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Je partage ton goût pour les recueils de poésies, et notamment pour Alcools d’Apollinaire.

Bonjour Assia, je suis un homme, anarchiste, jamais inféodés à un parti mais de sensibilité de gauche radicale et révolutionnaire. Ayant grandi dans différent milieu social, j'ai pu constater, comme toi, des analyses et discours très différent sur le féminisme. J'ai été très marqué et influencé par Françoise Vergès car j'ai un biais antiraciste et de plus, je suis très proche de la culture réunionnaise, donc forcément Françoise est une penseuse que l'on connait, dans le contexte mentionné. Je trouve ton travail, fourni, sérieux, documenté et surtout très bien argumenté. Je trouve absolument nécessaire de mettre en lumière les omissions ou "flous" que tu as longuement et méthodiquement énuméré. Pour résumer, il me semble nécessaire, en vue d'une large éducation populaire, qu'une grande conférence et débat soit organisé, sur l'histoire du féminisme à travers l'histoire, afin de pouvoir dater et nommer chaque militante (à sa manière) qui aurait pu faire débuter et/ou faire avancer les causes du féminisme. Car il n'y a évidemment pas qu'une cause dans la notion de féminisme.

Salut à toi jeune et jolie lectrice (c'est un compliment. Evitons les critiques à connotation genrée ou à l'archétype patriarcale). Moi qui suis de la génération des boomers, je suis épaté par la quantité et la qualité de tes lectures, mais aussi par ton éclectisme. J'ai bien aimé ta voix posée et la fluidité de ton débit. C'est agréable à l'écoute. Cela contraste avec les personnes qui conçoivent la vidéo comme un exercice sportif qui doit à tout prix être nerveux (le fameux rythme pour maintenir l'accroche avec le spectateur pour éviter qu'il ne zappe) et drôle même quand le sujet ne s'y prête pas (pensant sans doute que l'humour donne une caractère original à la production). Deux remarques, surtout en matière de livres : 1) il faut éviter de tomber dans le piège de la quantité. Présenter trop de livres en même temps peut être rébarbatif surtout pour le néophyte. Parfois, présenter un seul livre, (pour autant que la présentation est soignée, travaillée et passionnante) suffit à faire le bonheur d'un futur lecteur (et/ou d'une future lectrice). 2) Perso, j'éviterais une lecture trop longue d'extraits. Et petite précision, le livre de Sylvia Plath ne fait pas partie de La Pléiade mais de la collection Quarto de chez Gallimard. Pour le reste, continue à faire des vidéos et à entretenir ta passion pour les livres. Cordialement.

Ahh ! Le maître et Marguerite m’attend depuis tellement longtemps. J’espère pouvoir m’y plonger cette année! Je partage ton avis: Aurélien fait partie de mes livres préférés également ❤️

Merci pour cette belle vidéo, c'est sympa de découvrir tes livres préférés (n'hésite pas pour une partie 2) ! 🥰 Je te rejoins sur Giono, c'est vraiment un grand auteur (sur Flaubert aussi, mais c'est plus consensuel ahah) ! Je compte lire "Le Maître et Marguerite" et "Le Comte de Monte-Cristo" l'année prochaine d'ailleurs !

C'est drôle, ça me fait penser à mon père. Il n'est pas du tout issu de l'immigration mais ses parents sont issus de familles défavorisées. Tous les deux (mes grands-parents) ont arrêté l'école à 14 ans puisque personne n'allait leur payer des études et qu'il fallait se mettre à travailler dès que possible. Mon père a grandi dans une famille prolétaire, vivant avec juste le salaire de mon grand-père (chauffeur de camion) jusqu'à ce que ma grand-mère reprenne le travail avec des ménages. Mes grands-parents ont toujours insisté pour que leurs deux fils aillent au moins jusqu'au bac et les amenaient en bibliothèque pour les faire lire alors qu'eux-mêmes ne lisaient pas. Mon père est devenu prof, ce qui était une grosse ascension sociale pour lui (mon oncle par contre n'a pas fait d'études après le bac). Mon père s'est beaucoup intéressé à Internet et était la référence dans la famille en matière d'informatique. Toute une partie de sa culture s'est faite en ligne. Du coup, j'ai grandi dans une famille de classe moyenne "intellectuelle" (père prof, mère au foyer puis instit) mais avec toute une culture manquante sur certains sujets. Mes parents étaient très cultivés, gros lecteurs donc nous, leurs enfants, aussi. On allait dans des musées, il y avait toujours un pan culture pendant nos vacances, etc. Mais je ne savais pas ce qu'était une prépa, je ne connaissais les noms d'aucune grande école, je ne savais pas ce que c'était "sciences po" et les carrières que ça pouvait ouvrir... Je crois qu'on ne se rend pas forcément toujours compte que, être transfuge de classe, ça ne concerne pas que la personne mais ses enfants ensuite, et peut-être d'autres générations encore derrière. (Pas que j'ai des regrets. Vu que je n'aimais pas l'école, je ne me serais sans doute pas dirigée vers des études longues et compétitives de toute façon.)

super intéressant le lien entre démocratisation du savoir sur internet et majoration des transfuges de classe dans nos sociétés! cependant : internet reste un outil et la manière dont on l'utilise dépend de notre curiosité initiale, d'intérêts qui nous sont propres et in fine, vont plutôt entraîner un cercle vertueux (pour ma part presque boulimique à l'adolescence, comme tu le décrivais) de soif de connaissances que de réalisations dans la vie qui vont se traduire par des réussites académiques et pro. je parle de mon propre vécu (forcément) après avoir tenté diverses études qui se sont soldées par des échecs pour un tas de raisons (la principale identifiée étant le fameux "syndrome de l'imposteur", sinon du manque de représentation dans mon environnement familial (personne n'a fait d'études supérieures et encore moins en sciences humaines) et d'une forme d'anti-intellectualisme - dans l'environnement familial aussi- sous-jacente)) j'en viens à me demander si internet n'a pas contribué à ouvrir un champ des possibles un peu trop 'large' à mon échelle individuelle et si, malgré l'ouverture au monde qu'il m'a apporté, je n'aurais pas été plus "sereine" sans cet accès illimité à la connaissance. enfin moins anxieuse, préoccupée... c'est le lot de beaucoup dans notre génération (je suis une 98 donc Gen Z aussi). bon je digresse un peu, le sujet est passionnant, merci de l'avoir aborder et n'hésite pas à partager certaines recherches à ce propos si tu en as trouvé!

Travail incroyable !! Merci pour cette vidéo super intéressante, je voudrais juste ajouter un point sur le féminisme libéral, en faite je trouve qu’il défend plus les hommes que les femmes « blanche, bourgeoise », la prostitution, la GPA et la transidentité sont avant tout des « luttes » pour les hommes et très occidentalisé. Au final les femmes féministe libérales n’y ont que peu d’intérêt dans ces soit disant luttes mais elles sont sommées de les défendre si elles ne veulent pas être ostracisées par une certaine gauche.

Génial ! Merci pour ce travail d'utilité publique ❤

Sacré travail de recherche ! Beaucoup de réflexions intéressantes, merci.

👍 Super vidéo, pertinente ! Au moins, ce genre d'analyse permet d'ouvrir les yeux sur une bien triste réalité. Et il est plus que temps que les choses changent. Mais malheureusement les personnes toxiques restent encore très délicates à identifier et à gérer et mieux vaut prévenir que guérir : personnellement, pour faire face aux manipulateurs, harceleurs et autres personnes dominantes et sans respect, je conseille le livre "SE FAIRE RESPECTER", de Nathan Stone. Il y a tout ce qu'il faut savoir, c'est le livre le plus complet pour faire face à des situations toxiques, c'est clair, pas de discours superflu, le top. Il cerne bien tous les aspects et ça peut convenir à tout le monde, c'est ça qui est bien ! 👌