arquebuse du Roi envoyé sur place a tué un grand loup mais ce n'était pas la bête. Les attaques ont recommencé quelques semaines après que la dépouille ait été montrée à Louis XV. L'animal que Jean Chastel a tué était très vraisemblablement la bête car les attaques ont cessé après. L'autopsie de cette animal indique qu'il s'agissait d'un canidé (42 dents) mais quoi exactement, un grand loup? un hybride de chien et de loup? mais les dernières reconstitutions (à partir des données de l'autopsie) permettent d'avoir une idée assez forte de son apparence.
En vous écoutant M.Christophe Gans je comprends pourquoi j'ai tant aimé ce film. Merci pour votre travail. Il est excellent ce film
excellent film que j'ai revu en 4k au cinéma, que de référence, rien n'est fait au Hazard Bravo M. Gans ! Je félicite aussi pour mon favori Crying freeman puis le visuel et décor de la belle et la bête !
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
" Je vais te découper en deux " :-)
Même en étant passionné par l'histoire de la bête du Gevaudan, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir cette fiction, admirablement réalisée pour l'époque... Bravo !!!
par contre la scène où l'épée de Fronssac lui revient en pleine poitrine m'a tjrs déçu avc ce ralentit pourrit mais sinon très bon film !
@@Majestic8573 C'est vrai... Un peu comme la " bête " en fait.... Ils aurait du carrément ne pas la montrer, uniquement la suggérer ( comme dans le premier Alien ) L'animation a très mal vieillit.
@@cedricambort6451 Bah en fait la bête n'est jamais dévoilé sans sa cuirasse et ses piques, ça je trouve ça bien, mais bon vu la gabarit et par rapport à ce que est dit à la fin du film, que Jean françois de Morangias l'avais ramené d'Afrique, puis quand on voit son oeil à travers la cuirasse au moment où elle meurt on voit comme du poil roux/marron,
ça n'est pas dit explicitement mais on peut en déduire que c'était tout simplement un Lion...
Excellent film français devenu un classique ! Christophe Gans est un film maker n'ayant rien à envier à ses collègues Américains !
Le cinéma français devrait produire davantage de blockbusters !
Un excellent film ! Les costumes au top (la tenue de cochet est juste parfaite) et un scenar’ comme on aime.
Merci M. Gans !
Un des rares films que j’ai en version longue collector.
Et personne a capitalisé sur ce bonhomme quand d'un autre côté on a un Luc Besson qui lance un Valerian à 200 M et qui se vautre lamentablement au box office . triste
Besson avait capitalisé sur son nom et la musique de Serra.
Alors que Gans n'était qu'un critique qui s'essayait au cinéma...
Mais Gans est hautement plus génial. Le Pacte est une belle claque ❤️. Toujours maintenant.
@@ScarFredF.B C'est pas Serra , c'est Desplat qui a fait la musique sur Valerian . Mais ça change pas granche
@@ker7743 Je ne parlais pas de Valérian. Mais de ce qui a fait la notoriété de Besson. Et inversement. Alors que les deux se sont plantés inexorablement par la suite.
@@ScarFredF.B Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Christophe Gans est un incroyable cinéaste et un vrai cinéphile c’est indéniable, j’ai eu la chance de découvrir le pacte des loups sur grand écran et un tel travail esthétique force l’admiration ! Tout est travaillé dans les moindres détails c’est fou de voir qu’il y a 20 ans on finançait ce genre de productions dirigées par des cinéastes honnêtes épaulés par des techniciens de génie, quand aujourd’hui les meilleures productions françaises sont quasiment indépendantes et que 3 comédies utilisant les mêmes codes ultra poncés sortent par semaine…
En France, on ne sait faire que ça, des comédies et c'est toujours sur les mêmes thèmes: histoire d'une famille avec des ados, des gens qui font leur crise de la 40-50-soixantaine ou sur le racisme. 🙄
Tellement...
J'ai aussi vu le film en salle à l'époque, et j'avais vraiment adoré, mais je ne pouvais m’empêcher de penser à l'assistant bruitages dont le travail devait être de répéter "plus fort, fais le plus fort ce son !" :D
@@shizukagozen777 non
@@lucasfelon7244
Ok 👍
J'ai adoré crying freeman et Pacte des loups...je les ai regardé pour Mark Dacascoss....c'est 1 artiste martial accompli...j'adore les films d'action, ses films d'action...il mérite plus de reconnaissance.
Rrrrah les gonzesses ... ;)
Je plaisante évidemment. Je ne les ai pas regardés pour les même raison, mais Crying Freeman est une des grosses baffes de mon adolescence.
La scène du saké ... mythique !
As a English speaker.
French directors were setting trends yet again in the 90s and early 2000s that us Anglos saw. Brotherhood of the wolf, Leon the professional, wasabi to name a few. I would argue that Ronin by John Frankenheimer was also inspired by this movement to a degree.
J’aime voir un mec qui est fier de ce qu’il a fait sans fausse modestie
Quand il est sorti je devais aller le voir au cinéma, mais n'ayant pas encore 12 ans on m'a refusé l'accès. Je me suis rattrapé avec la VHS XD
La scène de baston de fin, quand Fronsac sort et fait tournailler ses dagues en contre-plongée, trop stylé!
Heureusement que le cinéma a quelques grands hommes comme lui, qui ont de l'ambition et qui n'ont pas peur de ce que les gens pensent. C'est grâce à eux que le cinéma français a pu parfois tenir tête au cinéma américain (je pense notamment aux films de Besson) et il en faudrait plus, des hommes comme eux, on en a désespérément besoin. En tout cas, respect à eux.
Ça change des ch'tis ou des tuches 🤣🤣🤣
@@MrKoblepot
C'est clair ! 😑
Encore faudrait il les financer....
super intéressant les réalisateurs comme ça qui cherche encore et toujours a surprendre le spectateur ça manque aujourd'hui
le pact des loups est un film culte à voir absolument!! Il est vraiment super!
je préfère le spin off le pacte de michou
@@babalarassrah Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Je n'ai pas l'habitude de commenter des vidéos.. mais merci Monsieur Gans pour ce formidable chef d'œuvre que vous avez fait, et qui fait parti de mon top 3 des films français, avec Léon et le Grand Bleu ❤
enfin une vidéo récente du pacte des loups, mon coup de coeur des années 2000 !!
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. 3 hybrides . Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Sillent hill❤️
Le seul film sur un jeu vidéo qui est validé par la communauté des gamers
PArce que Gans est vraiment fan du jeu, qu'il en a compris l'essence et qu'il l'a fait comme un fan avant tout, pas avec une vision de producteur machine à fric!
Et je plussoie aussi, ayant fumé les 2 premiers Silent Hill adolescent, j'ai pris une claque quand le film est sorti !!!
Merci à ce génie pour Crying Freeman et Silent Hill 🙏
J'étais déjà dingue du Freeman alors je suis parti en salle comme un obus à sa sortie, et, génialissime bien sûr. Oui, c'est un bon film, pas seulement au niveau Français. Bien joué Christophe, BRAVO!!!
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Dommage qu'il n'y en ait pas eu d'autres...
Le cinéma français a besoin de ce genre de productions pour se promouvoir à l'international !
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Merci Monsieur Christophe Gans pour vos films ! En Belgique, ce film a été lynché par LE critique cinéma de la RTBF (Toujours là). A mon avis, il avait oublié ses lunettes et ne connaissait pas les mangas, les comics et le cinéma asiatique. Il s'est arrêté à Tintin...
Les commentaires de Gans et des deux acteurs dans le DVD sont géniaux. A voir et écouter absolument.
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Un de mes films préférés !
Un film dont on a beaucoup parlé à l'époque mais qui a été un peu oublié depuis. Perso je remercie Christophe Gans de m'avoir fait découvrir le cinéma asiatique via la collection Hk vidéo !
Si vous n'avez pas vu "The blade" de tsui hark, je vous le recommande. Un de mes films hk préféré.
Si la France pouvait plus souvent tenter des films comme ça... Mais quand on entends ce que dit Gans à propos de l'accueil qu'a eu le film auprès des professionnels...
Les producteurs français semblent avoir un champ de vision très réduit de ce que doit être le cinéma français.
Pas étonnant que beaucoup se barrent aux US dés que l'opportunité se présente.
Film culte que j ai adoré, je me suis empressé de le voir à sa sortie, je suis figurant dans une scene et j ai eu la chance d etre avec vincent cassel, samuel le bihan, Stevenin ,jean yanne, bernard farcy et Émilie dequenne
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Un film de genre très audacieux qui est venu briser les habitudes du cinéma Français. Aujourd'hui, c'est vrai que les effets spéciaux sont dépassés (Et qu'on faisait mieux déjà à l'époque). Mais l'originalité reste.
I’m very much looking forward to his new Silent Hill film!
Pour avoir eu la chance de côtoyer le bonhomme à Gerardmer je dois dire qu'il peut être qualifié de Tarantino Français tant le mec est un fan de films et a une connaissance incroyable du genre.
Super intéressant ! 👍🏻Mais trop court !😁 merci pour cette pepite! (Je souscrit aussi à l'dee de Gans au Videoclub!👍🏻tres bonne idee!)
Abonné et lecteur assidu de Starfix, j'avais aimé Crying Freeman puis bien sûr ADORE Le Pacte des Loups. Malheureusement je trouve que Gans n'a pas réussi à tenir ce niveau ensuite. Trops de projets prometteurs avortés. Un "La belle et la bête" joli mais très bof. J'espère qu'on reverra quelque chose de la même trempe de sa part ! Allez, Christophe !
S il sortait aujourd’hui, auprès d un public élevé aux mangas, aux animés et aux films asiatiques, ce serait un carton.
En tout cas merci. Je l avais vu à sa sortie. Et je le revois avec plaisir.
Quel film ! Et c'est exactement vrai ce qu'il dit, ce film est un ovni du cinéma Français. Il est pour moi inclassable dans le paysage du cinéma Français.
Merci Konbini impressionnant son histoire
Très bonne interview bravo.
Très bon film
Excellente interview !!!
Merci
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Film que j'ai bien aimé au cinéma.
Après avoir vu le making-off en DVD, il est devenu culte : les commentaires du réalisateur m'ont fait aimer d'avantage le film !
Excellent souvenir de ce film. Qui était un ovni total a l'époque. De part son ambition sa vision sa qualité (cadrage , grammaire visuelle , message, casting). Je suis sorti totalement enthousiaste. Un film qui mériterai une suite un spin-off ou une série.... Dommage que cela s'arrête là . Un projet local assumé avec une vision et une ambition internationale. Beaucoup de détails qualitatifs et une vraie signature !!! Un classique
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Tiens en voilà du génie, j'en connais beaucoup qui devraient prendre exemple sur lui.
Ce film était et est toujours fantastique. C'est tres beau avec plusieurs niveaux de lectures.
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Merci pour se grand classique ❤❤❤
Le seul "défaut" ou "raté" de ce film c'est justement qu'il n'ait pas réussi à changer le cinéma français..
Il avait tout en fait raison. Laffiche du film cest bien attirant. Je me souviens de le voir partout.
C. Gans, difficile à imaginer le puit de culture geek qu'il est sans comprendre qu'on était à l'ère de l'internet balbutiant. J'ai eu la chance de le croiser chez Albums comics peu de temps après. On a discuté, comme 2 geeks, du pacte, de ses projets, de Bröm, dont les dessins semblaient l'inspirer. Il était question de Bob Morane à l'époque, dommage... Une sorte de Tarantino français qui recycle le cinéma de genre, brilliant !
Et en llus il connait kawajiri, ce mec est enorme, il a aussi lance la collection hk qui m as fait decouvrir les merveilles d hong kong, grand est ce monsieur.
Le pacte des loups avec la jolie Emilie Dequenne bien sur. Un charme fou
Ce film est pour moi mon préféré du cinéma Français j'espère vraiment un jour trouver davantage d'œuvre de cette acabit
Merci Monsieur Gans. Ce film est un classique.
Très bon film : je vous le conseille 👍👍
Mais refaites des film ambitieux de ce genre !
Christophe Gans ❤️
merci pour ton respect et serieux.
Et bien merci pour ce météore
Excellent film que j'ai vu au cinéma a l'époque 👍👍👍
Merci a vous vous avez fait un film genial je lai adorer felicitation
Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chien croisé avec des loups). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Bloodborne
Gans travaille et sur un nouveau Silent Hill, et sur une adaptation de Fatal Frame. 😍😍😍
Un nouveau sillent hill?????? Tu es sûr ? C'est mon film préféré
@@Malikovitch Certain. Il en parle dans un autre entretien...Il se trouve que le producteur avec lequel il travaille detient les droits des deux franchises au cinema...
Les scenarios (Silent Hill et Fatal Frame) sont deja ecrits.
THE Film Français que j'aime plus que tous ! !
J'adore ce film, j'aime tout de ce film !
Le film n'a pas fait de petits, mais j'y voit tout de même une influence pour nicolas le Floch, ou le blueberry de Kounen.....
un des 1er film que j'ai vu au cinéma, un pure chef d'oeuvre.
J'aurai tellement aimé voir son adaptation de Bob Morane.
J'aime 3 de ses films sur 4, crying freeman pas mon truc, mais cet homme aurai pu changer l'industrie du cinéma français à tout jamais avec des projets pharaoniques : Bob Morane, Rahan, 20 Milieu sous les mers, Corto Maltese, tous avortés :( .
On en est aux tuche 4 ,mais ce mec (qui est l'un des meilleurs réal francais) n'a pas refais de film depuis 2014... le cinéma francais est en déclin
Un de mes meilleurs souvenir de salle
cultissime. Merci
Souvenirs extraordinaire de mon adolescence
1 point qui avait bien fait rigoler tout le monde, c'est cette fameuse épée osseuse du Cassel à la fin, jolie à l'écran mais 1 peut voir total absurde quand-même, mais bon comme le dit si bien Sam Le Bihan, on voit bien que l'impératif de Gans reste le visuel et non les acteurs, c'est flagrant dans les bonus, mais en revanche pas de Jérémie Rénier dans aucun making of!! Est ce 1 choix de l'acteur? Sinon je comprends pas pourquoi tout le monde a tourné le dos à Gans après ce film? A mon avis, l'égo mégalo de ce Real qui transpire de sa personne doit peut être freiner certains producteurs ou distributeur, le Gars est talentueux mais perché sur son trône, avec si peut de film à son actif, faut voir les leçons de morale qu'il donne au monde du ciné dans son docu DVD du film, wouahou, c'est le patron. Mais bon il est fort.
Les français qui reprennent des mangas... meilleur que les americains
L'un des meilleurs films FR. POINT.
a quand un autre freeman ou pacte des loups
merci christophe pour ces film magnifique je m'en lasse pas
Super intéressant
Une vrai pépite ce film
Un grand classIque du cinéma français !
Y a Vidocq qui a voulu faire pareil
Ils étaient hyper naïfs à l'époque les producteurs français, de croire qu'un blockbuster pouvait être mis en boîte en 90 jours !
Ah bah merci pour le météore dans le jardin ! 🙏
Mr Cristophe Gans = une adaptation de bloodborne siou plaît 😊
Passionnant
Impressionnant
Durant une scène au lit avec Belluci, un lit a été cassé au château de Roquetaillade...
Ah ben film culte... le moi ado de 2001/2002 l'a vu et revu au moins 10 fois
Pourquoi vous ne lui avez pas parlé de Bloodborne ?? C'est dommage ca me paraissait évident que le Pacte des Loups n'est pas juste un truc à part sans influence
Parler d'un jeu sorti 15ans après le film au mec qui a fait le film ? Tu veux pas directement l'insulter ça ira plus vite non ?
@@SmK57 où est le problème je comprends pas ?
Dommage qu il n ait pas pu realiser d autres grands films apres ca
La Belle et la Bête, ce film d'auteur méconnu.
@@NiceGuyPat Pas pu finir celui là tellement il était mauvais . Seydoux en plus , ç aide pas trop à y croire
@@NiceGuyPat très bon film. Les critiques sont totalement injustes.
@@NiceGuyPat Le film est encore dans un stade ou il est totalement éclipsé par la vision de Cocteau et la versions de Disney, surtout quand en parallèle du film de Gans Disney annonçait son remake. Et le film n'ayant pas cassé le box office comme Le Pacte des Loups, ni enchanté les critiques, il faudra encore un moment avant que le public ne s'en souvienne.
Et entre Le pacte des Loups et ça, il y a quand même eu une liste plus longue qu'un jour sans pain de projet complètement taré qui n'ont jamais vu le jour. Rahan, Fantomas, Bob Morane, Onimusha, Dark Agnès sans parler de la suite de son Silent Hill (devenu l'horrible "Révélation").
Franchement ouai, il y a de quoi regretter l'absence de Gans au cinéma, environ un film tout les 8 ans...
@@riton2362 Totalement d'accord !
Intéressant mais j'aurais aimé en savoir plus sur le personnage de Jacques.
Oui, enfin, ce n'est pas le but de la vidéo...
@@shizukagozen777 tu ne veux pas en savoir plus sur le passé de ce personnage, pourquoi il pense avoir vu le diable ?
@@arbleiz
Je suis sûre que c'est le genre d'information que tu peux trouver sur internet.
@@shizukagozen777 quelle est la réplique de Jacques que tu préfères dans le film ?
@@arbleiz
Je n'en ai pas.
Maître Gans... est un artisan... il devrait faire Cobra en version live
Même si j'adore Space Adventure Cobra et Christophe Gans, s'il te plaît, pas ça.
mais ce film !!!!!!!
Justement,ça manque de météors dans le jardin du cinéma français....
y a plus eu grand choses depuis
si y'as eu les tuches
Master Gans
J'ai toujours cru que c'était un film américain jusqu'a aujourd'hui
Remarquable !
Est-ce que on l’a mit au courant qu’on s’est inspiré du film pour le chasseur de bloodborne ?
Vu au ciné à l’époque, une claque.