COHABITER avec son EX

#Cohabiter avec son #ex
Vous venez de vous séparer mais vous n'avez pas d'autre choix que vivre encore ensemble ? Vous continuez à vivre sous le même toit que votre ex ? Vous vivez mal cette cohabitation forcée ?
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Pour beaucoup de couples en cours de séparation, c’est un passage obligé dans les premiers temps...et parfois la solution provisoire finit par durer un peu trop longtemps !
D’abord on fait chambre à part, mais même quand la séparation est vraiment décidée, les contraintes financières et logistiques peuvent obliger les ex partenaires à rester vivre quelques temps sous le même toit, surtout quand il y a des enfants et qu’il faut du temps pour trouver un logement adéquat.
Quand il s’agit d’une décision d’un commun accord, les interactions peuvent être apaisées et le quotidien presque « normal ». Au point que les enfants ne sont pas forcément toujours mis au courant (mais ils sentent souvent qu’il se trame quelque chose et donc sont plus « à l’affût » pour essayer de comprendre, ou au contraire ils ne se doutent de rien et le choc n’en est que + grand au moment de l’annonce).
Mais souvent, l’un subit la décision, donc croiser son conjoint tous les jours est une vraie torture. Tristesse, blessure, colère, amertume, les émotions font les montagnes russes et il est très difficile de continuer à fonctionner « comme avant » tout en sachant que c’est terminé. Cela peut donner lieu à des tentatives de reconquête souvent trop précoces, et empêcher la mise en place du « travail de deuil ».
Autre cas de figure : la guerre est déclarée ! Froide ou à tirs nourris, l’ambiance familiale devient vite invivable.
Il est donc souvent préférable de mettre fin à cette étape le + tôt possible, car elle est génératrice de tensions désagréables pour tous.
Parmi les solutions temporaires les + fréquentes : se faire héberger par des amis ou de la famille, prendre une chambre d’hôtel ou un logement meublé, un mobil-home dans un camping…et alterner auprès des enfants qui restent au domicile.
Dans ce cas, se posent des questions pratiques qui viennent souvent s’ajouter aux désaccords déjà présents. Il faut en effet suffisamment bien s’entendre et continuer à se respecter pour se relayer dans une maison et en partager l’intendance, voire même se succéder dans le même lit comme c'est parfois le cas.
Mais cette période de transition est souvent importante et nécessaire pour intégrer la nouvelle situation, se préparer à la suite en ne perdant pas directement tous ses repères.
Quand on doit déjà faire une croix sur sa stabilité sentimentale, sur l’avenir familial qu’on imaginait, il y a un côté rassurant à ne pas devoir tout changer d’un coup, à se laisser un peu de temps avant d’affronter la suite.
Certains préfèrent au contraire une coupure franche, nette, immédiate. Il faut alors beaucoup de courage et d’énergie pour trouver un logement, s’y installer, régler le partage des meubles et des affaires, sans parler de toutes les formalités administratives et des décisions à mettre en place, souvent « à l’aveugle ». Mais parfois, être dans l’action et l’efficacité est une stratégie pour éviter de trop penser et ressentir !
Et souvent, l’un des 2 impose son rythme à l’autre…on peut se sentir brusqué, ou au contraire ralenti. C’est particulièrement difficile à vivre si on est en décalage, que l’un des 2 ne supporte pas la cohabitation, ou au contraire qu’il refuse d’admettre la séparation et ne fait rien pour que les choses évoluent.
Il y a souvent des problématiques financières, donc sachez que vous pouvez prétendre à des aides, n’hésitez pas à vous renseigner pour ne pas rester coincée dans une cohabitation subie.
Quelle que soit votre approche, c’est une période délicate, un entre-deux un peu flou qui peut être très inconfortable à vivre : la fin est décidée mais tant qu’elle n’est pas vraiment actée, on ne peut pas passer dans le début d’autre chose.
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