Moi je suis une inconditionnelle de Sacha Guitry. Encore aujourd’hui j’ai toute la collection des films de Guitry et, bien que pas du tout de sa génération, je l’adore tout simplement. Il est intemporel et je suis heureuse qu’il y ait encore beaucoup de gens qui pensent comme moi. Guitry reste inégalable dans ses idées, dans son vocabulaire, dans son exquise gestuelle et dans son élégance. Il avait une voix et une personnalité uniques. Et en plus Il était délicieusement drôle. J’ai trouvé ce monsieur Hagel très fatiguant. il n’a pas cessé de s’écouter parler je dirais même. Je pense qu’il devait s’admirer beaucoup ce monsieur-là !
tout comme vous je ne suis pas de sa generation, depuis que je suis gamine j'ai tout de suite aimer Sacha Guitr, ca ne s'explique pas! un humour d'une finesse, une repartie incroyable! j'aime Sacha Guitry, et il a marqué beaucoup de gens, il ne laissait pas indifferent! Jean Piat, Alain Decaux, Francis Huster....Vive Sacha Guitry
Nous sommes en 2021, et les films de Guitry, sont des chefs d'oeuvres d'humour..Perso, je ris, quand je regarde ses films son humour, ses bons mots, et surtout, sa complicité avec les téléspectateurs, fait de lui, un précurseur. On participe à ses films, on a l'impression d'être au théâtre. .sans y est ! En en temps de pandémie, c'est de l'avant garde.
Sacha Guitry était un homme d'exception et ses textes délicieux, ses films pour une grandes partie sont d'une grande finesse et d'une grande drôlerie, resteront.
Le personnage de Deburau des enfants des paradis vient de Sacha Guitry. Les amoureux du mots justes lui rendront justice, les incapables d'en faire et d'en comprendre décrieront. Au final: du moment qu'ils en parlent. le pire n'est-il pas l'ignorance? Je suis ravie de découvrir sa vie et ses oeuvres, ce cheminement de notre culture dont Guitry a totalement contribué en inspirant les artistes et apportant son reflet du monde constitue mon dernier trésor littéraire en date. Si vous m'entendez Monsieur: je me trouve enchantée de vous rencontrer et merci pour tous vos dons prodigués pour notre plus grand plaisir "aura-toire" . Chapeau L'artiste !
J'ai détesté la façon de parler de Henri Hagel, de rabaisser sans cesse l'oeuvre de Sacha Guitry. j'ai trouvé çà plus proche de la jalousie que d'un avis critique. Sacha Guitry me fera toujours rire pour ses beaux textes encore très modernes.
Cette émission a eu lieu 10 ans après la mort de Guitry et on parlait de lui comme s'il était mort la veille. Preuve encore fois de la quintessence du personnage et de sa fixation dans l'inconscient collectif!
Agel, professeur caricatural et ses préjugés d’avant guerre….Heureusement que Truffaut remet Guitry et Pagnol à leur place, la première. Lamoureux, qui était un érudit délicieux, parle d’or. Grand plaisir aussi de retrouver Panigel, inoubliable animateur de la Tribune des Critiques de nos dimanches d’il y’a cinquante ans.
Vu le mal qu'on lui a fait après la seconde guerre, trainé dans la boue, trahi par ses amis emprisonnés, interdit d'exercer pendant des années (on a quand même passé des annonces dans la presse pour trouver des témoins contre lui) c'était la moindre des choses d'être blessé ; et si c'était devenu de l'aigreur ça ne me surprends pas. C'était aussi un être humain Sacha.
J'aime Guitry, et pourtant j'ai trouvé cet apport critique au débat très intéressant. Je comprends mieux ce qui a pu être reproché à Guitry en son temps. Et Lamoureux à parfaitement répondu : "Tout en étant que cela, c'est quand même tout cela (Guitry)".
la hierarchie change avec le temps pour laisser place, comme un parfum, ou un bon vin, a une nouvelle appréciation. il n'est plus sujet a des querelles basses mais plutôt a une observation de lui complètement déconnectée de l'environnement qui la vu naitre et quoi qu'on a pu en dire a l'époque. Quelles sont les nouveaux critères pour nous qui le prenons hors de son contexte temporel, son temps ? au meme titre que tout comme ceux qui rentrent dans le cinema sans le connaitre mais qui restent pour sa presence, pour moi, l'engagement a nous emmener dans sa rêverie et a nous marquer avec, meme si on ne le connait pas, et quoique les critiques veuillent faire de lui, c'est ca un artiste. S'efforcer de mettre en sourdine le brouhaha et laisser sa vision transportatrice, transformatrice et réparatrice, transparaitre cout que cout. Truffaut l'a très bien compris. les âmes fortes marqueront car leur reverie, leur univers sera plus fort que le cancan de leur époque, ils iront au bout avec courage, meme si ca veut dire finir incompris des fois de certains. On voit très bien aussi dans cette interview que certains sont dédiés a pousser Guitry vers le haut (dirons-nous élégamment) plus qu'a le comprendre, et c'est aussi ce qui fait partie de l'enjeu de se donner en masse, le potentiel de rejet est forcement plus important. Perdurer c'est comprendre et respecter cette mission toute entière. d'un point de vue mission par rapport a nous, son public, son "paradis", c'est cette reverie qu'il arrive a amener, a générer, qui ne meurt pas. Moralité : artistes, soyez fidèles a vos reveries au détriment des modes, vos reveries nourrissent votre art qui nous amene a vous et rien n'est finalement nouveau, les modes ne sont rien d'autres que certaines normes du moment a defier, des challenges. Ne vous sentez pas obligés de les rejeter mais SURTOUT ne vous en sentez pas prisonniers car le tout premier principe de l'art c'est sa liberté, et au final dans l'art, la créativité, l'art de faire voyager les gens mentalement, personne n'apporte RIEN de nouveau que cette addition, cette collection de choses, qui est la votre, et que vous appelez peut être votre "univers" et qui vous inspire, ressource, amene a des reflexions, ou simple regards, comme un enfant, qui vous entraine une dynamique et vous ballade, nous ballade quelque part un breve instant. La generation de la reverie. Ne croyez pas aux modes, croyez en ce que vous aimez, qui creee un moteur, qui vous fait avancer, qui pose une question, montrez nous votre humanité via vos reveries, vos questionnements, vos passages de vies. Ne balancez votre loyauté QU'avec votre univers et le retour du public et le public il faut aller le voir pour le connaitre. Le rencontrer. Les critiques c'est autre chose, et par autre je veux dire: un business. La valeur de son jugement, bien qu'adressee au public est pauvre en véracité et surtout bien loin de la reverie, repondant plutôt aux bassesses de notre temps. Bref si le public a le choix entre être séduit par des critiques guidées par leur finances ou un artiste guidé par son instinct et ayant pour vocation de nous faire du bien, les carottes sont bien cuites pour les critiques.
Henri Agel, dans toute sa prestation laisse entendre tout son classicisme lourdement teinté de catholicisme militant ; Robert Lamoureux est cohérent car comédien ayant le sens du spectacle ; Truffaut ne doit pas oublier qu'il a fait jouer un soi-disant acteur qui jouait froid et faux à en mourir ! Jacques Siclier le dit bien, lui qui a consacré une publication à Guitry : tout cela est vain ! ce débat n'apporte rien au final car chacun est persuadé d'avoir raison et en dehors de Robert Lamoureux, ce n'est rien qu'un discours pompeux avec la gloire de s'entendre parler.
Entendre Truffaut dire que Duvivier n'était qu'un réalisateur qui filmait de petites histoires c'est impossible à laisser passer. René Clair oui lui par contre il a sans doute été un poil surestimé.
"lourdement teinté de catholicisme militant" qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Il critique fortement "l'esprit petit bourgeois" des admirateurs de Guitry, selon lui.
Moi je suis une inconditionnelle de Sacha Guitry.
Encore aujourd’hui j’ai toute la collection des films de Guitry et, bien que pas du tout de sa génération, je l’adore tout simplement.
Il est intemporel et je suis heureuse qu’il y ait encore beaucoup de gens qui pensent comme moi.
Guitry reste inégalable dans ses idées, dans son vocabulaire, dans son exquise gestuelle et dans son élégance. Il avait une voix et une personnalité uniques. Et en plus Il était délicieusement drôle.
J’ai trouvé ce monsieur Hagel très fatiguant.
il n’a pas cessé de s’écouter parler je dirais même.
Je pense qu’il devait s’admirer beaucoup ce monsieur-là !
tout comme vous je ne suis pas de sa generation, depuis que je suis gamine j'ai tout de suite aimer Sacha Guitr, ca ne s'explique pas! un humour d'une finesse, une repartie incroyable! j'aime Sacha Guitry, et il a marqué beaucoup de gens, il ne laissait pas indifferent! Jean Piat, Alain Decaux, Francis Huster....Vive Sacha Guitry
@@sylviebonzon1745 Bravo ! Vive Sacha, il nous fait du bien.
Nous sommes en 2021, et les films de Guitry, sont des chefs d'oeuvres d'humour..Perso, je ris, quand je regarde ses films son humour, ses bons mots, et surtout, sa complicité avec les téléspectateurs, fait de lui, un précurseur. On participe à ses films, on a l'impression d'être au théâtre. .sans y est ! En en temps de pandémie, c'est de l'avant garde.
Sacha Guitry était un homme d'exception et ses textes délicieux, ses films pour une grandes partie sont d'une grande finesse et d'une grande drôlerie, resteront.
Le personnage de Deburau des enfants des paradis vient de Sacha Guitry. Les amoureux du mots justes lui rendront justice, les incapables d'en faire et d'en comprendre décrieront. Au final: du moment qu'ils en parlent. le pire n'est-il pas l'ignorance?
Je suis ravie de découvrir sa vie et ses oeuvres, ce cheminement de notre culture dont Guitry a totalement contribué en inspirant les artistes et apportant son reflet du monde constitue mon dernier trésor littéraire en date. Si vous m'entendez Monsieur: je me trouve enchantée de vous rencontrer et merci pour tous vos dons prodigués pour notre plus grand plaisir "aura-toire" . Chapeau L'artiste !
J'ai détesté la façon de parler de Henri Hagel, de rabaisser sans cesse l'oeuvre de Sacha Guitry. j'ai trouvé çà plus proche de la jalousie que d'un avis critique. Sacha Guitry me fera toujours rire pour ses beaux textes encore très modernes.
Cette émission a eu lieu 10 ans après la mort de Guitry et on parlait de lui comme s'il était mort la veille. Preuve encore fois de la quintessence du personnage et de sa fixation dans l'inconscient collectif!
Décidément, déjà à l'époque, on se branlait sur les plateaux et rien n'à changé...
Agel, professeur caricatural et ses préjugés d’avant guerre….Heureusement que Truffaut remet Guitry et Pagnol à leur place, la première. Lamoureux, qui était un érudit délicieux, parle d’or.
Grand plaisir aussi de retrouver Panigel, inoubliable animateur de la Tribune des Critiques de nos dimanches d’il y’a cinquante ans.
"Nous, c'est à dire De Funès, Danielle Darrieux et moi (Robert Lamoureux)" Le rêve !
De qui se souvient-on? D'un seul, de Sacha Guitry!
"La critique est aisée, à qui le dites-vous ! elle s'enrichit à nos dépens et se nourrit de petits fours" (Sacha Guitry - Pensées)
Vu le mal qu'on lui a fait après la seconde guerre, trainé dans la boue, trahi par ses amis emprisonnés, interdit d'exercer pendant des années (on a quand même passé des annonces dans la presse pour trouver des témoins contre lui) c'était la moindre des choses d'être blessé ; et si c'était devenu de l'aigreur ça ne me surprends pas. C'était aussi un être humain Sacha.
bravo, c'est exactement ce que j'ai pensé en ecoutant ce monsieur ennuyeux, pédant
Fabuleux
Bravo et Merci !!!!!!
Henry hagel .;nous t'avons oublié...........;pas sacha !!!
Bravo, vous avez tout dit.
Hagel….. Euh…… C’est qui ?
J'aime Guitry, et pourtant j'ai trouvé cet apport critique au débat très intéressant. Je comprends mieux ce qui a pu être reproché à Guitry en son temps. Et Lamoureux à parfaitement répondu : "Tout en étant que cela, c'est quand même tout cela (Guitry)".
la hierarchie change avec le temps pour laisser place, comme un parfum, ou un bon vin, a une nouvelle appréciation. il n'est plus sujet a des querelles basses mais plutôt a une observation de lui complètement déconnectée de l'environnement qui la vu naitre et quoi qu'on a pu en dire a l'époque. Quelles sont les nouveaux critères pour nous qui le prenons hors de son contexte temporel, son temps ? au meme titre que tout comme ceux qui rentrent dans le cinema sans le connaitre mais qui restent pour sa presence, pour moi, l'engagement a nous emmener dans sa rêverie et a nous marquer avec, meme si on ne le connait pas, et quoique les critiques veuillent faire de lui, c'est ca un artiste. S'efforcer de mettre en sourdine le brouhaha et laisser sa vision transportatrice, transformatrice et réparatrice, transparaitre cout que cout. Truffaut l'a très bien compris. les âmes fortes marqueront car leur reverie, leur univers sera plus fort que le cancan de leur époque, ils iront au bout avec courage, meme si ca veut dire finir incompris des fois de certains. On voit très bien aussi dans cette interview que certains sont dédiés a pousser Guitry vers le haut (dirons-nous élégamment) plus qu'a le comprendre, et c'est aussi ce qui fait partie de l'enjeu de se donner en masse, le potentiel de rejet est forcement plus important. Perdurer c'est comprendre et respecter cette mission toute entière. d'un point de vue mission par rapport a nous, son public, son "paradis", c'est cette reverie qu'il arrive a amener, a générer, qui ne meurt pas.
Moralité : artistes, soyez fidèles a vos reveries au détriment des modes, vos reveries nourrissent votre art qui nous amene a vous et rien n'est finalement nouveau, les modes ne sont rien d'autres que certaines normes du moment a defier, des challenges. Ne vous sentez pas obligés de les rejeter mais SURTOUT ne vous en sentez pas prisonniers car le tout premier principe de l'art c'est sa liberté, et au final dans l'art, la créativité, l'art de faire voyager les gens mentalement, personne n'apporte RIEN de nouveau que cette addition, cette collection de choses, qui est la votre, et que vous appelez peut être votre "univers" et qui vous inspire, ressource, amene a des reflexions, ou simple regards, comme un enfant, qui vous entraine une dynamique et vous ballade, nous ballade quelque part un breve instant. La generation de la reverie. Ne croyez pas aux modes, croyez en ce que vous aimez, qui creee un moteur, qui vous fait avancer, qui pose une question, montrez nous votre humanité via vos reveries, vos questionnements, vos passages de vies. Ne balancez votre loyauté QU'avec votre univers et le retour du public et le public il faut aller le voir pour le connaitre. Le rencontrer. Les critiques c'est autre chose, et par autre je veux dire: un business. La valeur de son jugement, bien qu'adressee au public est pauvre en véracité et surtout bien loin de la reverie, repondant plutôt aux bassesses de notre temps. Bref si le public a le choix entre être séduit par des critiques guidées par leur finances ou un artiste guidé par son instinct et ayant pour vocation de nous faire du bien, les carottes sont bien cuites pour les critiques.
;)
Armand Panigel anime le débat, je crois.
Henri Agel, dans toute sa prestation laisse entendre tout son classicisme lourdement teinté de catholicisme militant ; Robert Lamoureux est cohérent car comédien ayant le sens du spectacle ; Truffaut ne doit pas oublier qu'il a fait jouer un soi-disant acteur qui jouait froid et faux à en mourir ! Jacques Siclier le dit bien, lui qui a consacré une publication à Guitry : tout cela est vain !
ce débat n'apporte rien au final car chacun est persuadé d'avoir raison et en dehors de Robert Lamoureux, ce n'est rien qu'un discours pompeux avec la gloire de s'entendre parler.
Entendre Truffaut dire que Duvivier n'était qu'un réalisateur qui filmait de petites histoires c'est impossible à laisser passer. René Clair oui lui par contre il a sans doute été un poil surestimé.
"lourdement teinté de catholicisme militant" qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
Il critique fortement "l'esprit petit bourgeois" des admirateurs de Guitry, selon lui.