Actes Sud Diffusion
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Présentation Libraires - Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Diffusion Actes Sud
#rentréelittéraire #rl2023 #rentréelittérairejeunesse #essais #theatre #actessud
Visionnez les vidéos de présentation des éditeurs de la Diffusion Actes Sud, comme si vous y étiez : AS Jeunesse, AS Papiers, AS Essais, Cambourakis, Gaïa, Helium, Payot, Inculte, Rouergue, Textuel, Thierry Magnier.
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Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Éditions Actes Sud Essais
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Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Éditions Textuel
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Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Éditions Payot
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Présentation Rentrée Jeunesse 2023 - La Scala - Éditions du Rouergue Jeunesse
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#rentréejeunesse #rl2023 #jeunesse *Histoires de Lou* de Natali Fortier Petits récits extraordinaires à picorer ou dévorer d’un coup. → En librairie le 6 septembre 2023 ! *Moitié moitié* de Henri Meunier, Nathalie Choux et Jean-François Martin Le monde est divisé en deux. Tu nais beau… "bingo"! Tu nais laid… "bing" tout court. → En librairie le 4 octobre 2023 ! *Cheval* de Ronald Curchod Cheval...
Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - *Petit monde* de G. Doll, Éditions du Rouergue
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#rentréelittéraire #rl2023 Éditions du Rouergue : *Petit monde* de Georgia Doll Entre 1984 et 1986, la vie d’une petite fille, Loly, au sein de la Kommune, une structure communautaire dominée par la figure de Kong, ancien instituteur devenu gourou qui propose un mode de vie alternatif, récusant le capitalisme et la famille nucléaire, prônant la libération par la pratique artistique. → En librai...
Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Éditions Cambourakis
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#rentréelittéraire #rl2023 *L'unique objet de mon regard* d'Aurélie Lacroix Dans ce premier roman bouleversant, Aurélie Lacroix retrace de manière kaléidoscopique cette relation et la nécessaire reconstruction qui s'en est suivie. → En librairie le 23 août 2023 ! *Hors d'atteinte* de Marcia Burnier Une puissante et bouleversante trajectoire de reconstruction et un hymne à la nature, au sauvage ...
Présentation Rentrée Jeunesse 2023 - La Scala - Éditions Actes Sud Jeunesse
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#rentréejeunesse #rl2023 #jeunesse *Passager de l'été* de Jean-Philippe Blondel → En librairie le 23 août 2023 ! *Animaux du Japon* de Fleur Daugey et Sande Thommen → En librairie le 1er novembre 2023 ! *Pourquoi on mange des animaux ?* de Nina Metais et Alice Chemama → En librairie le 13 septembre 2023 ! *Jules César à la conquête de la Gaule* d'Olivier Blin et Vincent Bergier → En librairie l...
Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - Éditions Actes Sud-Papiers
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#rentréelittéraire #rl2023 #theatre *Chantiers, je* de Dominique Blanc Une plongée dans trois rôles emblématiques de la comédienne : Suzanne dans “Le Mariage de Figaro” de Beaumarchais mis en scène par Jean-Pierre Vincent, “Phèdre” de Racine dans la mise en scène de Patrice Chéreau et six rôles qu’elle tient dans “Angels in America” de Tony Kushner mis en scène par Arnaud Desplechin à la Comédi...
Présentation Rentrée Littéraire 2023 - La Scala - *Jardin des oubliés* de M. Akkouche, Éditions Gaïa
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#rentréelittéraire #rl2023 Éditions Gaïa : *Jardin des oubliés* de Mouloud Akkouche Mouloud Akkouche signe un texte elliptique et envoûtant, intriguant le lecteur sans dévoiler tous ses mystères. À rebours des récits apocalyptiques, il confère à la fin du monde la douceur d'un songe, distille sa poésie et son imaginaire. L'histoire qu'il dessine ne se laisse pas facilement oublier. → En librair...
Présentation Rentrée Jeunesse 2023 - La Scala - Éditions hélium
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#rentréelittéraire #rentréejeunesse #rl2023 *Le Goût de la pluie* de Laurent Moreau Il fait beau... puis un premier nuage apparaît, et un autre, et encore un autre ! Jusqu'à la première goutte de pluie. → En librairie le 27 septembre 2023 ! *Animaux et Humains* de Yoko Heiligers Un magnifique recueil inspiré d'affiches pédagogiques vintage, pour réfléchir aux regards que les humains portent sur...
Présentation Rentrée Littéraire Française 2023 - La Scala - Éditions Actes Sud
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Présentation Rentrée Littéraire Étrangère 2023 - La Scala - Éditions Actes Sud
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Комментарии

  • @claudebregaint
    @claudebregaint 2 месяца назад

    Merci de cette grande simplicite et humilite de votre part pour parle d un des plus grands auteurs russes ,certes connu par les erudits ou ceux qu i s interresse a la litterature,se roman n est pas si facile a lire en russe et je vous comprends combien c etait un de vos desirs ,esperons que les nouvelles generations decouvrirons ce merveilleux auteurs ,qui a des heures sombres nous rappelle certaine actualite ...acte sud et les editions de minuit sont merveilleux car accessible pour le prix et la diversite ..merci monsieur🥰🤩

  • @Hummm38
    @Hummm38 4 месяца назад

    Merci Daniele pour votre exigence et le goût de la transmission .

  • @zinoBenchikh
    @zinoBenchikh 5 месяцев назад

    Merci Mr Markowicz pour les traductions ...

  • @charlesdufranc9708
    @charlesdufranc9708 Год назад

    Le Maître et Marguerite est mon roman préféré. je suis en train de relire pour la 3e fois dans une édition que j'aime beaucoup et je lirai avec plaisir la traduction d'André Markowicz. Ce livre est une merveille.

    • @mariakasper5815
      @mariakasper5815 10 месяцев назад

      Comme je vous comprends.Je me suis achetée la traduction de M A.M et je vais le relire avec plaisir.J'aime la force de Marguerite, son courage.Le diable et ses acolytes❤❤.Je trouve ce roman si moderne.

    • @RedFluffyFox
      @RedFluffyFox 7 месяцев назад

      This book was written for Stalin. Meaning: do what you want, but take care of the artist.

  • @violaine673
    @violaine673 Год назад

  • @isabelledeprevost2139
    @isabelledeprevost2139 Год назад

    Magnifique traduction !

  • @raphaelfernane8372
    @raphaelfernane8372 Год назад

    où est ce qu'il a diffusé cette vidéo s'il vous plaît ?

  • @francoisebianchi7282
    @francoisebianchi7282 Год назад

    Grand texte.

  • @sabrinabertol-yd2fx
    @sabrinabertol-yd2fx Год назад

    Magistrale à une époque où nous ne cessons de nous battre pour notre Liberté de propriété... Intellectuelle et d'acquisition de notre héritage...

  • @KevinQuesada448
    @KevinQuesada448 Год назад

    Maestro de maestros! Qui[en pudiese usar el color y la forma como él---

  • @af7639
    @af7639 Год назад

    Grand merci Monsieur André Markowicz et à Françoise

  • @maximevaudran
    @maximevaudran Год назад

    La sincérité d'André Markowicz me bouleverse toujours autant. Rares sont ceux à s'exprimer ainsi. Merci Monsieur.

  • @hibiscus1894
    @hibiscus1894 Год назад

    Quel beau couple

  • @hibiscus1894
    @hibiscus1894 Год назад

    C’est un génie de la traduction ce Monsieur

  • @hibiscus1894
    @hibiscus1894 Год назад

    C’est beau❤

  • @judithboissonnat600
    @judithboissonnat600 Год назад

    Merci

  • @nicolasbalsa7453
    @nicolasbalsa7453 2 года назад

    Merciiii Merciiii et merci ! J'ai rêvé en lisant ta perceptions

  • @yannstorytelling7114
    @yannstorytelling7114 2 года назад

    Vous êtes touchant Monsieur et votre rêve réalisé - l'oeuvre de votre vie - est inspirant ! Merci pour vos mots.

  • @chloea3954
    @chloea3954 2 года назад

    Merci pour cette vidéo, vous en parlez très bien. Je viens de le terminer en quelques jours, je ne pouvais plus le lâcher... Je vais de ce pas me renseigner davantage sur Sara Omar qui semble être une militante très forte et inspirante.

  • @jean-pierrefy8503
    @jean-pierrefy8503 2 года назад

    La moindre des choses serait d'apprendre à prononcer, c'est sans doute sur le thème : les vrais comédiens sont des minables !

  • @arwaanauda4724
    @arwaanauda4724 2 года назад

    Merci pour votre travail, les auteurs dont vous parlez sont mes préférés

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 2 года назад

    LA LANGUE BRETONNE, L'IDIOME DE LA HONTE. langue bretonne, l’idiome de la honte. La France des non-droits de l’homme: le pays des ignominies linguistiques. @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ Les faits relatés ici ne sont pas totalement inconnus. Mais le drame qui en est résulté pour la Bretagne et pour les Bretons mérite qu’on y revienne; et qu’on y insiste, lourdement encore. La politique linguistique de la France a été criminelle. Elle a détruit totalement la langue bretonne en un siècle et demi, de 1789 à 1960. Les propos tenus par certains députés sur les langues dites régionales méritent le fouet. Comment la France, auto-proclamée patrie des droits de l’homme a-t-elle dressé les enfants Bretons pour essayer d’en faire de bons petits français ? Comment les Français ont-ils pu tomber si bas ? Lorsqu’ils arrivent à l’école, les enfants ne parlent pas le français, langue étrangère pour eux, et qui le restera encore longtemps. Ils ont été élevés par leur mère, parfois par leur grand-mère. Leur vieil idiome vient de l’antiquité, il était parlé avant le Christ. Ils n’articulent guère que quelques phrases, en breton; tous, à la maison parlent la langue maternelle. Leurs propres parents, au mieux, ne connaissent que quelques mots de français, langue totalement étrangère pour eux. Le premier obstacle auquel ils se heurtent : la langue bretonne est interdite à l’école. Ils le savent. Leurs parent les ont informés. Ils ne savent pas lire. Mais on leur a dit qu’il est défendu, par des affiches, apposées un peu partout, de cracher par terre, et de parler breton. L’assimilation est claire: le breton est sale, comme la saleté de la terre boueuse. Ils ont déjà peur avant de poser leurs pas dans la cour de l’école. Cette peur va s’accroitre, car on va faire tout ce qu‘il faut pour cela. Nos archives sont riches de preuves terribles. Beaucoup ont été publiées, de telle sorte que les tortionnaires ne peuvent les réfuter. (Voir les ouvrages cités ci-après, ceux de Bothorel, de Philippe Carrer, de Claude An Du, de Fanch Broudic, en particulier). Jean-Marc Ayrault, ex-premier ministre (socialiste), et Rolland, mairesse de Nantes, ont laissé défiler dans notre capitale historique, pour culpabiliser la population, des immigrés déguisés en esclaves. Ces pauvres bougres (je parle de Ayrault, et de Rolland, pas des immigrés), n’ayant pas été à l’école, ignoraient, au moment de la construction du mémorial pharaonique destiné à culpabiliser les Nantais, d’avoir participé à la traite des êtres humains, que l’esclavage est un phénomène lié à l’espèce humaine depuis toujours, et que ce sont les petits Bretons qui ont été transformés en esclaves par le pays autoproclamé des droits de l’homme. Les premiers temps, on fait preuve d’une certaine indulgence à l’égard des enfants nouveaux arrivés. Mais la relative compréhension des instituteurs change vite. Les maîtresses sont plus méthodiques que les hommes - comme en toutes choses -, c’est à dire plus sévères. Ils vont très vite éprouver la variété infinie de punitions que l’on a imaginées pour eux. A peine ont-ils appris les rudiments de la langue de l’étranger, que les punitions pleuvent : séjours répétés au piquet, coups de règle sur les doigts, gifles, coups de pied au derrière ou ailleurs, voire coups de poings. Il fallait une cruauté et une sottise inouïes pour user de tels procédés : ce sont des procédés éminemment français, donc. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de ceux qui veulent seulement perpétuer leur culture bretonne, qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Dès 1830, Des instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, ce qui est très facile : avec la complicité de l’instituteur, qui donne le signal, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; les petites victimes sont sensibles, mais les enfants sont parfois cruels; on les entraine à se moquer des autres; ceux qui savent un peu de français se vengent sur ceux qui ne savent pas : chacun son tour! C’est abominable. Les punitions pleuvent sur les délinquants. On les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ... Tous les instituteurs ne sont pas brutaux ! Les témoignages des enfants le soulignent : «il n’étaient pas méchants, ils avaient reçu des ordres». Beaucoup de maîtres ont été intoxiqués par leur propre éducation, du temps qu’ils étaient à l’école. Lorsqu’ils prennent en charge de petits élèves, beaucoup n’ont pas d’autre but que d’éviter aux enfants les souffrances qui leur ont été infligées, et de leur procurer une langue qui leur permettra de trouver un travail plus facilement. Un lecteur du site OBS écrit ceci dans les commentaires, sous un texte imbécile qui se flatte de la mise à mort de la langue bretonne, telle qu’elle fut pratiquée par la troisième république: «Dans les années 20, mon grand-père, qui avait environ 6-7ans, habitait dans un petit village près de Saint-Connan, un bourg du Centre-Bretagne, entre Corlay et Guingamp. A l’époque, à la rentrée des classes, on attachait les élèves qui ne savaient pas encore parler le français à un joug, utilisé pour atteler les bœufs et les chevaux de trait; on les traînait ainsi sur la place principale du bourg, devant tous les villageois, pour bien montrer qui était le plus fort, et comment on apprend à vivre. Les gentils organisateurs de cette mascarade étaient les notables du village, dans mon cas, le maire et le curé. Ce jour-là, mon arrière-grand-père a traversé la place du village, a arrêté la procession, détaché son fils, et a dit: « Si ça c’est l’école de votre république française, alors elle n’est pas pour nous», et il est parti.Mon grand-père n’est plus retourné à l’école ».Les «révolutionnaires» de Paris, ont inventé le mythe du petit Bara, qui traîne encore dans les livres communistes. Ce jeune homme de 14 ans, charretier d’artillerie, est engagé par les bleus en 1792, près de Cholet. Il est tué par ceux qu’il se proposait d’assassiner. On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il est venu participer aux meurtres organisés par les bleus pour tuer les Vendéens et les Bretons, coupables de s’être révoltés contre la tyrannie parisienne. Mais les malades mentaux de Paris en font un héros: ce petit assassin en herbe meurt là où ilvoulait supprimer ceux qu’on on lui a désignés comme des ennemis de la «république».Les Français, aidés de leurs complices Bretons, mettent au point une invention diabolique: le symbole. Ce peut-être un objet banal: un bouton, une cuillère, une fourchette... D’autresfois, on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot - parfois non évidé, ce qui en fait un objet lourd -, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accrocheau cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas). Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on dénomme le signal, dont la fonction est la même: épingler le coupable, qui s’en débarrassera en le remettant à un autre délinquant. Une ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole », jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Les plus jeunes sont les plus maladroits dans ce jeu, les plus grands les plus habiles. Certains mentent pour mieux se libérer, en inventant des coupables imaginaires. D’autres n’osent pas rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village pour n’être pas vus. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil: il apporte la honte à ses parents et à sa famille, ils se vengent sur lui. Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on désigne sous le nom de signal.

  • @Nessevan
    @Nessevan 2 года назад

    fantastic artist

  • @thibaultdemontfort331
    @thibaultdemontfort331 2 года назад

    Pfff je parle et lis parfaitement le russe et ke peux vous dire que ce Monsieur Marcovitz presenté comme quasi le grand traducteur de la langue russe en francais est un escroc! Il n'a pas l'accent russe et fait de grossières erreurs aussi bien à l'oral qu'à l'écrit ! Ce bouffon a aussi traduit toutes les oeuvres de Schakespeare: haha Comme si de nombreux génies avant lui ne l'avait pas fait et de facon beaucoup plus précises. Un escroc comme ce Monsieur ne peut pas traduire une grande oeuvre

  • @maritafoix1391
    @maritafoix1391 2 года назад

    Siempre presente por su sabiduría y su palabra precisa.

  • @isabelle-deliener
    @isabelle-deliener 2 года назад

    Super. Merci beaucoup!

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 2 года назад

    Ma reconnaissance va surtout aux amis Juifs qui m’ont soutenu. Ils ont subi le même sort que nous. Hélas en beaucoup plus grave. Voici ce qu’ils ont écrit : Herbert Pagani : «Les Bretons sont les Juifs de la France ». Hazo Nétanel, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 : « Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités. Vos écrits rejoignent mes réflexions sur les peuples Juif et Breton... Le peuple Breton sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison, pour mieux l’étouffer. Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent... C’est une chance pour les peuples premiers de France. Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches qui étaient mises au ban, sont main- tenant publiées. » William Goldnadel, président d’avocats sans frontières : « La Vendée est bien un génocide. Le génocide de la Révolution française .. L’incroyable, l’impensable, l’inimaginable est que ce génocide est le fruit de ceux qui disaient agir au nom de principes nouveaux, de droits universels : les droits de l’homme. Ce génocide est bien un crime légal. Ce génocide est absolu et total; il regroupe les trois critères de génocide cernés à ce jour, et reconnus par le droit international …. Pourquoi personne, avant Reynald Sécher, ne s’était posé la question de la véritable nature de ce qui s’est passé en Vendée ?… N’est-ce pas ce qu’on appelle le négationnisme ? Si Hitler a été jugé et condamné, si les lieutenants de Pol Pot sont en cours de jugement …. Robespierre, Lénine, Staline, Mao, … sont vierges de tout jugement . » Albert Memmi : « S’accepter comme colonisateur, c’est s’accepter comme un privilégié non légitime …. Il lui reste à s’inscrire dans les lois et dan la morale ». « Le colonisateur, avec son égoïsme, a tout détruit » Madame Henriette Walter. Je cite ici cette éminente linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes, parce qu’elle répond - même si ce ne fut pas son intention - aux insultes proférées par Jean-Luc Mélenchon et d’autres sur notre magnifique langue bi-millénaire, et autres « penseurs » socialistes qui ont éructé tant de sottises sur les langues : « Pour les linguistes, les patois, les dialectes sont des langues. Le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi » « Autrefois (les Bretons) avaient la chance d'avoir deux langues à leur disposition, donc une gymnastique intellectuelle leur permettant de passer d'une langue à l'autre …. Des études montrent que les enfants ayant grandi dans un milieu plurilingue ont acquis une bonne gymnastique pour apprendre d'autres langues, mais ils sont aussi les meilleurs en orthographe, en maths et en histoire … L'école de Jules Ferry a fait beaucoup de mal à ce niveau ». Ces observations valent aussi pour les Kabyles, persécutés par les colonisateurs arabes, dont la langue est de moindre qualité que la leur. Robert Badinter, ex ministre de la Justice : « Dans le ghetto de Varsovie, le responsable nommé par les Allemands, fut contraint de livrer à l’occupant un certain nombre de ses co-religionnaires. Mais lorsqu’on lui demanda de livrer des enfants, il se suicida ». Rien de tel ne s’est produit en Bretagne : lorsque j’ai tendu la main pour demander de l’aide, tous ont craché dedans. Lorsqu’en 2015, François Hollande a castré la Bretagne de son département le plus prestigieux, soit 35 pour cent de son PIB -, ces héros, qui auraient dû démissionner en masse, pour ne pas perdre leurs prébendes, ont vendu Nantes et son comté. Ainsi n’avons nous pas pu revenir sur la scène internationale en notre qualité de nation. Quatre d’entre eux sont devenus ministres. L’un d’eux est resté en fonctions dix années. Pour notre honte, il a même vendu des armes aux monarchies du Golfe. Tous les quatre ont été virés, à la grande joie de tous, Français et Bretons. Ils étaient couverts de honte. Maintenant, ils sont couverts de mépris : la vérité de notre Histoire nationale a allègrement franchi les frontières. Ils s’étaient crus des êtres humains : on les avait seulement engagés comme esclaves. Les prétendus « droits de l’homme », inventés par des menteurs, n’ont jamais existé en France. Le présent ouvrage a été commencé en Sorbonne et à l’Ecole des Chartes de Paris, en 1999. L’histoire, entièrement falsifiée, a été remise d’aplomb, ce qui a exigé … 23 années de travail. Tout a été mis en œuvre, en Bretagne comme en France, pour empêcher mes travaux de paraître, et de m’exprimer dans les médias, y compris de m’inscrire sur une liste noire, et même de supprimer ma biographie de Wikimerdia. La France est devenue le pays des non-droits de l’homme, pire, le pays dérisoire des doigts de l’homme, depuis que Michel Onfray, joignant le geste à la parole, dans un film diffusé sur la toile, a fait mine d’introduire ses doigts, l’un après l’autre, dans un orifice figuré d’un personnage connu, orifice qui sert habituellement à d’autres usages. Les Bretons savent maintenant qui ils sont, d’où ils viennent, qui les a trahis, et comment leur identité a été extirpée de leur cervelle, pour tenter d’en faire ce qu’ils ne sont pas : des Français. LOUIS MELENNEC

  • @orthodoxedeter1657
    @orthodoxedeter1657 2 года назад

    Un grand merci pour votre travail. Vos traductions sont toujours un plaisir à lire.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 2 года назад

    PENDANT LA PRETENDUE "REVOLUTION", 100 000 BRETONS ET VENDEENS TUES TUES DANS DES CONDITIONS ATROCES : la Liberté pour les Bretons ! dans le sud de la Loire inférieure et du nord de la Vendée en 1793 et en 1794 PAR LES ARMEES FRANCAISES 60 000 innocents tués à Savenay et pendant la virée de Galerne : "Il n'y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants, . Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay ...Suivant les ordres que vous m'avez donnés. J'ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui n'enfanteront pas de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant, que sur plusieurs endroits, ils font des pyramides .. " (Westermann, général). QUELLE GLOIRE QUE CETTE PRETENDUE REVOLUTION DES DROITS DE L'HOMME !!!!!!!!! Le monde entier sait aujourd'hui que la France n'a rien inventé, et qu'elle a fait régresser les droits humains, bonne dernière de la classe . Quel soulagement pour l'univers ! QUE FAITES VOUS, le célèbre EDWY LE NANTAIS, JEAN-LUC NOTRE FUTUR PREMIER MINISTRE ! Le monde entier est coupable des atrocités de l'esclavage, de la colonisation, le racisme. Ce ne sont pas des inventions occidentales, mais des inventions liées à l'incroyable sottise de l'humanité : Afrique, Asie, Amériques, Océanie, Australie ... Allez vous enfin comprendre cela ?????????????????? ET LE DIFFUSER PARTOUT ????? COURAGE, LE NANTAIS PLENEL, ET LE MELENCHON DES MELENDONNERIES : AU SECOURS, MOLAC ET LEFUR ! Dites - le en français, cette fois ! Et associez à votre discours ce cher Jean-Yves, Héros national (une souscription est lancée pour lui construire une statue !). IL NE S'AGIT QUE DE LA VERITE ! Bougez vous le train ! Bravo, André, pour vos émissions sur les traductions. Mais en HISTOIRE : ZERO ! C'est de la complicité, car depuis des années, vous êtes au courant.

  • @Соня-о6р5т
    @Соня-о6р5т 2 года назад

    Merci pour ce partage avec des "vraies personnes" qui vous écoutent attentivement! J'ai découvert ce livre il y a 30 ans - j'en avais 20... Je vais lire votre traduction avec grand plaisir. Merci!

  • @gijw1317
    @gijw1317 2 года назад

    «nous ( A M et F M ) sommes arrivés à quelquechose » André Markowicz .

  • @abdelkaderbenaricha5312
    @abdelkaderbenaricha5312 2 года назад

    Merci Monsieur Markowicz, pour votre richesse en littérature russe, ainsi pour votre travail de traduction et de mémoire .

  • @GiuseppeSALVAGGIO
    @GiuseppeSALVAGGIO 2 года назад

    Il y a quelques années, une amie tchèque m'a offerts deux romans en traductions. « La Guerre des salamandres » et ... « Le Maître et Marguerite » Je m'attèle dès ce jour au second...

  • @mariettebouillet2602
    @mariettebouillet2602 3 года назад

    Celui qui n'a pas de maison... C'est toujours tellement sensible et profond votre regard sur la littérature russe... Merci pour votre œuvre.

  • @Yildiz.erv74
    @Yildiz.erv74 3 года назад

    Non mais c'est vraiment grave vraie ! J'ai lut ton histoir en français tu et dans le manuelle français .C'est vraiment grave vraie ! Et la tu a 17 ans ?

    • @Lf_mp3
      @Lf_mp3 4 месяца назад

      Même moi mais dans quelle collège

  • @chantalmonny2187
    @chantalmonny2187 3 года назад

    Rdv au Parvis Espace Culturel le jeudi 30 septembre 2021.

  • @dominiqueperoles9481
    @dominiqueperoles9481 3 года назад

    Merci, Monsieur Markowicz, pour cette intervention magnifique et bouleversante.

  • @mohamedzemouli7688
    @mohamedzemouli7688 3 года назад

    Llllllĺlllnllk

  • @lxtcyvyeg342
    @lxtcyvyeg342 3 года назад

    Je voudrais vous écouter pendant des heures

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    L’HEROISME A LA MODE DE BRETAGNE ! DREZEN, HEROS BRETON . DES HEROS BRETONS : Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, Youen Drézen, Malmanche : ils ont sauvé ce qui reste de la langue, et en ont fait une très belle langue littéraire. Leur salaire : on les a traités de nazis, et on les a condamnés; on a débaptisés les rues et les rares collèges qui portaient leurs noms. Qui les a traités de nazis ? Des "Bretons", bien sûr ! D’AUTRES HEROS, D’un autre type : Le Drian : il a interdit le drapeau breton. Tapez dans Internet : "Le Drian interdit le drapeau breton". Et diffusez ! Le Fur et Molac : ils ont prononcé DEUX PHRASES en mauvais breton à l’assemblée nationale. Résultats en matière de langue : ZERO. Mais ils sont ministres et députés ! Et ils touchent. On leur a demandé, DIX FOIS AU MOINS, de s’exprimer en HOMMES, publiquement. Résultat : ZERO ! BRETONS : ce sont eux les coupables ? OU VOUS ????????????????????????????????

  • @portunamnetu2450
    @portunamnetu2450 3 года назад

    FRANCOISE MORVAN LE MONDE COMME SI DÉRIVE IDENTITAIRE ET NATIONALISTE EN BRETAGNE, livre d'intérêt public ,magnifique témoignage, a mettre entre toute les main et a diffuser partout surtout en Bretagne et en pays de loire,merci

  • @portunamnetu2450
    @portunamnetu2450 3 года назад

    Merci monsieur markowitch bon courage a vous dans cette période et merci à madame Françoise morvan pour son ouvrages témoignages magnifique" le monde comme si"cordiales salutations.

  • @Sentbon
    @Sentbon 3 года назад

    Merci Barbara pour ce livre magnifique, je dévore à présent tous vos romans et votre essai "Un jardin dans les Appalaches" qui ne vieillit pas ! Je regrette de ne pas avoir de jardin, j'aurais appliqué toutes vos recettes. Vous êtes une grande romancière.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    COMMENT LE PAYS DES DOIGTS DE L'HOMME A ASSASSINE LA LANGUE BRETONNE, ET A TRITURE LES CERVEAUX DES ENFANTS. CE QUE FRANCOISE VOUS A CACHE. La langue bretonne, infiniment subtile et beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, mais insultée. Ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’ être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). (Ils ignorent qu’on en compte une bonne vingtaine, celles de Le Gonidec et ses élèves très perfectionnées!). Les prêtres, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour « maintenir les Bretons dans leurs superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres cranes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ». Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, et même n’ont pas disparu : voyez le grand linguiste Mélenchon et ses émules ! Dans l’administration, l’usage de la langue est formellement interdit. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne » (dès 1831), « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton (horreur ignoble : des gendarmes rendent visite aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, aux parents, aux familles, qu’on culpabilise à outrance. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraine à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais). Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osent plus rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il soit utilisé dans les églises. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère » (!). Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!!!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932). Détail horrible : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée dans les écoles. Les enfants bretons y croient. Ils sont tellement infériorisés, tellement convaincus d’appartenir à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur seule planche de salut. Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est presque tombé à zéro. En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat étonnant : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant férocement à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton. Honteusement, elle joue la montre ! Heureusement, nous avons des Héros : Le Drian, Ayrault, Lebranchu et autres.

    • @franckgallet3373
      @franckgallet3373 3 года назад

      ca va, ca va, ca va ! ouvrez une page sur Facebook ou ailleurs mais venez pas nous polluer le Maitre et Marguerite, merde !

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 года назад

    LE ROMAN D'AMOUR DE LA FRANCE ET DE LA BRETAGNE : POURQUOI IL Y A EU DES YOUEN DREZEN, DES ROPARTZ HEMON, DES OLIER MORDREL ....... ET DES LOUIS MELENNEC ..... Les insultes anti-bretonnes et le racisme anti-breton : l’homme breton ramené au rang de la bête. Les insultes anti-bretonnes sont présentes dès la fin du cinquième siècle. Elles subissent une recrudescence incroyable avec l'invention - par la France, des droits de l'homme, en 1789. MIRABEAU et les pygmées bretons. "Eh ! Que sont tous ces efforts de pygmées ? Vous êtes Bretons ? Les Français commandent ! " Camille DESMOULINS, le doux révolutionnaire français, décrivant les Bretons, particulièrement ceux de Quimper-Corentin : « De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement ces animaux à face humaine : on ne peut que leur courir dessus, non pas comme dans une guerre, mais comme dans une chasse « . (Histoire des Brissotins, page 72, cité par Reynald SECHER, La guerre de la Vendée, et la système de la dépopulation, Editions du Cerf, Paris 2008). FOUCHé, en 1794 : » Il ne s’agit pas de faire le tri des bons et des méchants : dans ce pays maudit , il ne peut y avoir que des coupables «. CARRIER, 1793, dit « le boucher de Nantes » : » C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la liberté DE CES MONSTRES « . (Reynald Sécher, in Gracchus BABEUF, page 189). MALTE BRUN, 1831 : » Le paysan est d’une malpropreté dégoûtante; son habitation peut presque se comparer à celle des Hottentots … les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois « . PROSPER MERIMEE, lettre à Jubert de Passa, 1835 : » On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier; la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou «. VICTOR HUGO, Quatre-vingts treize, 1874 : » D’un côté la Révolution française, de l’autre le paysan breton. En face de ces évènements incomparables … » Qu’on place ce sauvage, parlant une langue morte, ce qui est faire habiter une tombe à sa pensée ……. vénérant sa charrue d'abord, sa grand-mère ensuite, …….. On se demande si cet aveugle peut accepter cette clarté « . POITRINEAU, inspecteur d’académie à Vannes, Instruction, 1897 : » Le petit breton ……. dès qu’il peut marcher, à peine vêtu, malpropre, il patauge toute la journée par les chemins, mange à l’écart un morceau de pain noir, joue peu, ne parle pas ….; s’il a huit ans d’âge physiquement, il en a trois à peine pour le développement intellectuel « . M. BUSSON, Manuel de géographie à l’usage des lycéens, 1929 : » Les principaux traits de la race bretonne sont la malpropreté, la superstition, et l’ivrognerie « . Raymond CARTIER, Les 19 Europes, Plon, Paris, 1960 : » Ils vivaient dans leur langue pataude et leurs vêtements grossiers, comme des espèces de Bas-Bretons » . Laurent TAILHADE, chroniqueur du journal » L’assiette au beurre « , 3 octobre 1903 : » Il n’est pas de meilleur chrétien que cette crapule de Bretagne; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. Idolâtre, lâche, sournois, alcoolique et patriote, le cagot armoricain ne mange pas : il se repaît; il ne boit pas : il se saoule; il ne se lave pas : il se frotte de graisse; il ne raisonne pas : il prie (!); et, porté par la prière, il tombe au dernier degré de l’abjection. » C'est le nègre de la France, cher aux noirs ensoutanés, qui dépouille à son bénéfice de véritables miséreux « . PASQUA Charles, condamné par le justice, en 1992, à la suite du traité de Maestricht : » Les Bretons, c'est comme les cochons ; plus ça devient vieux, plus ça devient con». BERROYER Jacky, chanteur sans talent : » Connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales …. » De Quimper à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de Kyoto. » Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes : ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde. Si on leur reproche ça, ça les fait marrer, c’est leur humour moche noir comme leur marée « . Une plainte a été déposée contre l’ auteur de ces insultes, signée par Angèle Jacq-Gouerou, romancière, présidente du collectif breton pour la démocratie et les droits de l’homme. Cette plainte visant ces insultes contre les Bretons et la Bretagne, a été ……. classée ! On a peine à seulement imaginer une pareille monstruosité : c’est la France des droits de l’homme dans toute sa honte. MELENCHON Jean-Luc, et la langue bretonne. Aussi stupéfiant que cela paraisse, ces injures se poursuivent encore. On en trouve des centaines sur la toile. En 2007, allié mental des Chinois au Tibet, auteur de théories laudatives sur l'action « civilisatrice » de la Chine au Tibet, vieil empire multinational envahi par les communistes chinois, qui représentent désormais plus de la moitié de la population. S'attribuant à lui-même la qualité de « penseur socialiste », fustigeant ceux qu'il dénomme répétitivement des « identitaires ethnicistes sournois », des « gens d'extrême droite », tout juste bons à être manipulés - en esclaves qu'ils sont, car "il n'y a pas de nationalisme spontané, seulement des constructions idéologiques élaborées par des « nationalistes qui font campagne ». Voici une citation de ce grand penseur socialiste : » Le vocabulaire et la grammaire de la » pseudo-langue bretonne, nommée de cette façon, n'est aucune des cinq langues parlées historiquement, mais une langue unifiée, dont la grammaire et le vocabulaire furent fixés à la demande de l'occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la Gestapo » (sic!) «. Jean-Luc Mélenchon fait-il allusion au brillantissime linguiste - grammairien breton, Roparz Hémon, l’une de nos gloires nationales, dont le seul crime fut de consacrer sa vie entière à sauver de la destruction programmée par le pays des droits de l’homme, depuis la géniale révolution universelle de 1789 ? Hémon est sorti libre du tribunal qui voulait le condamner, et a poursuivi son oeuvre à Dublin. Il a fait du breton une très belle langue littéraire, qui a produit des chefs-d'oeuvre, dont plusieurs de Youen Drézen. comme un demi-siècle plus tôt, Ben Yehoudah, réussit à créer une nouvelle langue à partir de l'hébreu ancien. Je répète souvent cette phrase admirable de Herbert Pagani : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Une autre « pensée » de M. Mélenchon, qui, ennemi des nations, semble avoir changé d ‘avis ; ayant lu de meilleurs livres d’histoire que ceux dans lesquels il puisait son inspiration autrefois, il a reconnu dans l’un de ses prêches - il aime parler en public -, que les Bretons ont joué un rôle essentiel lors de l’abolition des privilèges de la noblesse et du clergé, et que la célébrissime nuit du 4 août 1789, préparée au club breton, fut présidée par l’avocat rennais Le Chapelier. Ce qui est vrai. Plus douteuse est son affirmation que, lors de la bataille de Valmy, au cours de laquelle les armées françaises repoussèrent leurs ennemis venus de l'EST, les Bretons jouèrent aussi un rôle essentiel. Jean-Luc Mélenchon a appris, depuis lors, que la langue bretonne commence à exister plusieurs siècles avant le Christ, et que, selon les éminents linguistes que sont Walter et Cerquiglini, la langue française n’est qu’un « patois » qui a réussi, et une langue créole. (Ce qui ne lui enlève pas ses mérites). Pire : selon le linguiste breton Goulven Pennoad, le français est l'idiome le plus minable de toute l'Europe ! Jean-Luc ne soupçonnait pas que la langue « unifiée » et trafiquée par excellence est le français : cette langue n'existe pas encore au douzième siècle, si ce n'est à l'état de fantôme ; elle est normalisée seulement au 17ème siècle, notamment par la création de l'Académie française, en 1635, par le cardinal de Richelieu, et par les écrivains qui ont reçu la consigne de la domestiquer, c’est-à-dire de l’appauvrir ; ni qu'en 1789, alors que la France n'est qu'un amas « de peuples inconstitués » (Mirabeau), elle possède au moins trente langues, dont certaines très anciennes et très riches - dont le basque et le breton -, dont les révolutionnaires inaugurent la destruction systématique. Deux autres pensées socialistes de ce génial auteur : - Le breton est la langue de la collaboration (!!!!); -Les écoles Diwan sont une secte (!!!)

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 года назад

    Cher André, N'ayez pas peur : je ne suis pas un monstre. Notre littérature bretonne fourmille de chefs-d'oeuvre, à ce que me disent les connaisseurs. Mais elle n'est pas traduite ! Et je fus privé de ma langue par notre colonisateur ! Je suis convaincu que vous feriez merveille, car si j'en juge par vos films youtube, vous êtes un honnête homme, sans aucune malignité de surcroit ! Nous sommes donc pareils ! Voyez les oeuvres de Tangui Malmanche : on le compare parfois à Shakespeare ! C'est peut-être exagéré, mais c'est sûrement un très grand écrivain. Cela ne vous met-il pas l'eau à la bouche ???? Je pense que vous ne pourrez pas résister à l'envie d'aller y voir. Evidemment, il faudra un peu vous cacher de la belle Françoise. Mais nous, les hommes, n'avons nous pas l'habitude d'être discrets, et de savoir tenir notre langue ??? LOUIS MELENNEC, breton et citoyen du monde.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 года назад

    LA MORT ANNONCEE de la langue nationale des Bretons. Un crime parfait, dont le coupable est connu. Les statistiques dont on dispose sur la perte annuelle des locuteurs Bretons sont imparfaites. Mais suffisantes pour voir parfaitement clair dans le jeu machiavélique que joue le pays d’à côté. En 1863, on estimait le nombre de locuteurs bretons à 1,6 million d’habitants. Le nombre de locuteurs unilingues était à l’époque supérieur au nombre des bilingues. Le drame se manifeste un siècle après la révolution des droits de l’homme, à la suite de l’enseignement obligatoire instauré par Jules Ferry, en 1881 et en1882. Dans sa proposition de 1933, Yann Sohier, sympathisant communiste - mais Breton - affirme que le breton est parlé par un million de personnes. Ce chiffre ne paraît pas exagéré. Il réclame un enseignement bilingue. En 1940, survit encore un nombre élevé de personnes âgées, la langue se maintient à des taux élevés jusqu’en 1945-1950. Entre les deux guerres, intervient un autre mécanisme. Les parents - les mères spécialement, celles qui ont été martyrisées par leurs instituteurs pour avoir commis le crime de parler leur langue maternelle, réalisent que leurs enfants seront avantagés dans leur avenir professionnel, s’ils parlent le français ; ils auront sans doute du mal à trouver du travail s’ils ne parlent pas le langage de l’occupant. Les élèves les plus doués n’aspirent guère, à cette époque, qu’à des postes modestes, mais qui leur assurent un travail sûr, même peu rémunéré : devenir instituteur, agent des postes, sont considérés comme des promotions sociales. En 1955, l’un de mes camarades de lycée, habitant au Guivinec, très brillant élève, a été reçu au concours de l’Ecole Normale de Quimper. Fonctions fort modestes que celles d’instituteur. Mais pas à l’époque : dans ce pays pauvre et déshérité, c’était une promotion. Des auteurs mal informés - ou surtout de mauvaise foi - veulent faire accroire que c’est là la cause de la désaffection pour la langue bretonne. Broudic, dans un film RUclips et dans ses écrits, laisse entendre que ce sont les familles qui ont poussé à l’abandon du breton. C’EST FAUX. C’est la politique de persécution de l’État français qui a poussé les parents à mettre leurs enfants à l’abri des horreurs qu’ils ont subies du temps qu’ils fréquentaient l’école de la prétendue république. L’abandon de la langue est la conséquence de la politique de la France, non de la libre décision des familles. Je suis né en pays bretonnant, j’ai donc vécu sur le terrain cette abomination. Il y a actuellement 180 000 locuteurs bretonnants. La perte, chaque année, est de 5000 locuteurs. Il n’y a plus un seul locuteur unilingue. Et il est impossible de vivre sa vie en parlant exclusivement la langue bretonne, contrairement au pays de Galles - qui compte 500 000 locuteurs -, car la Bretagne toute entière parle français. Seul le renvoi de l’administration française hors de nos frontières peut nous donner de l’espoir. La France a commis un crime parfait : la plupart des Bretons ignorent ce dont ils ont été victimes, car ils sont d’une naïveté exceptionnelle : ils ne peuvent même pas imaginer que la politique linguistique de la France ne vise qu’à faire disparaître la langue bretonne. Les écoles Diwan, les plaques minéralogiques en breton, les examens scolaires que l’on autorise à passer en langue bretonne, les prétendus diplômes de breton, sont du vent : la France joue la montre, et sait très bien que dans peu d’années la langue aura disparu. Il est d’une évidence absolue que les enfants auraient tout aussi bien pu apprendre deux langues simultanément, voire trois. C’est pour cette raison que Sohier, Roparz Hémon, Youenn Drézen et leurs disciples, hyperconscients du jeu mortifère de la « république », se sont battus : ils voulaient sauver non pas seulement la langue, mais aussi la Bretagne. En 1950, les parents arrivés à la cinquantaine sont parfaitement bilingues. Les Bretons coulent, parce qu’on les entraine vers le fond. On ne les sauvera pas malgré eux. Vous avez mauvaise mine, André. Méfiez-vous des excès de Françoise !!!! lorsqu'elles s'y mettent, les Bretonnes. .... (etc)

  • @marie-andreebeaudet5788
    @marie-andreebeaudet5788 4 года назад

    Merci pour cette traduction, merci pour cette présentation. Je viens de terminer la lecture du Maître et Marguerite. Quelle beauté, quelle intelligence, quel formidable humour et quelle formidable charge politique! Merci, merci!

  • @dd33-bx
    @dd33-bx 4 года назад

    Il s’agirait de l’année 1929 puisque Pâques a débuté le 5 mai de cette année-là.

  • @КириллИерусалимский-с1ы

    Спасибо за то, что Вы делаете!