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Il ne faut pas exagérer les faits. Certes les parents sont moins bien présents dans la scolarité de leur progéniture, mais un bon nombre s'investit totalement. Les élèves nous le rendent bien. Il faut savoir que chaque classe est particulière, chaque établissement est particulier, il n'est pas judicieux de faire un cas ou une expérience personnelle, une généralité.

labudela Dis-moi, on peut apporter un avis différent du tien ou ?... J'ai donné trois critères assez objectifs (salaire / perspective pro / conditions de travail) qui permet à mon sens de juger n'importe quel profession. Et ici en l'occurrence la profession d'enseignant. De plus tu ne me lis même pas correctement: j'ai parlé des parents absents démissionnaires et AUSSI de ceux hyper présents effectivement -ou plutôt malheureusement - fusionnels avec leur progéniture et leur trouvant toutes les excuses. Et franchement, je me demande quel est le pire... Bref ! T'as ton avis et c'est très bien, mais ne commence pas à me faire la leçon. Surtout avec cette tarte à la crème de "ne pas faire de généralités" ! En matière de comportements humains faire des généralités est à la fois nécessaire (utile) et indispensable, sinon on se condamne à l'ignorance du cas par cas. En sciences humaines on ne fait QUE des généralités, après le tout est de savoir si elles sont justes c'est à dire représentatives d'une réalité ou erronées dans le cas contraire.

dobby dob Alors je vais te dire quelque chose. Quand on te lit on a l'impression que le métier d'enseignant n'est pas du tout interessant. Tu critiques TOUT. Certes, tu as raison sur certains points, mais c'est alarmant de lire un enseignant qui pense tout ça de son métier. Etant parent d'élève et entendre ce genre de discours de la part d'un pédagogue, j'aurais eu peur. Où est le plaisir là-dedans? Au faite, votre expérience personnelle n'est pas une généralité, croyez-moi...et heureusement (soi-dit en passant)

labudela "Tu critiques TOUT" Oh non ! Je pourrais aller encore beaucoup plus loin et dans les détails, comme par exemple expliquer que là où dans le privée l'employeur se doit de contribuer en partie au déjeuner de son employé dans l'éducation nationale un enseignant est lui taxé sur son repas à la cantine (il paye entre 3 et 5 fois le coût réel du repas facturé). Des faits comme cela je pourrais en énumérer une quinzaine, mais justement je ne voulais rentrer de ce genre de "détails" pour rester sur l'essentiel et passer la profession au crible des trois critères que j'ai énumérés auparavant et qui, à mon sens, permettent assez bien de jauger un métier et son attractivité. "C'est alarmant de lire un enseignant blablabla" Tu connais le pourcentage d'enseignants démissionnant durant les cinq premières années ? De mémoire il est de l'ordre de 20 % , ce qui est considérable. "Alarmant", "J'ai peur", "Où est le plaisir là-dedans ?" Tout ça c'est du baratin, un discours affectif sans aucun intérêt. La seule question qui vaille est celle de la véracité. Le "plaisir" ?!? Mais que vient-il faire là dedans ?!? Je te parle de travail, je te parle d'une profession, de salaire, de perspectives professionnelles, de conditions de travail ! Et toi tu me réponds quoi ? "Où est le plaisir ?" ! Mais c'est quoi ce discours immature ? T'as trop regardé "L'instit'" ou quoi ?!? En tant que profession le métier de prof n'a sur bien des points rien de bien différent de celui d'un employé de back office, dans la filière agro alimentaire ou un conducteur de bus. Tu leur demandes à eux aussi: "Où est le plaisir ?" ?! Si aujourd'hui les étudiants ne se dirigent plus vers l'enseignement malgré un chômage à un niveau historique, que dans plusieurs disciplines le nombre de postes dépasse le nombre de candidats c'est bien que le compte n'y est pas. Et ce ne sont pas avec des discours affectifs et immatures type: "Où est le plaisir ?" que l'on va remplir les postes...

Quand ton chef d'établissement te demandera ce qui te donne envie le matin à venir dans l'établissement, que vas-tu répondre? J'espère que tu vas expliciter toutes ces conneries jusqu'au bout devant lui. En tout cas, j'aime mon travail, et je trouve du plaisir à faire des séquences, à faire progresser mes élèves etc... comme bon nombre de mes collègues !