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Bonjour. Merci à vous. Il s'agit de la Pensée sauvage Voir l'article suivant : journals.openedition.org/elh/659 "Lévi-Strauss, dans La Pensée sauvage, répond à Sartre tout au long de son livre, et plus particulièrement dans son chapitre conclusif intitulé « Histoire et dialectique ». Il déclare alors que Sartre fait de l’histoire « l’ultime refuge d’un humanisme transcendantal : comme si, à la seule condition de renoncer à des moi par trop dépourvus de consistance, les hommes pouvaient retrouver, sur le plan du nous, l’illusion de la liberté3 ». Lévi-Strauss reproche surtout à Sartre de ne pas prendre en compte dans son Histoire comme Vérité de l’Homme, l’histoire des hommes dits sauvages. De fait, ces sociétés, selon Sartre, ne font pas de la rareté de la matière, des biens économiques, un moteur historique, mais s’en accommodent pour vivre dans la pure répétition. Selon Sartre, « il est vrai que beaucoup de groupes stabilisés dans la répétition ont une histoire légendaire, mais cela ne prouve rien, car cette légende est négation de l’Histoire et sa fonction est de réintroduire l’archétype aux moments sacrés de la répétition ». C’est ainsi qu’il exclut de la « Vérité de l’Homme » l’histoire de ces hommes-là. Or Lévi-Strauss rappelle que ces hommes ont une histoire qui vise effectivement à « être intemporelle ». Il renvoie à son chapitre précédent, « Le temps retrouvé », où il explique comment cette histoire mythique ou légendaire articule synchronie et diachronie dans des rituels complexes. Ainsi, l’histoire mythique offre […] le paradoxe d’être simultanément disjointe et conjointe par rapport au présent. Disjointe, puisque les premiers ancêtres étaient d’une autre nature que les hommes contemporains : ceux-là furent des créateurs, ceux-ci sont des copistes ; et conjointe puisque, depuis l’apparition des ancêtres, il ne s’est rien passé. Il montre que les rites de contrôle opèrent du côté de la synchronie, quand les rites historiques ou commémoratifs et de deuils opèrent du côté de la diachronie, les premiers du passé vers le présent en confiant à des hommes vivants la charge de personnifier de lointains ancêtres, les seconds du présent vers le passé en fabriquant des figures héroïques. Ainsi change-t‑on le passé en présent, le présent en passé. Enfin, dans l’histoire mythique le réel n’est pas vérité, il est l’évocation de la contingence qui suscite des émotions. Sont alors définies histoire chaude et histoire froide : celle de Sartre et de son groupe en fusion est chaude, celle des sauvages et de la répétition, froide en opposition. Mais pas plus les sauvages que les autres ne fabriquent une véritable coupure entre le passé et le présent. Histoire chaude comme histoire froide fabriquent des manières de penser ce lien et de le vivre. C’est pourquoi Lévi-Strauss affirme que la conception sartrienne de l’histoire est proche de celle des primitifs exclus, et que le véritable problème posé par la Critique de la raison dialectique est : « À quelle condition le mythe de la Révolution française est-il possible7 ? » Lévi-Strauss, en marxiste, répond ainsi à Sartre qu’il ne s’est guère éloigné des marxistes qu’il critique pour user de catégories fétichisées, et qu’il produit lui aussi une histoire mythique - il faut entendre : une histoire qui n’a pas de capacité à affirmer une vérité positive, ce qui pour Lévi-Strauss est le rôle de l’homme de science."

@@heiddie7 Merci!

ha oui

Merci à toi 👍Je mets différents contenus, la chaîne étant éclectique. La thématique écologique reprend en effet beaucoup de Jancovici

Quels éléments factuels sont manquants? Les seules preuves possible de ce qu'il avance sont des calculs.

Pour quelqu'un qui a beaucoup de chose à redire tu n'y va pas de mains mortes! Moi je n'ai pas eu la chance de faire les mines et ce que je trouve à redire, c'est que si les gens qui avaient fait les grandes écoles écoutaient un peu plus avec leurs oreilles et moins avec leurs égo, ils auraient peut être entendu le problème avant qu'il ne leur tape au porte monnaie ou à la santé publique. Mais bon faut bien que vous ayez des choses à redire.

Je n'ai pas fait l'école des Mines. J'ai suivi exactement comme vous pourriez le faire les cours diffusés en ligne, accessibles depuis RUclips. Ce que j'ai à redire, c'est que ces calculs d'ordres de grandeur simplifient un nombre incalculable de phénomènes qui, lorsqu'on en tient correctement compte, n'aboutit pas aux mêmes résultats. Premier argument, et pas des moindres : ces problématiques de réseaux centralisés autour d'usines de production à sortie haute tension s'adaptent très bien à des parc renouvelables (éolien comme solaire) qui mutualisent les sorties de leur installation pour monter à ces mêmes hautes tensions, en s'intégrant au réseau. Cela n'en fait absolument pas un système pilotable, mais ce qu'il ne précise pas ici, c'est que son hypothèse de départ est que l'utilisation de ces énergies renouvelables se ferait dans chaque foyer, plutôt que sur un système proche du réseau actuel, où la production serait mutualisée.

Cet hypothèse est déjà essentielle à avoir en tête, mais ce n'est même pas la seule qui soit très discutable dans ce raisonnement ! Les panneaux photovoltaïques dans les foyers, qui génèrent effectivement de la basse tension, sont ici considérés comme trop "isolés" pour servir au réseau, donc leur apport est considéré comme "purement" domestique. Sauf que non ! Le raccordement au réseau en bidirectionnel avec ces foyers n'est pas un coût aussi important que ce qu'il decrit ici, et il permet à un grand nombre de foyers en France de redistribuer l'énergie générée en surplus de la consommation domestique. Ces gains, qui se matérialisent par du gain d'argent pour ces foyers, n'a à mon sens rien de ponctuel ou passager, puisque l'amortissement du raccordement au réseau est déjà pris en compte par EdF dans le contrat avec le foyer ! Vous comprendrez donc que ces calculs d'ordres de grandeur, même s'ils sont parfois utiles pour se faire une idée rapide d'un problème, peuvent très vite atteindre leurs limites. Je m'en rend compte chaque jour en me penchant moi-même sur ces calculs !

@@climcheat là d'accord !

De rien, merci à vous.

Merci à vous

Il n'y aura pas de transition énergétique mais seulement une décrue énergétique. Une transition pour conserver notre nombre d'esclaves énergétique par personne supposerait une stagnation de la démographie et une stabilisation du flux de conversion de l'énergie. Or, les matières premières convertibles en énergie, qu'elles soient fossiles ou renouvelables se transportent avec du pétrole...

@@NicolasNMI On est d'accord quand bien même ils réussiraient cette transition, dans une 15aine d'années disons, (ce que je pense peu probable compte tenu des aléas), celle-ci serait à coup sûr intenable (cf Janco) et je pense même pas SOUAITABLE. Pour reprendre les expressions d' A.Barraux. Je crois en effet que voir bander des éoliennes tout les miles et des panneaux solaires joncher les prairies afin de subvenir aux besoins de la 7g ou des Tesla dans un parc autoroutier grandissant est peu enviable.. mais de toute façon intransitionnable pour les raisons que tu énonces on est d'accord. (Ps je cite l'Allemagne car on les prend, il me semble, trop en exemple sur ces sujets, ce qui ne veut pas dire que la France ou d'autres font mieux, souvent loin de là helas)

jancovici poste lui même des vidéos de faible résolution pour des questions énergétiques évidentes ;)

Exact. Et ce même si ce "vers quoi" n'est pas très glorieux...

Pour les femmes ça sera le retour du cinquième quart !

Merci 😅

Ou construire des STEP

La jeune femme à droite vas subir l'énergie du rayonnement solaire, ce qui va impliquer un changement de couleur appelé le bronzage. 😁

@@samuelbenard8873 Je faisais sentir ma frustration, je ne la vois pas 😞

Vous aurez beau intégrer le coût de l’acheminement du combustible, tout en négligeant celui des matières premières constituants les éoliennes, vous en arriverez à la même conclusion. Quand au message, ce n’est pas « vive le nucléaire » mais « la décroissance est inéluctable ». Votre lecture est biaisé par votre opinion prédéfinie sur Jancovici. Son arrogance, comme vous dites, ne change rien au fond. Vous semblez préoccupé par l’avenir de la planète, ne vous trompez pas d’adversaire.

@@benoitpelissier5869 bien d'accord avec vous. L'apparence d'arrogance me paraît plutôt être une exaspération croissante devant l'inertie généralisée. Quant au nucléaire, adhérente à la criirad depuis 25 ans, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Et pourtant je ne vois pas comment y échapper dans les décennies à venir , et plus je me renseigne par ailleurs , plus ça me paraît incontournable . Par ex le doc de la semaine dernière à la tv sur le biogaz : effarant ! ( j'ai trouvé d'autres sources qui confirme que c'est une aberration écologique )

Je crois savoir que le "nucléaire" regroupe une multitude de technologies différentes et je parie que vous n'en tenez nul compte. Les anti-nucléaire sont-ils contre l'ensemble de ces technologies, de toutes celles qui sont possible? Je ne parle pas de fusion mais de fission, de sels fondus, de neutrons rapides permettant la transmutation d'éléments radioactifs, de thorium etc... Si vous ne faites aucune distinction entre ces différentes technologies alors vous êtes contre toutes ces technologies. Hors, il est possible de construire des centrales nucléaires qui ne produisent pas de déchets à longue vie ET qui permettent de "brûler" les déchets des autres centrales à uranium de sorte que le problème du stockage disparaît. Et il est tout aussi possible d'avoir plus de risque de mourir d'une météorite qui nous tombe sur la tête que pour cause de centrale nucléaire (sels fondus, sans pression, sécurité passive etc...). Il s'ensuit que vos deux arguments publiques passent à la trappe. Alors que vous reste-t-il comme argument? Celui que vous cachez et ne dites à personne et qui est la vrai raison pour laquelle les anti-nucléaires existent: la décroissance, la destruction de la civilisation motivée par votre haine pourrie. Montrez donc votre vrai visage!

j ai toujours pas compris ce qu'il se passe quand il n y pas de vent pour les éoliennes ? Parce que si ça perturbe pas le réseau électrique, c'est que les éoliennes ne servent à rien !

@@benoitpelissier5869 Je suis d'accord avec vous mais pourquoi parle-t-on toujours de "l'avenir de la planète" ? C'est plutôt l'avenir de l'Être humain, non ?