Hilda Herrera est l’une des rares femmes compositrices à s’être imposée dans le monde très masculin du folklore argentin en faisant une place de premier plan à un instrument que personne n’attendait dans ces répertoires. Sa trajectoire est aussi le reflet de l’histoire politique d’un pays qui durant de nombreuses années a censuré ses compositions, fruits de collaborations avec des figures comme Atahualpa Yupanqui ou Pablo Neruda et portées par la voix contestataire de Mercedes Sosa. ‘Pola’, quant à lui, creuse un sillon singulier depuis plusieurs années, en revisitant la posture des danses traditionnelles des gauchos avec des zapateos virtuoses. Il défend une danse affranchie, où son corp...