Видео

"Parce que l'écriture sauve" wow..... Incroyable Merci pour cette vidéo!

Tes chroniques sont tres cools, mais sur quatre minutes de video, il y a en general 2 min d'introduction avant que tu commences a te pencher sur le sujet principal. C'est dommage car l'intro nous apprend pas grand chose, alors que le reste oui.

Merci beaucoup pour ton enthousiasme et la manière dont tu présentes la passion de l'écriture. Cela me booste aussi et m'apporte de nombreuses idées

Cette chronique est un délice. En fait, j'écris depuis quelques années en ne faisant que penser à l'aboutissement de mes projets ! Je suis encore jeune et mon rêve le plus sincère est celui d'écrire pour être lu. Tes conseils me donnent du courage et me motivent à toujours plus m'investir dans mes écrits ! Merci.

Bonjour l'ennui a toujours été mon ennemi j'en souffre, je le fuis, vous m'avez réconcilié avec lui. Et l'écriture un ami que j'ai trop idéalisé au point de ne pas oser m'en approcher. Vous m'avez donné le courage de m'en approcher aussi.

Je pense que s'il existe un endroit, dans l'Univers, où un artiste répond à un journaliste littéraire tout en mordillant la branche de ses lunettes, Si un tel endroit existe, Aujourd'hui je suis à l'endroit qui en est le plus éloigné 😊 Mais ça m'empêchera pas d'écrire quand même. Au pire, quand j'aurais 90 ans et qu'on me dira : "Votre texte a retenu notre attention, vous en avez écrit d'autres ?", je répondrai à l'éditeur : "Oui, voici mes 490 autres romans inédits, si vous voulez y jeter un œil" 😅 J'écris par plaisir, mais être édité serait un plaisir plus grand encore. PS : J'ai envoyé l'un de mes textes à un concours littéraire, c'est la première fois que je le fais. Peut-être jugeront-ils mes gribouillis dignes d'être considérés comme lisibles ou "à peu près correct pour une nullité sans instruction". Mais j'ai encouragé d'autres à participer aussi. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas écrivain que pour soi. A mes yeux, on doit aussi encourager les autres à écrire. On ne nait pas Victor Hugo, on le devient.

😂😂🔥

"Les anciens contre les modernes "... L'époque où les académiciens ne se rêvaient pas immortels.

Le monde de l'auto-édition, qui n'a rien à voir avec l'arnaque des contrats des maisons d'édition à compte d'auteur, ne cesse d'évoluer positivement. L’histoire de la littérature est une succession de coups de chance. L'éditeur "traditionnel" n’est pas un philanthrope découvreur de talents, c’est un commerçant à la recherche de profits, dont le jugement n’est d’ailleurs en rien un gage de la qualité ou de la médiocrité des manuscrits qu’il examine, et qu’il sanctionne d’un verdict sans appel. On ne compte plus les très grands auteurs qui ont vu leur travail refusé avec dédain des dizaines de fois avant, enfin, d’accéder plus ou moins fortuitement à la publication et d’atteindre le succès, parfois après d’interminables années de lutte contre le découragement. Il y a quelques années, un journaliste d'un grand quotidien britannique s'était amusé à envoyer à des éditeurs traditionnels fameux un roman de Jane Austen, reformaté comme un manuscrit original, en changeant simplement le titre et quelques noms : personne n'a reconnu ce classique de la littérature, et tout le monde l'a refusé. Un éditeur avait même pris la peine de retourner un petit billet explicatif, où il mentionnait que le texte ne valait pas tripette ! En France, les grandes maisons se sont petit à petit financiarisées et regroupées au sein de conglomérats internationaux, parfois plus liés au secteur de la communication que de l'édition, où beaucoup de stratégies sont basées sur une rentabilité à court terme et la recherche de profits rapides. Le roman sort, il est chez les libraires, il n'y reste généralement que quelques semaines, à quelques exceptions près, et puis il disparait. En plus de quarante ans de journalisme professionnel au niveau international, et auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages tant par des maisons d'édition ayant pignon sur rue qu'en auto-édition, donc observateur du monde de l'écrit sous toutes ses formes, j'ai bien vu l'évolution du système. Il faudrait être aveugle pour ne pas s'en être aperçu. Ou être de mauvaise foi, comme certains. Jadis, un auteur qui n’était pas publié par les éditeurs traditionnels était considéré comme un médiocre, presque un raté, tout juste capable de scribouiller des pages et des pages sans intérêt, que méprisaient les esprits forts. C’est de moins en moins le cas aujourd'hui, surtout dans la non-fiction, où l'on trouve souvent des auteurs de grande qualité. Bonne journée ! 🙂

Pas bête. Bien vu.

100 % d'accord avec vous.

Une maison d’édition avait signalé que ses membres aimaient la charcuterie, le chocolat et quelques spécialités régionales. Bien sûr c’était de l’humour, mais cela m’avait amusée et inspiré des idées que je n’ai pas exécutées.

Et avec un gros chèque ??

Tes vidéos font vraiment du bien, merci !

J'ai un avis très mitigé sur les "conseillers en écriture" (sur RUclips et autres). Bien sûr, j'en ai suivi quelques uns pendant un temps, et puis j'ai arrêté. Pour plusieurs raisons. Premièrement, à la longue je trouve ça démotivant. "Faites ci, ne faites pas ça...". Ça donne l'impression que ces conseillers cherchent à vous faire écrire comme eux, c'est tout. Or, à chacun son style. Il y a parfois de bonnes astuces, mais il ne faut pas s'y référer à 100%, selon moi. Deuxièmement, cela donne le sentiment que pour bien faire, il faut écrire de manière froide et mécanique. Et là...on n'est pas d'accord. Écrire est, selon moi, quelque chose de profondément viscéral, où chacun suit sa voie propre. Je n'oublie pas bien sûr qu'il y a des "codes" pour chaque genre, mais si tout le monde écrit de la même façon, personne n'a de voix, ni de style. Et lire n'a finalement plus d'intérêt. Tu lis un auteur, et tu les as tous lu, en somme. Je préfère ce que vous faites. C'est pour ça que je vous suis. Vous inspirez confiance, avec humour. Et ça fait du bien ! Continuez !

Merci de tes encouragements mon beau Axel Sénéquier. :)

Merci pour ces conseils très clairs! J’ai juste une question, vous parlez de faire un sommaire à la fin. Est-ce qu’on pourrait en savoir un peu plus sur comment faire ce sommaire ? Est-ce que c’est un sommaire dans le sens index des chapitres ou un résumé complet du manuscrit?

J'ai participé à un concours de nouvelles, le mieux que je peux espérer c'est un coup de pied au c... Je pense. Mais c'est super ça va me propulser...😉.

Je vous découvre... "mon rêve" est d'écrire.. merci pour vos conseils/Gestion de la solitude et l'ennui.. je m'abonne

Vous réveillez les morts vous ? Vous n' êtes pas en toc.

Vous êtes incroyablement pertinent : grand intérêt vous suscitez !

Excellente chronique! Merci Axel!!!

Bravo. Si j'avais pu mettre 10 pouces en l'air, je l'aurais fait.

Avant de faire des écoles de littérature, il faudrait déjà que l'école apprenne à écrire, pas seulement un rédaction banale, mais avec des règles différentes. je connais quelqu'un qui s'est fait recaler à ses concours des grands écoles à cause de notes en français pitoyables. Depuis, il est délégué syndical et organise des stages pour apprendre comment, à partir de mêmes faits (comme un accident du travail), écrire un compte rendu, une lettre à un cadre, ou à un fonctionnaire du droit du travail, un tract; comment éviter certains mots, ne jamais parler à la première personne, bien choisir les formules de politesse, etc.... Ceci est valable non seulement pour le droit du travail, mais pour la vie de tous les jours: écrire pour régler un litige ou pour solliciter un service. Beaucoup croient ne pas savoir écrire parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais si on partait du quotidien, comme l'avait fait à merveille Queneau dans ses "exercices de style" . Tout le monde ne sera pas un écrivain , mais tout le monde à un moment de sa vie devient un écrivant ayant besoin de maîtrise de l'écriture.

En toute franchise, il n'y a pas une forme d'ironie là dedans ? Une maison d'édition refuse ton manuscrit quand tu lui envoies, mais te récupère une fois que tu t'auto-édites ? Surtout si ton livre marche bien sur les plateformes. Honnêtement, est-ce que ça ne serait pas pour faire de l'argent sur ton dos, hmm ?

Bonjour Axel ! Merci pour cette chronique ;) Le fait qu'il n'y ait pas d'école ou de diplôme de Littérature est un point que je trouve très positif. Cela permet d'éviter toute la paperasse administrative d'inscription dans les écoles, les frais de scolarité, le stress des examens, la comparaison avec tableau Excel des écoles entre elles, et surtout, cela permet à quiconque, et surtout aux moins fortunés, de se lancer dans leur propre projet littéraire. Car la littérature, c'est le domaine artistique le moins cher à pratiquer : une ramette de papier (5€) et 5 stylos (5€). Pour 10€, vous pouvez écrire une œuvre d'art, et ça ne vous coûte que du temps. L'autre aspect, c'est que s'il y avait diplôme littéraire, alors cela offrirait une excuse royale à tout le monde : "Je ne peux pas me mettre à écrire des livres, CAR je n'ai pas le diplôme nécessaire". Alors qu'actuellement, et bien ils n'ont pas d'excuse. Ils ont besoin d'une excuse que personne ne peut leur fournir : la littérature, cela s'apprend en écrivant beaucoup. Et il faut avoir écrit plusieurs livres pour savoir la quantité de travail phénoménale qu'écrire un seul ouvrage nécessite. Ce travail-là n'est pas visible, l'écrivain produit son livre seul chez lui, devant sa feuille de papier ou son traitement de texte. Il n'y a pas de "témoin" pouvant certifier le temps passé à le créer. Il n'y a pas de patron, pas de retraite, pas de perfection artistique atteignable, pas de café que l'on prendrait tous les matins à 10h avec d'autres écrivains. Un livre est la plus grande partie du temps un projet solitaire, d'une seule personne qui le crée de A à Z. Et puis, s'il y avait des écoles de littérature, cela en exclurait économiquement les moins fortunés, qui sont souvent ceux qui ont le plus à dire sur la société, sur leur quotidien et leurs difficultés. Ce sont aussi ceux qui ont le plus besoin de s'évader en écrivant d'un quotidien parfois très difficile. Que les déshérités aient accès à cette possibilité littéraire leur permet parfois de redonner un sens à leur vie, à savoir produire une œuvre, un sens qui est bien plus noble que d'autres sens destructeurs. Mais à mon sens, si on s'engage sur cette voie, il faut le faire avec sérieux et produire du texte tous les jours. Pour ma part, j'aurais adoré pouvoir faire les Beaux-Arts ou un cursus universitaire en lien avec l'art, ou une école de journalisme, ou une licence de Lettres Modernes à Champollion Albi. Mais les évènements de ma vie m'ont totalement empêché de le faire, et pire, ils m'empêchent encore de le faire actuellement. A la place, je me suis retrouvé dans des usines sinistres à clouer des planchers de mobile-homes, à fabriquer à la chaine des roqueforts, à assembler des structures métalliques de chapiteaux ou des cuisines pour des salons de l'habitat, à étendre des peaux dans des tanneries humides, à faire la plonge dans des restaurants douteux, à distribuer des prospectus publicitaires dans les boites aux lettres, à courir la lande en camionnette pour dépanner des ordinateurs et des copieurs. Mais je n'étais pas assez productif, car à chaque instant mon esprit s'évadait ailleurs, rêvassait, pensait à des mondes alternatifs, futurs ou passés. Tandis que mon corps travaillait, mon esprit créait déjà des œuvres d'art. J'ai mis longtemps à comprendre que je devais répondre à cet appel, et quand je l'ai fait en Janvier 2024, j'ai produit deux livres. J'en produis un troisième actuellement. Une connaissance a lu le premier. Elle est authentiquement restée sidérée, et incrédule du fait qu'il n'ait pas encore été publié. Et là, elle a attaqué la lecture du deuxième (380 pages !). J'espère qu'il lui plaira, l'écrire fut difficile, car il contient une enquête de police très détaillée et savamment orchestrée, qui m'a donné un sacré fil à retordre. Je me suis en quelque sorte initié au polar. Je fais des expériences comme ça, des expériences littéraires, dans l'actuel que j'écris depuis le 12 Juillet (et qui fait déjà plus de 600 pages), j'ai essayé un peu la Fantasy et l'Horreur. J'espère pouvoir le finir d'ici Noël, la structure narrative est solide, là je peaufine ma phase 2, ensuite je ferais les corrections / mises en page / concaténation des chapitres en un seul texte. J'ai aussi découvert ce qu'était un "tiret cadratin", du coup maintenant, j'en mets devant chaque dialogue. Apparemment c'est un standard. Je suis loin d'être un bon écrivain, mais j'en apprends chaque jour, je m'améliore et j'arrive à faire quelque chose qui me plait au passage : produire des histoires et les finaliser, et avoir quelques lecteurs et lectrices (je vais à l'imprimerie et je leur vends mes manuscrits finalisés, au format A4, car je vends mes textes, je ne les donne pas gratuitement, c'est important). (Sauf mes commentaires RUclips qui eux, sont lisibles gratuitement, "offerts par la maison" xD ) Ah d'ailleurs, j'ai une idée de sujet à vous soumettre, car je suis tombé sur ça hier en parcourant Bluesky (je ne vous en voudrais nullement si vous n'en parlez pas) : Attention, c'est un sujet digne du bac de philo ! (oui, j'ai eu le bac L, mais d'ailleurs, le bac L n'est-il pas un diplôme littéraire ?) : Bref, voici le sujet en question : "Écouter un livre audio, est-ce lire un livre ?" Vous avez 4 heures xD

Je marche pour écrire. Je reste statique pour corriger. Le premier fait avancer,rend dynamique.Le second, introspectif et plus pointilleux. Ainsi Flaubert avait tort à moitié. Toujours la vérité se trouve entre les deux. Sauf que la plupart des gens ne cherchent que des réponses et non la vérité...et des réponses il y en a partout, même dans les extrêmes.

J'ajoute à mon commentaire précédent que le côté excentrique est aussi, je pense, travaillé pour décourager les gens qui donnent de l'importance aux normes, il serait en effet très embêtant que l'on découvre que n'importe quel cadrecen chemise cravate peut être un artiste, cela briserait l'idée fausse que l'on se fait de l'art et pourtant... l'orateur de ce message n'était-il pas consultant il y a encore quelques années ?

Cela me rappelle un échange avec mon stagiaire qui est en école d'ingé. Il avançait l'idée que les études d'ingénieurs, et en particulier les classes préparatoires, tuaient la créativité et l'imagination. Je lui ait simplement expliqué que c'était tout l'inverse : 1) Les ingénieurs créent des objets que tous le monde utilise, bien plus que n'importe quel objet d'art 2) L'objectif de ces études est au contraire de te montrer comment tu peux rendre concret ton imagination. 3 ) Comme mentionné : la plupart des gens veulent un univers cohérent (même dans l'incohérence type Alice au Pays des Merveilles) et pour ça il faut beaucoup réfléchir et être très logique et c'est précisément ce que l'on t'apprend.

On n’a pas le même âge donc j’ai pas la réf mais purée c’est toujours un délice de vous écouter ! J’ai 28 ans, je marche tous les jours et parfois j’écris en marchant. Pour moi les deux activités sont liées. J’ai besoin de la marche pour me recentrer et de l’écriture pour m’envoler. Merci pour vos mots si précieux !

Excellent ! Ca me confirme que mon manuscrit sur le pc ne perds pas de sa qualité même si c'est bardé de rouge 🤭

J'ai un parc à 4 km de chez moi, avec un petit lac où nagent des canards, près d'une chapelle médiévale. J'adore cet endroit. J'y vais à pied, et ensuite je me pose, seule. Je regarde nager les canards, et je ne réfléchis à rien. Mais vraiment rien. Je me laisse porter par l'instant. Par contre, quand je rentre, ma plume s'envole. Ça sort, ça sort...c'est fou. C'est vrai que marcher, dans la solitude, permet à la fois de décrocher, et de se plonger complètement dans son art.

bonjour, merci pour vos explications et l'espoir que cela nous donne. Mon roman épistolaire qui traite du suicide de ma sœur a été refusé du fait que je ne suis pas une personne connue pour attirer le lecteur. Qu'en pensez-vous ?

Bonjour 😊 En tant qu’auteure de 10 romances publiées, je ne comprends pas pourquoi vous dites que ce que lit votre fille vous désespère. J’ai regardé quelques unes de vos vidéos et vous ne sembliez pas être de ceux qui considèrent mal certains genre littéraires 😕 Croyez-en mon expérience, écrire de la romance est loin d’être aussi simple que certaines personnes le pensent.

Il existe des maisons d'édition qui acceptent les manuscrits au format numérique (DOCX, PDF, etc.), du coup on peut l'envoyer par mail...

C'est exactement ça. Je sais pas quoi rajouter d'autre à ce que vous avez dit, vous avez résumé la totalité de ma pensée à ce sujet. Tenez la dernière fois, je voulais engager une femme de ménage, et son agence m'envoie une responsable pour une estimation des prestations de ménage. Elle me demande : "Et du coup, pour votre dossier, vous faites quoi dans la vie comme métier ?" Je lui ai répondu : Je suis écrivain professionnel, madame, j'écris des livres de science-fiction que je vends ensuite. C'est mon métier, je suis artiste et je préfère préciser que je ne suis pas "écrivain amateur" qui écrirait une fois de temps à autre pour plaisanter. Moi, je fais ça tous les jours, jusqu'à la fin de ma vie, et il n'y a pas de retraite. Et bien elle a été assez impressionnée par mon aplomb. Et maintenant, je dis ça à tout le monde, et peu à peu, ça devient une rumeur persistante. Ils savent que je fais des trucs artistiques par écrit, ils ont aucune idée précise de quoi sauf s'ils achètent mon livre. Pour moi, la notion de rentabilité n'est pas cohérente avec une carrière d'artiste. On ne vend pas des sandales au porte-à-porte. On ne sera pas payé davantage en mettant davantage de pages dans nos livres, ou des mots plus raffinés, ou davantage de personnages, ou même davantage de temps à produire un livre. Que tu aies écrit le Silmarillion ou que t'aies écrit... ce que j'écris, un livre, c'est 10 balles. Alors, oui, les artistes mangent aussi, ce qui est assez surprenant, et même si je pense que je serais davantage motivé à écrire au volant d'une Lamborghini que d'une Dacia... et ben j'écrirais quand même malgré ma Dacia. Et puis aussi, ça permet de ne plus dire aux gens "je suis au RSA / au chômage / invalide / handicapé", parce que du coup, on doit "justifier" ces statuts-là ("t'es handicapé et tu marches ? T'es pas vraiment handicapé" "t'es chômeur alors qu'il y a 300.000 offres d'emploi non-pourvues disponibles ? Tu cherches pas comme il faut"). Non, quand on affirme être artiste, il faut avoir au moins une oeuvre à vendre à son interlocuteur (au pire, faites un bouquin moisi sur KDP histoire d'étayer le truc), et ça permet de dire : "J'en suis à mon tome 1 / 2 / 3 /4" et donc de donner une idée générale de l'avancée de nos travaux littéraires. D'ailleurs vous remarquerez que je n'hésite pas à utiliser des termes du monde du travail ordinaire. Je "produis" un livre, ce qui est un "travail" (puisque c'est laborieux, les écrivains ne le savent que trop bien quand ils doivent corriger 600 pages de leur manuscrit). Je ne "donne" pas mes ouvrages, je les "vends" exclusivement contre de l'argent. Je suis en liaison avec d'autres auteurs et autrices, avec des maisons d'édition via l'envoi des manuscrits, avec des producteurs de contenu lié à l'écriture (comme.... ben, ici !), en lien avec les libraires aussi. Oui, je sais, Pablo Escobar a dit qu'il ne fallait pas consommer ce que l'on vend. Bon, je crois qu'il y a une exception dans le cadre des écrivains, qui sont consommateurs de littérature, et tant mieux, car ça leur permet de se dire "ça alors, c'est tellement meilleur que mes gribouillis" puis "il faut que je m'améliore". Sur ce, je vous remercie pour votre vidéo, toujours aussi inspirante. Et même si pour l'instant, elle n'a "que" 140 vues, et bien c'est déjà ça, c'est déjà mieux que rien et surtout, ce sont 140 personnes qui apprécient et qui, comme moi, ont un sourire quand ils voient la notification "Tous écrivains a mis en ligne une vidéo". Et puis, c'est peut-être 140 Victor Hugo, on sait pas. Bon, 139, parce que moi c'est clairement pas le cas encore hein, mais bon, j'y travaille. Et d'ailleurs en parlant de travail, faut que je retourne bosser moi, parce que mes 600 pages et mes 49 chapitres ben ils vont pas se corriger tous seuls, et personne d'autre ne peut le faire à ma place non plus. PS : Il est possible que l'un des personnages de mes livres porte votre nom. Comme ça, quand l'éditeur lira mon manuscrit, il lira ce chapitre-là et dire : "Mais, attendez, ce nom-là, je le connais, c'est pas celui qui fait des vidéos ? Ils se connaissent ?" PS 2 : Après si vous êtes totalement opposé à être mentionné dans mes écrits avec un dédicace légère et subtile. Je peux changer le nom, y'a pas de souci, moi tous les gens sympa, je leur laisse ce choix. Y'a que les gens méchants dans la vie qui, eux, n'ont pas le choix. Et ils héritent souvent de très vilains personnages xD PS 3 : Ce commentaire vous a été offert gratuitement xD vous n'avez pas payé, monsieur xD

Tu me donnes le petit coup de pouce qui me manquait afin d'offrir mon livre à deux journalistes en particulier. Ceux-là appartiennent à un milieu médiatisé. Un milieu fait de codes rigoureux. Un jetset très exclusif. Mais tant pis. Je le fais quand même. . J'ai en commun avec eux d'avoir vécu l'atmosphère d'une salle de rédaction hors du commun qui dépasse de loin l'univers de Marvel et de Spider-man. C'est ça de gagné.😎

Merci infiniment!ce que vous dites est très très bien, raz des pâquerettes! Bravo!

💚 Quelle belle chronique!!! Merci Axel!!!

Votre folie me plaît bien Axel 😊 elle me motive et me pousse à créer ce qui n’existait pas avant merci

Je suis content de te découvrir plutôt, avant que tu atteignes tes cent mille followers, et le système t'obligera à te conforme aux normes.

Je découvre ta chaîne et j'aime bien tes chroniques que je trouve pertinentes. Allez je m'abonne.

Allo Axel, grâce à toi, je viens de ficeler une excellente nouvelle et je l'ai soumise à un concours initié par des connaisseurs qui circulent quelque part dans les chemins littéraires de la douce France. À suivre...

Je n'ai rien à dire. Chacune de ces paroles pourrait etre la mienne. Alors je pousse juste l'algorithme 😁

Bonjour. Être professionnel c’est vivre de son métier et non pas fantasmer d’en vivre. N’est pas artiste qui veut, comme n’est pas philosophe qui veut, car la majeure partie du monde souhaitent l’être et il est bien objectif de constater que rares (quantitativement) sont ceux qui y arrivent. Travailler est essentiel, et le point d’honneur que vous mettez sur la rigueur est louable, mais s’ajoute également ce petit quelque chose, propre à chacun car il est parfaitement personnel, qui permet de « se demarquer ». On ne voit pas tous les jours des Dostoeivski, ni des Hugo ou des Nothomb / King pour être plus contemporain. Le travail ne fait pas tout et c’est pourquoi être « amateur » n’est pas qu’une étape intermédiaire mais un statut complet (et le plus courant) Vivre de sa passion est un luxe, il n’y a pas de recette magique sauf avoir la chance de plaire par ce qu’on est. Vivez votre passion (plutot que de chercher à vivre de celle-ci), c’est déjà pas mal, et si l’effort vous mène à la reconnaissance d'autrui, quelle chance!, mais autrement soyez fiers de faire ce qu’il vous plaît

Être écrivain c'est écrire.

Quelle bonne nouvelle ! J'aime ce format à lire et à écrire ; j'en suis au balbutiement mais j'écris , un bon début ! Et merci pour ces vidéos pour moi un quart d'heure à dispatcher dans la journée, c'est idéal .😁

Je suis désolée, mais je ne suis pas tout à fait d’accord. Même si, effectivement, le talent d’un auteur ne se mesure pas à son niveau d’orthographe, les mots sont notre outil et il y a un minimum. Si un maçon monte un mur et qu’au final il le fait avec des briques cassées, il va pas vous dire que son job, c’est pas de fabriquer les briques, c’est de les assembler. Si un pâtissier, même talentueux, vous fait une tarte aux fraises avec des fruits moisis, il va pas vous dire non plus que son boulot, c’est pas de faire pousser les fruits, mais que sa crème pâtissière est merveilleuse. Le français est une langue complexe, certes, mais on peut quand même apprendre un minimum et, sans être irréprochable, faire en sorte d’arriver à sortir un texte correct niveau orthographe. Sans compter que si votre but est d’être publié, les éditeurs sont sensibles à la qualité du texte dans son ensemble. Entre un tapuscrit super sympa blindé de fautes et un autre super sympa dans lequel l’orthographe est meilleure, il choisira celui sur lequel il y a moins de travail de correction. Et si vous optez pour l’auto publication, prévoyez un sacré budget pour le correcteur si vous partez du principe que c’est pas votre job de ne pas faire 3 fautes par ligne… La langue française est belle, ses mots sont si jolis ! Respectez-la 😊 Être auteur, c’est être doué avec les mots, à tous les niveaux.

J’adore…je n’ai que ce mot après une insomnie… c’est bien dit et ce avec humour et conviction ! Merci…

Et encore, ca, c'est la premiere fois. Tu y crois, tu vois les tapis rouge, ton invitation à la grande librairie. Mais si il te prends l'envie de recommencer, tu sais que tu avance dans le neant. Autant remonter l'amazonie à contre courant et à la rame.