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Bonjour, nous vous remercions pour vos commentaires. Permettez nous d'y répondre et d'apporter quelques précisions. 0.18: effectivement, l'objectif est de retenir l'eau de pluie qui s'infiltre dans les nappes superficielles libres, qui se vidangent dans les cours d'eau avant de rejoindre la mer. D'ailleurs le remplissage des réserves est conditionné à des seuils de remplissage (pour remplir la SEV 17, il faut que la nappe soit à moins de 2 m sous nos pieds). Pour donner un exemple concret, au piézomètre de Renais, le sol est à 12.58 mNGF et actuellement (28/11/2023), la nappe est à 12.14 mNGF soit à 40 cm en dessous de nos pieds. 0.38: cette eau en débordement ne reste pas dans le sol, elle repart à la mer via les cours d'eau. L'eau ne reste pas statique dans les cours d'eau. Actuellement, le débit du Mignon est de 5 à 15 m3/s (c'est à dire 432 000 à 1.3 Mm3/jour) et celui de la Sèvre Niortaise atteint 100 m3/h soit 8 640 000 m3/jours qui repartent à la mer... 0.51: faux, sur certains secteurs c'est près de 55% d'élevages dont les produits sont transformés localement (ex: exploitations caprines et bovines raccordées à la 1ère réserve et qui fournit son lait à Surgères et qui produit 100% de l'alimentation de ses bêtes grâce à la réserve). Par ailleurs, sur le territoire l'agriculture AB représente près de 15% des exploitations. L'agriculture locale est largement labelisée (AOP, Label,...), transformée sur le territoire et utilisée localement. 1:08 justement l'objectif de stocker en période hivernale est de diminuer la pression en période estivale et donc de permettre aux autres agriculteurs de ne pas subir de restrictions ou coupures. Sachant que ces restrictions et coupures n'interviennent que si le milieu ne se suffit plus à lui-même...donc si pas de restrictions c'est que le milieu est en capacité de subvenir à ses besoins en matière d'eau.

@@lacooperationagricoleNA bonjour, je vous remercie de votre retour. Je ne m'attendais pas a avoir une réponse de votre part. J'aurais dès lors étoffé mon commentaire initial légèrement provocateur. Je pense qu'il est urgent que les différents acteurs du territoire s'accordent sur des solutions d'avenir prenant en compte le maximum de facteurs. Les acteurs du territoire doivent se réunir sans exclusion : Hydrobiogeologue, LPO, coop de l'eau, sage/Sdage, exploitant maraîcher, céréaliers etc etc ... Il faut écouter toutes les voix et convenir sur quelques choses de viable. L'état, les préfets, les médias et autres instances parasite le débat. J'aimerais ajouter que la pollution plastique, l'évaporation, la stérilisation de terre agricole et le coût financier ne sont que rarement abordé... Vous parliez de la bassine de Surgères mais pour les SEV 15 et 17 nous sommes loin d'atteindre les 100% d'agriculteurs raccordés. Il est d'ailleurs important de voir la scission entre agriculture paysanne sans intrants avec une faible pression sur le milieu et une agriculture productiviste datant des années 70 ... Qui n'a pas changé depuis. Il faut que les citoyens se rassemblent et que nous fassions ensemble de nouvelles choses pour nous et nos enfants. Cordialement