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Seul Jésus-Christ est Fils monogène ( = "le seul engendré"), donc "Dieu", le Fils UNIQUE de Dieu, et ce de toute éternité puisqu'il est Dieu. Nous ne sommes pas engendrés, comme le Fils l'est du Père, nous ne procédons pas du Père comme l'Esprit Saint : nous sommes des créatures, nous avons été créés de toutes pièces à partir du limon de la terre, toutefois animés par le Souffle divin. Or ce qui est créé n'est pas de la même nature que celui qui créée. Car un manguier ne produit pas d'oranges ni des humains un cabri ; ainsi Dieu engendre Dieu, l'homme engendre l'homme. Dieu crée l'homme, l'homme est une créature de Dieu. Dieu est de toute éternité, pas l'homme. Dieu n'est pas de la même nature (essence) que l'homme et l'homme n'est pas de la même nature (essence) que Dieu : Dieu est de nature divine, l'homme est de nature humaine. Seul Jésus-Christ unit en sa personne indivisible les deux natures (essences) divine et humaine. Seul Jésus-Christ ! Le saint apôtre Pierre écrit : "Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise..." (2 Pie 1, 3-4) Devenir, ce n'est pas être. Devenir participant de la nature divine, ce n'est pas être ontologiquement de nature divine. Nous sommes appelés à devenir semblables à Lui (ce que nous ne sommes pas encore), à être transfigurés à Son image, à être déifiés (participant de sa nature divine) : ceci est un processus et sous entend que nous devenons ce que nous ne sommes pas au départ. Ce que confirme le saint apôtre Jean dit "le Théologien" dans la tradition orientale : "Bien-aimés, nous sommes maintenant les enfants de Dieu, et ce que nous serons n'est pas encore apparu ; mais nous savons que lorsqu'il apparaîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est" (1 Jn 3,2). Ou encore ici : "Non seulement la création, mais nous-mêmes, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement en attendant avec impatience l'adoption comme fils, la rédemption de notre corps" (Rom 8,23). C'est en contemplant la gloire du seigneur, qui est Dieu, que nous sommes transfigurés à son image, à l'image de Dieu, qu'Il est (2 Cor 3,18). mais ce n'est pas en contemplant un "maître de sagesse" que nous seront déifiés. Ainsi, seule la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Souffle, est de nature divine. Seul le Fils est engendré par le Père et lui est "consubstantiel", avec l'Esprit Saint. Nous ne sommes pas consubstantiels à Dieu, ni au Père, ni au Fils (Logos), ni à l'Esprit. Nous sommes consubstantiel à l'humain, à l'homme. Et si nous sommes appelés "fils", c'est par adoption. Le peuple d'Israël l'est par élection. Et si le Père nous a adoptés, c'est à cause de son Fils, qui siège à sa droite, qui a traversé le tabernacle non fait de main d'homme, dans son corps et sa personne humaine, lui qui est Dieu, c'est parce que le Christ a assumé toute notre humanité jusqu'à la mort, lui qui est immortel, et qu'il a présenté au Père notre nouvelle humanité déifiée à laquelle nous sommes tous et toutes appelés. Nous sommes fils et filles adoptés par Dieu, et non engendrés par Lui. C'est ce que l'apôtre ne cesse de répéter : Gal 3,26 ; 4,4-5 ; Rom 8,5 ; 9,8 ; Eph 1,5. 12'35" : "Si tu n'es pas lumière, comment peux-tu éclairer ?" Et bien tout simplement par réflexion (comme la lune, qui n'est pas lumière et sous laquelle on peut néanmoins attraper des coups de soleil, UV obligent) ou par transparence (comme le prisme qui capte la lumière et la décompose). Et, visiblement, l'homme est la seule créature à être dotée de cette aptitude : pas les pierres, pas les arbres, ni les animaux. Nous ne sommes pas seulement des "êtres de lumière", ni seulement des âmes et des esprits. Nous sommes, "adama", tiré de la terre, de la glèbe : nous avons un corps (alors que Dieu est incorporel, sauf en Jésus-Christ depuis 2000 ans). L'étincelle de la divinité que nous avons tous reçu, ne fait pas de nous "Dieu" par nature, et ne nous a pas empêché de sombrer dans les ténèbres du péché. Car nous avons aussi été formés de la terre et Dieu nous a formé un corps, alors que Lui est incorporel. Nous n'habitons pas notre corps, nous sommes notre corps. Notre être, également trinitaire (à son image) est indivisible, il est corps, âme et esprit.

@@musiquenvie4725Merci pour votre commentaire. La substance de tout ce que vous développez repose sur vos croyances personnelles et vos conditionnements dogmatiques. J’en ai certainement aussi. Et ça nous bloque malheureusement. Toutefois on peut choisir, comme je l’ai fait, d’ouvrir notre esprit à d’autres réalités plus profondes pour découvrir à la fois le sens profond des saintes écritures et des secrets spirituels susceptibles de nous rappeler notre essence divine. Au lieu de répéter ce que votre pasteur vous a appris, pourquoi ne pas faire votre propre chemin ?

@@thierryvit8599 : le fait que vous considérez que "la substance de tout ce que je développe repose sur mes croyances personnelles et mes conditionnements dogmatiques" ne repose que sur vos croyances personnelles et vos conditionnements dogmatiques, et en rien sur la réalité. Justement, j'ai fait mon propre chemin, riche, tortueux, accidenté et, surtout, je continue de le suivre, et ce propre chemin, bien que très personnel, n'est en rien contradictoire avec la foi de l'Eglise mais au contraire m'y amène, malgré mes réticences et mon esprit critique autant que rebelle. Que "je répète ce que dit le pasteur" n'est que vote propre impression, toute subjective, car, à la vérité, vous n'en savez rien. C'est très vexant mais je ne peux pas vous en vouloir, puisque vous ne me connaissez pas.. Vous ne pouvez pas savoir par exemple que j'ai étudié toute la théosophie de Rudolph Steiner, que j'ai lu tout Alexandra David Neel et Krishnamurti, que j'ai été initié à la méditation transcendantale de Maharishi Mahesh Yogi duquel j'ai reçu un mantra me permettant de "me connecter au flux d'énergie cosmique de l'univers", que j'ai étudié (et étudie encore) longuement et dans le détail l'histoire de l'Eglise en particulier des temps apostoliques, que je me suis intéressé au taoïsme, que je lis les Pères de l'Eglise en particulier les Pères apostoliques, que je m'intéresse à l'anthropologie spirituelle d'Annick de Souzenelle, que j'ai rencontré le Christ à 22 ans, que, bien que chrétien orthodoxe, j'ai été engagé une dizaine d'années dans une église nouvelle évangélique et charismatique, que mes théologiens de prédilections, outre les Pères de l'Eglise sont Nicolas Lossky, le penseur Paul Florensky, le père Serge Boulgakov, Annick de Souzenelle. Je sais en qui je crois et, croyez moi : je ne suis pas Dieu ! je suis chrétien, et je l'assume : je crois et je confesse (et non je répète comme un perroquet!) le credo de Nicée-Constantinople.

@@thierryvit8599 : Merci. Que vous pensiez que "la substance de tout ce que je développe repose sur mes croyances personnelles et mes conditionnements dogmatiques" ne repose que "sur vos croyances personnelles et vos conditionnements dogmatiques" car, en effet, vous en avez "certainement aussi" ; mais cela ne repose pas forcément sur la réalité. Voyez-vous, j'ai toujours mené mon propre chemin, semé d'embêches, fort accidenté, voire tortueux, en tout cas parfois boîtant. Déjà à 14 ans j'avais fugué de chez mes parents, de Cornaille, 3 semaines à Paris puis 6 en Espagne ou l'on m'a retrouvé dans un bled de babas cools près d'Algeciras, à quelques encâblures du Maroc. De croire ce que l'on croit en communion avec ceux qui nous ont précédés dans l'Eglise, n'est pas opposable à l'esprit critique, à l'examen, au questionnement : il n'y a qu'à lire les Pères de l'Eglise pour s'en rendre compte. Aussi, que "je répéte ce que mon pasteur m'a appris" n'est que votre impression toute subjective et fondée sur rien, car j'ai été en effet enseigné en puisant à de multiples sources, dont les pasteurs, curés et popes n'ont qu'une maigre part. Mon chemin personnel consiste à examiner toute chose, retenir ce qui est bon (selon moi), de le confronter avec mon expérience personnelle, et à mettre les choses relation, à y trouver tant bien que mal une cohérence. Personnellement, j'ai trouvé la mienne dans l'Eglise orthodoxe au bout d'un long périple, et malgré tous les défauts qu'elle trimbale. D'autres la trouvent ailleurs ou autrement, peu importe. On peut croire qu'on est Dieu, cela ne me gêne pas ; ce qui me gêne c'est qu'on dise qu'on le croit au nom de la Bible ou de l'Evangile, et qu'en le confessant, l'on se prétende "chrétien". Je regrette : cette croyance n'est ni chrétienne, ni apostolique, ni évangélique, ni biblique. Votre remarque est donc, en plus d'être à côté de la plaque, plutôt désobligeante et un poil condescendante ; mais je ne puis vous en tenir rigueur puisque, ne me connaissant pas, vous parlez dans le vide me concernant. Evidemment, vous ne pouvez pas savoir que j'ai étudié toute la théosophie de Rudolph Steiner, que j'ai dévoré (et dévore encore, je ne me lasse pas de le relire) tout Hermann Hesse, Alexandra David-Neel, Krishnamurti, que je me suis intéressé au bouddhisme, au taoïsme, à l'islam, que j'ai été initié à la méditation transcendantale de Maharishi Mehesh Yogi de qui j'ai reçu un mantra personnel me permettant de me connecter "au flux d'énergie cosmique de l'Univers", que j'ai rencontré Dieu, Père Fils et Saint-Esprit, sur une route de campagne la nuit au volant de ma Renault-Dauphine (et je vous assure que "Dieu" n'était pas "moi", bien que l'expérience fut intérieure), que bien qu'ayant choisi d'être baptisé dans l'Eglise orthodoxe j'ai fait un détour de 10 ans dans une église missionnaire évangélique-charismatique, que j'ai étudié (et étudie) l'histoire de l'Eglise et lis les Pères de l'Eglise depuis des décennies, que je m'intéresse à l'anthropologie spirituelle d'Annick de Souzenelle, que mes théologiens de prédilections sont Nicolas Lossky, Paul Florensky, Serge Boulgakov, Olivier Clément, Annick de Souzenelle et Léonide Chrol (tous "orthodoxes"), et que je suis musicien (je précise car la musique est universelle et qu'elle nous ouvre les portes du chronos : les musiciens ne sont généralement pas dogmatiques). Je suis chrétien, je sais en qui j'ai cru. Je crois et je confesse (et non "je répète comme un perroquet) le Credo de Nicée-Constantinople. C'est justement mon chemin personnel et propre, évidemment et inévitablement inspiré de plein d'influences et riche de rencontres, qui m'a amené là où je suis et à exprimer ce que j'exprime aujourd'hui. D'autres l'ont exprimé avant moi, ce qui me fait dire que je ne suis pas dans une totale subjectivité : je m'exprime au sein d'une "communion" qui dépasse largement nos contemporains. Car, comme l'écrit si bien Serge Boulgakov, "L'Eglise n'est pas une institution. Elle est la vie par et dans le Christ mue par le Saint-Esprit."

Fausse doctrine, séductrice comme il se doit, mais mensongère : Dieu seul est Dieu, l'homme est sa créature, son œuvre magnifique. C'est le péché qui sépare l'homme de Dieu, entraînant la maladie, la corruption et la mort. Voilà la véritable doctrine, science, connaissance, telle qu'elle nous a été révélée par l'Evangile de Jésus-Christ et toute l'Ecriture Sainte.

Merci à vous. Je suis reconnaissant pour vos merveilleux commentaires qui nous propulsent sur ce chemin de lumière ! Toute ma gratitude !

Oui absolument... C'est un chemin assez périlleux quand on y pense mais assez bénéfique pour l'esprit qui s'abandonne à son Créateur...

Un grand merci !

C'est un fait, oui ! Vous avez tout à fait raison. Néanmoins, il n'y a véritablement qu'une seule spiritualité: qu'elle soit appelée ancestrale ou occidentale ou maya, c'est foncièrement la même chose ! Et donc c'est la prise de conscience de notre propre relation personnelle avec le divin qui peut nous ascenser !

C'est un tel enchantement que de le savoir ! Dieu vous bénisse. Paix, Joie et Amour à vous !