J'ai déjà fait 6 fois le chemin à toutes saisons, la galère je sais ce que c'est, j'en ai parfois bavé.....mais c'est une super expérience, j'en suis addict...
Vous avez tout à fait raison: on devient addict ! Lors d'un déjeuner à Santiago, un prêtre espagnol écrivain et en plus polyglotte évoquait ses nombreux voyages, rencontres tous azimuts. Avant de quitter, il nous a dit : "Sachez que vous êtes pèlerins pour toujours". Cette phrase est encore gravée dans mon coeur et chaque fois que je me mets en marche, elle me revient et je revis une "extension" du Camino. Ce passage est tiré de mon livre : Un pèlerin dans la boue. Michel
Merci pour cet entretien très sincère. Le chemin quel qu'il soit nous révèle beaucoup de choses sur nous même. La déception est finalement une expérience intéressante. Accepter, lâcher prise c'est une aventure en soi. J'ai fait le chemin en 2000 et beaucoup d'autres avant et après. J'ai eu aussi des révélations en terme de relations amicales. J'ai un jour vidé mon sac au sens propre et figuré, marchant plus légère avec presque rien dans le sac et les tensions évacuées. L'essentiel c'est d'avancer. Accueillir l'adversité qu'elle soit météorologique, physique, mentale. Au final vous avez fait un beau voayage...
Bonjour Elisabeth, c'est très gentil de votre part de me ramener à l'essentiel du Chemin. Oui, j'ai fait un beau voyage ! Quatre ans après ce périple, je réalise que ce fut un moment charnière. Marcher plus léger est effectivement une décision, autant pour le poids de la vie sur les épaules et tout ce que l'on accumule dans nos maisons. Le confinement et la pandémie permettent également de me délester de beaucoup de choses et de rechercher les relations vraies. C'est aussi cela que le Chemin m'a enseigné. Merci à vous et je vous invite à regarder les autres vidéos de ma chaîne RUclips dans lesquelles je lis mes poésies en lien avec le confinement. Au plaisir de se croiser un jour ou l'autre sur un chemin quelconque. Ultrëa !
Faire "seulement" 15 jours (les 15 premiers jours sont souvent les plus durs), sur les 200 derniers kilomètres (la partie la plus fréquentée) et dans des conditions climatiques pénibles (dans mon expérience : 120 jours de marche consécutifs dont 70 jours de pluie, de grêle et de vent) à sans aucun doute accéléré le processus de retour sur soi face aux épreuves émotionnelles... un beau cadeau à s'offrir et à partager... "là où l'amour et la vérité se rencontrent" ✨♥ Merci pour ce partage d'expérience ✨
Bonjour Cé-Line, Merci beaucoup pour votre commentaire. Vous avez résumé en quelques phrases toute la portée de mon expérience qui semble aussi la vôtre sur une plus longue période et la grêle en bonus ! Oui: "là où l'amour et la vérité se rencontre" aurait pu être le titre de mon récit Un pèlerin dans la boue. Je vous invite à vous abonner à ma chaîne en regardant cette capsule vidéo: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html Bonne semaine !
Le chemin est comme la vie . il n'est pas linéaire ni plat il y a des aspérités des détours parfois on se trompe et l'on revient sur ses pas. On ne marche pas tout le temps sous le soleil, il n'y a pas que de la douceur. Mais il faut l'accepter.... c'est en marchant dans la boue qu'on en sort grandit et quand enfin arrive un rayon de soleil c'est le bonheur. J'ai appris l'humilité et que de belles rencontres.....Je fais le chemin chaque année environ 10 jours à chaque fois et je pleure quand je dois repartir même après avoir marché 10 jours sous la pluie.
Bonjour Illumina, Votre commentaire est plein de sagesse. Il est vrai que l'acceptation des hauts et des bas font partis du Chemin. Les percées de soleil sont là pour nous faire redécouvrir que derrière les nuages de la vie il y a de l'espoir. En ce jour de Pâques, votre message me fait du bien tout comme votre nom l'indique: il ILLUMINE le coeur de ceux et celles qui vous croisent. Et même en ces temps de confinement, des rencontres virtuelles comme celle-ci apportent du bonheur. Je vous invite à visionner mes autres cilps qui parlent de la Poésie de confinement. ruclips.net/video/o-HvS4w5Ey0/видео.html Merci et Buen Camino !
Bonjour Patrick, vous avez tout à fait raison. Mes attentes étaient trop élevées. Vous savez, de ce côté de l'Atlantique (Québec), lorsqu'on se prépare pour un voyage, ça se fait des mois d'avance avec toutes les anticipations que ça comporte. Je m'étais fait une image déformée de ce voyage : des _Châteaux en Espagne_ comme on dit chez nous. C'est aussi pour cela que j'ai écrit ce récit *_Un pèlerin dans la boue,_* afin d'apporter une autre vision de ce pèlerinage. Alors, pour la prochaine fois (si c'est possible), j'irai seul avec une toute autre attente: prendre mon temps. Merci de votre commentaire.
Quel dommage !! 2200km!!! 3 mois. Cette année !!!! Du 4 mai au 31 juillet. Même pas 15j de pluie !!!! Une magnifique expérience !!!! Je n'ai qu'une hâte: REPARTIR PAR UN AUTRE CHEMIN !!!! Pat la Bretonne.
Bonjour Patricia, Vous êtes très courageuse: 2200km en 3 mois, c'est intense ! Quels chemins avez-vous parcourus ? Je comprends que vous êtes Bretonne. Est-ce un avantage d'habiter non loin de ces Chemins ? J'ai croisé des pèlerins Français qui parcouraient le Chemin par courte section de quelques dizaines de kilomètres à la fois. Il y en a une qui a pris 10 ans à faire le Camino Francés dans sa totalité, soit 800km. Pour nous Québécois, c'est toujours une longue préparation et chaque voyage comporte l'adaptation du décalage horaire à l'arrivée, ce qui ampute de quelques jours le voyage déjà court. Merci de votre commentaire. Michel
Bonjour Mon mari et moi avons fait le chemin (du Puy en Velay à Santiago)via le camino francès. En plusieurs années (9ans) et le dernier tronçon les 250 derniers kms d' Astorga à Santiagofin avril 2019 A passé 66 et 67 ans ce fut une expérience extraordinaire malgré la pluie qui nous a trempés souvent (elle est fréquente en Galice) et la neige au Cebreiro, la brume froide à Foncebadon et à la cruz de ferro.et un peu de soleil.... Malgré des genoux et un dos en compote... Il ne faut pas rêver son chemin mais le faire avec ses hauts et ses bas,dans tous les sens du terme...
Bonjour Marie-Christine, Merci beaucoup de votre commentaire qui met en lumière une grande vérité: il ne faut pas rêver son chemin... C'est effectivement pour cela que j'ai écrit: Un pèlerin dans la boue. De ce côté de l'Atlantique, j'habite au Québec, nous avons souventes fois entendu parler du Chemin de Compostelle comme une aventure aux allures de "conte de fées" avec ses paysages merveilleux et ses "châteaux en Espagne". C'est vrai que, si nos attentes ne dépassent pas les réalités du Chemin qui se veut un lieu de découverte de soi autant à l'extérieur qu'à l'intérieur, l'expérience sera plus belle. C'est pourquoi j'aime bien que vous mentionniez les "hauts et les bas dans tous les sens du terme"... Un autre aspect qui m'interpelle et j'en parle également dans mon livre, c'est le fait que vous avez parcouru l'entièreté du Chemin sur 9 années. Vous l'avez donc parcouru le chemin à votre rythme, sans se presser, sans se dire: "il faut que j'en profite, je ne sais pas si je pourrai revenir une autre fois". Ça contraste avec moi qui, pour aller en Europe doit combiner à la fois disponibilité, coût et "une fois suffit" ! Mais tout n'est pas fini ! Je poursuis ma route en espérant un jour y retourner... à mon rythme ! Michel
@@michelbouvrette-lesecorces merci de cet échange.Je comprends que pour les marcheurs qui viennent d'outre Atlantique:québecois,américains ou de plus loin comme les Coréens du Sud particulièrement nombreux sur le chemin, et qui font un long parcours " d'une traite", les efforts physiques sont plus intenses et la pression mentale également. Nous sommes de Belgique ;c'était donc plus facile même si pour accéder à la partie espagnole (camino françès) nous avons fait l'option du train (TGV et trains espagnols) pour chaque fois arriver et repartir de nos destinations (en Espagne Pampelune,Burgos,Sahagun,Astorga puis Santiago de Compostelle) Vous dirais-je qu'il est important d'accepter le chemin tel qu'il fût:personnellement nous n'avons pas vu le Botafumeiro (grand encensoir) se balancer ni assisté à la messe des pèlerins, ni touché le Portique de gloire (groupes complets quand nous sommes arrivés) l'intérieur de la cathédrale était en travaux. Même s'il nous reste pour cela de légers regrets,ceux-ci sont atténués par le fait d'avoir pu faire le chemin. Quand nous étions confrontés à la boue ou à de la pluie battante,je chantais une chanson de Jane Birkin:"ou la gadoue,la gadoue." Un autre chemin est toujours possible....
Bonjour, je vous avoue que vous avez raison. Je le fais en ce moment. Avoir des villages qui comprennent le sens de ce voyage. Il y en a, et merci a tout ceux qui se reconnaîtront❤.
Bonjour Odile, Je vous remercie de votre commentaire. Vous savez que j'ai beaucoup aimé mon expérience que je souhaite le refaire sous des cieux plus clément. Je sais maintenant que peut importe les conditions c'est le Camino qui est le plus important, autant intérieurement qu'extérieurement. Merci, Michel
Le chemin est un parcours intérieur et pour certains une communion avec Dieu qui se poursuit au delà de Compostelle, le faire seul est un défis personnel plus intense ou nous sommes confrontés aux douleurs,frustrations, solitude, et blessures de l’ame.. mais le chemin se poursuit encore pour nous faire grandir en amour et charité pour son prochain . Non le chemin n’était pas un calvaire car votre amitié repose sur un vrai socle à présent
Bonjour Yves, Merci de votre commentaire qui décrit très bien la réalité du Chemin. Effectivement, notre amitié repose sur un vrai socle de plus en plus solide qui permet l'espérance d'une amitié vraie et grandissante ! Je vous propose cette autre vidéo: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html Au plaisir de vous lire, Michel
Bonjour, merci d'avoir pris le temps de visionner et écouter cette entrevue. Compostelle nous fait découvrir des zones cachées de notre humanité.J'ai regardé votre chemin de compostelle à travers vos peintures: Félicitations !Pour en savoir plus sur mon livre *_Un pèlerin dans la boue_* , je vous invite à visionner cette vidéo de ma chaîne: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
Bonjour de Paris, ce monsieur a t il vraiment préparer son voyage ? C'est un chemin spirituel avant tout et pas de trekking ou touristique, et la meilleur façon de le faire c' est seul car sur le chemin nous sommes jamais seul. Dommage que cette expérience fut négative, je parle du chemin car humainement il a fait beaucoup de découvertes ..., il ne faut pas rester sur un échec donc il faut repartir. Cette année je boucle le chemin Français que j'ai fait il y a 8 ans avec Santiago-Fisterra . Buen Camino , ULTREIA !!!
Bonjour Véronica, Merci de votre commentaire qui m'amène à préciser quelques points entendu dans cette entrevue. J'ai effectivement fait une très belle expérience de lâcher-prise et de rencontre de moi-même à travers les autres et les péripéties de ce voyage. Il est vrai qu'à l'écoute de l'entrevue et la lecture du titre (choisi par l'animateur) il peut sembler que j'ai été dans le désarroi total par manque de connaissance ou de préparation. Mais ce n'est pas le cas. J'étais bien préparé et je savais dans quoi je m'embarquais. Par contre, les éléments de la nature et les différences de comportement envers de mes amis ont été déroutants pour moi. Je peux vous assurer que j'y retournerais sans tarder si mes genoux pouvaient aller mieux ! Cette expérience a été bénéfique pour moi et l'amitié avec mes deux compagnons de route a grandi. Toute cette expérience est contenu dans mon récit "Un pèlerin dans la boue" dont vous pouvez consulter quelques passages sur ma page Facebook : facebook.com/michelbouvretteauteur/ Je vous souhaite une belle fin de parcours sur le Camino ! Buen Camino!
I dont mean to be so offtopic but does anybody know a way to log back into an instagram account?? I was stupid forgot the account password. I would love any assistance you can give me.
Quoique vous eussiez accompli avec cet "ami" en partageant le quotidien 24h/24 une seule petite semaine, le résultat eût été le même. Il n'était pas nécessaire d'aller si loin pour s'en rendre compte. Et d'ailleurs, pourquoi aller chercher si loin s'il nous faut fleurir là où Dieu nous a semé ? Beau témoignage de vie. Belle continuation à vous. Pèlerin d'un jour, pèlerin de toujours.
Bonjour Sahagun, merci d'avoir pris le temps de m'écrire ce commentaire. En effet, j'aurais pu me rendre compte de ce qui se passait entre mon ami et moi tout en restant au Québec. Mais, je crois fermement que l'expérience du Camino, sous la pluie et dans la boue, m'a fait découvrir que j'avais pris pour acquis certaines relations dans ma vie. Bien entendu par rapport à cet ami et aussi par rapport à mes propres façons de vivre qui pouvaient être déplaisantes envers les autres. J'avais le désir de me sentir "libre" et sans attente envers mes compagnons de marche et pourtant, mes comportements , ancrés profondément dans mon inconscient, ont tous refaits surface les jours de pluie et de fatigue. Tout compte fait, ça m'a permis de me positionner comme individu et d'améliorer mes relations en amitié. Comme vous dites: le pèlerinage se poursuit ! Merci !😎
@@michelbouvrette-lesecorces Je vous taquinais comme un effet miroir. Nous tous qui avons été là bas avons fuit notre quotidien pour retrouver les véritables points de repère de notre être. Et par extension d'une humanité digne de ce qualificatif. Belle journée à vous.
@@Sahagun29 Oui, un effet miroir. Merci de votre délicatesse. J'avais bien reçu votre message sans me sentir offensé. Je viens de terminer la lecture d'un très bon livre sur la démarche pèlerine, écrit par Brigitte Harouni et Éric Laliberté (éditions Novalis) de l'organisme Bottes & Vélos. Son titre: Marcher, Parler, Écouter. J'ai retrouvé dans ce livre les étapes de transformation que j'ai vécues sur le Camino. Rassurant de ne pas se sentir seul dans cette aventure, même après quelques années. Au plaisir !
Il est toujours intéressant de faire tomber les illusions avant le départ. C'est la raison pour laquelle j'ai écouter votre témoignage car je pars en septembre prochain. En fait ce pelerinage, c'est la croix, et ça, ça me va très bien, car le Christ qui aurait pu s'en passer a mystérieusement trouvé un avantage à cela. Moi c'est le Christ que je cherche.
Bonjour Hugues, Merci beaucoup de votre commentaire! Vous avez bien raison de dire qu'un pèlerinage peut-être un moment intense durant lequel on porte le poids de notre vie et que la croix en est un exemple à accueillir. Et lorsqu'on réalise que cette épreuve devient source de renouveau, le Chemin de la vie devient plus beau ! Je partage votre désir de croissance spirituelle avec Celui qui est au coeur de votre recherche. Pour ceux et celles qui ont lu ou liront mon livre 𝙐𝙣 𝙥𝙚̀𝙡𝙚𝙧𝙞𝙣 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙗𝙤𝙪𝙚, il est justement question de recherche spirituelle que chaque marcheur porte en lui, toute croyance religieuse ou spirituelle confondues. Je vous souhaite bonne préparation pour votre pèlerinage en septembre 2021. Tenez-moi au courant de votre expérience et de vos rencontres sur le Camino. Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Bonjour. Merci de votre longue réponse. Vous avez reformulez ce que j'ai dit d'une manière qui ne me convient pas. Je n'ai pas dit que dans ce pèlerinage "j'emporte le poids de ma vie". J'aime la Croix car c'est la seule réponse sensée à l'absurdité d'ici bas. Ma vie est très crucifiée en règle générale et depuis très petit, je n'emporte pas ma croix, je comtemple celle du Christ et ça me console. Pour bien le contempler dans le prix de Son amour, il faut souvent souffrir un peu. J'envisage ce pèlerinage plus dans la solitude que dans les rencontres. Je rejoins l'universalité de l'Église dans l'intime pudique de mon cœur. Recevez toute mon amitiés Monsieur et regardez votre propre père comme quelqu'un de compatissant à votre égard, du Ciel c'est le cas, puisqu'il vous voit comme Dieu vous voit.
Bonjour le chemin français se fait pas sur 250 kilomètres mais sur la totalité de 800 et plus jusqu’à Finistère - nous avons eu la boue et la pluie pendant plus de 10 jours tant sur le camino Frances 2018 et Norte 2019 - c’est le chemin mais sur 900 ou 1000 km - donc il faut le refaire et plus longtemps - cordialement. Christian
Merci Christian de votre commentaire. Oui, en effet le Camino Francés est sur plus de 800km. Je n'ai parcouru que le dernier tiers, soit 250km la majeure partie du temps sous la pluie et dans la boue. Vous en savez quelque chose vous qui l'avez expérimenté ! Le refaire serait un grand plaisir !
Tu as sans eu peu de chance avec la météo.J'ai marché depuis la Belgique (+/- 2500 KM ) avec aussi une dizaine de jours de pluie. Sur la distance et au vu des rencontres magnifiques que cela m'a permis de faire j'ai oublié très vite ces jours désagréables. Cela aurait été mieux si tu avais eu la possibilité de démarrer à St Jean Pied de Port ou de Roncevaux. Bravo à toi
Merci Jacques de ton commentaire. Effectivement, le nombre de jours à marcher a son importance. Dix jours de pluie sur 14 jours de marche, ça ne donne pas beaucoup de journées de récupération dans le paysage et le moral... Bravo pour ce long périple de la Belgique ! Au plaisir de se croiser sur les Chemins de nos existence. Michel
Vous avez été tte courageux entre le mal aux pieds et les pluies subites.. Mais ça lessive l Esprit. Pour se délester de gros soucis qui empêchent d avancer. 👍
Un bon truc avant une randonnée/pèlerinage c’est de connaître les conditions météo locale, ou du moins les moyennes de température, de précipitation selon la saison . Bref planification. L’Espagne n’est pas juste la Costa del Sol .
Bonjour Éric, Merci de votre commentaire. Effectivement, mieux vaut distinguer la Galice de la Costa del Sol ! L'Espagne est un pays avec des régions très différentes les unes des autres. Bien que j'ai marché durant le mois de mai, les matins étaient froid (5 degrés) et la pluie teintait la journée. Notre voyage était planifié depuis plusieurs mois et il était difficile de changer les dates à la dernière minute (vol, réservations...). Mais, l'expérience en valait le coût ! J'en parle encore aujourd'hui à travers mon livre et mes conférences. Au plaisir de se croiser sur l'un ou l'autre des Chemins ! Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Le truc c’est de combattre l’humidité. J’utilise un poncho militaire, qui a le mérite de laisser passer l’air et d’éviter de baigner dans notre sueur et donc d’avoir froid. Je n’ai pas fait de pèlerinage mais je suis un randonneur et l’ennemi du marcheur est l’association froid/humidité. Lorsque je fais une halte je tends une bâche en nylon de 10´x 10´, en utilisant mes bâtons ou des arbres, qui m’isole de la pluie le temps de me faire un petit café réparateur. Expérience tirée de mon passage dans l’infanterie de marine. Pour info j’ai 66 ans et vit au Québec depuis plus de trente ans.
@@ericlaval9583 Merci pour vos bons trucs ! Nous sommes tous les deux du même âge avec des expériences différentes des longues marches mais qui je rejoignent sur nos Chemins de Vie. Au plaisir !
La premiere semaine pour le corps, la 2eme semaine pour l'esprit, la 3 eme semaine pour l'ame. Un francais m'a dit ca sur la 2eme etape du camino frances que j'ai fais jusque Santiago, et meme prolongé jusque Finistere. Ce n'est pas une balade touristique, mais en meme temps si c'était facile, Ca ne serait pas du tout la meme chose.
Merci de votre commentaire. Ce Français avait bien raison ! De mon côté, je n'avais que 2 semaines pour entrer dans ces 3 étapes. Le mauvais temps et les difficultés relationnelles s ont accéléré ce passage. Je ne regrette rien. La vie se déroule souvent en accélérée. La seule façon de la vivre, c'est dans l'instant présent. Bonne journée. Michel
Vous avez bien raison de dire que c'est ça le Chemin! Comme vous le constaterez à la lecture de mon récit, c'est aussi cela qui m'a permis d'aller plus loin dans l'expérience. Ultrëa! Merci de votre commentaire.
Bonjour M. Bouvrette, J'habite en France et je voudrais acheter votre livre "Un pélerin dans la boue". Malheureusement le distributeur Bouquinbec ne livre qu'au Canada et aux US et ne peut donc pas m'envoyer votre livre en France. Bouquinbec m'a conseillée de m'adresser directement à vous et je n'ai pas d'autres moyens de vous contacter aussi j'espère que vous prendrez connaissance de ce commentaire. Comment puis-je faire pour acheter votre livre que je voudrais offrir à une amie qui a fait 2 parcours de Compostelle ... pour l'instant ! Merci d'avance pour votre réponse et au plaisir de pouvoir lire votre livre.
Bonjour Marie-France, Je suis heureux que cette vidéo-entrevue vous ait plu et que vous ayez un intérêt pour mon récit "Un pèlerin dans la boue". Je comprends votre désir d'offrir ce livre à une amie qui a "goûtée" à cette expérience formidable. Avant de vous répondre, j'ai consulté différentes options pour vous acheminer un exemplaire. Je pourrais vous faire part de ces possibilités par courriel (e-mail). Contactez-moi à : bouvretmic@gmail.com Merci. Michel
Bonjour philindien, 900km c'est tout un contrat ! BRAVO! Peu de pluie, mais comme vous le dites: d'autres défis! C'est cela le Camino. Merci de votre commentaire et au plaisir de vous croiser sur le Chemin de la vie.
Bonjour, Je suis heureux que vous ayez pris de votre temps pour m'écrire ce commentaire. Vous avez raison de souligner que 250 km et 14 jours ne font pas de moi un "écrivain" ni un "témoin" en comparaison de celui ou celle qui aurait parcouru tout le Camino Francés ! Par contre, je peux vous dire que 10 jours sous la pluie ce fût pour moi une épreuve dont je voulais témoigner. Je suis d'avis que l'expérience de celui ou celle qui parcoure 800km de Saint-Jean-Pied-de-port à Saint-Jacques-de-Compostelle est sûrement plus parlante qu'un tout petit 250km ! Mais, même après 6 jours de marche l'expérience nous montre que le Chemin nous fait entrer en soi-même et pose la question: Pourquoi je marche ? L'entrevue que vous avez probablement écoutée jusqu'au bout, donne seulement une facette de mon expérience qui est beaucoup plus complète dans mon récit Un pèlerin dans la boue . Si vous avez l'occasion de lire ce livre, je serais heureux d'avoir un commentaire de votre part. Et comme le dit le poète: Tout chemin est un lieu de rencontre (André B.) Merci, Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Peut-être le lirais-je. En attendant, j'ai une petite expérience du chemin de Saint Jacques, sans grands exploits. Parcouru par 2 fois en entier: une fois du Puy au printemps par le camino Frances (... dont 15 jours de st Jean pied de port au cabo Finisterre); une fois de Vezelay en hiver par le camino del nort et primitivo. Ce ne sont pas là mes seules "randonnées", GTA et divers, mais aussi quelques grandes navigations océaniques: 10 ans autour du monde; 3 ans autour de l'Atlantique; ainsi que quelques longs périples à vélo (couché) à travers l'Europe... Bref, la liste est longue. La météo, donc, j'ai un peu l'habitude de la prendre comme elle vient. Sans vouloir vous offenser, je suis un peu surpris qu'en ce monde aseptisé on en soit rendu à écrire un livre parce qu'on a marché 15 jours sous la pluie! Pour ce qui est des livres, romans, nouvelles, poèmes et récits, j'en suis à 16 publications. Heureusement que je n'ai pas écrit un livre à chaque semaine de pluie ou à chaque tempête sur un mouillage de rêve, car une bibliothèque n'y suffirait pas pour inventorier ces aléas! Mais s'il y a une chose que je garde pour moi, par pudeur, c'est la magie du Camino. Ça c'est personnel.
@@aventuriercatholique777 , Vous en avez de la chance ! J'aurais bien aimé partir sur un voilier... Ça n'a pas toujours été évident, j'imagine ! Merci de me faire goûter à votre côté aventurier ! Ce n'est pas pour rien que votre pseudonyme est Captain Auvergne ! De la région d'Auvergne en France, j'imagine... Moi mon vrai nom est Michel, née au Québec, a un peu voyager et souhaite découvrir de nouveaux coins du Monde. En attendant, je poursuis le projet d'écrire de la poésie... en pensant aux périples que j'ai fait en France, Italie, Espagne. Au plaisir de vous lire. Michel
Effectivement, la préparation est très importante. Par contre, j'ajouterais que les imprévus sont aussi très importants afin d'entrer dans une sorte de "lâcher-prise". On m'avait fait miroiter les moments merveilleux du périple avec la beauté des paysages, le soleil de l'Espagne... Ce fut tout le contraire, sauf: la beauté des rencontres, l'attention des regards, le dépouillement de soi... J'y retournerai dans cette attitude sans me faire à l'avance "des châteaux en Espagne", comme on dit ici au Québec. Au plaisir de vous lire. Michel
J'ai bien l'intention de faire le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle Je sais qu'il n'y a rien de touristique sur ce chemin mais bien un chemin spirituel et c'est bien de cela qu'il s'agit la spiritualité Prendre le temps s'adapter aux situations climatiques aller jusqu'au bout de soi même
Bonjour Marianne, Déjà que vous portez dans votre coeur cette intention de vous mettre en marche, le Camino opère déjà en vous. Je vous souhaite d'en faire l'expérience un de ces jours ! Michel
Bonjour Angelo, Merci de votre commentaire. Effectivement, j'ai appris à mes dépends que la pluie s'invite souvent sur le Chemin de #compostelle. Mais, l'expérience est toujours plus intense dans l'adversité. Aujourd'hui, j'accueille plus facilement ces contrariétés qui me permettent de faire un pas de plus sur le Chemin de la vie. Bonne journée à vous ! p.s. je vous invite à regarder cette vidéo qui est un résumé de ce qui m'a inspiré pour écrire mon livre: Un pèlerin dans la boue. ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
250km ce n'est pas le chemin, c'est juste une ballade. Donc on n' a pas la même ouverture d' esprit que si on le fait entièrement.... j' ai fait le chemin en 2019, 1800 km en 45 jours et malgré la pluie, la canicule, de grosses douleurs aux pieds, je me suis éclaté. Tout dépend de notre état d' esprit....
Merci Thierry de votre commentaires. Vous êtes très courageux d'avoir accompli 1800km en 45 jours. C'est une moyenne de 40km par jour. Vous êtes un véritable athlète ! J'espère que vous avez pu profiter des paysages, lieux de détente et surtout des rencontres sur le Chemin. De mon côté, je suis encore habité par ces rencontres sur le Camino, même après 8 ans déjà. Bonne continuité !
@@michelbouvrette-lesecorces oui malgré les longues distances effectuées j' ai pleinement profité des paysages ( presque 800 photos ).Les rencontres ont étés nombreuses et fort sympathiques. La dernière que j' ai faite a eu lieu 2 jours avant Santiago et nous sommes toujours en contact . On se voit très rarement car cette personne habite en Amérique du sud mais avec internet on se débrouille.....merci pour votre commentaire.....
La pluie, le brouillard étaient très présents. "La route de l'authenticité": très bien dit ! Je vous invite à regarder cette vidéo (3 minutes) qui présente mon livre: Un pèlerin dans la boue ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
compostelle se fait seul et en plus ,ce n est pas une petite balade ,il faut accepter les elements et la souffrance ! aussi non ,il vaut mieux rester chez soi
Bonjour JJG, Merci de votre commentaire. Vous avez raison de dire que ce n'est pas une balade et qu'il faut être ouvert à accepter ce qui se présente et la souffrance qui vient avec. C'est pourquoi j'ai écrit: Un pèlerin dans la boue, afin de mettre en lumière que Compostelle (et les autres lieux de longue marche) n'est pas toujours (et surtout pas) une expérience touristique où tout est facile et enchanteur. Je voulais justement donner une voix à ce côté différent de l'expérience qui, bien souvent, est trop embellie, emballante. Au plaisir de vous lire !
Bof, très inintéressant...assez symptomatique des générations actuelles avec leurs schémas mentaux. Quand le gars nous parle de la cime des montagnes qui est atteinte comme une récompense, faudrait savoir, il fait du tourisme ou quoi? À la limite, le seul truc intéressant que j'ai retenu est l'histoire avec son ami, Compostelle semble très révélateur à ce point de vue.
Bonjour mariole. Je suis très heureux que vous ayez pris le temps de m'écrire votre commentaire. Effectivement on peut rester un touriste tout au long du périple sur le Camino, mais ce ne fut pas mon cas. Il y a tout de même une déception lorsqu'on a des attentes... Vous avez bien raison de souligner que c'est dans les relations à l'autre (ami, personne rencontrée..) que Compostelle a son impact. Je vous souhaite de faire cette expérience un jour ou l'autre. Merci.
Je ne comprends pas cet engoument pour cette randonnée que beaucoup parcourent par bribes, par suivisme, par simple plaisir ou par challenge. C'est avant tout un pèlerinage qui doit conduire à la tombe de Saint Jacques, point. A mon sens, seuls les Chrétiens qui réalisent le pèlerinage jusqu'à la tombe de Saint Jacques peuvent dire qu'ils ont randonné sur le chemin de Compostelle. Tous les autres ne sont que de piètres imposteurs qui s'approprient l'équivalent d'un exploit héroique. C'est pour cette raison que je ne randonnerai jamais sur le chemin de Compostelle.
Vous êtes très dur dans vos propos. certains peut être pour faire une randonnée mais s'apercoivent sur le Chemin que finalement il se passe quelque chose.Ils se découvrent aussi.Je suis sur le chemin du Piémont peu fréquenté mais les gens qui passent sont le plus souvent très intéressants dans leur démarche
@@dominiquedeguelle3708 Certes, mais ce sont à mes yeux des imposteurs, c'est un pèlerinage, pas un chemin à touristes en claquettes, imaginez une randonnée de ce type vers La Mecque ! Le pèlerinage est sacré, on ne le fait pas pour des motifs superflux.
@@dominiquedeguelle3708 Peu importe que le chemin soit fréquenté ou non, si vous pèlerinez, vous devez le faire avec comme objectif le tombeau de Saint Jacques. Sinon vous participez à l'imposture..
@@davidlandru3578 il ne faut pas être si intransigeant. Certains le font comme un "chemin de croix" sans le savoir. une façon aussi de se remettre en question pour donner un autre sens à leur vie. Un miracle en quelque sorte dans cette société de consommation. C est un premier pas vers la foi. Beaucoup en reviennent bouleversés et ont un autre regard sur la vie. Et l'au delà..
Je pense que vous n’avez rien compris, vu comme vous parlez. Et vous avez eu ce que vous méritez… le chemin a fait son travail… même votre ami ne vous supportez pas, réfléchissez à ça, au lieu du blablabla
J'ai déjà fait 6 fois le chemin à toutes saisons, la galère je sais ce que c'est, j'en ai parfois bavé.....mais c'est une super expérience, j'en suis addict...
Vous avez tout à fait raison: on devient addict !
Lors d'un déjeuner à Santiago, un prêtre espagnol écrivain et en plus polyglotte évoquait ses nombreux voyages, rencontres tous azimuts.
Avant de quitter, il nous a dit : "Sachez que vous êtes pèlerins pour toujours".
Cette phrase est encore gravée dans mon coeur et chaque fois que je me mets en marche, elle me revient et je revis une "extension" du Camino.
Ce passage est tiré de mon livre : Un pèlerin dans la boue.
Michel
Merci pour cet entretien très sincère. Le chemin quel qu'il soit nous révèle beaucoup de choses sur nous même. La déception est finalement une expérience intéressante. Accepter, lâcher prise c'est une aventure en soi. J'ai fait le chemin en 2000 et beaucoup d'autres avant et après. J'ai eu aussi des révélations en terme de relations amicales. J'ai un jour vidé mon sac au sens propre et figuré, marchant plus légère avec presque rien dans le sac et les tensions évacuées. L'essentiel c'est d'avancer. Accueillir l'adversité qu'elle soit météorologique, physique, mentale. Au final vous avez fait un beau voayage...
Bonjour Elisabeth,
c'est très gentil de votre part de me ramener à l'essentiel du Chemin.
Oui, j'ai fait un beau voyage !
Quatre ans après ce périple, je réalise que ce fut un moment charnière.
Marcher plus léger est effectivement une décision, autant pour le poids de la vie sur les épaules et tout ce que l'on accumule dans nos maisons.
Le confinement et la pandémie permettent également de me délester de beaucoup de choses et de rechercher les relations vraies.
C'est aussi cela que le Chemin m'a enseigné.
Merci à vous et je vous invite à regarder les autres vidéos de ma chaîne RUclips dans lesquelles je lis mes poésies en lien avec le confinement.
Au plaisir de se croiser un jour ou l'autre sur un chemin quelconque.
Ultrëa !
Faire "seulement" 15 jours (les 15 premiers jours sont souvent les plus durs), sur les 200 derniers kilomètres (la partie la plus fréquentée) et dans des conditions climatiques pénibles (dans mon expérience : 120 jours de marche consécutifs dont 70 jours de pluie, de grêle et de vent) à sans aucun doute accéléré le processus de retour sur soi face aux épreuves émotionnelles... un beau cadeau à s'offrir et à partager... "là où l'amour et la vérité se rencontrent" ✨♥ Merci pour ce partage d'expérience ✨
Bonjour Cé-Line,
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Vous avez résumé en quelques phrases toute la portée de mon expérience qui semble aussi la vôtre sur une plus longue période et la grêle en bonus !
Oui: "là où l'amour et la vérité se rencontre" aurait pu être le titre de mon récit Un pèlerin dans la boue.
Je vous invite à vous abonner à ma chaîne en regardant cette capsule vidéo: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
Bonne semaine !
Le chemin est comme la vie . il n'est pas linéaire ni plat il y a des aspérités des détours parfois on se trompe et l'on revient sur ses pas. On ne marche pas tout le temps sous le soleil, il n'y a pas que de la douceur. Mais il faut l'accepter.... c'est en marchant dans la boue qu'on en sort grandit et quand enfin arrive un rayon de soleil c'est le bonheur. J'ai appris l'humilité et que de belles rencontres.....Je fais le chemin chaque année environ 10 jours à chaque fois et je pleure quand je dois repartir même après avoir marché 10 jours sous la pluie.
Bonjour Illumina,
Votre commentaire est plein de sagesse.
Il est vrai que l'acceptation des hauts et des bas font partis du Chemin.
Les percées de soleil sont là pour nous faire redécouvrir que derrière les nuages de la vie il y a de l'espoir.
En ce jour de Pâques, votre message me fait du bien tout comme votre nom l'indique: il ILLUMINE le coeur de ceux et celles qui vous croisent.
Et même en ces temps de confinement, des rencontres virtuelles comme celle-ci apportent du bonheur.
Je vous invite à visionner mes autres cilps qui parlent de la Poésie de confinement.
ruclips.net/video/o-HvS4w5Ey0/видео.html
Merci et Buen Camino !
Moi la pluie.....merci. Un enfer !
Merci du partage. Si je peux me permettre, il faut le refaire seul et ne rien attendre. Bon chemin. Amitiés
Bonjour Patrick, vous avez tout à fait raison. Mes attentes étaient trop élevées.
Vous savez, de ce côté de l'Atlantique (Québec), lorsqu'on se prépare pour un voyage, ça se fait des mois d'avance avec toutes les anticipations que ça comporte.
Je m'étais fait une image déformée de ce voyage : des _Châteaux en Espagne_ comme on dit chez nous. C'est aussi pour cela que j'ai écrit ce récit *_Un pèlerin dans la boue,_* afin d'apporter une autre vision de ce pèlerinage.
Alors, pour la prochaine fois (si c'est possible), j'irai seul avec une toute autre attente: prendre mon temps.
Merci de votre commentaire.
Quel dommage !! 2200km!!! 3 mois. Cette année !!!! Du 4 mai au 31 juillet. Même pas 15j de pluie !!!! Une magnifique expérience !!!! Je n'ai qu'une hâte: REPARTIR PAR UN AUTRE CHEMIN !!!! Pat la Bretonne.
Bonjour Patricia,
Vous êtes très courageuse: 2200km en 3 mois, c'est intense !
Quels chemins avez-vous parcourus ?
Je comprends que vous êtes Bretonne. Est-ce un avantage d'habiter non loin de ces Chemins ?
J'ai croisé des pèlerins Français qui parcouraient le Chemin par courte section de quelques dizaines de kilomètres à la fois. Il y en a une qui a pris 10 ans à faire le Camino Francés dans sa totalité, soit 800km.
Pour nous Québécois, c'est toujours une longue préparation et chaque voyage comporte l'adaptation du décalage horaire à l'arrivée, ce qui ampute de quelques jours le voyage déjà court.
Merci de votre commentaire.
Michel
Bonjour
Mon mari et moi avons fait le chemin (du Puy en Velay à Santiago)via le camino francès.
En plusieurs années (9ans) et le dernier tronçon les 250 derniers kms d' Astorga à Santiagofin avril 2019
A passé 66 et 67 ans ce fut une expérience extraordinaire malgré la pluie qui nous a trempés souvent (elle est fréquente en Galice) et la neige au Cebreiro, la brume froide à Foncebadon et à la cruz de ferro.et un peu de soleil....
Malgré des genoux et un dos en compote...
Il ne faut pas rêver son chemin mais le faire avec ses hauts et ses bas,dans tous les sens du terme...
Bonjour Marie-Christine,
Merci beaucoup de votre commentaire qui met en lumière une grande vérité: il ne faut pas rêver son chemin...
C'est effectivement pour cela que j'ai écrit: Un pèlerin dans la boue.
De ce côté de l'Atlantique, j'habite au Québec, nous avons souventes fois entendu parler du Chemin de Compostelle comme une aventure aux allures de "conte de fées" avec ses paysages merveilleux et ses "châteaux en Espagne".
C'est vrai que, si nos attentes ne dépassent pas les réalités du Chemin qui se veut un lieu de découverte de soi autant à l'extérieur qu'à l'intérieur, l'expérience sera plus belle.
C'est pourquoi j'aime bien que vous mentionniez les "hauts et les bas dans tous les sens du terme"...
Un autre aspect qui m'interpelle et j'en parle également dans mon livre, c'est le fait que vous avez parcouru l'entièreté du Chemin sur 9 années.
Vous l'avez donc parcouru le chemin à votre rythme, sans se presser, sans se dire: "il faut que j'en profite, je ne sais pas si je pourrai revenir une autre fois". Ça contraste avec moi qui, pour aller en Europe doit combiner à la fois disponibilité, coût et "une fois suffit" !
Mais tout n'est pas fini !
Je poursuis ma route en espérant un jour y retourner... à mon rythme !
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces merci de cet échange.Je comprends que pour les marcheurs qui viennent d'outre Atlantique:québecois,américains ou de plus loin comme les Coréens du Sud particulièrement nombreux sur le chemin, et qui font un long parcours " d'une traite", les efforts physiques sont plus intenses et la pression mentale également.
Nous sommes de Belgique ;c'était donc plus facile même si pour accéder à la partie espagnole (camino françès) nous avons fait l'option du train (TGV et trains espagnols) pour chaque fois arriver et repartir de nos destinations (en Espagne Pampelune,Burgos,Sahagun,Astorga puis Santiago de Compostelle)
Vous dirais-je qu'il est important d'accepter le chemin tel qu'il fût:personnellement nous n'avons pas vu le Botafumeiro (grand encensoir) se balancer ni assisté à la messe des pèlerins, ni touché le Portique de gloire (groupes complets quand nous sommes arrivés) l'intérieur de la cathédrale était en travaux.
Même s'il nous reste pour cela de légers regrets,ceux-ci sont atténués par le fait d'avoir pu faire le chemin.
Quand nous étions confrontés à la boue ou à de la pluie battante,je chantais une chanson de Jane Birkin:"ou la gadoue,la gadoue."
Un autre chemin est toujours possible....
Bonjour, je vous avoue que vous avez raison. Je le fais en ce moment. Avoir des villages qui comprennent le sens de ce voyage. Il y en a, et merci a tout ceux qui se reconnaîtront❤.
Merci à vous pour ce commentaire.
Je vous souhaite un Buen Camino et plusieurs belles rencontres enrichissantes ! Michal
Merci beaucoup de votre sincérité j espère que vous pourrez renouveler plus agréablement cette expérience une autre fois..😊
Bonjour Odile,
Je vous remercie de votre commentaire.
Vous savez que j'ai beaucoup aimé mon expérience que je souhaite le refaire sous des cieux plus clément.
Je sais maintenant que peut importe les conditions c'est le Camino qui est le plus important, autant intérieurement qu'extérieurement.
Merci,
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces je vous le souhaite sincèrement !=)
Bravo !
Merci Marie de votre appréciation !
Le chemin est un parcours intérieur et pour certains une communion avec Dieu qui se poursuit au delà de Compostelle, le faire seul est un défis personnel plus intense ou nous sommes confrontés aux douleurs,frustrations, solitude, et blessures de l’ame.. mais le chemin se poursuit encore pour nous faire grandir en amour et charité pour son prochain .
Non le chemin n’était pas un calvaire car votre amitié repose sur un vrai socle à présent
Bonjour Yves,
Merci de votre commentaire qui décrit très bien la réalité du Chemin.
Effectivement, notre amitié repose sur un vrai socle de plus en plus solide qui permet l'espérance d'une amitié vraie et grandissante !
Je vous propose cette autre vidéo: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
Au plaisir de vous lire, Michel
Très belle émission, très instructif et précieux comme partage. Merci beaucoup.
Bonjour, merci d'avoir pris le temps de visionner et écouter cette entrevue. Compostelle nous fait découvrir des zones cachées de notre humanité.J'ai regardé votre chemin de compostelle à travers vos peintures: Félicitations !Pour en savoir plus sur mon livre *_Un pèlerin dans la boue_* , je vous invite à visionner cette vidéo de ma chaîne: ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
@@michelbouvrette-lesecorces Merci beaucoup, je vais regarder le lien avec attention.
Bonjour de Paris, ce monsieur a t il vraiment préparer son voyage ? C'est un chemin spirituel avant tout et pas de trekking ou touristique, et la meilleur façon de le faire c' est seul car sur le chemin nous sommes jamais seul. Dommage que cette expérience fut négative, je parle du chemin car humainement il a fait beaucoup de découvertes ..., il ne faut pas rester sur un échec donc il faut repartir. Cette année je boucle le chemin Français que j'ai fait il y a 8 ans avec Santiago-Fisterra . Buen Camino , ULTREIA !!!
Bonjour Véronica,
Merci de votre commentaire qui m'amène à préciser quelques points entendu dans cette entrevue.
J'ai effectivement fait une très belle expérience de lâcher-prise et de rencontre de moi-même à travers les autres et les péripéties de ce voyage.
Il est vrai qu'à l'écoute de l'entrevue et la lecture du titre (choisi par l'animateur) il peut sembler que j'ai été dans le désarroi total par manque de connaissance ou de préparation. Mais ce n'est pas le cas.
J'étais bien préparé et je savais dans quoi je m'embarquais. Par contre, les éléments de la nature et les différences de comportement envers de mes amis ont été déroutants pour moi.
Je peux vous assurer que j'y retournerais sans tarder si mes genoux pouvaient aller mieux !
Cette expérience a été bénéfique pour moi et l'amitié avec mes deux compagnons de route a grandi.
Toute cette expérience est contenu dans mon récit "Un pèlerin dans la boue" dont vous pouvez consulter quelques passages sur ma page Facebook : facebook.com/michelbouvretteauteur/
Je vous souhaite une belle fin de parcours sur le Camino ! Buen Camino!
Je sui très heureuse de cette réponse, j'aurai une pensée pour vous sur mon chemin. A bientôt sur le Camino 👍🌹🇫🇷🇪🇸
I dont mean to be so offtopic but does anybody know a way to log back into an instagram account??
I was stupid forgot the account password. I would love any assistance you can give me.
@Hugh Jadiel Instablaster =)
Quoique vous eussiez accompli avec cet "ami" en partageant le quotidien 24h/24 une seule petite semaine, le résultat eût été le même. Il n'était pas nécessaire d'aller si loin pour s'en rendre compte. Et d'ailleurs, pourquoi aller chercher si loin s'il nous faut fleurir là où Dieu nous a semé ? Beau témoignage de vie. Belle continuation à vous. Pèlerin d'un jour, pèlerin de toujours.
Bonjour Sahagun,
merci d'avoir pris le temps de m'écrire ce commentaire.
En effet, j'aurais pu me rendre compte de ce qui se passait entre mon ami et moi tout en restant au Québec. Mais, je crois fermement que l'expérience du Camino, sous la pluie et dans la boue, m'a fait découvrir que j'avais pris pour acquis certaines relations dans ma vie.
Bien entendu par rapport à cet ami et aussi par rapport à mes propres façons de vivre qui pouvaient être déplaisantes envers les autres.
J'avais le désir de me sentir "libre" et sans attente envers mes compagnons de marche et pourtant, mes comportements , ancrés profondément dans mon inconscient, ont tous refaits surface les jours de pluie et de fatigue.
Tout compte fait, ça m'a permis de me positionner comme individu et d'améliorer mes relations en amitié.
Comme vous dites: le pèlerinage se poursuit !
Merci !😎
@@michelbouvrette-lesecorces Je vous taquinais comme un effet miroir. Nous tous qui avons été là bas avons fuit notre quotidien pour retrouver les véritables points de repère de notre être. Et par extension d'une humanité digne de ce qualificatif. Belle journée à vous.
@@Sahagun29 Oui, un effet miroir. Merci de votre délicatesse. J'avais bien reçu votre message sans me sentir offensé.
Je viens de terminer la lecture d'un très bon livre sur la démarche pèlerine, écrit par Brigitte Harouni et Éric Laliberté (éditions Novalis) de l'organisme Bottes & Vélos.
Son titre: Marcher, Parler, Écouter.
J'ai retrouvé dans ce livre les étapes de transformation que j'ai vécues sur le Camino.
Rassurant de ne pas se sentir seul dans cette aventure, même après quelques années.
Au plaisir !
Il est toujours intéressant de faire tomber les illusions avant le départ. C'est la raison pour laquelle j'ai écouter votre témoignage car je pars en septembre prochain. En fait ce pelerinage, c'est la croix, et ça, ça me va très bien, car le Christ qui aurait pu s'en passer a mystérieusement trouvé un avantage à cela. Moi c'est le Christ que je cherche.
Bonjour Hugues,
Merci beaucoup de votre commentaire!
Vous avez bien raison de dire qu'un pèlerinage peut-être un moment intense durant lequel on porte le poids de notre vie et que la croix en est un exemple à accueillir.
Et lorsqu'on réalise que cette épreuve devient source de renouveau, le Chemin de la vie devient plus beau !
Je partage votre désir de croissance spirituelle avec Celui qui est au coeur de votre recherche.
Pour ceux et celles qui ont lu ou liront mon livre 𝙐𝙣 𝙥𝙚̀𝙡𝙚𝙧𝙞𝙣 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙗𝙤𝙪𝙚, il est justement question de recherche spirituelle que chaque marcheur porte en lui, toute croyance religieuse ou spirituelle confondues.
Je vous souhaite bonne préparation pour votre pèlerinage en septembre 2021.
Tenez-moi au courant de votre expérience et de vos rencontres sur le Camino.
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Bonjour. Merci de votre longue réponse. Vous avez reformulez ce que j'ai dit d'une manière qui ne me convient pas. Je n'ai pas dit que dans ce pèlerinage "j'emporte le poids de ma vie". J'aime la Croix car c'est la seule réponse sensée à l'absurdité d'ici bas. Ma vie est très crucifiée en règle générale et depuis très petit, je n'emporte pas ma croix, je comtemple celle du Christ et ça me console. Pour bien le contempler dans le prix de Son amour, il faut souvent souffrir un peu.
J'envisage ce pèlerinage plus dans la solitude que dans les rencontres. Je rejoins l'universalité de l'Église dans l'intime pudique de mon cœur.
Recevez toute mon amitiés Monsieur et regardez votre propre père comme quelqu'un de compatissant à votre égard, du Ciel c'est le cas, puisqu'il vous voit comme Dieu vous voit.
Bonjour le chemin français se fait pas sur 250 kilomètres mais sur la totalité de 800 et plus jusqu’à Finistère - nous avons eu la boue et la pluie pendant plus de 10 jours tant sur le camino Frances 2018 et Norte 2019 - c’est le chemin mais sur 900 ou 1000 km - donc il faut le refaire et plus longtemps - cordialement. Christian
Merci Christian de votre commentaire.
Oui, en effet le Camino Francés est sur plus de 800km. Je n'ai parcouru que le dernier tiers, soit 250km la majeure partie du temps sous la pluie et dans la boue. Vous en savez quelque chose vous qui l'avez expérimenté !
Le refaire serait un grand plaisir !
Tu as sans eu peu de chance avec la météo.J'ai marché depuis la Belgique (+/- 2500 KM ) avec aussi une dizaine de jours de pluie. Sur la distance
et au vu des rencontres magnifiques que cela m'a permis de faire j'ai oublié très vite ces jours désagréables. Cela aurait été mieux si tu avais eu la possibilité de démarrer à St Jean Pied de Port ou de Roncevaux. Bravo à toi
Merci Jacques de ton commentaire.
Effectivement, le nombre de jours à marcher a son importance.
Dix jours de pluie sur 14 jours de marche, ça ne donne pas beaucoup de journées de récupération dans le paysage et le moral...
Bravo pour ce long périple de la Belgique !
Au plaisir de se croiser sur les Chemins de nos existence.
Michel
Vous avez été tte courageux entre le mal aux pieds et les pluies subites.. Mais ça lessive l Esprit. Pour se délester de gros soucis qui empêchent d avancer. 👍
Merci Ghislaine de votre commentaire.
Effectivement, ça prend un peu de courage et de lâcher-prise.
L'aventure en vaut la peine !
Bonne journée !
Un bon truc avant une randonnée/pèlerinage c’est de connaître les conditions météo locale, ou du moins les moyennes de température, de précipitation selon la saison . Bref planification.
L’Espagne n’est pas juste la Costa del Sol .
Bonjour Éric,
Merci de votre commentaire.
Effectivement, mieux vaut distinguer la Galice de la Costa del Sol !
L'Espagne est un pays avec des régions très différentes les unes des autres.
Bien que j'ai marché durant le mois de mai, les matins étaient froid (5 degrés) et la pluie teintait la journée.
Notre voyage était planifié depuis plusieurs mois et il était difficile de changer les dates à la dernière minute (vol, réservations...).
Mais, l'expérience en valait le coût !
J'en parle encore aujourd'hui à travers mon livre et mes conférences.
Au plaisir de se croiser sur l'un ou l'autre des Chemins !
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Le truc c’est de combattre l’humidité. J’utilise un poncho militaire, qui a le mérite de laisser passer l’air et d’éviter de baigner dans notre sueur et donc d’avoir froid. Je n’ai pas fait de pèlerinage mais je suis un randonneur et l’ennemi du marcheur est l’association froid/humidité. Lorsque je fais une halte je tends une bâche en nylon de 10´x 10´, en utilisant mes bâtons ou des arbres, qui m’isole de la pluie le temps de me faire un petit café réparateur.
Expérience tirée de mon passage dans l’infanterie de marine. Pour info j’ai 66 ans et vit au Québec depuis plus de trente ans.
@@ericlaval9583 Merci pour vos bons trucs !
Nous sommes tous les deux du même âge avec des expériences différentes des longues marches mais qui je rejoignent sur nos Chemins de Vie.
Au plaisir !
La premiere semaine pour le corps, la 2eme semaine pour l'esprit, la 3 eme semaine pour l'ame. Un francais m'a dit ca sur la 2eme etape du camino frances que j'ai fais jusque Santiago, et meme prolongé jusque Finistere. Ce n'est pas une balade touristique, mais en meme temps si c'était facile, Ca ne serait pas du tout la meme chose.
Merci de votre commentaire.
Ce Français avait bien raison !
De mon côté, je n'avais que 2 semaines pour entrer dans ces 3 étapes.
Le mauvais temps et les difficultés relationnelles s ont accéléré ce passage.
Je ne regrette rien.
La vie se déroule souvent en accélérée.
La seule façon de la vivre, c'est dans l'instant présent.
Bonne journée. Michel
Ben 6 jours sous la pluie, ça nettoie sacrément, tout le monde n'a pas cette chance ! Ce n'est pas un cauchemar, c'est CA "Le Chemin"
Vous avez bien raison de dire que c'est ça le Chemin!
Comme vous le constaterez à la lecture de mon récit, c'est aussi cela qui m'a permis d'aller plus loin dans l'expérience.
Ultrëa!
Merci de votre commentaire.
Bonjour M. Bouvrette, J'habite en France et je voudrais acheter votre livre "Un pélerin dans la boue". Malheureusement le distributeur Bouquinbec ne livre qu'au Canada et aux US et ne peut donc pas m'envoyer votre livre en France. Bouquinbec m'a conseillée de m'adresser directement à vous et je n'ai pas d'autres moyens de vous contacter aussi j'espère que vous prendrez connaissance de ce commentaire. Comment puis-je faire pour acheter votre livre que je voudrais offrir à une amie qui a fait 2 parcours de Compostelle ... pour l'instant !
Merci d'avance pour votre réponse et au plaisir de pouvoir lire votre livre.
Bonjour Marie-France,
Je suis heureux que cette vidéo-entrevue vous ait plu et que vous ayez un intérêt pour mon récit "Un pèlerin dans la boue".
Je comprends votre désir d'offrir ce livre à une amie qui a "goûtée" à cette expérience formidable.
Avant de vous répondre, j'ai consulté différentes options pour vous acheminer un exemplaire.
Je pourrais vous faire part de ces possibilités par courriel (e-mail).
Contactez-moi à : bouvretmic@gmail.com
Merci.
Michel
900km en 2019 (quelle bonne idée j'Ai eu de le faire en 2019...) et 30 minutes de pluie...mais bien d'autres défis!
Bonjour philindien,
900km c'est tout un contrat ! BRAVO!
Peu de pluie, mais comme vous le dites: d'autres défis!
C'est cela le Camino.
Merci de votre commentaire et au plaisir de vous croiser sur le Chemin de la vie.
Rêve ou cauchemar ?
Rép. : Un peu les 2,😀🌸😭🌹 je pense
Bonjour France,
À regarder vos émoticônes, je m'y retrouve complètement !
Avez-vous déjà parcouru une partie du Chemin de Compostelle ?
Ce n'est pas en 250 km et 14j que l'on s'érige en témoin et écrivain du chemin de St Jacques!
Bonjour,
Je suis heureux que vous ayez pris de votre temps pour m'écrire ce commentaire.
Vous avez raison de souligner que 250 km et 14 jours ne font pas de moi un "écrivain" ni un "témoin" en comparaison de celui ou celle qui aurait parcouru tout le Camino Francés !
Par contre, je peux vous dire que 10 jours sous la pluie ce fût pour moi une épreuve dont je voulais témoigner.
Je suis d'avis que l'expérience de celui ou celle qui parcoure 800km de Saint-Jean-Pied-de-port à Saint-Jacques-de-Compostelle est sûrement plus parlante qu'un tout petit 250km !
Mais, même après 6 jours de marche l'expérience nous montre que le Chemin nous fait entrer en soi-même et pose la question: Pourquoi je marche ?
L'entrevue que vous avez probablement écoutée jusqu'au bout, donne seulement une facette de mon expérience qui est beaucoup plus complète dans mon récit Un pèlerin dans la boue .
Si vous avez l'occasion de lire ce livre, je serais heureux d'avoir un commentaire de votre part.
Et comme le dit le poète: Tout chemin est un lieu de rencontre (André B.)
Merci,
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Peut-être le lirais-je.
En attendant, j'ai une petite expérience du chemin de Saint Jacques, sans grands exploits. Parcouru par 2 fois en entier: une fois du Puy au printemps par le camino Frances (... dont 15 jours de st Jean pied de port au cabo Finisterre); une fois de Vezelay en hiver par le camino del nort et primitivo. Ce ne sont pas là mes seules "randonnées", GTA et divers, mais aussi quelques grandes navigations océaniques: 10 ans autour du monde; 3 ans autour de l'Atlantique; ainsi que quelques longs périples à vélo (couché) à travers l'Europe... Bref, la liste est longue.
La météo, donc, j'ai un peu l'habitude de la prendre comme elle vient. Sans vouloir vous offenser, je suis un peu surpris qu'en ce monde aseptisé on en soit rendu à écrire un livre parce qu'on a marché 15 jours sous la pluie!
Pour ce qui est des livres, romans, nouvelles, poèmes et récits, j'en suis à 16 publications. Heureusement que je n'ai pas écrit un livre à chaque semaine de pluie ou à chaque tempête sur un mouillage de rêve, car une bibliothèque n'y suffirait pas pour inventorier ces aléas! Mais s'il y a une chose que je garde pour moi, par pudeur, c'est la magie du Camino. Ça c'est personnel.
@@aventuriercatholique777 , Vous en avez de la chance !
J'aurais bien aimé partir sur un voilier...
Ça n'a pas toujours été évident, j'imagine !
Merci de me faire goûter à votre côté aventurier !
Ce n'est pas pour rien que votre pseudonyme est Captain Auvergne ! De la région d'Auvergne en France, j'imagine...
Moi mon vrai nom est Michel, née au Québec, a un peu voyager et souhaite découvrir de nouveaux coins du Monde.
En attendant, je poursuis le projet d'écrire de la poésie... en pensant aux périples que j'ai fait en France, Italie, Espagne.
Au plaisir de vous lire.
Michel
avec une meilleure préparation et une meilleure planification , lui aurait évité bien des problèmes !!
Effectivement, la préparation est très importante.
Par contre, j'ajouterais que les imprévus sont aussi très importants afin d'entrer dans une sorte de "lâcher-prise".
On m'avait fait miroiter les moments merveilleux du périple avec la beauté des paysages, le soleil de l'Espagne...
Ce fut tout le contraire, sauf: la beauté des rencontres, l'attention des regards, le dépouillement de soi...
J'y retournerai dans cette attitude sans me faire à l'avance "des châteaux en Espagne", comme on dit ici au Québec.
Au plaisir de vous lire. Michel
Comme on sent
J'ai bien l'intention de faire le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle
Je sais qu'il n'y a rien de touristique sur ce chemin mais bien un chemin spirituel et c'est bien de cela qu'il s'agit la spiritualité
Prendre le temps s'adapter aux situations climatiques aller jusqu'au bout de soi même
Bonjour Marianne,
Déjà que vous portez dans votre coeur cette intention de vous mettre en marche, le Camino opère déjà en vous.
Je vous souhaite d'en faire l'expérience un de ces jours !
Michel
@@michelbouvrette-lesecorces Bonjour Michel merci
Dès le printemps prochain en Avril
Bien à vous
@@marianne.liberty5267 , je vous souhaite une belle préparation !
@@michelbouvrette-lesecorces Merci infiniment Michel
Je vous souhaite une Très belle soirée
en galice qu il pleuve ce n est pas une surprise mais le chemin frances ce n est pas que ça en tout ca bravo quand meme malgrè le mauvais temps lol
Bonjour Angelo,
Merci de votre commentaire.
Effectivement, j'ai appris à mes dépends que la pluie s'invite souvent sur le Chemin de #compostelle.
Mais, l'expérience est toujours plus intense dans l'adversité.
Aujourd'hui, j'accueille plus facilement ces contrariétés qui me permettent de faire un pas de plus sur le Chemin de la vie.
Bonne journée à vous !
p.s. je vous invite à regarder cette vidéo qui est un résumé de ce qui m'a inspiré pour écrire mon livre: Un pèlerin dans la boue.
ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
250km ce n'est pas le chemin, c'est juste une ballade. Donc on n' a pas la même ouverture d' esprit que si on le fait entièrement.... j' ai fait le chemin en 2019, 1800 km en 45 jours et malgré la pluie, la canicule, de grosses douleurs aux pieds, je me suis éclaté. Tout dépend de notre état d' esprit....
Merci Thierry de votre commentaires.
Vous êtes très courageux d'avoir accompli 1800km en 45 jours. C'est une moyenne de 40km par jour.
Vous êtes un véritable athlète !
J'espère que vous avez pu profiter des paysages, lieux de détente et surtout des rencontres sur le Chemin.
De mon côté, je suis encore habité par ces rencontres sur le Camino, même après 8 ans déjà.
Bonne continuité !
@@michelbouvrette-lesecorces oui malgré les longues distances effectuées j' ai pleinement profité des paysages ( presque 800 photos ).Les rencontres ont étés nombreuses et fort sympathiques. La dernière que j' ai faite a eu lieu 2 jours avant Santiago et nous sommes toujours en contact . On se voit très rarement car cette personne habite en Amérique du sud mais avec internet on se débrouille.....merci pour votre commentaire.....
Bin quand il pleut je me met a l'abri et j'attends que ça s'arrête
découragé pr qq jours sous la pluie, le retraité d'HQ, ne devait pas travailler ds les poteaux!
Attention il pleut beaucoup dans cette partie, géographique.Quand on part en, groupe parfois les vérités éclatent. La route de l authenticité..
La pluie, le brouillard étaient très présents.
"La route de l'authenticité": très bien dit !
Je vous invite à regarder cette vidéo (3 minutes) qui présente mon livre: Un pèlerin dans la boue
ruclips.net/video/_J9OK2FSwa4/видео.html
compostelle se fait seul et en plus ,ce n est pas une petite balade ,il faut accepter les elements et la souffrance ! aussi non ,il vaut mieux rester chez soi
Bonjour JJG,
Merci de votre commentaire.
Vous avez raison de dire que ce n'est pas une balade et qu'il faut être ouvert à accepter ce qui se présente et la souffrance qui vient avec.
C'est pourquoi j'ai écrit: Un pèlerin dans la boue, afin de mettre en lumière que Compostelle (et les autres lieux de longue marche) n'est pas toujours (et surtout pas) une expérience touristique où tout est facile et enchanteur.
Je voulais justement donner une voix à ce côté différent de l'expérience qui, bien souvent, est trop embellie, emballante.
Au plaisir de vous lire !
🤣🤣🤣🤣
Injonction paradoxale = jeune retraité
😂
Bof, très inintéressant...assez symptomatique des générations actuelles avec leurs schémas mentaux. Quand le gars nous parle de la cime des montagnes qui est atteinte comme une récompense, faudrait savoir, il fait du tourisme ou quoi? À la limite, le seul truc intéressant que j'ai retenu est l'histoire avec son ami, Compostelle semble très révélateur à ce point de vue.
Bonjour mariole. Je suis très heureux que vous ayez pris le temps de m'écrire votre commentaire.
Effectivement on peut rester un touriste tout au long du périple sur le Camino, mais ce ne fut pas mon cas.
Il y a tout de même une déception lorsqu'on a des attentes...
Vous avez bien raison de souligner que c'est dans les relations à l'autre (ami, personne rencontrée..) que Compostelle a son impact. Je vous souhaite de faire cette expérience un jour ou l'autre.
Merci.
Le chemin n'est pas un parcours touristique, c'est le cas de ce Monsieur, le chemin par snobisme.
Je ne comprends pas cet engoument pour cette randonnée que beaucoup parcourent par bribes, par suivisme, par simple plaisir ou par challenge. C'est avant tout un pèlerinage qui doit conduire à la tombe de Saint Jacques, point. A mon sens, seuls les Chrétiens qui réalisent le pèlerinage jusqu'à la tombe de Saint Jacques peuvent dire qu'ils ont randonné sur le chemin de Compostelle. Tous les autres ne sont que de piètres imposteurs qui s'approprient l'équivalent d'un exploit héroique. C'est pour cette raison que je ne randonnerai jamais sur le chemin de Compostelle.
Vous êtes très dur dans vos propos. certains peut être pour faire une randonnée mais s'apercoivent sur le Chemin que finalement il se passe quelque chose.Ils se découvrent aussi.Je suis sur le chemin du Piémont peu fréquenté mais les gens qui passent sont le plus souvent très intéressants dans leur démarche
@@dominiquedeguelle3708 Certes, mais ce sont à mes yeux des imposteurs, c'est un pèlerinage, pas un chemin à touristes en claquettes, imaginez une randonnée de ce type vers La Mecque ! Le pèlerinage est sacré, on ne le fait pas pour des motifs superflux.
@@davidlandru3578 il est vrai que je ne suis pas sur une"autoroute" du pélerinage :)
@@dominiquedeguelle3708 Peu importe que le chemin soit fréquenté ou non, si vous pèlerinez, vous devez le faire avec comme objectif le tombeau de Saint Jacques. Sinon vous participez à l'imposture..
@@davidlandru3578 il ne faut pas être si intransigeant. Certains le font comme un "chemin de croix" sans le savoir. une façon aussi de se remettre en question pour donner un autre sens à leur vie. Un miracle en quelque sorte dans cette société de consommation. C est un premier pas vers la foi. Beaucoup en reviennent bouleversés et ont un autre regard sur la vie. Et l'au delà..
Je pense que vous n’avez rien compris, vu comme vous parlez. Et vous avez eu ce que vous méritez… le chemin a fait son travail… même votre ami ne vous supportez pas, réfléchissez à ça, au lieu du blablabla