Les grandes questions avec Alain Juppé - 30/10/2014

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  • Опубликовано: 17 окт 2024
  • Ce qui ne tue pas rend plus fort...
    Et Boris Cyrulnik / Invité
    Jean-Claude Ameisen / Invité

Комментарии • 12

  • @newnationgirl2489
    @newnationgirl2489 9 лет назад +1

    Juppé déjà condamné en 2004 à 14 mois de prison et un an d'inéligibilité. Et il se permet de poser sa candidature aux présidentielles. Elle est belle la France ! Les français n'ont pas oublié.

  • @nourisocio
    @nourisocio 10 лет назад

    merci FalkoJ89

  • @TheUnspokenAlias
    @TheUnspokenAlias 10 лет назад

    Cyrulnik est sans doute l'un de ceux, qui tout en affichant une grande compassion (au sens étymologique), tiennent, au sein de sa profession, le discours le plus critique à l'égard de cette dernière, refusant par là la réaction clanique de chasse gardée ou de forteresse assiégée à laquelle a donné lieu, par exemple, le brulot anti-freudien d'Onfray.
    Si certains des propos qu'il tient ici sont empreints d'une grande sagesse, d'autres me paraissent pourtant relever du raccourci facile ou de l'approximation, voire de la pure spéculation : c'est sans doute le principal travers de ce genre d'émission d'extrême vulgarisation...
    Ainsi, lorsqu'il affirme que toute approche psychiatrique/psychanalytique dont la pratique consisterait à soumettre l'ensemble des "sujets thérapeutiques" à un schéma analytique, un angle, un prisme, unique, monolithique, relève, en vérité, d'une forme de totalitarisme, qui pourrait le contredire ?
    Qui pourrait, en revanche, s'abstenir de lui opposer, lorsqu'il pose comme vérité scientifique, qu'une très grande sensibilité individuelle est le fruit exclusif d'une composition génétique particulière, qu'une telle grille d'analyse linéaire ne repose sur aucune base scientifique, quand bien même elle serait complétée, dans un second temps, par une prise en compte de l'environnement socioculturel dans lequel évolue celui ou celle qui en fait preuve. Vulgarisation pour vulgarisation, cette lecture me paraît relever d'un scénario de strates, de sédiments successifs, les uns biologiques, les autres sociaux, alors qu'à mon sens - et au stade actuel des connaissances -, c'est plutôt d'un spaghetti qu'il est question. Plutôt que de poursuivre son raisonnement selon la logique d'interdépendance (ou, en tout cas, d'influence mutuelle) des divers facteurs constitutifs d'un état d'esprit, qu'il a lui-même brièvement esquissée, Cyrulnik me semble donc recourir au même type de pseudo-certitudes compartimentées que celles qu'il dénonce, le fussent-elles un peu moins que ces dernières.
    Un autre exemple me vient à l'esprit : lorsqu'il prétend que le refus du changement est indicatif d'un esprit (potentiellement) totalitaire, je suis certain qu'il a des exemples précis en tête, qu'il songe à des anecdotes ou des histoires relatives à certains de ses patients. Mais, ces exemples, ces anecdotes, ces histoires, le téléspectateur ne les connaît pas ! Or, en l'absence de ces illustrations concrètes, ce dernier ne peut qu'être amené à conclure qu'une telle généralité relève elle-même d'un schéma analytique pour le moins unilatéral, très conforme, somme toute, à une certaine doxa contemporaine, qui vante le changement comme pièce cardinale de son dispositif, quelle que soit la nature dudit changement, ses motivations intrinsèques, ainsi que le cadre dans lequel ce changement est supposé avoir lieu. Or, confronté à un pouvoir totalitaire - pour ne retenir que la contradiction la plus extrême d'une telle pensée unique approximative et généralisatrice, pourquoi un individu devrait-il changer ? Pour devenir fonctionnel sous sa coupe ?...
    En soutenant que le refus du changement en tant que tel, indépendamment de tout contexte et de toute tierce partie, indique un totalitarisme spirituel, il va bien plus loin encore, car qu'est-ce que le totalitarisme sinon un système social qui impose ? Or, comment un individu pourrait-il à lui seul avec un système social se confondre, et pourquoi, surtout, un individu qui refuserait de se fondre dans le système existant (Prenons le cas d'un ermite, par exemple...) devrait-il de facto se voir taxer de totalitarisme ? Dans ces inconsistances se lit non seulement une vérité énoncée par Cyrulnik lui-même, à savoir que la psychiatrie en tant que science en est, en effet, au stade embryonnaire, mais également qu'en tant que corpus de valeurs normatives, quelle que soit la déclinaison conférée à ces dernières par chaque praticien, elle est l'ennemie de la dissension, ce en quoi sa peu glorieuse histoire, faite de soumission à l'ordre établi (par le biais du confinement à l'écart de la société et d'abominations antihumanistes telles que l'usage forcé d'électrodes, la lobotomisation, la programmation mentale, la stérilisation forcée (qui n'a été dénoncée par l'OMS qu'en mai 2014!), l'usage massif d'une pharmacopée débilitante, ou encore le meurtre de masse pur et simple (200.000 'débiles mentaux" mis à mort par les nazis), parle bien sûr pour elle...
    Si la quête d'individus fonctionnels dans une société qui l'est elle aussi est l'objectif principal de la psychiatrie, alors cette dernière ne présente pas le moindre intérêt; elle est littéralement inutile, car une telle société serait faite d'empathie et d'amitié. Or, ni l'empathie, ni l'amitié ne tolèrent la relation de subordination qu'induit la psychiatrie, qui compte toujours un professeur ou, pour l'exprimer plus cyniquement, un adjoint de confession.
    Si elle est utile dans certains cas de schizophrénie violente, la psychiatrie n'est, pour le reste - il ne me semble pas excessif de l'affirmer - qu'une religion... laïque.

  • @DGSE
    @DGSE 9 лет назад

    discours tarte à la crème avec fog tout sourire...

  • @domvisco1794
    @domvisco1794 8 лет назад

    un voyou qui revient
    Affaire des appartements parisiens[modifier | modifier le code]
    En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu'Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l'ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob48. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville49. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d'empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer48. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d'un délit d'ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre50.
    En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d'un appartement de 189 m² à un prix défiant toute concurrence50. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d'un million de francs50. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s'excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes »36. Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement51.
    Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d'intérêts est établi52. Mais le procureur général près la cour d'appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption53, publie un communiqué affirmant que l’infraction n'est pas constituée53.
    Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l'image d'Alain Juppé36.
    Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[modifier | modifier le code]
    Article détaillé : Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d'un système de financement occulte d'emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).
    Son procès pour prise illégale d'intérêts s'ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d'emplois fictifs en 199354. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d'inéligibilité55,56. Le tribunal juge notamment qu'Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l'action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu'il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »57. La présidente du tribunal exige l'inscription de cette condamnation à son casier judiciaire57.
    L'appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu'à l'arrêt de la cour d'appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité58. La cour d'appel indique :
    « Il est regrettable qu'au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l'occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n'ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l'ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s'est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l'ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »
    Il démissionne le lendemain de son dernier mandat, celui de maire de Bordeaux. Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances à la mairie de Paris, une partie d'entre eux estiment qu'Alain Juppé « paye pour Jacques Chirac », qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis pour les mêmes faits, en 201159. D'autres médias soulignent l'arrogance d'Alain Juppé durant ses procès60,61.
    Condamnation pour diffamation[modifier | modifier le code]
    En mars 2015, il est condamné pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris à 1 000 € d'amende avec sursis et 1 000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral, pour avoir accusé publiquement Jean-Luc Mélenchon d'accointances antisémites en 201262. Sa condamnation est confirmée par la cour d'appel de Paris en novembre 201563.
    Président de l'UMP[modifier | modifier le code]
    Alain Juppé, président de l'UMP (à droite), lors d'un sommet du Parti populaire européen, à Paris, le 4 décembre 2003.
    Il est réélu député le 16 juin 2002, dans la 2e circonscription de la Gironde. Il contribue ensuite à la fondation de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et en devient le président après une élection organisée en novembre de cette même année. Il est confronté à ce poste aux mauvais résultats obtenus par le parti aux élections régionales (la droite ne conservant que deux régions sur vingt-six, l'Alsace et la Corse) et européennes de 2004.
    En novembre 2002, à l'âge de 57 ans et alors que le gouvernement prépare une réforme des retraites repoussant l'âge de départ à la retraite, il met fin à sa carrière d'inspecteur des finances et fait valoir ses droits à la retraite, ce qui lui permet de cumuler 3 700 euros de pension de retraite avec 7 800 euros d'indemnités d'élu64,65.
    Retrait après sa condamnation judiciaire[modifier | modifier le code]
    Sa condamnation à un an d'inéligibilité en 2004 le conduit à quitter ses fonctions parlementaires, municipales et dans son parti. Son adjoint Hugues Martin lui succède à la mairie de Bordeaux, ainsi qu'à son poste de député, et Nicolas Sarkozy le remplace à la direction de l'UMP. La communauté urbaine de Bordeaux, dont il était président, bascule à gauche au profit du socialiste Alain Rousset.
    En 2005, des remous dans le monde universitaire québécois l'empêchent d'obtenir, pour des raisons d'éthique, un poste à l'université du Québec à Montréal (UQAM)66. Il enseigne finalement à Montréal à l’École nationale d'administration publique (ENAP). Plusieurs universitaires s'étonnent alors qu’un homme politique condamné à une peine de prison et d’inéligibilité puisse donner des cours à de futurs hauts fonctionnaires66.