Éthologie signifie étude des comportements, mode de vie, mode de reproduction des animaux observés en milieu naturel. Ce constat, à propos d’une démarche de graveur chasseurs magdaleniens sur des rochers bien visibles, situés dans les zones d’habitat des espèces observées, peut donner un sens plus simpliste à ces gravures. Ces magdaleniens possèdent déjà les mêmes compétences intellectuelles que nous, et non seulement observent, mais enseignent et transmettent leurs savoirs. Ils n’ont pas l’écriture telle que nous la concevons, mais communiquent par les gravures et les signes en milieu extérieur. Orientation, repérages, marquage des zones de chasse, représentation des espèces présentes, etc..ces roches gravées en zones de passage ou d’estive d’une certaine faune, des pisteurs, naturalistes ou chasseurs plus modernes font de même pour leur usage, mais aussi pour transmettre ou informer. Par exemple, il est essentiel de savoir reconnaître la saison du rut animal, pour calculer les périodes idéales de chasse. Le rut du mâle permet de calculer la mise bas, il faut garder les bons reproducteurs, mais aussi éviter des rencontres dangereuses! Les femelles gravides sont plus faciles à atteindre, la chair est plus tendre. On ne tue pas une femelle allaitante! Il y a donc, comme actuellement, des connaissances éthologiques à avoir et des règles à respecter, pour chasser tout au long de l’année sans appauvrir les ressources animales. Les chasseurs avertis le savent bien...il faut savoir reconnaître un vieux mâle, un animal malade ou faible, une femelle, un jeune de l’année. Ces rochers gravés permettent peut-être d’informer et de transmettre ces connaissances, comme actuellement les panneaux des parcs pyrénéens, qui présentent la faune et la flore de ces espaces aux groupes de promeneurs, adultes et plus jeunes. Après, ce que j’en dis n’engage que moi! Mais chercher, ou pire, vouloir donner un sens spirituel ou chamanique à toute trace préhistorique, hors grotte ornée, c'est exagéré. Comme tous leurs ancêtres et leurs descendants, dont nous, ces groupes humains du paléolithique devaient avant tout gérer et assurer la subsistance et la survie du groupe. Ils avaient donc avant toute chose des préoccupations très terre à terre, quotidiennes. Savoir bien chasser devait primer sur tout le reste, car ”ventre affamé n’a pas d’oreille !”. Les préhistoriens ont des réflexions de gens repus...
Éthologie signifie étude des comportements, mode de vie, mode de reproduction des animaux observés en milieu naturel. Ce constat, à propos d’une démarche de graveur chasseurs magdaleniens sur des rochers bien visibles, situés dans les zones d’habitat des espèces observées, peut donner un sens plus simpliste à ces gravures. Ces magdaleniens possèdent déjà les mêmes compétences intellectuelles que nous, et non seulement observent, mais enseignent et transmettent leurs savoirs. Ils n’ont pas l’écriture telle que nous la concevons, mais communiquent par les gravures et les signes en milieu extérieur. Orientation, repérages, marquage des zones de chasse, représentation des espèces présentes, etc..ces roches gravées en zones de passage ou d’estive d’une certaine faune, des pisteurs, naturalistes ou chasseurs plus modernes font de même pour leur usage, mais aussi pour transmettre ou informer. Par exemple, il est essentiel de savoir reconnaître la saison du rut animal, pour calculer les périodes idéales de chasse. Le rut du mâle permet de calculer la mise bas, il faut garder les bons reproducteurs, mais aussi éviter des rencontres dangereuses! Les femelles gravides sont plus faciles à atteindre, la chair est plus tendre. On ne tue pas une femelle allaitante! Il y a donc, comme actuellement, des connaissances éthologiques à avoir et des règles à respecter, pour chasser tout au long de l’année sans appauvrir les ressources animales. Les chasseurs avertis le savent bien...il faut savoir reconnaître un vieux mâle, un animal malade ou faible, une femelle, un jeune de l’année. Ces rochers gravés permettent peut-être d’informer et de transmettre ces connaissances, comme actuellement les panneaux des parcs pyrénéens, qui présentent la faune et la flore de ces espaces aux groupes de promeneurs, adultes et plus jeunes. Après, ce que j’en dis n’engage que moi! Mais chercher, ou pire, vouloir donner un sens spirituel ou chamanique à toute trace préhistorique, hors grotte ornée, c'est exagéré. Comme tous leurs ancêtres et leurs descendants, dont nous, ces groupes humains du paléolithique devaient avant tout gérer et assurer la subsistance et la survie du groupe. Ils avaient donc avant toute chose des préoccupations très terre à terre, quotidiennes. Savoir bien chasser devait primer sur tout le reste, car ”ventre affamé n’a pas d’oreille !”. Les préhistoriens ont des réflexions de gens repus...