Aji Aboro - Auteur compositeur interprète Damien Gorodja

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  • Опубликовано: 9 ноя 2024
  • JAREB sera son nom : parce que l’un jouait du Jazz, JA, l’autre du reggae, RE, et le troisième du Blues, B.
    copyright vidéo : Djidjahon Doï
    Auteur compositeur interprète Damien Gorodja
    #nouvellecalédonie #kaneka #kanak #musique
    (...) JAREB, c’est un style de musique (...). Un jour, à l’école de musique de Wawiilu, Méârâ gaara", il jouait de la guitare. Dans le même temps un ami, Erold Jorédié, jouait de la batterie et l’autre, Danilo Amori, de la basse. Alors que les tonalités s’entremêlent, les prémices d’une musique à trois temps se découvre à son cœur de musicien. Très honoré et très enthousiaste, il se dépêche de la baptisée. JAREB sera son nom : parce que l’un jouait du Jazz, JA, l’autre du reggae, RE, et le troisième du Blues, B.
    S’en suivent dix années pendant lesquelles, il jouera pratiquement seul cette musique. Il part en France se perfectionner. Personne n’y prête vraiment attention, à JAREB, elle est écoutée sans l’être vraiment. Ces 3 temps personne n’y prête attention.
    C’est la traversée du désert ! Comment expliquer cette musique, sa philosophie. Cette musique qui lui rappelle tant les taperas que chantait sa grand-mère au temple ou à la maison. Cette traversée, c’est le temps du mûrissement pour JAREB, c’est le temps du retour à la source, à la culture Kanak, la sienne, pour Pwâdé.
    Ces 3 temps, marque de fabrication de JAREB dont le pilou reste le socle, ramènent le créateur aux trois temps fort de la vie d’un Kanak que sont la naissance, le mariage et le deuil.
    Pwâdé s’attèle à structurer la séquence d’une piste JAREB. Lorsque vous écoutez un morceau, le pilou introduit la séquence du pilou , se fond aux instruments modernes, guitare, batterie etc ….puis un cri clôture la séquence. Cette séquence est comparable à l’homme qui se fond dans la société moderne et qui garde comme base de vie ses traditions.
    La philosophie de JAREB : valoriser le Kanak dans ce dédale de modernisation ; lui faire prendre conscience que dans ce monde où l’appel de la technologie moderne est fort, il est possible de lier tradition et modernité. Je peux être dans mon moi traditionnel, vivre mon océanité, en approvisionnant à mon gré ce que peut m’offrir le modernisme. Au fil du temps, JAREB, devient un état d’esprit. Nous sommes tous complémentaires des uns et des autres, notre lien commun la coutume, nous pouvons tous apprendre des uns et des autres.
    Le mouvement Pwârô (*souffle de vie) sort de Terre. Ce mouvement permet de mettre en branle le Festival JAREB. (...) Des artistes de tout le pays arrivent, se rencontrent, échangent leur savoir. (...)
    Chacun partage son savoir, son savoir être mais aussi son savoir-faire. . (...)
    source : presencekanak....

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