Видео

Excellent! ❤🎸🎸

j'ai adoré la musique, myciaa!! ❤❤❤ je suis tellement heureux de voir la nouvelle vidéo

Faudrais que vous débrouiller a faire une date a Reims a la cartonnerie, je pense que les date sont pas toutes pliée,

bravo a toustes! trop bien!!! <3

ma chanson préférée ❤

Sounds like Crystal Castles, nice

yes! 👍🎸

genial! keep on growing friends! <3

je suis déçu . Its not a Joe Dassin, it's not a chanson. le chansonnier doit corriger l'équilibre acido-basique. je demande un remboursement

Laissez immédiatement tomber le bouddhisme, la pleine conscience ou encore “petit Bambou” et ouvrez plutôt vos oreilles car vous allez gagner du temps: ce qui est contenu dans cette chanson qui est pour moi un chef d’œuvre est extrêmement puissant. D’abord voici le texte: La nuit noire, le vide, Qu’aucun écho ne comble, Mise à mort à tort à raison, Pas de retour à zéro Tant de temps perdu à penser au temps perdu Qu’il y a plus rien à perdre Les espoirs vrais ou faux, Autant de coups d’épées dans l’eau A s’imaginer que rien ne pourrait changer, Naitre ici tu gagnes, tu perds Inutile maintenant de cracher tant de mépris, sur ses monstres imaginaires Maintenant tout va devoir disparaitre comme dans un grand feu de joie la conscience est le poids des peines Que personne ne portera Maintenant tout va disparaitre comme dans un grand feu de joie Plus de batailles stériles, Besoin d’une meilleure vérité Tuer le temps pour de bon, Inutile de toucher le fond Tant d’années gâchées à cacher la vérité, Plus de raison de trembler Trop de temps perdu à penser au temps perdu, Besoin d’une meilleure vérité Maintenant tout va devoir disparaitre comme dans un grand feu de joie la conscience est le poids des peines que personne ne portera Maintenant tout va disparaitre Comme dans un grand feu de joie … Explication: “La nuit noire, le vide Qu’aucun écho ne comble, Mise à mort à tort à raison, Pas de retour à zéro” On commence d’emblée dans ce premier couplet par une belle image qui suggère qu’on évoluerait simplement dans le vide (ce que les chinois appellent le TAO) et ce vide, il est juste infini donc il ne faut pas s’attendre à en voir une limite ni a entendre un quelconque écho. La mise à mort, la condition humaine en quelque sorte lorsqu’on en a conscience nous fait comprendre qu’effectivement on ne pourra jamais revenir en arrière et donc accepter de se consumer. “Tant de temps perdu à penser au temps perdu Qu’il y a plus rien à perdre Les espoirs vrais ou faux, Autant de coups d’épées dans l’eau” le deuxième couplet est beaucoup plus explicite à mon sens: il est en effet inutile de perdre son temps bloqué dans son passé sinon le risque serait d’être passé à coté de quelque chose, d’avoir littéralement perdu son temps dans cette quête et de s’apercevoir à la fin que fatalement les quelques instants qu’ils nous restent ne sont presque plus rien. Les deux derniers vers de ce deuxième couplet évoquent un propos un peu plus noir, celui de ne pas apporter trop de considération aux espoirs car il est inutile de se débattre, autant mettre des “coups d’épées dans l’eau". Mais en même temps ce profond détachement est le stade ultime des pratiquants de la méditation de pleine conscience notamment. “A s’imaginer que rien ne pourrait changer, Naitre ici tu gagnes, tu perds Inutile maintenant de cracher tant de mépris, sur ses monstres imaginaires" L’interprétation de ce couplet est plus complexe, en effet, j’ai pas le texte original de l’auteur et j’ai un doute sur son choix du pronom (est -il possessif ou démonstratif?) si elle a employé “ces” monstres imaginaires, elle désigne dans ce cas quelque chose de lointain, c’est plus une observation poétique dont seul l’auteur connait la dimension. En revanche si elle a utilisé “ses”, là elle entend probablement ça comme quelque chose de commun à chaque être humain et met donc simplement en lumière ce constat: il serait plus plus sage de ne pas se créer plus de problèmes qu’il n’en existe réellement sur la planète et perdre son temps à en vouloir à la terre entière. Et juste accepter de perdre, comme se réjouir de gagner parfois (autre principe taoïste et Bouddhiste). Nous arrivons maintenant au refrain. Bah là, qu’est ce que tu veux dire d’autre? Elle a tout dit. Allez, explication comme j’suis gentil^^ Maintenant tout va devoir disparaitre Comme dans un grand feu de joie “la conscience est le poids des peines Que personne ne portera “ Autrement dit, ne cherche plus le passé, ne cherche plus le futur et même pas le présent car tout ces éléments à l’intérieur d’un tout qui est notre conscience finissent par peser et ça donne des individus trop “chargés” émotivement; Du coup, comme on comprend bien que dans la vie on ne peut s’en remettre à personne d’autre, que presque personne ne peut éponger cet état d’être en nous sauf peut être les moines Bouddhistes, il ne reste plus d’autre solution que de faire un grand feu de joie avec cette conscience dans le but de l’alléger, dans une fumée qui passera de dense à plus en plus légère jusqu’à disparaitre totalement: c’est là que tu seras enfin libre. “Plus de batailles stériles, Besoin d’une meilleure vérité Tuer le temps pour de bon, Inutile de toucher le fond” Y’a pas grand chose à expliquer dans les deux premiers vers de ce couplet; c’est limpide, les combats ne mènent à rien c’est certain. En revanche les deux derniers vers sont très intéressants. On a comme l’impression qu’elle a pleine conscience de sa position: c’est pas le temps qui la tue, mais bien au contraire c’est elle qui tue le temps. Elle s’en affranchi totalement ce qui lui permet de prendre conscience qu’il n’est pas utile de toucher le fond mais de plutôt naviguer plus dignement et plus agréablement la tête hors de l’eau sous cet angle de vue. Si c’est précisément la pensée de l’auteur, alors là, c’est vraiment puissant. “Tant d’années gâchées à cacher la vérité, Plus de raison de trembler Trop de temps perdu à penser au temps perdu, Besoin d’une meilleure vérité “ ce couplet reprend en partie ce qui a été développé plus haut à la nuance que l’auteur ajoute qu’avec cette connaissance il n’y a plus de raison de trembler ou plutôt de moins trembler, juste accepter cette vérité et ce même si ça reste compliqué car il a fallut tant d’années, sans doute de réflexions pour y accéder. Le mot “besoin” exprime une urgence mais semble teinté d’humilité, elle propose plus qu’elle n’expose dans ce couplet un peu plus en retrait. En conclusion, si toi, auditeur tu as pensé que c’était une chanson et surtout un texte bricolé en deux minutes, bah t’as mal pensé: “Faut réfléchir Mac’ Fly!"… De même, attention au premier peigne-cul qui me dira “ouai Myciaa c’est juste du punk-rock comme n’importe quel punk-rock”. Mec, si tu me sors une connerie pareille, je te garantis sur facture que je te coupe la tête (comme t'as pas réfléchi), je la fous dans un bidon et j’allume un grand feu de joie pour me réchauffer avec mon chat les nuits d’hiver. Signé un moine pas Bouddhiste.

Ca va faire un bon petit moment que j'écoute cette chanson en boucle qui m'avait immédiatement mis une claque et vous savez ,cet étrange frisson dans le dos jusque dans le crâne lorsque on vibre avec une chanson, qu'on est touché à la fin d'un film ou qu'on a froid en refermant un livre. Je l'ai écouté dans des contextes différents, dehors en marchant, en prenant ma douche ou encore en bricolant avec un café et à chaque fois, je me disais merde pourquoi ce frisson à chaque fois? après tout c'est juste un très bon morceau Rock voilà tout. Bah non. C'est pas que ça. Du coup, comme je suis un garçon qui aime comprendre pourquoi je frissonne, j'ai décidé ce soir de ne pas juste écouter le morceau, mais également de bien regarder le clip. Alors, on voit quoi? On voit un homme qui donne pas franchement l'air d'être sympa ni bienveillant, pour vulgariser on observe que sur la table il semble avoir "tous les vices" (pain blanc, vin rouge, clopes...) mais surtout, il est en train de se gaver de manière complétement détachée...avec du sang sur la main droite. Il semble prendre son temps pour diner et en même temps on a l'impression que l'horloge tourne vite pour lui et on comprend en parallèle que c'est la chanson qui est en train de lui régler son compte doucement et surement à chaque refrain. C'est à 3.40 minutes que là, il se passe quelque chose de beaucoup plus précis, y'a un mouvement de caméra (qui doit surement porter un nom mais j'y connais que dalle en cinéma^^) qui oriente vers la droite notre regard, qui nous dirige et nous conduit à une réflexion. On découvre dans ce mouvement deux personnages, les artistes et interprètes de la chanson, puis tout à la fin du mouvement, une jeune femme , morte, ensanglantée sur la table ou se trouvait l'homme qui a maintenant disparu. A aucun moment ils ont été face à face à l'image, ont-ils diné ensemble? Vous pensez que ça veut dire que dalle? Bah, non, ça veut pas dire que dalle. Reprenons le mouvement au début, les artistes sont bâillonnés, ils ont donc décidé de se taire? pas vraiment car se taire, ça veut pas dire arrêter de parler, le silence, c'est parler encore... Ce qu'on comprends bien c'est qu'au final, c'est une femme qui se retrouve symboliquement "morte" sur la table , probablement détruite émotionnellement par les "violences répétées" de l'homme. La deuxième interprétation que je fais, complétement psychanalytique cette fois est celle ci: et si le narrateur (trice) avait été dans l'impossibilité de parler? Qui pourrait se trouver dans l'impossibilité de parler ou de s'exprimer pleinement? Bah un enfant. " Ta haine, plus forte que la mienne" peut aussi étayer cette interprétation, en effet un enfant peut pas être aussi con qu'un adulte et contenir plus de haine qu'un adulte (voire aucune haine, ou alors beaucoup plus tard), y'a donc un différentiel intéressant dans ce vers qui penche vers la thèse qu'il s'agirait d'une blessure d'enfance. A noter également que les sièges sur lesquels sont assis les artistes sont différents, la chanteuse est assise sur un siège rouge avec un dossier noir et son camarade lui, complétement ancré sur du rouge ( siège et dossier), on pourrait penser alors que la chanteuse possède deux pôles et que c'est elle qui détient la clé de l'énigme. Autobiographique ou pas? bah ça, y'a que les artistes qui le savent, et je pense, à mon sens, qu'un artiste est pas forcément obligé de vouloir interpréter, justifier ou expliquer ce qu'il a voulu dire sinon bah il ferait pas des chansons qui est justement son moyen d'expression. Alors, vais -je arrêter de frissonner maintenant que j'ai écrit tout ça? Ah bah merde, non, je frissonne encore.

Très très bon! Morceau qui mélange tout ce que j'aime... À écouter sans modération. Et puis c'est local ce qui ne gâche rien.

je t aime

Beau, juste, chant et texte assumé, supers images, vraiment cool !

excellent! bravo! =)