Quand j'étais petit je ne supportais pas les bruits soudains ou les bruits avec certaines fréquences. Par exemple, le bruit de sonnerie du lave-vaisselle. La fréquence parasitaire des transformateurs et les harmoniques liées au courant triphasé, tout ça me dérangeait. Même la sonnette de la porte d'entrée, qui avait une fréquence parasitaire comme le lave-vaisselle, me dérangeait. En fait, j'associais la fréquence parasitaire du courant alternatif au danger. Quand le lave-vaisselle était en marche et que je ne savais pas quand il allait sonner, je devais me réfugier dans ma chambre en espérant ne pas l'entendre. C'était tellement désagréable, mais j'étais le seul à m'en plaindre. Le bruit de l'aspirateur quand il s'allumait, ça me perturbait aussi, toujours à cause de la fréquence parasitaire. Parfois je me bouchais les oreilles quand ma mère allumait l'aspirateur, ou j'allais me réfugier dans la salle de bains pour ne pas l'entendre. J'avais tellement de peurs, d'angoisses et de phobies que ça me prendrait trop longtemps pour tout expliquer. Par exemple, voir les jets des pommes de douches me mettait mal à l'aise. Ma mère était obligé d'utiliser une éponge pour me laver dans la baignoire. Elle me disait de pencher la tête en arrière, ce que j'avais de la peine à faire parce qu'avoir de l'eau dans les oreilles c'était une autre chose désagréable. Concernant la phobie la plus absurde, je détestais qu'on mette les programmes dans leur langue d'origine ou qu'on regarde une chaîne dans une langue étrangère. En fait soit je ne comprenais plus rien, soit je paniquais. Là aussi je me réfugiais dans ma chambre. Tous ces défauts dont je vous ai parlés, j'ai dû apprendre moi-même à les surmonter en me donnant du courage tout seul. Aujourd'hui, il ne me reste que quelques phobies, comme celle de ne pas avoir le niveau dans mes études, de ne pas réussir, de l'échec, du rejet, de l'indifférence, ou encore que mon image m'échappe, qu'on ne me prend pas au sérieux, qu'on me prenne au sérieux quand j'essaye de plaisanter, ou que les autres ne me traitent pas comme j'ai envie d'être traité. Voilà mon témoignage d'écrivain graphorrhéique. Et oui, je crois que j'ai inventé cet adjectif
Quand j'étais petit je ne supportais pas les bruits soudains ou les bruits avec certaines fréquences. Par exemple, le bruit de sonnerie du lave-vaisselle. La fréquence parasitaire des transformateurs et les harmoniques liées au courant triphasé, tout ça me dérangeait. Même la sonnette de la porte d'entrée, qui avait une fréquence parasitaire comme le lave-vaisselle, me dérangeait. En fait, j'associais la fréquence parasitaire du courant alternatif au danger. Quand le lave-vaisselle était en marche et que je ne savais pas quand il allait sonner, je devais me réfugier dans ma chambre en espérant ne pas l'entendre. C'était tellement désagréable, mais j'étais le seul à m'en plaindre.
Le bruit de l'aspirateur quand il s'allumait, ça me perturbait aussi, toujours à cause de la fréquence parasitaire. Parfois je me bouchais les oreilles quand ma mère allumait l'aspirateur, ou j'allais me réfugier dans la salle de bains pour ne pas l'entendre. J'avais tellement de peurs, d'angoisses et de phobies que ça me prendrait trop longtemps pour tout expliquer. Par exemple, voir les jets des pommes de douches me mettait mal à l'aise. Ma mère était obligé d'utiliser une éponge pour me laver dans la baignoire. Elle me disait de pencher la tête en arrière, ce que j'avais de la peine à faire parce qu'avoir de l'eau dans les oreilles c'était une autre chose désagréable.
Concernant la phobie la plus absurde, je détestais qu'on mette les programmes dans leur langue d'origine ou qu'on regarde une chaîne dans une langue étrangère. En fait soit je ne comprenais plus rien, soit je paniquais. Là aussi je me réfugiais dans ma chambre.
Tous ces défauts dont je vous ai parlés, j'ai dû apprendre moi-même à les surmonter en me donnant du courage tout seul. Aujourd'hui, il ne me reste que quelques phobies, comme celle de ne pas avoir le niveau dans mes études, de ne pas réussir, de l'échec, du rejet, de l'indifférence, ou encore que mon image m'échappe, qu'on ne me prend pas au sérieux, qu'on me prenne au sérieux quand j'essaye de plaisanter, ou que les autres ne me traitent pas comme j'ai envie d'être traité.
Voilà mon témoignage d'écrivain graphorrhéique. Et oui, je crois que j'ai inventé cet adjectif
c'est coupé!!! dommage! c'est hypnotisant tous ces témoignages!!!
Mysophonie